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La machine Internet s'emballe. Le même jour, un coupable est désigné sur les réseaux sociaux. Il est conspué pour avoir entretenu une relation avec Aïcha et posté les images de leurs ébats. La vindicte populaire va jusqu'à donner son prénom et son adresse. « Lui et la victime ne se connaissaient même pas », tranche un proche de l'enquête. La cyberdéferlante touche un autre jeune homme, qui s'est présenté au commissariat d'Aulnay-sous-Bois pour demander la protection de la police tant il était menacé. « Ces deux affaires n'ont rien à voir entre elles », écarte la même source.