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Les campagnes de Le Pen
a
24 novembre 2006 22:42
LE MONDE | 24.11.06



Et de six. A 78 ans, Jean-Marie Le Pen, président du Front national (FN), démarre sa cinquième campagne présidentielle. Et même la sixième si l'on compte l'élection de 1981 où, n'ayant pas recueilli le nombre de parrainages requis, il n'a pu, malgré une intense campagne, se présenter. Il rêve pour 2007 d'une revanche sur 2002, avec cette fois en face de lui au second tour un candidat de gauche. Un cas de figure qui lui permettrait d'obliger la droite à se déterminer par rapport à lui.



Mais - est-ce l'âge ? -, depuis le début de cette campagne, le président du FN ne cesse de revenir sur l'élection présidentielle de 1965. A l'époque, malgré la pression de ses proches, il avait refusé de se présenter et avait poussé la candidature de Jean-Louis Tixier-Vignancour, l'avocat de l'OAS, et notamment du général Raoul Salan. Son idée était de fonder, sur la lancée de la présidentielle, un grand parti. Mais rien n'a marché comme il le pensait. Jean-Louis Tixier-Vignancour a tenté de mettre sur pied un mouvement, mais sans lui. Et Jean-Marie Le Pen a dû attendre sept ans avant de bâtir le Front national. "J'aurais dû me présenter, mais je m'estimais trop jeune", rabâche-t-il.


1974 : l'homme au bandeau


Dès le 17 mars 1974, Jean-Marie Le Pen annonce qu'il sera candidat à la prochaine élection présidentielle. Normalement celle-ci ne devrait pas avoir lieu avant 1976, mais des rumeurs alarmantes sur la santé du président Pompidou laissent penser qu'il pourrait y avoir une élection anticipée. Georges Pompidou meurt le 2 avril, l'élection est fixée aux 5 et 12 mai.
Pour les électeurs, Le Pen n'est pas vraiment un inconnu. Il a été député poujadiste de 1956 à 1958, puis a siégé parmi les indépendants de 1958 à 1962. Il est réapparu lors de la présidentielle de 1965 pour faire la campagne de Tixier-Vignancour. Depuis 1972, il est président du Front national (FN), un parti "national, social et populaire" créé par Ordre nouveau, un mouvement d'extrême droite. Aux législatives de mars 1973, le FN, qui a présenté 100 candidats, a intitulé son programme "Défendre les Français". "Les Français d'abord", a précisé le leader d'extrême droite.

Pour la campagne présidentielle, Jean-Marie Le Pen, à l'instar de Valéry Giscard d'Estaing (Républicain indépendant), a ouvert tout grand à la presse son appartement parisien, posé avec sa femme et ses trois filles, et fait le tour du propriétaire dans sa maison natale de La Trinité-sur-Mer (Morbihan). Une approche plus américaine que française. Son affiche de campagne le montre souriant, avec pour seule inscription son nom. Lors des émissions télévisées officielles, un bandeau cache son oeil gauche. Son programme, baptisé "de salut public", propose dix thèmes. Deux sont particulièrement développés : celui de la "dénatalité", favorisée, explique le candidat, par "la propagande antinataliste, l'avortement légalisé et la ruine de l'autorité familiale", et celui de l'immigration, qui, dit-il, "maintient au plus bas les rémunérations des travailleurs manuels". Il réclame une priorité à l'embauche pour les Français et dénonce les prestations sociales dont bénéficient les immigrés.

Jean-Marie Le Pen ne recueille que 0,74 % des suffrages exprimés le 5 mai au soir, mais il aura réussi à inscrire le FN dans le paysage politique. Pour le deuxième tour, il appelle à "barrer la route au candidat socialo-communiste" en votant Giscard d'Estaing.


1981 : la candidature avortée


Une fois encore, Le Pen est le premier à se déclarer candidat. Il le fait dès le 30 septembre 1979 et commence aussitôt sa campagne. Le 19 novembre, accompagné de sa femme et de ses trois filles, il manifeste pour l'abrogation de la loi Veil sur l'interruption volontaire de grossesse. En janvier, le FN sort une affiche "2 000 000 de chômeurs, c'est 2 000 000 d'immigrés de trop. La France et les Français d'abord", une version de l'affiche de 1978, qui n'en était qu'à 1 million de chômeurs. Encore proaméricain - à ses yeux, les Etats-Unis représentent le meilleur rempart contre le monde communiste -, Jean-Marie Le Pen se veut "le Reagan de la France" et réclame le retour du pays dans le pacte militaire atlantique. L'attentat de la synagogue de la rue Copernic, le 3 octobre 1980, perturbe ce début de campagne. L'extrême droite est, dans un premier temps, mise en cause. Les tensions sont telles que le président du Front national et sa famille doivent être protégés. C'est finalement la piste moyen-orientale qui s'avérera la bonne.

Jean-Marie Le Pen fait de l'immigration son thème principal. Il déclare, le 16 février, qu'"il y a en France plusieurs millions d'étrangers qui portent des armes" - "Qu'aurait-on dit, par exemple, en 1938 s'il y avait eu 2 ou 3 millions de citoyens allemands dans toutes les banlieues de la France". Alors qu'en novembre il se disait confiant sur la collecte des parrainages, dont le nombre requis est passé de 100 à 500 en 1976, il annonce, le 11 mars, qu'il n'a pas le compte et doit renoncer à sa candidature. Au premier tour, il lance "un mot d'ordre de grève du vote, abstention ou vote blanc". Pour le second, il déclare : "Giscard est un ennemi de nos idées au même titre que les marxistes et les gaullistes (...) Votons blanc au second tour (ou nul) même si cela doit conduire à la victoire de Mitterrand."


1988 : la percée


Pour la première fois, Jean-Marie Le Pen dispose de moyens importants pour faire campagne. Depuis les élections européennes de 1984, les adhésions affluent. Lors du scrutin, la liste Le Pen a obtenu 11 % des voix, et dix de ses membres ont été élus. Il a même été possible au président du FN de former un groupe dit "des droites parlementaires", avec le MSI italien et l'EPEN grec.

Ce succès avait été annoncé par une percée de Jean-Marie Le Pen aux municipales de 1983, dans le XXe arrondissement de Paris (11,3 %), puis par Jean-Pierre Stirbois, qui, ayant obtenu 16,7 % des voix au premier tour d'une partielle à Dreux (Eure-et-Loir), fait alliance avec la droite pour battre la gauche. 1985 a été marqué par des ralliements, dont celui de Bruno Mégret, président des Comités d'action républicaine (CAR), et des éléments venant du Parti républicain (Jean-Yves Le Gallou) ou du CNI, le Centre national des indépendants. Bénéficiant du mode de scrutin proportionnel, le FN, qui a présenté une liste "de rassemblement national", parvient à faire élire 35 personnes aux législatives de mars 1986. Aux élections régionales qui suivent, 136 frontistes sont élus.

Tous ces nouveaux élus amènent de nouvelles ressources au parti, qui commence, une fois encore, très tôt sa campagne présidentielle, avec l'annonce de la candidature de Jean-Marie Le Pen à La Trinité, en avril 1987. Le président soigne son image. Il va en novembre au Mont-Saint-Michel faire un discours sur "le déclin et la défence" de la France, et se fait photographier à la sortie d'un bain pris en janvier 1988 à Nice lors d'une convention nationale du parti. Soucieux de se donner un profil de présidentiable, il rencontre différents hommes d'Etat, dont le président américain, Ronald Reagan, celui de la Côte d'Ivoire, Félix Houphouët-Boigny, ou Cory Aquino, celle des Philippines. Ses meetings drainent un public important, il remplit en avril 1988 le Stade-Vélodrome de Marseille, et des affiches "Le Pen le peuple" fleurissent un peu partout. Elles côtoient celles affirmant "Etre français, ça s'hérite ou se mérite" ou "Le Pen, l'outsider".

Malgré de nombreuses manifestations anti-Le Pen menées par les associations antiracistes, des partis politiques de gauche et d'extrême gauche, et malgré les déclarations du président du FN prônant la création de "sidatoriums" ("L'Heure de vérité" du 6 mai 1987 sur Antenne 2) et celles sur les chambres à gaz, "point de détail de la seconde guerre mondiale", Jean-Marie Le Pen recueille 14,4 % des suffrages le soir du 24 avril. Lors de la Fête de Jeanne d'Arc, le 1er mai, le président du parti donne ses consignes aux militants et sympathisants réunis aux Tuileries : "Ceux pour qui le plus important, et c'est vrai que c'est ce qui compte, c'est d'éviter Mitterrand et le socialisme, ceux-là voteront pour le candidat résiduel sans donner à leur geste d'autre signification que d'éviter le pire. D'autres (...) se décideront au dernier moment, (...) après avoir entendu les ultimes déclarations du candidat. D'autres enfin, qui n'arriveront pas à oublier les injures, les calomnies, les injustices et les reniements (...), seront peut-être conduits, mais sous leur responsabilité, à refuser de choisir." François Mitterrand, réélu, dissout l'Assemblée, et, le mode de scrutin étant revenu au mode majoritaire, le Front national n'obtient qu'un seul siège aux élections de juin 1988.


1995 : l'implantation


Quand, le 23 avril au soir, les télévisions installées au siège du Front national annoncent que Jean-Marie Le Pen recueille 15 % des suffrages, le leader d'extrême droite fait grise mine. Jusqu'au bout, il a voulu croire qu'il serait au second tour et que, pour le moins, il enregistrerait une forte progression par rapport à 1988. A l'extérieur, c'est la consternation. La France réalise que le FN est toujours là. Deux mois plus tard, elle découvre qu'il peut également emporter des mairies. Et non des moindres, puisque avec Orange (Vaucluse) et Marignane (Bouches-du-Rhône), le port de Toulon (Var) tombe sous sa coupe.

En fait, depuis 1988 le FN n'a cessé de s'incruster dans le paysage politique. Aux européennes de 1989, la liste Le Pen a obtenu 11,73 % des voix, et le plus modeste résultat des européennes de 1994 (10, 5 %) a été compensé par celui des cantonales avec l'élection ou la réélection de trois frontistes. Les régionales de 1992 avaient permis l'élection de 239 conseillers régionaux. L'opposition au FN, qui s'est structurée avec la création à l'extrême gauche de Ras l'Front et côté socialiste du Manifeste, n'a pourtant pas ménagé ses efforts pour démonter le discours xénophobe et raciste des frontistes. Bien que non impliqué dans la profanation du cimetière juif de Carpentras (1990), le Front, dont les dirigeants propagent régulièrement des propos antisémites et révisionnistes, a été au centre des débats. Et, dans la dernière ligne droite de la campagne, le 22 février 1994, un Français d'origine comorienne est tué par un colleur d'affiches du FN.

Pendant la période 1988-1995, le parti concentre ses efforts sur le renforcement de ses structures, la création de réseaux et l'élaboration d'un programme avec la publication, en novembre 1992, des "300 mesures pour la renaissance de la France". Pour la présidentielle, Jean-Marie le Pen, qui n'a jamais abandonné le thème de l'immigration et de l'insécurité, prône l'avènement d'une VIe République avec l'inscription de la préférence nationale dans la Constitution. Mais il dénonce aussi "la ripoublique" et les différents scandales financiers qui émaillent la vie politique, avec notamment le slogan "Mains propres et tête haute". Une fois encore, le président du FN a choisi son rassemblement du 1er mai pour livrer sa consigne de deuxième tour : "Chirac, c'est Jospin en pire ! Dans ces conditions, vous comprendrez que je ne peux ni ne veux vous recommander de voter pour l'un ou pour l'autre des candidats résiduels. A chacun sa liberté".


2002 : la surprise


Les sondages ne l'ont pas laissé prévoir, et pourtant Jean-Marie Le Pen se qualifie le 21 avril au soir pour le second tour de l'élection présidentielle. Il recueille 4 804 713 voix (16,86 %), soit 233 875 de plus qu'en 1995. Une progression modeste si l'on prend en compte le fait qu'il y avait, en 2002, 1 201 777 inscrits de plus qu'en 1995, mais suffisante pour devancer le candidat socialiste, qui affronte une multiplicité de candidatures à gauche et un taux d'abstention (28 %) qui n'a jamais été aussi élevé dans une présidentielle. Lionel Jospin obtient 4 610 113 voix, soit 16,18 % des suffrages exprimés.

Cette victoire du président du Front national arrive alors que son parti n'est toujours pas parvenu à surmonter la scission de janvier 1999, menée par Bruno Mégret. Aux régionales de 1998, le FN s'était divisé sur l'attitude à adopter face à une droite qu'il estimait prête à passer des accords discrets, pour peu que Jean-Marie Le Pen ne demande pas la région Provence-Alpes-Côte d'Azur pour lui-même. Pour certains frontistes, le refus de Le Pen de composer a été décisif. Aux élections européennes de 1999, la liste frontiste, sous le coup de la scission, ne recueille que 5,69 % des voix. Aux élections municipales de 2001, les villes de Toulon et de Vitrolles reviennent, la première dans le giron de la droite, l'autre de la gauche. La campagne de 2002 est scandée d'événements dramatiques (attentats du 11 septembre 2001 à New York et à Washington, puis tuerie au conseil municipal de Nanterre, le 27 mars 2002) et de faits divers sordides faisant planer un climat d'insécurité.

Surfant sur l'actualité, Jean-Marie Le Pen s'efforce de donner de lui-même une image apaisée. On l'a ainsi vu poser devant les photographes en train de fumer le narguilé et il s'est abstenu de toute surenchère sur l'immigration, laissant à Bruno Mégret le soin de guerroyer contre l'islam. "Socialement je suis de gauche, économiquement de droite, nationalement je suis de France", a-t-il proclamé le 16 avril. Peu de temps auparavant, il avait remis à l'honneur la devise "Travail, Famille, Patrie" en lui ajoutant le mot "République". Après un entre-deux-tours marqué par une grande mobilisation contre l'extrême droite, les Français, invités à choisir entre Jacques Chirac et Jean-Marie Le Pen, ont réélu le premier à la présidence de la République avec 82,21 % des voix. Le président du Front national en a recueilli 17,79 %, soit 5 525 032 suffrages.




Christiane Chombeau
m
24 novembre 2006 22:53
moi je trouve sarko,royal,strausskhann,kouchnerr,de villier,pasqua,balladur,giscard d'estaing.... beaucoup plus racistes que mr le pen.
et je trouve le parti communiste,le ps,de villier beaucoup plus islamophobe que le pen.
le journal "le progres" region de lyon a publié un article relatant une reunion ou le pen faisait un face a face avec 12 lyonnais pris au hasard et les 12 l'ont trouvé tres convaincant avec de bonnes idées.
L
24 novembre 2006 22:58
5 525 032 suffrages
l
25 novembre 2006 00:30
Citation
morokko a écrit:
moi je trouve sarko,royal,strausskhann,kouchnerr,de villier,pasqua,balladur,giscard d'estaing.... beaucoup plus racistes que mr le pen.
et je trouve le parti communiste,le ps,de villier beaucoup plus islamophobe que le pen.
le journal "le progres" region de lyon a publié un article relatant une reunion ou le pen faisait un face a face avec 12 lyonnais pris au hasard et les 12 l'ont trouvé tres convaincant avec de bonnes idées.


toi, t'es un pote à dieudo ou tu bosse à "la banlieue s'exprime".
m
25 novembre 2006 01:26
mon cher europeen, apres avoir lu beaucoup de post dans ce forum je pense qu'on doit pratiquement voté pour les meme personnes. je ne vote pas le pen! mais plutot l'autre extreme. ce que je veut dire par la c'est qu'on fait croire aux gens que le pen c'est un monstre et que les autres sont tous gentil et tolerants. FAUX!!! (sarko,le ps,de villier entre autre ) sont plus dangereux que le pen peut-etre.
si vous ecouter bien ROYAL elle a un discours sur l'immigration,la delinquance,les valeurs morales qui ressemblent etrangement au discours de le pen. il ya 10 ans quand le pen disait ce genre de propos tout le monde se revoltait et criait au racsisme et maintenant le ps a le meme discours. ils ont a leur maniere participer a la montée du FN. on rentre dans un systeme a l'americaine ou on fait croire aux francais qu'il n'ya que 2 parties la gauche avec royal et la droite avec sarko et son faucon le pen. comme aux us republicains et democrate ont la meme politique a quelquechose pres. en france on a la chance d'avoir un multiparti au niveau politique alors utilisons le.
combien de personnes dans ce forum touchent moins de 2000 eur,je pense 70% et je trouve dommage que ces personnes ne votent pas plus le LCR par exemple.
ah c'est sur que les parties d'extreme gauche sont en general pas les copains des religieux(catholique,juif,musulmans) et c'est pour ca que ca plait pas a certains dans ce forum.
mais quand j'entend ROYAL parlé d'un retour aux valeurs religieuses et familliales,quand je vois sarko faire des signes de croix dans une eglise ou azouz begag levé les mains et reciter la fathira dans la mosquée de lyon,j'avoue que j'ai l'impression de voir bush et ses copains. et ca,ça fait peur
l
25 novembre 2006 02:24
OK, camarade. mais quand meme ton premier message était limite. que le pen soit diabolisé, serve d'epouvantail, on est d'accord. il n'en reste pas moins que c'est un nazillon.
i
25 novembre 2006 11:43
Le pen est moins raciste que les autres.
J'aime bien la gradation. Il est raciste, mais moins que les autres.

Sans rentrer dans ce debat qui me degoute , regardons les propositions de Mr le Pen.
Il propose quoi ?
La preference nationale ! c'est quoi ? et comment peux t il y arriver ?
Il propose de sortir de l'euro, de fermer les frontieres ! lol. comme ca, les français finiront par s'entretuer apres avoir liquidé tous les etrangers. Une France fermée est une France pauvre...a un moment ou chacun ne cherche qu'a gagner plus, travailler moins ....ca ferait desordre.

Avec le Pen, on aura un super ministere de l'interieur, des flics partout et la messe en latin, et puis c'est tout, pour le reste, ca se decide ailleur, souvent a bruxelles, parfois aux Etats unis.
m
25 novembre 2006 16:33
j'ai peut etre mal formulé ma reponse.je voulai dire que le ps et la droite en general cautionne les propos de le pen et du coup renforce le sentiment de racisme chez les francais. quand royal parle de l'insecurite et de l'immigration elle emploie les meme termes que le pen quasiment mais quand c'est une femme avec un beau sourire ca passe mieux que quand c'est le gros porc. mais ils sont dangereux tous les 2. quand je vois le salaire de la majorité des francais et que personne ne parle du lcr,lutte ouvriere ou meme le pcf je trouve que les francais sont bien con. c'est tout.
essayer de trouver le journal "le progres " d'hier ca fait peur de publier ce genre de connerie
L
25 novembre 2006 19:13
je trouve aussi ecoeurant de faire des tournures qui évitent de parler de ce qui pourait changer vraiment dans la vie des français et étranger

minimiser l'impact du FN au pouvoir pour pleurer ensuite
cela aussi cela m'écoeure

18 % d'intention de vote, c'est plus que 2001 !



Modifié 1 fois. Dernière modification le 25/11/06 19:50 par La Boetie.
L
25 novembre 2006 19:44
[extreme.droiture.over-blog.net]

faut pas avoir peur de se renseigner, bon sang !

il y a de jolie choses, suppression de l'école nationale de la majistrature (pour unejustice plus humaine peut etre ?)
13 000 place de prison supplémentaire (pour rendre la qualité de vie meilleur en prison ?)
baisse des impot directs (pour baisser la dette de la France peut etre ?)


que du bonheur pour ceux qui n'en connaissent pas les implications dans la vie de chaque jours, et la maniére de financer le bujet de l'état

il y a des détails sur le financement scolaire et la modification des aides qui pourraient bien en surprendre pas mal
imaginez que la part patronale et salariale soit versé par le patron direct à l'état, le salarié touchant du quazi net, mais le controle serait fait uniquement par l'état, ensuite relisez le contrat familliale proposé

l'avortement interdit ! pas capables vous croyez ? Vous avez pensé aux conséquences individuelles ?
est ce que un seul d'entrer voous à vu les train pas cher de nuit par dunkerque pour se fair avorter en angleterre ? moi j'en ai vu , mais ce que je n'ai pas vu ce sont celles trop pauvre pour cela

la peine de mort rétablie, vous vous dites que ce n'est pas possible a cause de l'Europe, mais qui vous dit que l'europe n'éclatera pas ?

mais qu'est ce que vous croyez ?
Ils connaissez l'avenir tout d'un coup, ceux qui veulent nous rassurer sur le programe du FN ?



Modifié 1 fois. Dernière modification le 25/11/06 19:45 par La Boetie.
L
25 novembre 2006 19:49
j'ai évité de parler de leur programe agricole ..... reposant sur la peur du produit étranger, mais qui ne ressemble à rien, ne propose rien

tout d'un coup gerer la france n'importe comment ce n'est pas si grave
fermez les yeux et imaginez ce que sera la france au regard de l'étranger, je ne suis pas natonaliste, j'espére quelle sera banie de tous !
Elle le sera certainement
a
25 novembre 2006 20:43
La Boétie,

Pas la peine de s'imaginer, le FN a eu à gérer quatre villes (dont Toulon) et ce fut une catastrophe !


J'ose pas imaginer si le FN doit gérer la 5e puissance économique mondiale grinning smiley
l
25 novembre 2006 20:48
le fn n'a pas d'equipe pour gouverner. il lui faudrait affronter les syndicats, les assos....
de plus, le pen ne croit pas toute les c.o.nneries qu'il dit pour attirer l'abruti.
par exemple le retour au franc est une hérésie. et le pen, en bon capitaliste, sait tres bien que c'est irréalisable.
L
26 novembre 2006 00:21
Citation
l'européen a écrit:
le fn n'a pas d'equipe pour gouverner. il lui faudrait affronter les syndicats, les assos....
de plus, le pen ne croit pas toute les c.o.nneries qu'il dit pour attirer l'abruti.
par exemple le retour au franc est une hérésie. et le pen, en bon capitaliste, sait tres bien que c'est irréalisable.

je me méfie de tout, ceux qui on mis hitler au pouvoir n'imaginaient certainement pas jusqu'ou cela irait, c'est la machine qui s'emballe et devient fole

18 % d'intention de vote !!!!!!! et t'as des gens soit disant de la LCR qui vont m'expliquer que gauche droite extreme droite c'est presque pareil

je suis un vieux de la vielle et je ne verrais peut etre pas les dégas mais y aura personne pour dire que j'y ai participé
 
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