Leila El Ghoul, épouse Habib Hiwass “La clinique a tué mon mari”
Propos recueillis par Noureddin Jouhari
• Leila El Ghoul portant son fils lors du sit in.
• MHI : Comment pouvez-vous interpréter la mort subite de votre mari? - Leila El Ghoul : Ecoutez, pour mieux comprendre ce qui s’est passé, je dois vous rappeler le parcours de mon mari depuis sa sortie de la maison, ce vendredi 16 janvier vers sept heures du matin, jusqu’à son décès, lundi dans la soirée. Ce vendredi-là, il a été admis à la clinique Ghandi pour extraction d’un calcul de la vésicule biliaire. C’est vers huit heures trente qu’il a été conduit au bloc opératoire et, à dix heures trente, j’étais déjà à côté de lui. On parlait de tout et de rien, l’essentiel était de contribuer à calmer ses douleurs post-opératoires. Après onze heures, je l’ai quitté pour revenir vers le coup de quatorze heures, et, là, j’ai constaté que son état s’est détérioré. Je ne pensais pas que cela allait s’aggraver davantage. Vers dix-huit heures, une infirmière de la clinique m’appelle pour que je rejoigne d’urgence la clinique. J’ai alors appris que mon mari avait perdu conscience depuis 15 heures et que son médecin n’était pas là et qu’on attendait l’arrivée d’une ambulance pour le transporter à la clinique Anoual. Ce qui fut fait vers dix-neuf heures trente. Donc, mon mari est resté sans secours plus de quatre heures et, pire, l’ambulance en question n’était nullement équipée pour ce genre de transfert. A la clinique Anoual, j’ai dû donner un chèque de garantie de 30.000 dirhams pour que mon mari soit admis. • MHI : Pourquoi une caution alors que votre mari a été transféré d’une autre clinique? - Leila El Ghoul : La clinique Ghandi est liée par une convention avec la mutuelle de l’Éducation nationale. Donc, mon mari avait bénéficié de la prise en charge, que la clinique Anoual ne reconnaît pas. Mais là n’est pas le problème. Le problème c’est que, samedi, l’état de mon mari s’est aggravé. Le scanner a fait ressortir qu’il s’agit d’un œdème cérébral très important. Autrement dit, le cerveau était gravement endommagé. La cause ne peut être recherchée qu’à la clinique Ghandi, où mon mari a été opéré. • MHI : Que comptez-vous faire pour défendre vos droits dans ce cas ? - Leila El Ghoul : Il n’y a pas mille solutions. J’ai déposé plainte le mardi et je pense que le service de réanimation de la clinique en question est responsable de ce qui est arrivé à mon mari. A l’heure qu’il est, le rapport d’autopsie n’est pas encore délivré au procureur. Mon défunt mari a laissé trois enfants en bas âge. Ils sont orphelins à cause de la négligence de la clinique où il était parti se faire soigner…
non seulement ca arrive au Maroc mais ca arrive aussi en France meme si c moins frequent.La medecine n'est pas une science parfaite des erreurs surviennent.C souvent des fautes d'inadvertance des fautes humaines des erreurs de diagnostics ou encore de mauvais equipements.En tt cas je ne sais pas si c pareil pr le Maroc ms en France les medecins ont une obligation de moyens ms pas une obligation de resultats ie qu'ils doivent mettre ts les moyens en oeuvre pr guérir le patient ms ils ne certifient pas la guérison.c tres dure pr les patients ca r ils ne savent pas si tt a été reellemnt fait pr les soigner ms aussi pr la famille quand il y a un décès.leur seule solution est alors de porter plainte contre l'hopital ms cela n'aboutit pas tres souvent. Tout ça pr dire que oui c triste ms c la vie et je me dis qu'au Maroc ça doit etre encore plus dur...
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