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Le bonheur : réservé à une élite?
A
12 avril 2016 16:40
Salam,

L'idée de ce topic est née entre autres de ce que je lis sur Yabi parfois au sujet des relations mère/fille, et de tout ce que j'ai pu expérimenter.

Certaines filles se voient contraintes de claquer la porte du domicile familial, vers 18, 19, 20 ans, pour pouvoir poursuivre leur quête du "bonheur", surtout quitter leur univers de malheur. Je parle de ces filles violentées de quelque façon que ce soit, dont on veut qu'elle se marient tôt, voire à qui on impose une personne. Je parle de ces filles pour qui on préfèrerait qu'elles ne fassent pas d'études... Bien-sûr que je parle de cas "exceptionnels" dans la communauté maghrébines, que toutes les filles ne sont pas vouées à avoir un avenir qu'elles n'ont pas choisi, loin de là, mais ces cas exceptionnels (et un peu caricaturaux) m'ont servi à me faire prendre conscience de quelque chose qui me semble bizarre : le fait que pour être heureuses, ces femmes soient contraintes de "sacrifier" le bonheur de leur famille.
Pour le cas d'un mariage arrangé par exemple (cas qui, encore une fois, est minoritaire) auquel la femme ne consentit pas, il y aura opposition entre les intérêts de la femme et ceux de sa famille. Si la femme veut son bonheur, elle partira. Mais ça ne l'empêche pas de ressentir de la pitié et de la compassion pour ses parents qui voient en l'accomplissement d'un tel mariage la perpétuation de la communauté, et une source de bonheur. Pas de bonheur individuel au sens où on l'entend au 21e siècle, certes. En tout cas, cette séparation blessera la famille dans un premier temps, risque d'avoir un retentissement au niveau communautaire dans un second temps, ce qui amène la "honte" chez la famille, la tristesse, le désarroi etc...

Bref, un bonheur est sacrifié pour un autre. Dans une même famille. C'est ce que je trouve le plus dramatique. Le fait que dans ce genre de relations, ou entre deux époux entre qui ça ne va plus, dans les relations belles-mères/beaux-enfants, dans les guerres d'héritage etc... il y ait une sorte de lutte pour déterminer qui aura droit au bonheur.

Je trouve que ça va en contradiction avec l'idéal actuel selon lequel tout le monde aurait le droit au bonheur. Alors, théoriquement, bien-sûr que oui : nous sommes des êtres humains égaux, similaires, qui tendons vers une vie épanouie et à priori, rien ne nous prive de ce droit. Mais dans les faits, conquête du bonheur signifie souvent lutte avec son voisin. J'ai pris le cas extrême des mariages arrangés parce que je trouvais intéressant de montrer que la lutte se fait aussi dans le cadre de la famille, mais on peut prendre des exemples plus fréquents du monde étudiant, professionnel, amical... On nous apprend à se montrer égoïste dans les relations avec les autres pour ne pas se blesser, à faire le tri entre les amis, virer les profiteurs... On veut tous gravir l'échelle sociale alors qu'on ne le peut tous en même temps. On passe des concours d'entrée dans les grandes écoles où il s'agit de rendre des copies originales qui nous démarquent des autres. Il faut, pendant les études, créer des stratégies qui nous feront sortir du lot dans le monde du travail, comme telle passerelle intéressante entre les écoles, et ça peut passer par divulguer des infos qui auraient pu être utiles à tel ami...

On pourrait citer à l'infini des exemples de ce genre, avec comme paroxysme le fameux "chacun sa tombe", adage qui nous conseille de veiller à nos propres actions pour sauver sa peau dans l'au-delà avant tout.

Je pense que la recherche de sa propre préservation est un comportement très humain... mais je n'aime pas trop ça.
Déjà, ne serait-ce que parce qu'on appartient tous à la même humanité, ensuite parce que (même si je sais qu'au bout d'un moment, je n'aurais plus le choix) je me vois mal faire du mal à des personnes que j'aime "juste" pour moi, et aussi parce qu'en tant qu'être humains, nous sommes aussi guidés par notre générosité, notre instinct social... On est incités à avoir de la rahma, de la miséricorde pour son prochain, à comprendre ses fautes et sa nature, à essayer de l'aider à s'améliorer... Le problème, c'est que j'ai l'impression que cette rahma est, parmi les qualités que Dieu nous demande, l'une des qualités les moins partagées par les Hommes en général.

So... pensez-vous que le bonheur ne soit réservé qu'à une "élite", aux plus forts, aux plus courageux? C'est parfois malheureusement une évidence pour moi... il faut parfois ne pas comprendre pourquoi telle personne agit mal est s'enfuir coute que coute, quitte à la rendre malheureuse. Mais le problème, c'est quand personne n'agit mal au départ, par exemple dans le monde du travail...
Et pensez-vous qu'une idée du bonheur pour tous est possible? Qu'on peut réconcilier l'instinct humain de conservation avec la rahma?

Je m'excuse d'avance si ce post est considéré comme trop relou ou pessimiste par certains Angel
Ce n'était absolument pas mon but. Je me pose des questions, c'est tout.
12 avril 2016 16:50
Salam aleikoum

La solution -> le RESPECT, respect de Dieu et de Ses enseignements, respect de l'autre, respect de soi.
R
12 avril 2016 21:56
Salam,

jm bcp ton sujet, mais je le trouve un peu fourre tt ou confus, car tu parles de choses trop différentes pour être traitées conjointement...cela mériterais plusieurs posts selon moi, mm si les notions se rejoignent...

La famille, les amis, le pro etc, ce sont des relations trop différentes...

Pour qd mm te répondre, je dirais que tu es un peu trop idéaliste (rien à voir avec l'âge hein grinning smiley )...le tous heureux, etc c'est irréalisable et utopique, déjà pour la seule (s'il je devais ne citer que celle-ci) c'est que le malheur des uns fait le bonheur des autres...donc si tu prolonges cela, pour avoir de la rahma, il faut que les gens te la fasse ressentir, donc ils sont moins heureux que toi...sinon c'est à toi d'en bénéficier...

Pour reprendre cette mm idée, peux tu aider qqn qd tu es malheureux/pas réussi (pro par ex) etc? nn, il faut d'abord s'aider soi mm avant d'aider les autres sinon tu es un poids...je globalise l'idée, évidement cela ne fonctionne pas ds ts les domaines, mais grosso modo c'est ça.... tu ne peux fr la charité qd tu es toi mm nécessiteux...

Et là encore on s'arrête aux gens de bonnes intentions, certains n'ont et n'auront aucune rahma, dc tu ne peux tendre l’autre joue sinon tu te condamne à être malheureuse...(mariage arrangé), le premier à devoir changer est bien la famille qui n'en fait pas preuve en faisant passer ses intérêts avant les tiens...etc

en résumé, non le bonheur n'est pas réservé à une élite, mais à ceux qui veulent être heureux et rendre les autres heureux par la suite (car cela aussi te rends heureux)
A
12 avril 2016 22:21
Oui, tu as raison pour la confusion, j'ai touché à tous les aspects d'une vie lol, mais je voulais montrer que le phénomène était général, que la "sélection" se fait dans tous les domaines.

Aïe, moi qui pensais que je n'allais pas passer tant que ça pour une idéaliste Oups grinning smiley

En fait, je me fais à cette idée que l'on doit se "battre" avec un peu tout le monde dans la vie pour être heureux, je le concède, donc d'une certaine façon j'adhère à une vision "réaliste" des choses. Mais c'est vrai que d'un autre côté, je me dis que ce n'est pas normal, qu'au fond on pourrait peut-être changer un petit peu le truc, que chercher à faire son bonheur en faisant le malheur autour de soi, c'est un peu contradictoire... du coup oui, il doit y avoir un peu d'idéalisme là-dessous grinning smiley

Oui, j'adhère complètement à "charité bien ordonnée commence par soi-même", d'ailleurs je trouve que c'est un peu une façon de voir les choses différemment. Se dire qu'on va penser à soi parce que c'est dans la logique des choses de commencer par soi-même, mais sans négliger le fait que dans l'avenir, on pourra se servir de ses réussites, expériences, échecs, pour aider les autres... le problème c'est que ça dure un bon bout de temps, et que pendant ce temps beaucoup de personnes auront vécu des choses malheureuses/seront mortes dans le malheur (idealism comes back Cool).

Oui, je crois que ce que j'ai du mal à accepter, c'est de rentrer en conflit avec les autres, "uniquement pour moi". Ce n'est pas que ça ne vaut pas le coup, mais il faut être de taille pour s'opposer, et puis ne pas avoir peur de blesser. D'où le mot "élite" dans mon titre. Élite dans le sens de "personnes les plus fortes et les plus désireuses d'être heureuses".

Citation
ReddIblis a écrit:
Salam,

jm bcp ton sujet, mais je le trouve un peu fourre tt ou confus, car tu parles de choses trop différentes pour être traitées conjointement...cela mériterais plusieurs posts selon moi, mm si les notions se rejoignent...

La famille, les amis, le pro etc, ce sont des relations trop différentes...

Pour qd mm te répondre, je dirais que tu es un peu trop idéaliste (rien à voir avec l'âge hein grinning smiley )...le tous heureux, etc c'est irréalisable et utopique, déjà pour la seule (s'il je devais ne citer que celle-ci) c'est que le malheur des uns fait le bonheur des autres...donc si tu prolonges cela, pour avoir de la rahma, il faut que les gens te la fasse ressentir, donc ils sont moins heureux que toi...sinon c'est à toi d'en bénéficier...

Pour reprendre cette mm idée, peux tu aider qqn qd tu es malheureux/pas réussi (pro par ex) etc? nn, il faut d'abord s'aider soi mm avant d'aider les autres sinon tu es un poids...je globalise l'idée, évidement cela ne fonctionne pas ds ts les domaines, mais grosso modo c'est ça.... tu ne peux fr la charité qd tu es toi mm nécessiteux...

Et là encore on s'arrête aux gens de bonnes intentions, certains n'ont et n'auront aucune rahma, dc tu ne peux tendre l’autre joue sinon tu te condamne à être malheureuse...(mariage arrangé), le premier à devoir changer est bien la famille qui n'en fait pas preuve en faisant passer ses intérêts avant les tiens...etc

en résumé, non le bonheur n'est pas réservé à une élite, mais à ceux qui veulent être heureux et rendre les autres heureux par la suite (car cela aussi te rends heureux)



Modifié 1 fois. Dernière modification le 12/04/16 22:23 par Assia_ta.
R
12 avril 2016 22:34
tkt j'avais compris l'elite

le problème c'est que ça dure un bon bout de temps, et que pendant ce temps beaucoup de personnes auront vécu des choses malheureuses/seront mortes dans le malheur (idealism comes back cool).

non pas stu pars du principe qu'il y a tjs plus malheureux que toi, donc quel que soit ton niveau, tu trouveras tjs qqn à aider....

Oui, je crois que ce que j'ai du mal à accepter, c'est de rentrer en conflit avec les autres, "uniquement pour moi". Ce n'est pas que ça ne vaut pas le coup, mais il faut être de taille pour s'opposer, et puis ne pas avoir peur de blesser.

G jms dis kct facile, mais pour être heureux il faut le vouloir et donc s'en donner les moyens...Donc svt se battre

Après certains ne trouvent le bonheur que ds celui des autres ou qu'en se privant de bonheur, chacun sa conception aussi
C
12 avril 2016 22:45
Ça me fait penser à un sujet de philo lol
12 avril 2016 22:48
"Oui, je crois que ce que j'ai du mal à accepter, c'est de rentrer en conflit avec les autres, "uniquement pour moi". Ce n'est pas que ça ne vaut pas le coup, mais il faut être de taille pour s'opposer, et puis ne pas avoir peur de blesser. "

Tu es souvent confrontée à cet état de fait ?

Je n'avais pas compris ton post en profondeur car ce n'est pas mon cas.

Peut être que ce dépends de l'entourage, de la profession (mon boulot me permet d'être protégée des relations toxiques, il n'y a pas de compétition).

Peut être est-ce toi qui a ce sentiment de faire de la peine aux autre en ne suivant pas leur avis, alors que ce n'est que conseil de leur part.
A
12 avril 2016 22:53
Oui, je sais confused smiley

But I don't caaaare ! Football

Citation
Pistachettes a écrit:
Ça me fait penser à un sujet de philo lol



Modifié 1 fois. Dernière modification le 12/04/16 23:01 par Assia_ta.
A
12 avril 2016 23:01
smiling smiley

A la base, je ne voulais pas faire de topic centré sur moi, mais c'est vrai que mes questionnements ont souvent (pour ne pas dire tout le temps) pour racine mon vécu.

Oui, je suis souvent confrontée à ce genre de situations smiling smiley

Oui, peut-être que je surinterprète certaines situations, mais pas toutes smiling smiley
Juste que souvent, il faut moins prendre en compte les sentiments des autres que ses propres intérêts.
Citation
Fleur de tiaré a écrit:
"Oui, je crois que ce que j'ai du mal à accepter, c'est de rentrer en conflit avec les autres, "uniquement pour moi". Ce n'est pas que ça ne vaut pas le coup, mais il faut être de taille pour s'opposer, et puis ne pas avoir peur de blesser. "

Tu es souvent confrontée à cet état de fait ?

Je n'avais pas compris ton post en profondeur car ce n'est pas mon cas.

Peut être que ce dépends de l'entourage, de la profession (mon boulot me permet d'être protégée des relations toxiques, il n'y a pas de compétition).

Peut être est-ce toi qui a ce sentiment de faire de la peine aux autre en ne suivant pas leur avis, alors que ce n'est que conseil de leur part.
12 avril 2016 23:04
Il faut être juste.

Faire une liste de nos propres priorités.

Voir si ça lèse l'autre et en quoi, objectivement.

Réfléchir, si c'est juste de choisir son propre intérêt, si l'autre ne commet pas une injustice en nous en empêchant.

(Désolée, je n'arrive pas à faire de grandes phrases aujourd'hui, j'espère que tu comprends quand même.)
Citation
Assia_ta a écrit:
smiling smiley

A la base, je ne voulais pas faire de topic centré sur moi, mais c'est vrai que mes questionnements ont souvent (pour ne pas dire tout le temps) pour racine mon vécu.

Oui, je suis souvent confrontée à ce genre de situations smiling smiley

Oui, peut-être que je surinterprète certaines situations, mais pas toutes smiling smiley
Juste que souvent, il faut moins prendre en compte les sentiments des autres que ses propres intérêts.
13 avril 2016 11:34
Salut à tous,
Salut Assia_ta

Désolée, je prendrai le temps de lire toutes vos réponses plus tard, mais quand l'inspiration vient, il faut la saisir.

Assia_ta, qu'entends-tu par "élite" ? Car pour moi, tu fais partie de l'élite intellectuelle.

Malheureusement, le titre de ton post me rappelle ce vieil adage de l'imbécile heureux qui veut que moins on réfléchit, moins on se prend la tête, plus la vie est simple et plus le bonheur est facile à cueillir.

Non pas que je veuille te dire qu'aucune personne intelligente ne pourra être heureuse, mais plutôt que lorsque la lumière s'allume, l'éclairage nous impose un point de vue plus complet, plus complexe, où la dichotomie bien/mal, le manichéisme de la justice, n'est pas aussi nette que toutes les histoires de quête d'un monde meilleur depuis qu'il est possible à l'homme de raconter des histoires.

Comme dit Rediblis, ton postulat est un peu confus car il part du principe de l'absolu du bonheur - qui est une fin en soi je te l'accorde - dans toutes les sphères de la vie : famille, travail etc.

J'ai la chance inouïe de vivre et de nager dans le bonheur et ce depuis que je suis née.
Malgré toutes les dures épreuves que la vie m'a apportée, j'ai toujours su que le malheur était comme la pluie, ça permet de remplir les réserves d'eau pour mieux profiter du beau temps qui viendra à coup sûr.
Cette chance, je la dois à mon éducation et à mon environnement, mais peut-être aussi à mon état d'esprit un peu imbécile heureux - car ma soeur, qui a reçu la même éducation que moi, est plutôt dans un schéma passif-agressif, rien ne va vraiment, alors qu'elle a tant de choses : la beauté, l'amour, la richesse (compte en banque), le travail, l'intelligence, une fille magnifique... Pourtant, on dirait qu'elle n'est jamais comblée.

La différence entre ma soeur et moi, c'est que pour elle, la vie est un combat.
Elle le dit très souvent d'ailleurs. De nature très belliqueuse, la chose la plus anodine devient pour elle l'objet de la discorde. Elle ne supporte pas la moindre injustice. Le conflit est pour elle un sens à sa vie, une manière de se réaliser (elle est totalement dans la base 1 de l'énéagramme).

Je ne pense pas qu'elle ait trouvé le bonheur. La quiétude depuis qu'elle est maman, mais pas encore le vrai bonheur de vivre tout simplement.

Beaucoup pensent que le bonheur se gagne par la lutte, ou alors par la possession, par la manipulation, le pouvoir, la gloire.
Perso, je ne pense pas.

Ma soeur, toujours la même a vécu 10 ans en Afrique en tant qu'expat.
Elle se plaignait tout le temps de son groupe électrogène, de sa femme de ménage qui était en retard et qui ne savait pas faire à manger, de son boulot où il n'y avait la clim qu'une heure sur 2, des tonnes de produits à se mettre pour éviter le palu pourtant inévitable.
Alors qu'elle partait tous les WE en brousse, dans des endroits somptueux avec des singes et des éléphants, des mangroves, du poisson au barbecue, des plages de sables désertes (oui mais on peut pas se baigner c'est chiant).....
Pour moi, elle avait tout.
Mais pas le bonheur.

Alors quel est le secret ? Quel est mon secret ? Je ne sais pas. Mais je cherche !

En fait, je dirais que ton problème (car tu es peut-être en 9 même si je pense que tu es en 5), ce n'est pas le bonheur en priorité, c'est la PAIX

La PAIX ! la paix, je pense que tu peux lutter pour l'avoir.

Car la paix, c'est quoi ? C'est l'inverse du conflit.

Et toi, c'est quoi que tu veux ?
Etre en paix avec toi-même, être en paix avec les autres, être en paix avec le Monde, être en paix avec Dieu.
Lorsque cette paix-là sera acquise, alors peut-être que le bonheur te frappera aux yeux. Mais pas avant.

Une personne qui n'est autre que l'objet, le trophée de sa famille, ne peut pas être en paix si ses convictions profondes ne sont pas celles qu'on attend d'elle.

-> Il faut connaître ses convictions profondes, faire en sorte qu'elles soient respectées, tant pis si conflit il y a .

-> paradoxe me diras-tu : comment être en paix avec les autres si pour être en paix avec toi-même tu dois être en conflit avec les autres ?

Je ferai la suite de mon post plus tard.
13 avril 2016 12:23
Aurea mediocritas : médiocrité d'or.

Une situation moyenne mais pépère doit être privilégiée à la recherche du bling bling et du bonheur à tout prix.

Que faisait les gens il y a 40 ans ? Ni téléphone, ni Internet, ni voiture, ni eau chaude, ni TV
Pourtant, ils étaient heureux avec un bonheur simple : l'homme se levait pour aller travailler et nourrir sa famille et la femme se préoccupait de l'intérieur.

Moi quand je pense à ma grand-mère (pourtant je ne suis pas quelqu'un qui idéalise le passé), je pense à son café à la cannelle, au chat noir qui venait chercher une caresse, au figuier magistral qui traînait dans la cour, aux senteurs du tagine en préparation, à la voix d'Oum Khaltoum qui s'élevait du vieux poste radio...

Je n'ai plus jamais retrouvé ce bonheur !
A
13 avril 2016 12:54
Certes, je t'approuve, mais mon sujet n'était pas orienté sur le bonheur matériel.
Citation
oStan a écrit:
Aurea mediocritas : médiocrité d'or.

Une situation moyenne mais pépère doit être privilégiée à la recherche du bling bling et du bonheur à tout prix.

Que faisait les gens il y a 40 ans ? Ni téléphone, ni Internet, ni voiture, ni eau chaude, ni TV
Pourtant, ils étaient heureux avec un bonheur simple : l'homme se levait pour aller travailler et nourrir sa famille et la femme se préoccupait de l'intérieur.

Moi quand je pense à ma grand-mère (pourtant je ne suis pas quelqu'un qui idéalise le passé), je pense à son café à la cannelle, au chat noir qui venait chercher une caresse, au figuier magistral qui traînait dans la cour, aux senteurs du tagine en préparation, à la voix d'Oum Khaltoum qui s'élevait du vieux poste radio...

Je n'ai plus jamais retrouvé ce bonheur !
u
13 avril 2016 14:19
J'ai pas tout lu car plus de souffle pour ce genre de sujet encore moins d'envie Oups, mais j'aimerai m'arreter sur un detail . les mariage forcé et non consenti par la femme que tu dit etre source de malheur et de tristesse , logiquement en face on doit avoir ou voir tout le contraire , c'est a dire mariage consenti et d'amour qui normalement donnerait bonheur , joie , et serenité ... peut on dire que ca marche reellement comme ca ? pour ma part c'est pas ce que je constate .
ps : suis pas pour les mariage forcé hen No no
13 avril 2016 15:35
Détrompe-toi ce n''est pas un bonheur matériel mais bel et bien un bonheur intérieur !

Aujourd'hui, on est tellement pressé qu'on n'a plus le temps de jouir de ces moments de plaisir simple. On passe son temps à courir justement derrière ces avantages matériels en oubliant le plus important : la tranquillité de l'esprit, la paix intérieure et la joie d'être en vie !
14 avril 2016 11:59
Salam

La définition de bonheur n'est pas perceptible de la même manière chez tout le monde, chacun trouve son bonheur différemment avec ses propres moyens du bord.
Un drogué trouve son bonheur après s'être drogué, un affamé après s'être nourri, un religieux après sa prière, etc.
Il n'y a pas de définition précise du bonheur. Il y a des gens qui ont tout pour être heureux mais ils ne le sont pas, il y a des gens qui n'ont presque rien et ils sont très heureux.
Mais très souvent le bonheur se cultive de manière bien réfléchie et raisonnable avec sagesse Birthday
A
15 avril 2016 14:12
Salut C.C. smiling smiley

Par élite, j'entendais des personnes suffisamment fortes et courageuses pour pouvoir imposer leur choix aux autres, les décisions qui les rendront heureux eux (tu vois déjà que dans ma tête, quête du bonheur et conflit sont liés...).

Je comprends que mêler plusieurs sphères de la vie soit maladroit, mais pour moi, tout est lié : on peut avoir "réussi" dans le domaine familial (amour, enfants, etc...), mais si la vie professionnelle est un échec plus ou moins grand, je ne pense pas qu'on aura ce sentiment d'épanouissement de soi... disons que ce que je vise particulièrement est le domaine de la famille, parce que je pense que c'est dans cette sphère que nos choix et notre conception du bonheur sont le plus difficiles à mettre en avant, notamment parce qu'on ne la choisit pas.

J'ai l'impression que la grande différence entre toi et ta sœur, c'est l'état d'esprit. Tu es beaucoup plus sereine qu'elle et que comme tu dis, tu vois le bonheur dans tout évènement, même négatif. Alors qu'elle ne voit que les désagréments (ce n'est pas un reproche ^^). C'est un problème de focalisation. Peut-être aussi de conception du bonheur. Peut-être qu'il lui faut une vie peu ordinaire pour être plus heureuse, peut-être que la définition conventionnelle du bonheur comme une vie de famille stable, de beaux voyages à travers le monde, un emploi qui paye bien et sécurisant etc... ne s'applique pas à elle. Même s'il s'agit plus sûrement d'un état d'esprit. Il faut peut-être qu'elle "débranche" cette énergie qui la rend en colère en permanence smiling smiley
Le "depuis que je suis née" m'a marquée... Tu veux dire que ton état d'esprit, ton bonheur, tu l'as depuis aussi loin que tu peux te souvenir? Alors que ta sœur, avec qui tu as partagé la même enfance, ne l'a jamais connu... Il n'y a pas une part de génétique dans notre capacité à ressentir le bonheur? Comme s'il venait plus de nous que de la situation matérielle extérieure?


Tout ce que tu dis sur la paix me parle beaucoup. D'ailleurs je me souviens avoir répondu "sérénité d'esprit à un(e) posteur(se) qui nous demandait ce qui nous manquait pour être heureux. La paix avec tout, parce que j'ai l'impression d'être en conflit avec tout. La famille d'abord, mon entourage dans un sens élargi (les gens en général, même ceux que je croise dans la rue lol), et aussi la culture et les croyances. Mais surtout avec mon esprit, qui se pose un tas de questions, qui doute de pleins de choses, qui ne s'assume pas comme il est... Et la racine de tout ça, je crois que c'est que je ne veux pas entrer en conflit avec tout ça. Oser confronter à tout ça mes commencements d'opinions personnelles, de peur que tout "s'effondre". Comme si je voulais garder une apparence de certitude et de stabilité, alors que le fond est en ruine. C'est le besoin de paix qui empêche la paix en quelque sorte.

Du coup, ce que tu dis sur la paix acquise par le conflit me parle beaucoup smiling smiley

P.S. : Comme tu me vois plus en base 5 que 9 de l'ennéagramme, j'ai relu la description du type 5, et... je me suis pris une petite claque lol. Je me reconnais dans la majorité de ce qui était écrit, pour ce qui est de l'intellectualisation, des émotions etc... C'est marrant, parce que c'est tout ce sur quoi je m'interroge ici notamment, actuellement. Je n'ai absolument pas la même réaction en lisant ça maintenant qu'il y a quelques mois, preuve que j'avance un peu smiling smiley
Du coup, j'hésite entre le 9 et le 5 maintenant perplexe
Citation
C.C. a écrit:
Salut à tous,
Salut Assia_ta

Désolée, je prendrai le temps de lire toutes vos réponses plus tard, mais quand l'inspiration vient, il faut la saisir.

Assia_ta, qu'entends-tu par "élite" ? Car pour moi, tu fais partie de l'élite intellectuelle.

Malheureusement, le titre de ton post me rappelle ce vieil adage de l'imbécile heureux qui veut que moins on réfléchit, moins on se prend la tête, plus la vie est simple et plus le bonheur est facile à cueillir.

Non pas que je veuille te dire qu'aucune personne intelligente ne pourra être heureuse, mais plutôt que lorsque la lumière s'allume, l'éclairage nous impose un point de vue plus complet, plus complexe, où la dichotomie bien/mal, le manichéisme de la justice, n'est pas aussi nette que toutes les histoires de quête d'un monde meilleur depuis qu'il est possible à l'homme de raconter des histoires.

Comme dit Rediblis, ton postulat est un peu confus car il part du principe de l'absolu du bonheur - qui est une fin en soi je te l'accorde - dans toutes les sphères de la vie : famille, travail etc.

J'ai la chance inouïe de vivre et de nager dans le bonheur et ce depuis que je suis née.
Malgré toutes les dures épreuves que la vie m'a apportée, j'ai toujours su que le malheur était comme la pluie, ça permet de remplir les réserves d'eau pour mieux profiter du beau temps qui viendra à coup sûr.
Cette chance, je la dois à mon éducation et à mon environnement, mais peut-être aussi à mon état d'esprit un peu imbécile heureux - car ma soeur, qui a reçu la même éducation que moi, est plutôt dans un schéma passif-agressif, rien ne va vraiment, alors qu'elle a tant de choses : la beauté, l'amour, la richesse (compte en banque), le travail, l'intelligence, une fille magnifique... Pourtant, on dirait qu'elle n'est jamais comblée.

La différence entre ma soeur et moi, c'est que pour elle, la vie est un combat.
Elle le dit très souvent d'ailleurs. De nature très belliqueuse, la chose la plus anodine devient pour elle l'objet de la discorde. Elle ne supporte pas la moindre injustice. Le conflit est pour elle un sens à sa vie, une manière de se réaliser (elle est totalement dans la base 1 de l'énéagramme).

Je ne pense pas qu'elle ait trouvé le bonheur. La quiétude depuis qu'elle est maman, mais pas encore le vrai bonheur de vivre tout simplement.

Beaucoup pensent que le bonheur se gagne par la lutte, ou alors par la possession, par la manipulation, le pouvoir, la gloire.
Perso, je ne pense pas.

Ma soeur, toujours la même a vécu 10 ans en Afrique en tant qu'expat.
Elle se plaignait tout le temps de son groupe électrogène, de sa femme de ménage qui était en retard et qui ne savait pas faire à manger, de son boulot où il n'y avait la clim qu'une heure sur 2, des tonnes de produits à se mettre pour éviter le palu pourtant inévitable.
Alors qu'elle partait tous les WE en brousse, dans des endroits somptueux avec des singes et des éléphants, des mangroves, du poisson au barbecue, des plages de sables désertes (oui mais on peut pas se baigner c'est chiant).....
Pour moi, elle avait tout.
Mais pas le bonheur.

Alors quel est le secret ? Quel est mon secret ? Je ne sais pas. Mais je cherche !

En fait, je dirais que ton problème (car tu es peut-être en 9 même si je pense que tu es en 5), ce n'est pas le bonheur en priorité, c'est la PAIX

La PAIX ! la paix, je pense que tu peux lutter pour l'avoir.

Car la paix, c'est quoi ? C'est l'inverse du conflit.

Et toi, c'est quoi que tu veux ?
Etre en paix avec toi-même, être en paix avec les autres, être en paix avec le Monde, être en paix avec Dieu.
Lorsque cette paix-là sera acquise, alors peut-être que le bonheur te frappera aux yeux. Mais pas avant.

Une personne qui n'est autre que l'objet, le trophée de sa famille, ne peut pas être en paix si ses convictions profondes ne sont pas celles qu'on attend d'elle.

-> Il faut connaître ses convictions profondes, faire en sorte qu'elles soient respectées, tant pis si conflit il y a .

-> paradoxe me diras-tu : comment être en paix avec les autres si pour être en paix avec toi-même tu dois être en conflit avec les autres ?

Je ferai la suite de mon post plus tard.
Me voici donc seul sur la terre, n'ayant plus de frère, de prochain, d'ami, de société que moi-même. Le plus sociable et le plus aimant des humains en a été proscrit par un accord unanime. [i]Rousseau[/i]
15 avril 2016 19:04
Salut Assia_ta,

J'ai essayé de réfléchir à ta problématique : comment dépasser ta peur du conflit, inconditionnel de la recherche de la paix et du bonheur (si tant est qu'il lui soit inconditionnel).

Il y a les conflits intérieurs.
Il y a les conflits avec les autres (la famille)
Il y a les conflits avec le monde (l'ensemble de la création)
Il y a les conflits avec Dieu (Tout : toi-même, famille, ensemble de la création).

La paix, si on la définit comme l'absence de conflit ne peut s'établir qu'en recherchant un consensus pouvant laisser la place à la question du bonheur.

Je pense qu'il est d'abord nécessaire de s'appliquer à trouver un consensus intérieur, avant de vouloir rechercher des consensus extérieurs.
D'une part car il s'agit de la seule stabilité que tu peux maîtriser entièrement, mais aussi car la confiance en toi doit être une base suffisamment solide pour aller chercher la paix avec les autres et le Monde.

L'oiseau n'a pas confiance en la branche sur laquelle il se pose, il a confiance en ses ailes.

Et peut-être, avant de te demander quels sont tes propres conflits, tu pourrais te demander quelles sont tes certitudes et les écrire.
Ces certitudes, c'est la base de ton assurance. Là dessus, même si qqn t'attaque, normalement, ça ne devrait pas générer de conflit intérieur.

Attention, ces certitudes peuvent évoluer au fil du temps. L'idée est de rechercher ce qui en toi est le plus fort, le plus inébranlable, pour pouvoir ensuite envisager de stabiliser ce qui est encore ambivalent.
Une fois que tu connais tes certitudes donc, tu peux te demander alors ce sur quoi tu n'es pas encore sûr.
Il faut que tu te demandes quels sont tes propres conflits. Quelles sont tes propres limites en terme d'acceptation. Ce sur quoi tu doutes en toi-même.

Cherche les réponses en toi-même et non pas en terme de ce que les autres attendent de toi, ce que le Monde attend de toi.
Quand à ce qui est de ce que Dieu attend de toi, je pense que Dieu veut que chacun respecte en priorité sa part divine : son corps, son esprit et son coeur.

Puis, ensuite, quand tu auras suffisamment d'assurance, tu pourras faire valoir tes droits, tu pourras te faire respecter auprès des autres et auprès du Monde. Et ainsi, tu auras le respect de Dieu, tu seras libre de tous tes choix, tu seras apte à cueillir le bonheur.


Citation
Assia_ta a écrit:
Salut C.C. smiling smiley

Par élite, j'entendais des personnes suffisamment fortes et courageuses pour pouvoir imposer leur choix aux autres, les décisions qui les rendront heureux eux (tu vois déjà que dans ma tête, quête du bonheur et conflit sont liés...).

Je comprends que mêler plusieurs sphères de la vie soit maladroit, mais pour moi, tout est lié : on peut avoir "réussi" dans le domaine familial (amour, enfants, etc...), mais si la vie professionnelle est un échec plus ou moins grand, je ne pense pas qu'on aura ce sentiment d'épanouissement de soi... disons que ce que je vise particulièrement est le domaine de la famille, parce que je pense que c'est dans cette sphère que nos choix et notre conception du bonheur sont le plus difficiles à mettre en avant, notamment parce qu'on ne la choisit pas.

J'ai l'impression que la grande différence entre toi et ta sœur, c'est l'état d'esprit. Tu es beaucoup plus sereine qu'elle et que comme tu dis, tu vois le bonheur dans tout évènement, même négatif. Alors qu'elle ne voit que les désagréments (ce n'est pas un reproche ^^). C'est un problème de focalisation. Peut-être aussi de conception du bonheur. Peut-être qu'il lui faut une vie peu ordinaire pour être plus heureuse, peut-être que la définition conventionnelle du bonheur comme une vie de famille stable, de beaux voyages à travers le monde, un emploi qui paye bien et sécurisant etc... ne s'applique pas à elle. Même s'il s'agit plus sûrement d'un état d'esprit. Il faut peut-être qu'elle "débranche" cette énergie qui la rend en colère en permanence smiling smiley
Le "depuis que je suis née" m'a marquée... Tu veux dire que ton état d'esprit, ton bonheur, tu l'as depuis aussi loin que tu peux te souvenir? Alors que ta sœur, avec qui tu as partagé la même enfance, ne l'a jamais connu... Il n'y a pas une part de génétique dans notre capacité à ressentir le bonheur? Comme s'il venait plus de nous que de la situation matérielle extérieure?


Tout ce que tu dis sur la paix me parle beaucoup. D'ailleurs je me souviens avoir répondu "sérénité d'esprit à un(e) posteur(se) qui nous demandait ce qui nous manquait pour être heureux. La paix avec tout, parce que j'ai l'impression d'être en conflit avec tout. La famille d'abord, mon entourage dans un sens élargi (les gens en général, même ceux que je croise dans la rue lol), et aussi la culture et les croyances. Mais surtout avec mon esprit, qui se pose un tas de questions, qui doute de pleins de choses, qui ne s'assume pas comme il est... Et la racine de tout ça, je crois que c'est que je ne veux pas entrer en conflit avec tout ça. Oser confronter à tout ça mes commencements d'opinions personnelles, de peur que tout "s'effondre". Comme si je voulais garder une apparence de certitude et de stabilité, alors que le fond est en ruine. C'est le besoin de paix qui empêche la paix en quelque sorte.

Du coup, ce que tu dis sur la paix acquise par le conflit me parle beaucoup smiling smiley

P.S. : Comme tu me vois plus en base 5 que 9 de l'ennéagramme, j'ai relu la description du type 5, et... je me suis pris une petite claque lol. Je me reconnais dans la majorité de ce qui était écrit, pour ce qui est de l'intellectualisation, des émotions etc... C'est marrant, parce que c'est tout ce sur quoi je m'interroge ici notamment, actuellement. Je n'ai absolument pas la même réaction en lisant ça maintenant qu'il y a quelques mois, preuve que j'avance un peu smiling smiley
Du coup, j'hésite entre le 9 et le 5 maintenant perplexe
15 avril 2016 20:40
Salut ssadinnalhoceima,

Je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi car pour moi, le bonheur est universel.

Quand tu dis : Un drogué trouve son bonheur après s'être drogué, un affamé après s'être nourri,

Je pense qu'il y a une différence entre le bonheur et la satisfaction d'un besoin.

Mon père était très alcoolique et je ne pense pas qu'après avoir pris sa dose de pastis, il était vraiment heureux, je ne pense pas qu'il éprouvait le bonheur. Je pense au contraire qu'il était très malheureux, qu'il faisait une sévère dépression. Il buvait juste pour avoir le sentiment, l'illusion de fuir le monde, de fuir les obligations, de fuir son mal-être.

Tout comme l'affamé qui pourra être satisfait d'avoir mangé mais malheureux pour autant.

Pour le reste on est tout à fait d'accord : certaines personnes ne manquent de rien mais ne parviennent pas à trouver le bonheur alors que d'autres manquent de tout et arrive à vivre en paix.
Oui, le bonheur se cultive et il se cueille.
Citation
ssadinnalhoceima a écrit:
Salam

La définition de bonheur n'est pas perceptible de la même manière chez tout le monde, chacun trouve son bonheur différemment avec ses propres moyens du bord.
Un drogué trouve son bonheur après s'être drogué, un affamé après s'être nourri, un religieux après sa prière, etc.
Il n'y a pas de définition précise du bonheur. Il y a des gens qui ont tout pour être heureux mais ils ne le sont pas, il y a des gens qui n'ont presque rien et ils sont très heureux.
Mais très souvent le bonheur se cultive de manière bien réfléchie et raisonnable avec sagesse Birthday
c
16 avril 2016 08:59
Salem


Le bonheur est difficile de le trouver à l intérieur de soi

Il se loge ds l esprit


Et il est impossible de le trouver à l extérieur de son esprit

Tous le reste n est qu un cycle d autosatisfactions et de déceptions
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