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CHAG ESSELK(Au delà de la frontiére)
S
28 décembre 2007 20:23
CHAG ESSELK

Auteur Déporté

Au delà de la frontiére

Aux Messieurs les responsables de cette tribune je dis : c’est a vous que revient le mérite d’avoir suscité en nous ces douloureux émotions, que je ne croyais pas qu’ils sont d’une telle ampleur.Avec effervescence,et pour plusieurs raisons, on en parlera par la suite…Alors, pour que je sois sincère, innocent et honnête dans mon témoignage pour l’histoire,pour que je sois du coté de la vérité,j’ai préféré de m’exprimer en langue arabe comme un authentique moyen d’expression,parce que je suis tout à fait convaincu que n’importe quelle autre langue, malgré sa richesse en vocabulaire et termes d’expression, ne va pas suffire d’ interpréter ce qui s’est passé en ce jour,en ce mois et en cette même année,parce que la tragédie était dramatique,et le malheur était beaucoup plus grave. Par où commencer et comment citer et discuter. Tout est confondu pour moi, les scènes et les événements sont imbriqués les uns avec les autres, jusqu’au point que je ne sais plus comment m’embarquer dans cette embarcation de ce voyage .... Cette aventure, C'est le chaos des images. En tout cas, je vais laisser mon bateau prendre le cap.. J’allais le laisser avancer, puisque moi je me suis culbuté par ma conviction et ma grandeur et ma détermination de contester cette folie sans pagaie .. Sans respect des priorités.. Sans priorités, sans être engagé sous réserve des règles et sans obligation narratif des cours académique .... Alors au nom du Dieu,nous continuons à décrire nos atrocités. Viens frère Mohammad pour que nous enjambions ensemble les accès du passé noyé, dressons ses haleines... comptons ses vénérations et ses soupirs et inspectons le Hall de notre grande maison, « L’étable » , « Le figuier et ses fruits » ,« Le poulailler » et « Le four » ... ô Mohammad ô mon cher frère,je me souviens «du four » comment son pain était si délicieux,mieux que le boulanger . Et « La vigne »où nous nous reposions vers l’après-midi, et où nous sirotions ensemble les verres du thé, « Ma grand-mère Yamina »-El-Haj – El-Hajja Milouda –Rabiià et Ahmed », et sous la table un ou deux chats…, et ce décor des chats se succède et se répète a chaque repas et chaque rassemblement. C'était tout une union et tout était uni … L’homme,L’homme et L’homme, la bête et le bienfait, des nappes et des couvertures ….
Où est ce que je me trouvais moi, au cours de cet après-midi... Parmi cette multitude " foule ", qui fait emplir toute l’esplanade de la maison.



Dans quel coin je m’étais enfui et dans quel état se trouvait mon cœur et mes sentiments.Est ce que je sautillais de joie pour une imminente balade ( ). En fonction de l’innocente foi de l’adolescence qui ne connaisse pas les conséquences des choses, ou j'ai été abasourdi et égaré au fond de lamentations d'adieu ...Comment étais-je alors... Dis-moi, où étaient tes jambes, o toi Mohammed, o compagnon de mon existence,

comment était-ce ton sentiment pendant cette soirée.Il ne m’est jamais arrivé à te demander cela,même si je me doutais, tu étais comme moi radieux et complaisant pour partir .

Nous n’étions pas indifférent à l’énigme, O mon frère, qu’on se le dise explicitement. Nous ne percevions pas l'impact des faits sur El-Haj et El-Hajja et sur toute la famille, toute entière. Nous n’étions pas fidèles aux larmes...de Rabià "la pauvre" qui était en partance pour "Tmouchent"pour tenir en courant Yamina de la marée qu’elle est, bel et bien parvenue, et le temps de partir est enfin arrivé.
Au cours de cette nuit les gens étaient alignés sur le trotoir...Tout au long du trotoir, ils clament "As-Selk..As-selk" .Une poignée de sable...s'est éparpillée et nous étions la victime,nous étions également la "TAXE" et nous avions payé le prix.
Les familles attendent.Le lieu était étroit et la foule était très dense,le parvis était asphyxiant et dans l'incapacité d'accumuler tout le monde.J'ai vu ce que j'ai vu,et je vois toujours ce que j'ai

vu... D'ici au juste je me rappel que quelques- uns de cet ammassement d'hommes , de femmes et "momes" » étaient entassés à meme le sol ,D'autres endossaient le mur,et chaque famille déposait devant elle entre leurs pieds leurs effets, assignés a leur sort et supportaient l'endurance du temps en attendant la suite inconnue.

Les visages étaient crispés et les esprits dévoyés,et chaque cœur était occupé par son affligée.La lumière de "l"ampoule" lui également était pâle, qui a donné à l'endroit un air de désolation et de tristesse en trop. Je me suis enfui avec ma famille, et nous avions pris notre place au sein de la foule, et dans ma main mon cartable qui ne m'a quitté du tout,il comportait mes cahiers et mes livres et autres affaires scolaires me concernant... Je conserve toujours et jusqu'à présent un livre *intitulé le sélectionné dans les règles de la langue arabe 2° année moyenne*, sous la supervision de l'Inspecteur général Abdul Rahman Shaiban Institut pédagogique national d'Algérie.
S
28 décembre 2007 20:42
Suite


Moi,je n'oublierai jamais cette nuit où le car se dirigeait vers l'inconnu et le "motar" quit nous devançait et la jeep


derrière nous,et nous,nous étions déportés par force et injustement,nous n'avions rien commis de grave,sauf que nous étions Marocains.Je me rappel que nous étions stopé a "Tmouchent",et que les hommes et les femmes sont descendu,et nous les petits nous sommes restés en patientant…,j'ai entendu de "Malika" épouse de mon oncle maternel Abderahmane,tout en continuant notre voyage disait-elle,a celui ou celle qui prenait place a son coté,qu'elle


souriait en soulevant "l'ardoise"sur sa poitrine.


A cet instant je me suis rendu compte que tout un chacun a été photografié , et je croyais certainement que "l'ardoise"portait un Numéro ? Et le nom de chaque victime .

NB:CHAG ESSALK ça veut dire au delà de la ligne des fils barbelés( la fameuse ligne Maginot qui separe la frontiére Algero-Marocaine

ça se passe à hammam bouhadjar non loin d'Oran.

NB.le texte origianl est en arabe.

Fin

Visitez notre blog de mémoire :

[marocainsdalgerie.sosblog.com]



Modifié 1 fois. Dernière modification le 28/12/07 20:47 par SNP1975.
S
28 décembre 2007 21:47
vOTRE TEMOIGNAGE PROUVE QUE L'Algerie qui se preoccupe soit disant du bien être du peuple saharaoui à titre humanitaire, n'a pas hesite a bafouer les droits les plus elementaires d'une partie de son propre peuple en separant des familes unies par les liens du sang.
Je ne parle même pas du sang marocain versé pour la liberation de l'Algerie du joug colonial.
S
30 décembre 2007 18:06
Encore et encore des récits:


UN AUTRE MAROCAIN AU FLN (3AMI GHAZI)
De son nom de guerre Sidi chiekh.

Je l'ai rencontré à Nador le mois d'aout 2007.

Appel , appel à tous les marocains résidant en Algerie de contribuer au mouvement nationaliste algerien , à travers les rassemblements , les conferences et l'adhesion aux partis independantistes.
C'etait Allal el Fassi le leader du parti de l'istiqlal marocain en 1944 en Algerie, lors d'une conference qu'il a animé au sein de l'association des reformateurs musulmans algeriens à leur tete (Abdelhamid Ben badiss).
Je cite toujours le leader de el Istiqlal"l'Algerie , le maroc et la tunisie ce sont des pays freres".
Une fois l'indépendance il y aura qu'une seule carte d'idendité et pas de frontiéres".
Il faut s'unir aux algeriens pour abolir le colonialisme.
Une fois le discours est terminé je me suis présenté au bureau de l'association des oulemas pour m'y adhérer..
Aprés m'avoir tester sur mes capacité concernant la culture musulmane.
Il m'ont accepté au sein de leur cercle.
En meme temps , il y avait un autre parti nationaliste " El Amana" de Messali El Hadj.
Le courant reformateur avait pour devise.
"On ne meurt pas et on ne tue point. On demande notre emancipation avec des moyens pacifistes.
Par contre le leitmotive de Messali Hadj est " Nous tuons et nous mourons pour l'independance de l'Algerie"
J'ai quitté le rif (Maroc) pour l'Algerie en 1939 en compagnie de mon cousin pour parfaire nos etude en droit musulman.
Pour subvenir je me suis inscrit à la chambre du commerce française en qualité de commerçant.
La carte d'idendité de marocain residant en territoire espagnole m'a facilité la tache.Mon commerce consistait dans la vente des habillements pour femme , enfants et les accessoires pour les fetes de mariages.
En réalité j'ai terminé mes etudes en 1942. En meme temps j'étais un militant actif au sein de l'association des Eulimas et le parti independantiste de Messali.
Dans mes deplacements je n'ai rencontré aucun probleme avec la police. Souvent je passe inaperçu dans les barrages dressés par les militaitres français .
Cela est du à ma qualité de marocain possedant une carte d'idendité de marocain residant en zone espagnole.
Ils me disaient vous etes marocains vous pouvez passer. Par contre les algeriens ne passaient les barrages qu'une fois avoir repondu à un interrogatoire approfondi.
Suite à ces facilités ,j'étais contacté par les nationalistes algeriens. Il s'agit de l'ALN de la wilaya quatre (Alger) pour collaborer avec eux.
En réalité presque tous les marocains qui possédaient des papiers français , espagnole ou un registre de commerce ont travaillé avec le mouvement nationaliste algerien.
Les maquisars algeriens ne posaient aucune condition de nationalité aux marocain pour les rejoindre.
Ils savaient qu'on peut leur rendre un grand service en leur pretant nos papiers d'etranger .
Souvent ils utilisaient nos cartes d'idendité pour faire passer au maquis des nationalistes recherchés par l'armée française .
a suivre

[marocains-d-algerie.niceboard.com]
S
6 janvier 2008 20:29
Encore de l'amertume.

L'homme qui a bu de l'eau de acide pour oublier la CHOUHA 1975


Je m'appelle Ahmed , fils de Mohamed ben Hammou. Mon pére est originaire du Rif (Maroc).
Il s'est installé en Algerie dans les années trente avec ma mére à maraval , un quartier d'Oran.
Mon nom d'avant est SNP 5sans nom patronymique et je suis né en 1950 à Oran.
Je residait à maraval non loin de cité petit.
Dans une ferme à coté de la maison renault. Plus exactement au 90 avenue de la republique.
J'ai fais mes etudes primaires à l'ecole Maraval.
Mon pere exerçait le metier d'agriculteur. Il cultivait surtout les legumes et les fleures.
En meme temps il à participé à la guerre de libération. Je me rappelle des moujahidines qui venaient chez nous pour se cacher.
A l'epoque on demandait pas au marocains la nationalité algerienne pour etre un militant du FLN .
J'ai aussi deux freres qui ont fait cette guerre . Il s'agit de Najim et houcine .
Les deux sont morts pour cette cause.
Houcine etait dans le maquis de l'aures.D'ailleurs il a laissé une veuve avec une fille.
Najim a refusé de faire le service militaire françairs et a rejoins les maquisards.
Depuis ce jours il n'a donné aucun signe de vie.
Malheureusement en 1963 ,on a été chassé de notre ferme par les autorités algerienne. Depuis cet incident mon pere est devenu malade et fragile.
On a été prit en charge pendant un certain moment par l'eglise . Il nous ont hebergé et nourrit.
Quelques aprés mon pére a trouvé un travail de jardinier chez les militaires.
pendant les années soixante j'ai fais plein de boulot . Le dernier en date est le metier d'electricien .
Je ne pouvais evoluer à cause de ma nationalité marocaine. En 1970 je me suis présenté au consulat du Maroc à Oran pour demander mon passeport marocain.
En 1974 je quitte l'Algerie pour la france . Je me suis installé à Marseille avec un visa touristique de trois mois.
Malheureusement au bout de trois moi j'etais interpellé par la police lors d'un controle.
Je me suis fais incarceré pendant vingt deux jours pôur preparer ma reconduite à la frontiére pour depassement de délai reglementaire.
Ils voulaient m'expulsé vers mon pays natale . J'ai protesté en disant que j'étais marocain.
Finalement ils m'ont déporté au Maroc.
Je ne suis pas resté longtemps avant de rejoindre mes parents en Algerie.
Au fait j'en ai aucune attache familliale dans mon pays d'origine.
Meme pas deux mois aprés mon expulsion de France . Je me suis retrouvé dans un autocar pour etre deporter par les autorités algerienne en plein l'Aid el Kébir.
C'etait en decembre 1975.
Il sont arrivés chez moi et m'ont dit de se depecher. C'etait la police algerienne. Ils m'ont dit que j'allais etre reconduit au Maroc parce que je n'ai pas la nationalité.
J'ai débarqué au commissariat d'el Hamri. J'ai trouvé un vieux marocain qui tenait dans sa main un ballot. il etait un candidat à la déportation.
Le lendemain j'étais transporté avec un groupe au commissariat de chateau neuf.
Les policiers etaient trop mechants avec nous . Ils nous insultaient en nous disant que dieu maudisse votre religion les marokki(yan 3al dine rabkoume).

A suivre

Pour nous aider . Je vous invite à signer cette pétition :


[www.gopetition.com]
a
6 janvier 2008 21:22
mon cher ami
j'espere que tu reviendra un jour chez toi et ce jour la si je serai vivant je t'inviterai a alger
l
7 janvier 2008 00:35
Le malheur de mes amis anciens Oranais.
Je vous raconte cette histoire, nous etions (3) trois oranais, moi de parents d'origine Marocaine . Mes deux amis Mohamed et elhouari Allah yarham whoum.

Mon ami Mohamed lui etait originere de Sidi Belabes et ne a Oran . Lui aussi avait un nom perdu (SNP) son nom avant l'independance etait Mohamed Bouamama. Nous etions voisin et on a frequente la meme ecole.
Apres l'independance il a retrouve son nom qui etait Bounia au lieu de Bouamama.

Il etait d'une grande famille, sa mere a participe dans la liberation de l'Algerie, son frere Kadour apres avoir fait son service militaire Francais, il a rejoint le maquis ou il est mort au grade de lieutenant, son frere Slimane lui etait Fidaghri il est sorti de prison d'Oran juste avant l'independance, puis lui aussi est decede dans un accident de route. Leur mere a meme connu et rencontre Benbella.

Je vous raconte leurs histoires,pour ne pas les oublier ,comme si ils n'ont jamais existe.
Mon ami Mohamed, apres l'independance, lui a vecu une vie tres miserable,la plus part des temps,il mangeait que du pain avec le the. Des fois il ne trouvait meme pas le the. Plusieurs fois je l'aidais avec de la nourriture.
Finallement le pauvre il a decide de mettre fin a ses jours, j'ai recu des nouvelles de mon frere m'annoncant que mon amis Mohamed s'est pondu.Il n'avait meme pas une corde le pauvre , il s'est pendu un fils de fer.
Je vous raconte l'histoire de mon ami Elhouari la prochaine fois,dans ce maudit pays Algerie.
l
7 janvier 2008 20:19
L'histoire de la courte vie de mon ami Elhouari.
Elhouari etait ne de mixte parents, mere Algerienne et pere Marocain ,originaire de quelque part de Marakech.
Elhouari avait deux demis freres aines ,car leur pere etait Algerien, le pere de Lhouari s'est marie avec leur mere apres le deces de leur pere.
Lahouari avait une soeur par le pere marocain ,et les deux Lahouari et sa soeur etaient classe Marocains par la Loi du regime Algerien.
Pourtant ils avaient rien de commun avec le Maroc, personne ne savait qu'il avaient du song marocain. Meme moi je ne savais pas que son pere etait Marocain. Je l'est appris de lui ,que quand il a etait revoque de son travail, raison etre de pere Marocain.
Malheureusement son pere aussi a decede quand il etait tres jeune.Il ne connaissait rien de l'origine de son pere , il savait seulement que son pere etait de quelques parts de Marrakech et avait son extrait de naissance avec un nom (SNP) Lhouari Benlahcen.
Lhouari etait un jeune homme extraordinaire et unique. Il etait comical et nous faisait rire meme dans sa situation miserable,il Etait tres connu A Mediouni ou il est ne ,il habitait avec sa mere dans la cite Lauriers Rose .Apres la mort de sa mere il est parti habiter chez sa soeur a Boulanger.
Il travaillait a la fonderie d'Oran avec ses deux freres Algeriens, ou l'aine etait sous Directeur. Tout allait bien pour mon ami ,mais apres la decouverte de l'origine son pere, il a etait renvoye du travail.
Meme son frere Algerien n'a pas pu l'aider. Il avait une petite voiture et rien ne le manquait. Il a etait reduit a la pauvrete, il avait un petit fils qu'il appelait Lahcen et l'avait place dans les mains d'un Marocain pour prendre soin de lui. Ce Marocain s'appelait Mohamed Largo et il a pris le petit Lahcen avec lui au Maroc, car son pere avait fait son plan et les rejoindre au Maroc plus tard.
J'ai reussi a lui trouver du travail avec moi dans une petite entreprise d'electricite qui apartenait a quelqu'un de ma famille. Il etait tres heureux qu'enfin il a un petit travail pour ramasser assez d'argent pour partir au Maroc rejoindre son fils et retrouver les racines de son pere pour faire ses papiers.Il allait passer par Tregue Elwa2da, Malheureusement le destin ne la pas permi.
Deux jours avant son premier salaire mensuel, il est tombe dans la jetee pendant qu'ont faisait la peche et il est mort. Sa premiere paie apres des annees de chaumage lui a servi qu'aux frais de son enterrement.Il a etait reduit a une pauvrete incroyable par le regime Algerien lui refusant le droit de travailler. Il avait une seule paire de jean et une jacket en nylon rouge, quand son jean est sale il le lavait la nuit pour le remettre le matin.Je garde cette terrible image de lui dans ma memoire, quand les hommes grenouilles de sauvetage l'on repeche. Le pauvre il a vecu dans cette paire de jean et jacket de nylon rouge et il est mort dans le meme linge. Je raconte cette petite histoire de mon memorable ami Lhouari pour lui rendre hommage.Lurcher
b
18 novembre 2008 20:08
Cher frère j'ai lu ton message avec émotion car mohamed bouamama est aussi mon ami d'enfance.Je m'appelle kouider,j'habitai rue josé Maraval juste à droite de la rue en face de la ferme de "bouffo"comme on l'appelait.mohamed habitait de l'autre coté de cette ferme.J'habitai dans une barraque.je gardai souvent nos moutons dans les prés de maraval prét des vignobles je ne me rappelle que de santa rossia.J'avais un frère nommé houssein.des fois on était ensemble kadour,sliman,mohamed et mon frère et moi.si tes parents ou tes frères plus agés sont toujour là demandes leurs s'il connaissent BOUJRAF Mohamed tout le monde le connaissait en ce temps là.Nous nous avons quitté oran avant la guerre vers 55 ou 56 car ce frère a été interdit de séjours.c'etait un caid c'est à dire un dur.il a fait beaucoup de prison.J'ai fait mes études primères à l'école maraval.Puis nous sommes aller vivre à tanger.Mais les souvenirs sont toujour gravés dans mon coeur.Maraval était notre paradis d'enfance.Je suis trés triste pour mon ami mohamed.Avant de voir votre message j'ai écris un mail à deux personnes labàs pour me chercher mon ami.helas! Alors si vous nous connaissez je te prie de me donner toutes les nouvelles qui peuvent m'être utiles et si des parents de mohamed sont en vie. Merci cher frère et bonjour à toi et toute la famille.C'est le destin, ce qui est fait est fait.Tous les pieds-noirs pleurent aujourd'hui ce pays surtout ORAN.
S
20 novembre 2008 15:00
Doyen des déportés Marocains d'Algérie Haj Aïssa Ben Mohamed Ben Habsa né en 1896 aujourd’hui âgé de 114 ans




Emigré en Algérie en 1930, et conservant une étonnante capacité de mémorisation des faits historiques, Haj Aïssa s’était rendu célèbre à Oran dans l’Ouest Algérien, en étant le premier à brandir dans la rue le drapeau de l’Algérie indépendante.
«On m’aurait fait sauter à la bombe», se souvient-il encore aujourd’hui, en mesurant la gravité du risque encouru, mais il en garde toujours une grande fierté. Ce même sentiment se réveille en lui lorsqu’il se remémore les sacrifices qu’il avait consentis dans la guerre pour l’indépendance.
Lui qui a donné tout son coeur à la révolution armée algérienne s’indigne
de la trahison des gouvernants voisins : «malgré ma carte de résistant, on m’a fait croupir 19 jours en cellule. On nous a expulsés, ma famille et moi-
même, comme les chiens qu’on a jetés aux frontières, sous un froid glacial en nous dépossédant de tout ce qu’on avait ».
b
30 novembre 2008 18:20
EL HAMDOU LILLAH

Je voudrai dire ici quelques mots aux anciens marocains expulsés d'Algérie.
Certe vous avez vis une dure histoire et votre blessure est très profonde surtout que vous avez étés trahis par vos propres frères.C'est dur à oublier ces mauvais souvenirs. MAIS, puisqu'il y toujours un mais,en tant que musulmans vous devez accepter ce destin et dire"el hamdou lillah"et comprendre ce mot.Dieu seul décide de notre destin.Ceux qui ont réussis à s'en sortir au Maroc doivent comprendre ce que signifit "el hamdou lillah" Car l'Algérie n'est plus ce paradis que vous avez vu au bon vieux temps.Rien ne va plus labàs.Si vous êtes resté vous aurez mené une vie dure et parsemée de chagrins.Les pieds noirs qui retournent labàs en touristes reviennent en pleur car rien n'est comme ils l'ont laissé.tout est image de désolation et de misère. Alor disons ensemble "el hamdou lillah"
Regardons à présent l'histoire: depuis les anciens temps la déportation, les massacres, les génocides ont toujours eu lieu.Le sang a toujours coulé.Aux temps dits(modernes), les malheurs n'ont pas cessés.Les peaux rouges d'amérique ont étés massacrés et chassés de leurs terres,les noirs d'afrique réduis à l'esclavage et vendus comme du bétail aprés avoir étés séparés de leurs enfants,de leurs parents et de leurs terres.Que dire de la bombe atomique lachée sur hiroshima qui a massacré des milliers d'innocents et laissé des milliers d'orphelins, de veuves et d'invalides.Le tout commis par des "sauvages" qui se prétendaient civilisés.Voyez ce qu'ont fait les croisés et les tartars au moyen orient musulmans.Tout prés de nous il y a la bosnie ,la chichanie,l'irak l'afghanistan etc...Nous ne savons pas ce que nous réserve l'histoire dans les jours futurs.L'histoire est ainsi faite ou c'est l'homme qui l'a voulu ainsi,il n'est pas facil de changer quoi que se soit.
Alors Chers frères et soeurs marocains déportés d'algérie vers la frantière du maroc, malgrés ce que vous avez enduré,la soufrance que vous avez supporté et les larmes que vous avez versé,lorsque vous aurez réfléchis aux malheurs des "autres" de vos jours ou des ères de l'histoire,je suis sûr que vous constaterez un petit soulagement au fond de votre coeur et que vous direz avec émotion "EL HAMDOU LILLAH"
B
18 mars 2023 08:52
Très bien dit . Le monde est ainsi fait. A la création d'Adam les anges étaient étonné que DIEU allait créer un humain qui sèmera le désordre et répandra le sang mais DIEU leur répondit : Je sais ce que vous ne savez pas. Donc subissons les épreuves de ce monde et disons comme l'a dit le frère (AL HAMDOU LILLAH)
 
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