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Centrale à charbon à SAFI
t
18 mars 2008 20:20
Il ne faudrait pas nous prendre pour des c... , la lutte dilligentée contre l'ONE par nos pseudo-defenseurs locaux de l'environnement n'est que la face cachée de la lutte entre les promoteurs touristiques et les pouvoirs publics, le citoyen lui, ne pèse pas lourd dans la balance. Je ne parlerais pas de la pollution engendrée par les industries chimiques du groupe OCP et s'il fallait ajouter à cela une centrale à charbon, je vois mal comment on pourrait respirer. En clair, on l'a déplacé du site d'El Malleh qui lui se trouve juste à proximité des intérêts de nos chers investisseurs et on nous l'a fourgué sous notre nez l'astuce étant de la dissimuler au regard de la population, sauf que cette plateforme chimique n'est qu'à 3 km à vol d'oiseau de la ville . cette centrale était prévue initialement pour Cap ghir (région d'Agadir).
En fait, nous venons de perdre à deux niveaux : la plage d'essaouiria (déjà mal en point par la construction du port de pêche)et maintenant la destruction de tout l'eco-système avoisinant grâce à l'investisseur pour qui croissance économique rime avec destruction de notre cher littoral. A noter aussi que des voix se font entendre partout où ces investisseurs s'installent (la moulouya et la plage de Essaydia, l'embouchure du Bou-regreg, l'Oukaïmeden, etc...)et nous récoltons une centrale dont personne n'en veut.
Alors parler d'une mobilisation qui à porté ses fruits laisse perplexe, nos chers élus et tout le cortège qui va avec ont encore une fois privilégiés les intèrêts des promoteurs au détriment de toute une population ils nous ont vendus pour des bakchichs sans se soucier de l'état de santé de nos enfants (95 % souffrent de problèmes respiratoires , les cancers en tout genre frappent la population suite aux emissions de particules toxiques du Groupe OCP)

Voir ci-dessous l'extrait de presse suivant
La mobilisation des élus a porté ses fruits
Après arbitrage d’El Fassi, le projet sera éloigné de la station Souiria Lakdima.
LA mobilisation des élus et de la population de Safi a porté ses fruits. En effet, les représentants de la ville qui ont tenu, mardi dernier à Rabat, une réunion avec le Premier ministre, Abbas El Fassi, et Nizar El Baraka, chargé des Affaires économiques et générales, ne sont pas revenus bredouilles. Ces derniers ont obtenu l’engagement du département d’El Fassi que le projet de la centrale thermique ne sera pas réalisé près de la station touristique de Souiria Lakdima (www.leconomiste. com).



La vocation touristique de la région de Safi sera, par conséquent, préservée.
Les investisseurs dans ce secteur retrouvent quelque peu le moral. «Le projet de la centrale thermique, et malgré toutes les mesures préventives annoncées, pose de gros problèmes pour l’environnement. Jamais on aurait pu convaincre les touristes que les cheminées thermiques, visibles de loin, n’auraient pas été polluantes», indique Miguel Mas Amengual, directeur d’Urbagolf. Rappelons que cette société espagnole compte aménager sur 300 hectares un mégacomplexe touristique, à Souiria Lakdima, à 30 km de Safi. Le projet, qui représente un investissement de 3,7 milliards de DH, a reçu, il y a à peine quelques semaines, le feu vert de la Primature. Selon les promoteurs, la nouvelle station devrait générer quelque 2.000 emplois. Par ailleurs, deux autres programmes d’envergure, sur 200 ha chacun, sont à l’étude. Les promoteurs sont deux groupes marocain et anglais qui sont aussi intéressés par le site. Et, aux dernières nouvelles, le groupe émirati Al Quadra Holding International est aussi en prospection dans cette zone. «D’où l’intérêt de se battre contre l’installation de la centrale. Le tourisme est générateur d’emplois et de richesses», affirme un élu de Safi.
Toutefois, le gouvernement ne renonce pas totalement au projet puisque d’autres sites d’implantation sont à l’étude. Il s’agit de Jorf Lasfar, et, dans ce cas, ce site accueillira alors deux centrales électriques au charbon. «L’autre alternative est la construction de la centrale près des unités industrielles et chimiques de l’Office chérifien des phosphates (OCP) à Safi, et ce dans le cadre d’un projet intégré», indique Mohammed Karim, président du Conseil de région Doukkala-Abda. Ainsi, la Primature tire son épingle du jeu et calme les esprits. Car, comme l’a souligné Abbas El Fassi, le Maroc est confronté à un véritable défi énergétique. Le développement du pays s’accompagne d’une forte demande en électricité. «Et il n’est nullement question de remettre en cause la croissance économique
a
26 mars 2008 00:18
Quel dommage que le site YABILADI reprend mot à mot un article de Mohamed Ramdani citant comme Source: L'Economiste :[www.yabiladi.com] , qui parle lui d"une victoire des elus...

Le pauvre safiot va devoir supporter cette mega pollution et mourir en silence
c
27 mars 2008 15:57
cela n'est que le début, je crois que la centrale nucléaire que le Maroc tente d'acheter a la france, va être installer près de safi, donc après les maladies respiratoires les plages jaune(pleines de soufre) vous auraient aussi les plage noires et les déformations et les cancers.
ahhh quelle belle ville.
a
28 mars 2008 23:50
Tout à fait, Safi est l'une de trés belle ville de sud de maroc!
on est en train de la tuer , ses habitants , si chaleureux et courageux ne meritent point ça , ni aucune ville marocaine d'ailleurs...
a
29 mars 2008 01:23
Un très bon sujet !

Merci de l'évoquer .

Je suis safiot, et , je ferais tout pour instruire ce dossier, grave, insultant et méprisant pour les safiots .

Je vous donne rendez-vous sur ce site au plus vite pour donner raison à une intifada safiote.
V
29 mars 2008 11:42
Citation
cavalierseul a écrit:
cela n'est que le début, je crois que la centrale nucléaire que le Maroc tente d'acheter a la france, va être installer près de safi, donc après les maladies respiratoires les plages jaune(pleines de soufre) vous auraient aussi les plage noires et les déformations et les cancers.
ahhh quelle belle ville.

je détéste aller à contre sens ; mais il faut arréter cette réthorique ecoloTotalitaire et proposer quelque chose de concret, car aujourd'hui , l'ONE est incapable de répondre à la demane nationale en éléctricité; nous subissons un baril de pétrole à 113 $ , on est en pleine phase developement , et on a des besoins en enérgie énorme , alors à moins de mettre les safiotes à contribution et leur donner des Vélo-Alternateurs pour qu'ils puissent produire leur propre énérgie , ces centrales , aussi polluantes soient elles sont une nécéssité, la france est un pays bardés de centrales nucléaires , et je ne vois pas beaucoup de plages noirs de déformation et de cancers , cetes il faut une étude en profondeur des sites d'implantation , et s'assurer que l'exploitation de ces centarles ne rendront pas la vie impossible au riverains , mais rejeter d'office le nucléaire ou le charbon est à mon point de vue , pas trés prudent.
l
29 mars 2008 13:50
ben à choisir entre le cancer et le cholera, une centrale nucleaire, ca rejette pas de gaz à eefet de serres ni de souffre......
a
29 mars 2008 16:06
Citation
Vador a écrit:
Citation
cavalierseul a écrit:
cela n'est que le début, je crois que la centrale nucléaire que le Maroc tente d'acheter a la france, va être installer près de safi, donc après les maladies respiratoires les plages jaune(pleines de soufre) vous auraient aussi les plage noires et les déformations et les cancers.
ahhh quelle belle ville.

je détéste aller à contre sens ; mais il faut arréter cette réthorique ecoloTotalitaire et proposer quelque chose de concret, car aujourd'hui , l'ONE est incapable de répondre à la demane nationale en éléctricité; nous subissons un baril de pétrole à 113 $ , on est en pleine phase developement , et on a des besoins en enérgie énorme , alors à moins de mettre les safiotes à contribution et leur donner des Vélo-Alternateurs pour qu'ils puissent produire leur propre énérgie , ces centrales , aussi polluantes soient elles sont une nécéssité, la france est un pays bardés de centrales nucléaires , et je ne vois pas beaucoup de plages noirs de déformation et de cancers , cetes il faut une étude en profondeur des sites d'implantation , et s'assurer que l'exploitation de ces centarles ne rendront pas la vie impossible au riverains , mais rejeter d'office le nucléaire ou le charbon est à mon point de vue , pas trés prudent.

vous avez raison vador c est tres bobo comme reflexion .
w
29 mars 2008 17:02
la région est déjà assez polluée par les usines de phosphate..là ils veulent l'aneantir...

allez faire un tour à la campagne environante,les oliviers ne donnent plus rien si on peut parler que du seul olivier...
c
29 mars 2008 18:48
Citation
Vador a écrit:
Citation
cavalierseul a écrit:
cela n'est que le début, je crois que la centrale nucléaire que le Maroc tente d'acheter a la france, va être installer près de safi, donc après les maladies respiratoires les plages jaune(pleines de soufre) vous auraient aussi les plage noires et les déformations et les cancers.
ahhh quelle belle ville.

je détéste aller à contre sens ; mais il faut arréter cette réthorique ecoloTotalitaire et proposer quelque chose de concret, car aujourd'hui , l'ONE est incapable de répondre à la demane nationale en éléctricité; nous subissons un baril de pétrole à 113 $ , on est en pleine phase developement , et on a des besoins en enérgie énorme , alors à moins de mettre les safiotes à contribution et leur donner des Vélo-Alternateurs pour qu'ils puissent produire leur propre énérgie , ces centrales , aussi polluantes soient elles sont une nécéssité, la france est un pays bardés de centrales nucléaires , et je ne vois pas beaucoup de plages noirs de déformation et de cancers , cetes il faut une étude en profondeur des sites d'implantation , et s'assurer que l'exploitation de ces centarles ne rendront pas la vie impossible au riverains , mais rejeter d'office le nucléaire ou le charbon est à mon point de vue , pas trés prudent.

certes on a besoin de nouveau source d'énergie, bon c'est vrais le nucléaire est une réponse rapide de ce problème surtout que la france va surement vouloir récupérer les déchés nucléaire,( bon débarra), mais bon comme wasmen la dit safi est saturer de pollution, c'est la ville qui connait le plus de maladies respiratoires a cause des usines de traitement de phosphate ainsi qu'une destruction de l'environnement marine et terrestre, alors leurs ajoute un central de charbon et un réacteur nucléaire, je pense que c'est trop pour cette petite ville.
V
29 mars 2008 19:58
Citation
cavalierseul a écrit:
certes on a besoin de nouveau source d'énergie, bon c'est vrais le nucléaire est une réponse rapide de ce problème surtout que la france va surement vouloir récupérer les déchés nucléaire,( bon débarra), mais bon comme wasmen la dit safi est saturer de pollution, c'est la ville qui connait le plus de maladies respiratoires a cause des usines de traitement de phosphate ainsi qu'une destruction de l'environnement marine et terrestre, alors leurs ajoute un central de charbon et un réacteur nucléaire, je pense que c'est trop pour cette petite ville.
le rejet
le probléme est tout autre alors , il s'agit plus de respect de la réglmentation sur les déchets industriel qu'autre chose , l'OCP se croit au dessus de la loi et elle fait du n'importe quoi ..... c'etait la meme chose avec les usines de LAFARGE à meknés et à bouskoura (casblanca) ... des zones residentiels etaient devenu invivables avec toutes les poussiéres que ces Saloooperies d'usines rejetait , le probléme a été résolu avec une sevére et sérieuse mise en garde de l'état avec une grosse amende à la clé , lafarge s'est trés vite transormée en défenseurs de l'environnement. ...... et ils ont equipé toutes leurs usines avec des filtres à particules.
t
17 mai 2008 23:37
la ville a besoin de l´ energie, car cette region du Maroc se developpe rapidement.
a
18 mai 2008 00:39
je crois que la pression etait forte pour les elus.

article sur yabiladi
Au lieu d'attendre la providence, les députés et élus de la ville de Safi font pression pour sortir de la marginalisation. Ils ont déjà obtenu une autoroute et un port. Beaucoup reste à venir.«Quand on n'a pas un Fouad Ali El Himma comme député de la région, il faut faire preuve d'ingéniosité pour développer sa localité». C'est en ces termes qu'ironise un député proche de la majorité gouvernementale. Et sur ce chapitre, la ville de Safi a montré l'exemple. Notons d'emblée que la résistance des Safiotes au sujet de la construction, dans leur fief, d'une méga centrale électrique à base de charbon n'est plus aussi virulente qu'elle l'était en 2007. La centrale sera bel et bien construite dans cette région. Il reste à effectuer quelques derniers réglages. S'il y a eu revirement de la situation, c'est que les députés et élus de la ville ont obtenu des promesses alléchantes. Et de ce côté-là, ils ont fait aussi bien qu'El Himma. La résistance contre la centrale avait pour but de sortir la ville de l'oubli. Jadis capitale de l'industrie de transformation des produits de la mer, Safi vit, depuis des années, dans l'ombre de ses souvenirs.

Les usines ferment ou tournent peu, le port a subi de plein fouet le déplacement de l'activité vers Agadir et le sud du pays, et la région manque de positionnement alternatif. «Les négociations sur la centrale électrique étaient une aubaine», nous explique une source proche du dossier. Il est vrai que le terrain sur lequel devait être construite la centrale à charbon a été acquis par l'ONE en 2000. Députés, élus locaux et wilaya savaient à quoi il était destiné. Sauf que depuis lors, beaucoup de choses ont changé, à commencer par le taux faible de participation aux élections législatives de septembre 2007. «Le souci majeur de tous les élus au Maroc est l'emploi. Le gouvernement doit en créer au niveau national, les élus doivent en attirer le maximum chez eux», nous confie un parlementaire. Certaines régions y arrivent car elles sont placées sur l'échiquier stratégique du pays. Tanger, Fès, Oujda, Agadir et Dakhla en font partie et développent ou développeront des pôles d'activités grâce à l'effet induit par la présence d'une infrastructure de base. Et quand Meknès sort de l'ombre grâce à un proche du roi et Rhamna également, il faut se creuser les méninges. Le niet des députés et élus safiotes les a d'abord conduits devant le Premier ministre. Le 26 février dernier, ces derniers, accompagnés des présidents du conseil municipal de Safi, du conseil provincial, des Chambres d'agriculture et d'artisanat, et de la Chambre du commerce et de l'industrie, ont été reçus à la Primature dans le but d'amortir la crise. Au menu, la discussion sur le déplacement du site de la centrale. Abbas El Fassi avait accepté de voir cela de près. Depuis, c'est le black-out. Début mai, l'ONE adresse une lettre à la Primature lui signifiant son refus de changer l'emplacement de la centrale. Et toutes les parties concernées attendent la réaction du Gouvernement.

«Il y a moins de tensions car l'essentiel a été fait», tient à préciser un parlementaire. De quoi s'agit-il ? En fait, les élus de la région ont pu obtenir des promesses de développement inespérées. D'abord, Safi sera sous peu ralliée à El Jadida par une nouvelle autoroute (avant, il était question de la connecter à Marrakech). Ensuite, le projet de l'ONE présente cet avantage de la création d'une nouvelle zone portuaire. La centrale aura besoin d'une sortie sur la mer pour recevoir son combustible et, de ce fait, l'infrastructure sera extensible pour devenir un port commercial d'envergure. Le port actuel serait destiné à deux activités principales : la pêche (elle y est déjà) et la plaisance, une activité très tentante dans une région qui veut se positionner sur le tourisme. D'autres revendications sont sur le bureau de la Primature et El Fassi a tout intérêt à les regarder de près car, cette centrale électrique, il en a vraiment besoin. Et nous aussi.

Khalid Tritki
Source: Le Soir Echos



Modifié 1 fois. Dernière modification le 18/05/08 00:54 par auscasa.
l
19 mai 2008 13:47
Bonjour à toutes et à tous,

Au moment ou des gens luttent en france et ailleurs contre les centrales à charbon, chez nous, je vois que la seule motivation qui a fait changer l'emplacement initial du projet, c'est le bien être des touristes. Quand est-ce que le bien être de nos familles, dans notre propre pays, sera-t-il pris en compte ?

Sans parler des effets néfastes de ce genre de centrales sur tout ce qui vit, ce qui n'a pas de prix, notons que :

Constats :

- Le coût est énorme (coût de l'investissement initial, maintenance des installations et achat continuel matières premières, en effet tout le charbon utilisé au maroc est importé)
- Le prix du charbon avait augmenté entre 2003 et 2004 de 48 %. en 2005 le prix moyen de la tonne était d'environs 50$ contre moins de 30$ en 2002 avec un coût de fret entre 14 et 15 $ la tonne. La forte demande se situait aux environs de deux fois et demi la progression du gaz naturel et quatre fois celle du pétrole. Malheureusement, je ne dispose pas de statistiques plus récentes, mais au vu des prix qui ne font que grimper, la déduction est aisée. [www.industrie.gouv.fr]
- Avec un baril à + de 127 $, le coût du fret (transport par bateau) ne cesse d'augmenter.
- Le charbon, une fois importé est transporté par camions vers les différentes centrales (coût du pétrole, pollution supplémentaire...)
- Il en faudra importer tout le temps et refaire la même boucle à chaque fois. Il n'y a qu'à comparer 30 ans d'utilisation de charbon à la durée de vie d'une installation solaire, soit 30 ans.

Alternatives :

Le solaire, l'éolien et le biogaz (nos déchets ménagers) : énergies propres, renouvelables et ne causant rien de néfaste. Une installation solaire à une durée de vie de 30 ans. Alors si l'on comparait à 30 ans d'importations de charbons et de pollutions engendrées, je crois que le retour sur investissement est clair.
[www.yabiladi.com]

Dans tout cela:
J'essaye juste de me réveiller bon peuple.




Modifié 1 fois. Dernière modification le 19/05/08 14:38 par le_marocain.
Signature : le Prophète (SAAWS) a dit : « Soutiens ton frère qu’il soit oppresseur ou opprimé». Ils dirent « Ô Prophète, nous soutiendrons celui qui est opprimé, mais comment soutenir l’oppresseur ? ». Il répondit : « En l’empêchant d’agir ».
 
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