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Les bons plans des entreprises pour préserver l'emploi
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18 avril 2009 20:11
salam alaykoum:

Les bons plans des entreprises pour préserver l'emploi

par Adeline Haverland -
le16/04/2009


On se souvient de Yannick Miel, ce jeune diplômé au chômage qui se vendait sur eBay, ou de Jean-Luc Floch, cinquantenaire, cadre de la finance, prêt à payer pour être employé... des moyens originaux déployés par des salariés pour retrouver du travail. Mais du côté des entreprises aussi, des initiatives originales naissent pour lutter contre la dégradation du marché de l'emploi. Revue de détails.


La mutualisation des employeurs;:

c'est une pratique qui permet de "sauver de l'emploi" Autorisés en 1985 pour le secteur agricole, les groupements d'employeurs connaissent un regain d'intérêt. Contre une cotisation annuelle copprise entre 100 et 2000 euros, les patrons-adhérents font parvenir leur besoin de main d'oeuvre au groupement. Charge alors à l'organisation de trouver le salarié qui passera une partie de son temps dans l'entreprise.

Pour Marie-Claude Pouillon, responsable du premier groupement d'employeurs associatif créé en France, les avantages sont nombreux : "Ces groupements permettent aux entreprises qui ne peuvent pas conserver un emploi à plein temps, surtout en temps de crise, de garder un salarié. Elles peuvent, par exemple, trouver un accord avec des entreprises qui ont de fortes fluctuations saisonnières."

Et le système semble efficace. A l'heure actuelle, Sophie le Naoures, secrétaire générale de l'Union des Groupements d'Employeurs Français (UGEF) affirme que les 10 000 entreprises-adhérentes à l'UGEF emploient près de 12 000 salariés à équivalent temps plein.

Ce phénomène a même reçu le soutien de députés de la majorité. Huit d'entre eux proposeront, avant la fin du mois d'avril, une loi visant à soutenir et à encadrer cette pratique. Pour Jean-Paul Anciaux, député UMP de Saône et Loire, qui a participé à l'élaboration du texte, il s'agit d'une réponse "à une situation exceptionnelle. Nous devons mettre tous les moyens en oeuvre pour faciliter le retour à l'emploi." Même son de cloche chez son collègue, Bernard Gérard, député UMP du Nord, pour qui il s'agit de " braquer le projecteur sur des pratiques qui existent déjà mais qui sont méconnues des entrepreneurs et qui permettraient de sauver de l'emploi."



Le prêt de salariés, une mesure de "bon sens":

"Autre mesure soutenue par les députés de la majorité : le prêt de salariés. Pour Jean-Paul Anciaux, "il s'agit d'une disposition de bon-sens. C'est la logique des vases-communicants qui doit être appliquée en temps de crise". Le principe est simple : les entreprises qui sont en sous-production prêtent leurs salariés aux entreprises qui ont besoin de main d'oeuvre. "Une mesure adaptée à la situation économique actuelle" selon Bernard Gérard. "Face à la crise, les entreprises qui ont besoin de main d'oeuvre ont peur d'embaucher. Par contre, elles sont prêtes à payer pour l'utilisation de main d'oeuvre d'une entreprise dont les salariés sont au chômage partiel." assure-t-il.

Actuellement, le "prêt de salariés" est déjà rendu possible par le code du travail à la condition qu'il soit "à but non lucratif" pour l'entreprise prêteuse. Les députés veulent éclaircir cette notion pour rendre l'échange de salariés plus facile.

Des précisions que n'ont pas attendu les dirigeants de Rhodia. Sous employés sur leur site d'origine, les salariés du groupe de chimie lyonnais ont déjà pu travailler chez un sous traitant. Trois critères sont retenus pour que le prêt fonctionne, précise Lamia Narcisse, directrice de la communication de l'entreprise. " Il faut que cela concerne les mêmes compétences, le même bassin d'emploi, et que le salarié soit volontaire". La mesure pourrait être généralisée à 'échelle du groupe. Un conseil d'administration doitl en tous cas en discuter.

Partir à l'étranger, ou l'Erasmus des entrepreneurs:

En attendant la reprise de l'activité économique, d'autres ont choisi de s'exiler quelques mois et de profiter du projet "Erasmus for Young entrepreneurs". Sur le modèle de l'échange d'étudiants entre universités européennes, la Commission européenne permet, depuis le 19 février, aux jeunes chefs d'entreprises de partir travailler entre 3 et 6 mois à l'étranger.
Seul bémol: la Commission n'indemnise pas le manque à gagner pour les entreprises des candidats au départ. Selon la destination choisie, les volontaires à l'exil recevront entre560 et 1100 euros par mois pour vivre dans le pays d'acceuil.

[www.lexpansion.com]



Modifié 2 fois. Dernière modification le 18/04/09 20:13 par aberosabil.
 
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