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"Bismillah, je t'aime" ou comment il pensait me voler mon ex
S
19 novembre 2021 11:08
Driiiiing !
"Bonjour c'est le livreur. J'ai une histoire d'un certain Septime à livrer à cette adresse. Je vous la dépose sur le seuil de votre porte.

Ok ?

Bien, bonne lecture. "


Nous somme au début des années 2000 et à l'époque je fréquentais ma première petite copine. Une jolie marocaine, étudiante comme moi, studieuse, portant le jean comme personne, et qui coiffait ses cheveux en chignon en laissant tomber deux longues mèches sur son visage. Ne souriez pas : c'était la mode à l'époque.

Avec cette fille, nous filions le parfait amour ! Je l'aimais sincèrement mais à ma grande honte je la trompais.

Oh Jesus, mon père, que je la trompais ! Et il s'en fut peu que la perdisse.

Un beau jour, une fille, avec qui j'avais passé plusieurs nuit délicieuses, alla la trouver pour lui raconter. Le ciel se fracassa sur sa tête la malheureuse ! Je la revois encore, dans le hall de ma cité U, les yeux trempés à exiger de ma part des explications. Mais, el hamdoulillah, à la faveur d'une tchatche remarquable, j'avais réussi à lui retourner le cerveau.

"Quelle naïve tu fais ! Tu ne vois donc pas que c'est de la jalousie ? Ils veulent nous séparer parce qu'on forme un beau couple ! Souviens toi : toi et moi, on est la falaise sur laquelle viennent se briser les flots de leur haine".

Pour la nième fois, elle passa l'éponge. Elle oui, mais une personne tapi dans l'obscurité, qui nous observait depuis des mois, refusait de me laisser m'en tirer comme ca. Il décida d'entrer en scène.

Il s'agissait d'un tunisien venu compléter un cursus d'ingénieur en France. Il était fou amoureux de ma copine d'alors. Il l'avait vu, pour la première fois, en sortant de la mosquée, lieu qu'il fréquentait le plus après la fac. Quand leur regard se croisèrent, il senti son coeur sortir de sa poitrine.

Il mesurait dans les 1m75. Il avait la peau foncé et un gros ventre. Ses cheveux bouclés et sa barbe suintait, comme s'il sortait constamment d'ablutions. Ca lui donnait un aspect huileux, cafardeux je dirais. Mais le plus insupportable dans sa gueule, c'était ses petits yeux sombres et sa bouche large qui lui donnaient des airs de dictateur arabe des années 70.

Un coran dans la main, "Hosni Mubarak" m'observait souvent de loin. Lui, les veillées religieuses et moi les soirées dansantes, qu'il devait penser avec rage. Il aurait d'ailleurs confié à une amie à mon ex qu'il trouvait injuste que mon ex me fréquentait plutôt que lui. Dans sa tête de bledard islamisé, elle lui était dû.

Pourtant mon ex ne fréquentait pas la mosquée. Il y avait tant de femmes qu'il croisait là bas. Mais, semble-t-il, elles n'étaient pas assez jolies. Et puis, il va à la mosquée et lit le Coran, la femme qu'il choisit doit se plier à sa volonté et l'épouser car c'est un bon musulman !

Alors ce jour-là, après que j'eusse réussi à retourner le cerveau de mon ex, il l'interpella à un arrêt de bus.

- Salam
- ...
- Bismillah, je t'aime. Je veux t'épouser.
- Oh ! Mais j'ai déjà quelqu'un
- Je sais. Mais c'est une mauvaise personne qui joue avec toi. Avec moi tu seras ma femme. Ma femme !


J'ouvre une parenthèse pour évoquer la naïveté de ce jeune homme, naïveté typiquement maghrébine de croire que les femmes courent après le statut d'être l'épouse d'un homme. Je l'ai déjà évoqué dans plusieurs discussion mais l'homme maghrébin manque d'abstraction. Il ne comprends pas qu'au bled, à l'époque, la femme avait un statut de bête de somme et que sa seule issue était de se marier. Alors, telle un affamé prêt à dévorer tout ce qui est comestible, la femme acceptait absolument tout homme du moment qu'il lui faisait l'honneur de l'épouser. C'est ainsi que notre tunisien, mal fait de sa personne, mais également mal fait de son esprit, pensait offrir à mon ex de l'époque un cadeau inestimable. Il ne comprenait pas qu'en France, les maghrébines étaient libres et que la société française pourvoyait à leurs besoins afin qu'elles puissent se libérer des sociétés oppressives qu'on retrouve au bled et qui permettent à de gros degueulasses de les traiter comme du bétail.

Vous le devinez aisément : mon ex a fui.

Mais notre éconduit n'allait pas en rester là ! Il la désirait de tout son être répugnant. C'est à ses côtés qu'elle s'allongera chaque nuit ! C'était écrit ! Il va à la mosquée lui ! S'il la désirait, c'est qu'elle lui était destinée ! Il en va ainsi pour un bon musulman ! Et, il le savait, les bonnes choses se font attendre. Toutefois, comme on le lui a enseigné à la mosquée, il faut parfois provoquer le destin, faire le sabab. Cet enseignement d'une puissance inouïe - et je le pense sincèrement - est mal compris par les masses musulmanes individualistes qui pensent que chaque gesticulation de leur part doit être immédiatement rétribué.

Mais comment allait-il faire le sabab ? Et bien c'était simple, il allait détruire l'homme qu'elle fréquentait.

Oui, vous l'avez bien compris, il allait me détruire... à suivre



Modifié 1 fois. Dernière modification le 19/11/21 11:11 par Septime.
D
19 novembre 2021 11:36
Salam

Dans ton histoire, tu n expliques pas ce qu' elle te trouve de si intéressant et tu n expliques pas pourquoi tu la trompes .

Cette jeune fille est belle mais un peu bête ?

Tu as mieux décris le jeune Tounsi que les autres personnages. Faudrait en dire plus sur les autres.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 19/11/21 11:36 par Darrelia.
6
19 novembre 2021 11:47
Tu m’as fait rire, j’ai rigolé et j’ai honte… oh oui j’ai eu honte d’avoir rigolé ?
En fait ce qui m’a fait le plus rire, c’est ta réaction féminine, de dépeindre, critiquer et exposer ta haine envers cet homme tunisien qui à réussi à convaincre ton ex d’aller voir avec lui si lharissa avait bon goût.

Mais que veux-tu, la vie est ainsi faite, il faut trouver la bonne femme et surtout être bon également !
Vol de nuit
19 novembre 2021 11:49
Salam,

Dans toute ses histoires le maghrébin est forcément un homme préhistorique d'une laideur indicible et limité intellectuellement pendant qu'il s'érige en tant que chevalier blanc qui sortira la maghrébine du patriarcat islamiste mangeur d'enfant.
Citation
Darrelia a écrit:
Salam

Dans ton histoire, tu n expliques pas ce qu' elle te trouve de si intéressant et tu n expliques pas pourquoi tu la trompes .

Cette jeune fille est belle mais un peu bête ?

Tu as mieux décris le jeune Tounsi que les autres personnages. Faudrait en dire plus sur les autres.
Facts doesn't care about your feelings
D
19 novembre 2021 11:54
Salam

Dans l histoire , je trouve que c est le tunisien le plus humain er touchant.
Il a envie de bien faire et il est cohérent.

Les autres ont l air perchés, ils sont perdus.
Citation
Wonder of U a écrit:
Salam,

Dans toute ses histoires le maghrébin est forcément un homme préhistorique d'une laideur indicible et limité intellectuellement pendant qu'il s'érige en tant que chevalier blanc qui sortira la maghrébine du patriarcat islamiste mangeur d'enfant.
19 novembre 2021 12:02
Super bien-écrit. thumbs up
Mais dans cet univers, quel choix pour cette pauvre maghrébine: "être la rétribution de gesticulations" d'un être "mal fait de sa personne" ou le jouet de manipulations mentales d'un sinistre individu indigne et déloyal?

En d'autres termes: qui "gagnera" les faveurs de cette jolie poupée gonflable jeune femme?

La peste ou le choléra?

Hâte de lire la suite Welcome
S
19 novembre 2021 12:16
@Darrelia bonne remarque. Je vais m'attarder sur les descriptions de la demoiselle et de moi meme
S
19 novembre 2021 12:31
Ma reponse : [voca.ro]
Z
19 novembre 2021 13:38
J'ai horreur de ces mec qui se comporte comme des meuf à attaquer la copine/femme des autres répugnant il mérite la prison
Citation
Septime a écrit:
Driiiiing !
"Bonjour c'est le livreur. J'ai une histoire d'un certain Septime à livrer à cette adresse. Je vous la dépose sur le seuil de votre porte.

Ok ?

Bien, bonne lecture. "


Nous somme au début des années 2000 et à l'époque je fréquentais ma première petite copine. Une jolie marocaine, étudiante comme moi, studieuse, portant le jean comme personne, et qui coiffait ses cheveux en chignon en laissant tomber deux longues mèches sur son visage. Ne souriez pas : c'était la mode à l'époque.

Avec cette fille, nous filions le parfait amour ! Je l'aimais sincèrement mais à ma grande honte je la trompais.

Oh Jesus, mon père, que je la trompais ! Et il s'en fut peu que la perdisse.

Un beau jour, une fille, avec qui j'avais passé plusieurs nuit délicieuses, alla la trouver pour lui raconter. Le ciel se fracassa sur sa tête la malheureuse ! Je la revois encore, dans le hall de ma cité U, les yeux trempés à exiger de ma part des explications. Mais, el hamdoulillah, à la faveur d'une tchatche remarquable, j'avais réussi à lui retourner le cerveau.

"Quelle naïve tu fais ! Tu ne vois donc pas que c'est de la jalousie ? Ils veulent nous séparer parce qu'on forme un beau couple ! Souviens toi : toi et moi, on est la falaise sur laquelle viennent se briser les flots de leur haine".

Pour la nième fois, elle passa l'éponge. Elle oui, mais une personne tapi dans l'obscurité, qui nous observait depuis des mois, refusait de me laisser m'en tirer comme ca. Il décida d'entrer en scène.

Il s'agissait d'un tunisien venu compléter un cursus d'ingénieur en France. Il était fou amoureux de ma copine d'alors. Il l'avait vu, pour la première fois, en sortant de la mosquée, lieu qu'il fréquentait le plus après la fac. Quand leur regard se croisèrent, il senti son coeur sortir de sa poitrine.

Il mesurait dans les 1m75. Il avait la peau foncé et un gros ventre. Ses cheveux bouclés et sa barbe suintait, comme s'il sortait constamment d'ablutions. Ca lui donnait un aspect huileux, cafardeux je dirais. Mais le plus insupportable dans sa gueule, c'était ses petits yeux sombres et sa bouche large qui lui donnaient des airs de dictateur arabe des années 70.

Un coran dans la main, "Hosni Mubarak" m'observait souvent de loin. Lui, les veillées religieuses et moi les soirées dansantes, qu'il devait penser avec rage. Il aurait d'ailleurs confié à une amie à mon ex qu'il trouvait injuste que mon ex me fréquentait plutôt que lui. Dans sa tête de bledard islamisé, elle lui était dû.

Pourtant mon ex ne fréquentait pas la mosquée. Il y avait tant de femmes qu'il croisait là bas. Mais, semble-t-il, elles n'étaient pas assez jolies. Et puis, il va à la mosquée et lit le Coran, la femme qu'il choisit doit se plier à sa volonté et l'épouser car c'est un bon musulman !

Alors ce jour-là, après que j'eusse réussi à retourner le cerveau de mon ex, il l'interpella à un arrêt de bus.

- Salam
- ...
- Bismillah, je t'aime. Je veux t'épouser.
- Oh ! Mais j'ai déjà quelqu'un
- Je sais. Mais c'est une mauvaise personne qui joue avec toi. Avec moi tu seras ma femme. Ma femme !


J'ouvre une parenthèse pour évoquer la naïveté de ce jeune homme, naïveté typiquement maghrébine de croire que les femmes courent après le statut d'être l'épouse d'un homme. Je l'ai déjà évoqué dans plusieurs discussion mais l'homme maghrébin manque d'abstraction. Il ne comprends pas qu'au bled, à l'époque, la femme avait un statut de bête de somme et que sa seule issue était de se marier. Alors, telle un affamé prêt à dévorer tout ce qui est comestible, la femme acceptait absolument tout homme du moment qu'il lui faisait l'honneur de l'épouser. C'est ainsi que notre tunisien, mal fait de sa personne, mais également mal fait de son esprit, pensait offrir à mon ex de l'époque un cadeau inestimable. Il ne comprenait pas qu'en France, les maghrébines étaient libres et que la société française pourvoyait à leurs besoins afin qu'elles puissent se libérer des sociétés oppressives qu'on retrouve au bled et qui permettent à de gros degueulasses de les traiter comme du bétail.

Vous le devinez aisément : mon ex a fui.

Mais notre éconduit n'allait pas en rester là ! Il la désirait de tout son être répugnant. C'est à ses côtés qu'elle s'allongera chaque nuit ! C'était écrit ! Il va à la mosquée lui ! S'il la désirait, c'est qu'elle lui était destinée ! Il en va ainsi pour un bon musulman ! Et, il le savait, les bonnes choses se font attendre. Toutefois, comme on le lui a enseigné à la mosquée, il faut parfois provoquer le destin, faire le sabab. Cet enseignement d'une puissance inouïe - et je le pense sincèrement - est mal compris par les masses musulmanes individualistes qui pensent que chaque gesticulation de leur part doit être immédiatement rétribué.

Mais comment allait-il faire le sabab ? Et bien c'était simple, il allait détruire l'homme qu'elle fréquentait.

Oui, vous l'avez bien compris, il allait me détruire... à suivre
C
19 novembre 2021 14:51
Salam

qui coiffait ses cheveux en chignon en laissant tomber deux longues mèches sur son visage. Ne souriez pas : c'était la mode à l'époque.

Merci pour le fou rire ah la fameuse coupe langouste ma texture de cheveux ne m a jamais permise de faire cette coupe.
( pas de lisseur)
Avec le recul je remerci la vie
C
19 novembre 2021 15:08
Ils sont souvent dans certaines banlieues limitées intellectuellement… complotistes, délinquants, violents, incultes, profanes, béotiens.

Hier un imam disait cela en plus… qu’il était désespéré de voir que les musulmans de France ( et suroît de banlieue) étaient les derniers des derniers.

On ne peut pas dénier une triste réalité, et une triste majorité.
Citation
Wonder of U a écrit:
Salam,

Dans toute ses histoires le maghrébin est forcément un homme préhistorique d'une laideur indicible et limité intellectuellement pendant qu'il s'érige en tant que chevalier blanc qui sortira la maghrébine du patriarcat islamiste mangeur d'enfant.
S
19 novembre 2021 15:21
Je me permets de prendre cette intervention en exemple pour tous mes détracteurs. Ici monsieur sait se montrer condescendant sans insultes et ca c'est classe. J'apprécie vraiment quand les gens s'expriment correctement.


Pour te répondre Wonder Of U : en effet, dans mes histoires le maghrébin est souvent déprécié. Pourquoi ? Parce qu'il correspond malheureusement à ma réalité
Citation
Wonder of U a écrit:
Salam,

Dans toute ses histoires le maghrébin est forcément un homme préhistorique d'une laideur indicible et limité intellectuellement pendant qu'il s'érige en tant que chevalier blanc qui sortira la maghrébine du patriarcat islamiste mangeur d'enfant.
19 novembre 2021 15:35
Ce que je te reproche c'est qu'il s'agit à chaque fois du même schéma, t'es trop binaire dans ta vision de notre communauté, évidemment je ne nie pas qu'il y ait pas mal de cassos chez nous.

Dès fois j'ai l'impression que si tu pouvais choisir a ce qu'il y ait une renaissance de notre communauté ou bien notre disparition tu choisirais la 2 eme option
Citation
Septime a écrit:
Je me permets de prendre cette intervention en exemple pour tous mes détracteurs. Ici monsieur sait se montrer condescendant sans insultes et ca c'est classe. J'apprécie vraiment quand les gens s'expriment correctement.


Pour te répondre Wonder Of U : en effet, dans mes histoires le maghrébin est souvent déprécié. Pourquoi ? Parce qu'il correspond malheureusement à ma réalité
Facts doesn't care about your feelings
S
19 novembre 2021 15:48
Lol
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Citation
Chatkaramel a écrit:
Salam

qui coiffait ses cheveux en chignon en laissant tomber deux longues mèches sur son visage. Ne souriez pas : c'était la mode à l'époque.

Merci pour le fou rire ah la fameuse coupe langouste ma texture de cheveux ne m a jamais permise de faire cette coupe.
( pas de lisseur)
Avec le recul je remerci la vie
S
19 novembre 2021 16:36
Je suis le premier à dire que je raconte Beaucoup de me*de sur les maghrébins. Mais le problème est qu'on réfractaire à toute remise en question. C'est toujours de la faute aux autres, à la colonisation, aux jnouns, aux travaux au bout de la rue.

Et si tu veux, je suis l'antithèse de ça.
Citation
Wonder of U a écrit:
Ce que je te reproche c'est qu'il s'agit à chaque fois du même schéma, t'es trop binaire dans ta vision de notre communauté, évidemment je ne nie pas qu'il y ait pas mal de cassos chez nous.

Dès fois j'ai l'impression que si tu pouvais choisir a ce qu'il y ait une renaissance de notre communauté ou bien notre disparition tu choisirais la 2 eme option
 
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