C’est une pratique immuable depuis trente-trois ans en France. Chaque fin du mois d’octobre les Français se posent tous la même question : alors ce soir, on dort une heure de plus ou de moins ? Réponse : dimanche, à 3 heures, il sera 2 heures. Soit soixante minutes de sommeil en plus. Mais si la France et l’ensemble des pays européens reculent leur montre d’une heure, ce n’est pas pour s’octroyer une grasse matinée, mais pour réaliser des économies d’énergie.
Instauré en 1976 dans l’Hexagone, le système du double horaire été-hiver a été mis en place pour faire coïncider les horaires d’activité avec ceux d’ensoleillement afin de limiter les besoins en éclairage. Selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), le changement d’heure permet d’économiser l’équivalent de la consommation d’électricité d’une ville de 250 000 habitants. L’Ademe estime d’ailleurs que l’on pourrait obtenir environ 40 % d’économies supplémentaires sur les dépenses d’éclairage public en modifiant quelque peu les installations actuelles, notamment en installant des lampes à basse consommation.
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