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Budget 2010: «Ceinture» et croissance?
t
telev
24 juillet 2009 11:30
Budget 2010: «Ceinture» et croissance?


• Mezouar table sur un taux de croissance de 3,2%

• Avec un baril de pétrole à 70 dollars pour une inflation à 2,5%

• Focaliser sur l’investissement public, l’habitat et les projets sectoriels

LE projet de loi de finances 2010 a été soumis à discussion au Conseil du gouvernement, réuni à Rabat le 21 juillet. Les principales hypothèses retenues du ministre des Finances tablent sur une croissance du PIB de 3,2%. Celles-ci ont été également élaborées sur la base d’un baril de pétrole à 70 dollars et un taux d’inflation ne dépassant pas 2,5%. A en croire Salaheddine Mezouar, la nouvelle loi de finances prend en compte «l’ampleur de la crise pour en limiter l’impact».

«Notre projet sera totalement adapté au contexte économique et social», nous indique le ministre. En plus du soutien à la demande intérieure, les stratégies seront focalisées sur l’investissement public, l’habitat et les projets sectoriels structurants de l’économie. De même, Mezouar prévoit le soutien des secteurs touchés par les effets de la crise de sorte à préserver l’emploi et les capacités de production et d’exportation. Ce qui, selon le ministre, passe par le traitement prioritaire du déficit de la balance des paiements.

Mais, selon les premières analyses, la nature du budget en cours de confection risque d’orienter le pays vers une croissance lente.

Crise ou pas, pour nombre d’observateurs, les années budgétaires 2010 et 2011 seront difficiles à passer du fait de la disparition des excédents budgétaires dont la conséquence immédiate se traduit sur les emprunts de l’Etat. Comment en est-on arrivé là?
Il y a d’abord eu la baisse continue des recettes fiscales (l’arrêt de leur croissance forte), arrêtées à fin mai dernier à 64,9 milliards de DH, soit près de 9,4 milliards d’impôts en moins, comparées à la même période de l’exercice précédent. Elle est suivie de la baisse des recettes douanières. Bien que ces deux baisses soient programmées.

Autre souci, la volonté de l’Etat de poursuivre l’investissement public, certes structurant, mais budgétivore. Grâce à la politique des grands chantiers, il a enregistré une croissance soutenue, avec une moyenne de 6% entre 2003 et 2007. Il s’élève cette année à 135 milliards de DH, en croissance de 16% par rapport à 2008. Le boulet, c’est l’absence de maîtrise de la masse salariale, 75 milliards de DH cette année contre 70 milliards l’année dernière, qui contribue à creuser le déficit. De l’avis général, cette situation ira en empirant aussi longtemps que c’est l’administration qui pilotera la stratégie visant à baisser cette masse salariale. Autre facteur qui rendra encore plus difficiles les deux prochaines années budgétaires, l’impact de la dette de l’Etat qui a atteint, l’année dernière, plus de 386 milliards de DH.

La première mouture du texte placerait clairement ce projet de loi de finances sur une ligne de rigueur budgétaire, qui touchera les plus modestes. L’épuisement annoncé des réserves de la balance courante n’arrange pas les choses. Mais, selon des sources gouvernementales, les premières discussions sur le projet de loi de finances 2010 ont dégagé des approches et des analyses convergentes.

Bachir THIAM

leconomiste.com
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esperance
24 juillet 2009 12:44
Salam tlm


LE baril de pétrole à 70 dollars ... moody smileyJ'aime ce genre d'info qui nous aide à ne rien comprendre !

A quoi est il utile de savoir le prix de barile de l'or noir et à qui et ... ?
le chomeur, le garagiste , l'étudiant, l'infermier, l'agriculteur ..., parlons d'abord un langague qui nous est compréhensible Welcome

Esperance
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t
telev
24 juillet 2009 14:24
Le prix de Baril du petrol pour les pays qui n´ ont ni petrol ni Gas est determinant pour fixer leur budget.
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esperance
24 juillet 2009 18:55
Citation
telev a écrit:
Le prix de Baril du petrol pour les pays qui n´ ont ni petrol ni Gas est determinant pour fixer leur budget.

Mais encore,...

Je suis toute ouie

Esperance
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t
telev
29 juillet 2009 09:46
Citation
esperance a écrit:
Citation
telev a écrit:
Le prix de Baril du petrol pour les pays qui n´ ont ni petrol ni Gas est determinant pour fixer leur budget.

Mais encore,...

Je suis toute ouie

Esperance

Le prix du pétrole gouverne-t-il l'économie ?
Août 2005.

Dès que les cours du pétrole font un peu de yoyo, ce qui est assurément le cas en cette année 2005, un débat revient sur le devant de la scène, qui est celui de l'influence réelle du prix du baril sur les économies dites "développées". Ceux qui pensent qu'il y a une dépendance forte de la croissance économique au prix du baril considèrent de fait que les ministres peuvent faire de grands discours, et les responsables syndicaux tout autant : une fois que le cours du baril est ce qu'il est, la messe est dite, et les actions correctives des gouvernements pour préserver l'emploi ou obtenir la fameuse "croissance" (qui pourrait très bien ne s'avérer qu'une savante construction intellectuelle !) jouent à la marge.

Suite....[www.manicore.com]
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