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C'est pas moi, c'est l'autre!!!!!!!
s
14 novembre 2007 18:07
dans notre spécialité et sport national, l'approximatif et le manque de rigueur....
L'offshoring???? vous me faites rire!

Source: Aujourd'hui le Maroc

Douanes : BADR a failli à cause d’Internet

L’anomalie qui a affecté le lancement du deuxième palier du système BADR n’est pas due à une défaillance de logiciel, mais à l’instabilité de la connexion Internet. Aucune perte n’a été enregistrée, suite à cette anomalie.


«Il n’y a pas eu de pertes, encore moins d’asphyxie de l’économie», affirme Abdallah Araban, directeur régional des Douanes à Casablanca. «Sinon, comment expliquer que, même avec cette panne, une moyenne de 600 conteneurs embarquent chaque jour au port de Casablanca», ajoute-t-il rejetant toute allégation sur une éventuelle paralysie au port. Certes, il y a eu une baisse de termes de volume des déclarations après la mise en service du système BADR, reconnaît-il. «Mais, il faut mettre cette baisse dans son conteste».
Selon ce responsable, à la veille de basculement vers le nouveau système électronique, le nombre des opérations de déclarations en douane enregistré dépasse tous les records. Vendredi 2 novembre, les services des Douanes au port de Casablanca ont dépassé le cap des 1000 déclarations, ce qui est inouï. Le jour suivant, ce chiffre a atteint 380 déclarations avant l’arrêt des opérations alors que la moyenne pour les samedis ne dépasse guère 30 à 40 déclarations pendant toute l’année. Le lundi d’après, «tous les transitaires avaient pratiquement «vidé» leurs portefeuilles de déclarations».
Sans verser dans les détails techniques, les responsables douaniers estiment que le problème ne relève nullement d’une défail-lance de logiciel, mais de la qualité de connexion. «Dans l’ancien système, SADOC, la Douane opérait sur une ligne spécialisée qu’elle dominait, alors que BADR est déployé sur une ligne Internet, d’où les fluctuations qui ont entaché le démarrage du système». Et «Internet ne dépend pas de nous», ajoute-t-il.
L’administration des Douanes a donc préféré un retour momentané au système SADOC, «en attendant que la ligne Internet se stabilise», affirme M. Araban. Par ailleurs, des opérateurs économiques ont estimé à 1,5 milliard DH les pertes quotidiennes causées par la défaillance du système BADR. D’autres ont parlé d’une paralysie générale au niveau de tous les postes frontières. «Il y a une paralysie générale de l’activité économique aussi bien au port de Casablanca que dans le reste du Royaume. Et depuis le basculement vers le nouveau système jusqu’à maintenant, rien n’a été fait», affirmait, jeudi en fin d’après-midi, un opérateur économique à Casablanca qui a requis l’anonymat.
«Ces assertions n’ont aucun fondement», rétorque le responsable douanier. «Ceux qui parlent de pertes ne disposent d’aucune donnée objective pour étayer leurs dires», affirme-t-il. Et d’ajouter, pour ce qui est de la réactivité, que la Douane a pris les dispositions nécessaires pour basculer vers le mode manuel en cas de pépin. «Nous en avons d’ailleurs informé toutes les associations professionnelles et les opérateurs partenaires. Nous leur avons envoyé des messages et publié des avis pour expliquer qu’en cas de problème, ils peuvent toujours saisir leurs déclarations en mode manuel». Une permanence a été maintenue, en ce sens, pendant toute la journée du samedi 10 novembre.
À noter que dans un communiqué rendu public, l'Administration des Douanes a annoncé le retour momentané au système SADOC, en raison des «anomalies» apparues suite au lancement du deuxième palier du système BADR (Base Automatisée des Douanes en Réseau).
Selon le même communiqué, le lancement du deuxième palier du système BADR, «qui constitue le coeur du système, a généré des anomalies affectant les conditions d'accès à cette nouvelle prestation».
«Des équipes sont à pied d'oeuvre pour remédier, dans les meilleurs délais, à cette situation», affirme-t-on auprès de l’ADII.
 
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