L'attachement à la langue française dans l'enseignement marocain est la pire bourde commise par les différents gouvernements depuis les années 80. Rien ne justifie cet entêtement à part la position d'une classe sociale que le protectorat avait placé dans l'administration pour servir les colons, et depuis, est restée cramponnée à ses privilèges de kapo (appelés aussi les analphabètes bilingue : français-darija). Le français est à la fois le mot de passe de ces privilégiés et le rempart érigé pour exclure les « non initiés ». La langue française ne cesse de perdre du terrain face à la langue internationale : l’Anglais. Les publications scientifiques sont à 96% en anglais et moins de 1,8% en français ! Actuellement, seuls le Québec et les pays d’Afrique du Nord restent liés au Français. Le Québec, on comprend pourquoi. L’Afrique du Nord et le Maroc en particulier ça revient à se tirer une balle dans le pied (geste de bougnoules par excellence !), d’autant que le Français est depuis 30 ans est le symbole de l’intolérance et de la rigidité envers notre civilisation. Il est temps de libérer les énergies et de couper le cordon ombilical avec Molière et faire le choix de l’ouverture et de la créativité. Je vous rassure, ce n’est pas haram : le Coran n’est pas descendu en Français !
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