J'ai lu hier cette étude et j'étais surpris de sa teneur. D'abord sur la question du Sahara, les choses ne diffèrent pas par rapport à l'UA. Mieux encore, la pseudo RASD n'en fait pas partie. L'argument est abracadabrantesque. En quoi l'entrée du Maroc va influer sur la position concernant un non-membre de la zone ? D'autant plus que le Maroc ne fait aucun apriori de cette question. Sur l’Économie il y a beaucoup de points positifs et des points négatifs qui ne diffèrent pas de ce qui existe déjà aujourd'hui. Et puis les différences sont sensés se résorber avec le développement de l'ensemble des pays. Sur la sécurité il n'y a que des points positifs. Ma conclusion est que les points négatifs présentés ici "ne tiennent pas la route". Cela veut dire que les rédacteurs de l'étude ont entendu des propos politiques d'opposants à l'entrée du Maroc (liés au Sahara) qui ne sont pas rapportables sur un document et qu'ils les ont écrits de façon très diplomatique. A mon avis la pression de De Souza a été aussi très forte car il s'est opposé jusqu'au bout à l'entrée du Maroc et s'est battu face aux autres poids lourds de la CEDEAO. Maintenant cet écueil est écarté.
Ce qui bloque, actuellement, l'adhésion du Maroc à la CEDEAO, ce sont les pro-polisario qui sont au service de la junte militaire algérienne parce qu'Alger ne veut pas que le Sahara Occidental adhère à la CEDEAO sous l'autorité du Maroc et le fait que le Maroc adhère à cette communauté économique avec son Sahara Occidental, c'est comme une sorte de reconnaissance des pays de la CEDEAO de la marocanité du Sahara Occidental. Donc, cette étude d'impact n'est qu'un prêtexte que les pions d'Alger essaient d'utiliser pour bloquer l'adhésion du Maroc.
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