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Le bilan des dix ans de règne du Roi M6 ...
C
23 juillet 2009 20:01
Votre impression générale sur ce règne...
23 juillet 2009 20:56
salam

mitigé,

on canstate qu'aprés 10 ans il y a encore beucoup a faire mais le bilan est favorable

peux mieux faire.....
c
23 juillet 2009 21:06
Sur les infrastructures un GRAND BRAVO et sur la corruption,la justice......=0,sur la presse 3/10.


Mais globalement pour moi c'est: ENCOURAGENT pour l'avenir.....


A quand demare le souveau statut du Maroc car sans l'europe..Alhagra sera la pour toujours.
D
23 juillet 2009 21:16
Salamou Alykoum,


En 10 ans beaucoups de choses remarquables ont ete realisés, le Maroc est en chantier depuis l'accession au pouvoir de MVI, le changement est là, on ne peut le nier, avec des chantiers utiles au developpement du pays, avec la multiplication de zone offshore, tanger med, le developpement de nouveaux secteurs à haute VA, les gens vivent de mieux en mieux, avec un embryon d'etat providence qui commence à emerger. Cependant, le bilan reste mitigé car entaché par de nombreux defis qui n'ont toujours pas ete relevés dont celui de l'education, la justice, ou la qualité du secteur de la santé, la corruption à subit une resurgence sous MVI, sans parler des atteintes à la liberté de la presse qui ineluctablement constitue un obstacle à la democratie, or j'attribuerai ces revers par une transistion inachevée avec la presence des membre de l'ancien regimes et qui possedent toujours les reflexes des années de plombs.
[hr] [b][center]Si perçante soit la vue, on ne se voit jamais de dos[/center][/b][b]Boycottez pour la paix !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! [color=#FF0000]Boycottez!!!!!!!!![/color][color=#FFFFFF]!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!![/color] [color=#009900]Boycottez pour les enfants de Gaza!!!!!![/color][/b]
J
23 juillet 2009 23:22
Sincérement, je pense qu'il faut être fier par ce que le Maroc a fait ces dernières années. Cela ne se voit pas tout de suite mais il y a une véritable révolution culturelle qui commence à prendre (je suis de ceux qui pensent qu'un peuple qui arrive à faire de la production culturelle et artistique a toutes les chances de réussir).
Parmi les points positifs, je pense au nouveau code de la famille, au développement des infrastructures et à la politique d'aménagement du territoire (si, si, il y en a une, simplement personne ne le dit). Il y en a de nombreux autres, parmi lesquels les efforts que fait l'administration pour servir les gens (ne rigolez pas, les fonctionnaires marocains ne sont pas les plus nuls, loin de là).

Les points négatifs sont la corruption, l'état lamentable du système judicaire, le dramatique échec de l'éducation nationale et la plaisanterie sans nom qu'est la classe politique marocaine. Ces quatre points sont ex-aequao. J'en suis arrivé à la conclusion que c'est f.o.u.t.u pour ces quatre sujets, les hommes qui en sont responsables ne sont malheureusement pas prés de changer. La solution viendra avec le temps, quand les chrysanthèmes se nourriront de ceux qui empêchent les gens d'avancer.

Amicalement,

Jihad
l
29 juillet 2009 22:53
doucement,vous allez reveiller almabrosse et ses barbouzes...soyez patients,le diament n'est qu'un charbon de bois qui a su attendre.m6 à plusieurs chats et(chattes) à fouéteret ce n'est pas simple de se debarrasser des anciens apparatchiks ceux qui empéchaient le chmilblique d'avancer.
E
30 juillet 2009 14:10
il ya de l'amélioration bon continuation . je compte sur les dix ans a venir pour décrocher le tableau d'honneur
s
30 juillet 2009 14:53
Je vote mitigé

Ca a l'air d'avancer (on pouvait plus reculer)
Mais je constate qu'on ne s'oriente tjrs que vers ls secteurs phare qui n'apporte pas de la valeur à long terme : tourisme et sous-traitance (le sale boulot des pays riches)
Au dépend de la science, l'éducation, la santé, la recherche ...
30 juillet 2009 15:01
J'ai voté médiocre.
f
30 juillet 2009 21:06
On peut constater que le roi M6 aime vraiment son pays et fier d etre marocain pk?
parce que tout simplement il ne s est jamais occupé de l international, il est presque invisible, peut etre que ça aurait peut etre mieux mais il a consacré tout pour l interne c est à dire son pays le MAROC, les projets internes et c est pas mal du tout malgres tout

apres on peut tjrs dire c est pas assez mais lui ne peut pas tout changer sans que le gouvernement et le peuple changent aussi
l
2 août 2009 16:53
Mon avis sur la question :

Ce jeune roi, a tout à gagner, à condition de savoir bien négocier plusieurs virages, défis :

Tout d'abord, en politique intérieur, les efforts devront portés sur l'éducation, la santé, pour être un peuple éduqué, fort, et bien dans ses baskets, qui sera défendre ses intérêts quoiqu'il arrive.

En politique extérieur, il est urgent d'expédier, liquider, le dossier du Sahara. C'est la meilleur façon, d'imposer son autorité, souverainté, dans la région, le temps des négociations est terminé. Ce dossier, ses investissements colossaux, coûtent chers au pays, au détriment du peuple marocain

Pour réussir ces défis, il dispose de points forts, atouts : la situation géographique du pays, son ouverture sur le monde et vers les autres, son peuple riche et diversifié. Les marocains, sont attachés à la monarchie version marocaine, c'est à dire associée aux droits et liberté. Les marocains, ont conscience, qu'il vaut mieux vivre sous une monarchie, qui garantie la paix, la sécurité, et la stabilité, que sous une république bannanière où le Président est élu à 99% des suffrages, élu à vie, une république militaire, islamique, où les droits élémentaires de l'individu sont bafoués

Cette équation pourra se réaliser s'il s'appuie sur les forces vives du pays, les vrais marocains, responsables, qui aiment leur pays, ceux qui savent porter haut et fort les couleurs du pays, et ne pas continuer à s'entourer de gens qui ont le ventre gros, qui marchent avec le ventre, tels des serpents. Sisi, ils existent ces marocains, de Tanja à Lagouirra. Il faut retourner aux racines profondes, ancestrales, au sacré, notre salut se trouve dans le sacré, à la manière de nos ancêtres, il faut se recentrer sur nos points forts. Plus, il regardera vers cette direction , plus il sera écouté, soutenu, approuvé, porté très haut, plus il rendra fort le pays. Et au diable, les shaytanes
E
3 août 2009 11:26
Un bilan par notre pays voisin.

FÊTE DU TRÔNE
Le maroc, dix ans après
03 Août 2009 .



«Il n’y a pas de juifs au Maroc, il y a seulement des sujets marocains», avait répondu le roi au représentant de Vichy, lui demandant de «prévoir 150 étoiles jaunes supplémentaires pour les membres de la famille royale».
Sa Majesté Mohammed V

Le Maroc à fêté en grande pompe la fête du trône et la «bay’a» à l’occasion du Xe anniversaire de l’accession au trône de Mohammed VI. Dix ans après, un bilan en demi-teinte laisse l’observateur impartial sur sa faim.
«Dix ans après son intronisation, écrit le rédacteur du journal Le Point, le roi Mohammed VI du Maroc reste une énigme pour la plupart de ses compatriotes, qui dressent un bilan contrasté d’une décennie marquée par des réformes importantes et la persistance de points noirs. (..) En accédant au trône alaouite, le 23 juillet 1999 à l’âge de 35 ans, le nouveau roi avait signifié qu’il voulait poursuivre la politique d’ouverture amorcée à la fin du règne de son père Hassan II. (...). Une bouffée d’air frais avait alors soufflé sur un pays anxieux de tourner la page des "années de plomb". En 2008, le pays a obtenu de l’UE le précieux "statut avancé", qui lui permettra à terme d’accéder librement au marché européen, et se dote d’infrastructures sans égales au Maghreb».(1)
«Les victimes des "années de plomb" ont été indemnisées à l’issue d’un travail courageux - à défaut d’être complet, puisque les tortionnaires n’ont pas été inquiétés - de l’Instance équité et réconciliation (IER). Un nouveau Code de la famille (Moudawana) a également été adopté en 2004, donnant aux femmes (presque) les mêmes droits qu’aux hommes. Et ce, malgré l’hostilité des islamistes radicaux. (...) Enfin, malgré quelques incidents de parcours irritants, les journaux peuvent écrire à peu près ce qu’ils veulent dès lors qu’ils ne remettent pas en cause le rite sunnite malékite officiel, la monarchie et l’intégrité territoriale. (...) Et, en dépit des efforts des autorités, la corruption reste largement pratiquée à tous les niveaux. Environ 40 pour cent de la population est encore analphabète. De fait, la misère la plus noire côtoie souvent l’opulence la plus insolente».(1)

Misère et opulence
D’une façon générale les médias occidentaux ne tarissent pas d’éloge sur le Maroc qui jouit d’un préjugé favorable à la fois des gouvernements, des médias et des communautés juives qui, à raison, se souviennent de la position exemplaire de Mohammed V. Amale Samie écrit: «Le 26 janvier 2005, Serge Berdugo, secrétaire général du conseil des communautés israélites du Maroc, évoquait devant l’agence Associated press ´´l’éternelle reconnaissance´´ des juifs envers le sultan Mohammed V, qui avait protégé la communauté juive marocaine des vexations du régime de Vichy, pendant la Seconde Guerre mondiale. ´´Il n’y a pas de juifs au Maroc, il y a seulement des sujets marocains´´, avait répondu le roi au représentant de Vichy, lui demandant de ´´prévoir 150 étoiles jaunes supplémentaires pour les membres de la famille royale´´. Voilà pourquoi le Maroc ne disparaîtra jamais de la mémoire des juifs jusqu’à la énième génération. Les juifs du Maroc ont le Maroc au coeur, ils l’ont prouvé quand il avait besoin d’un lobby politique fidèle à la mémoire de ses ancêtres».(2)
Pourtant un vent d’espoir maghrébin était né lors de l’intronisation de Mohammed VI qui tournait la page de 30 ans de règne de feu Hassan II, caractérisé par la répression sans pitié des opposants, comme le rapporte Gilles Perrault dans son ouvrage «Notre ami le roi» paru en 1990. Ce livre fait le bilan accablant de 30 ans de règne et de torture. Gilles Perrault ne s’est pas contenté de dénoncer les exactions du roi du Maroc de l’époque, il s’est aussi interrogé sur la complaisance à son égard de certains membres des élites françaises...«Son règne est bientôt trentenaire et il est l’ami de la France, de ses dirigeants, de ses industriels, de ses élites de droite et de gauche. Roi du Maroc, Hassan II symbolise pour nombre d’Occidentaux le modernisme et le dialogue en terre d’lslam. Mais ces apparences avenantes dissimulent le jardin secret du monarque, l’ombre des complots et des prisonniers, des tortures et des disparus, de la misère. Il règne, maître de tous et de chacun, brisant par la répression, pourrissant par la corruption, truquant par la fraude, courbant par la peur. S’il n’a pas inventé le pouvoir absolu, son génie aura été de l’habiller des oripeaux propres à tromper ceux des étrangers qui ne demandent qu’à l’être. Sa "démocratie" connaît une moyenne de quatre procès politiques par an, plus de cent depuis l’indépendance, avec, chaque fois, une fournée de militants condamnés à mort ou à des siècles de prison. Tortures du derb Moulay Cherif, morts-vivants de Tazmamart, calvaire des enfants Oufkir, nuit des disparus sahraouis...La peur est l’armature de son système.
E
3 août 2009 11:32
Suite:
Comme l’enfer, elle a ses cercles. Chacun, quelle que soit l’horreur de son sort, peut être assuré qu’un autre a connu pire.
Si l’on ajoute à cela l’enrichissement personnel, on a une idée de la condition de la société marocaine. Au pouvoir depuis dix ans, le souverain marocain serait, selon le magazine financier Forbes, l’un des hommes les plus riches du monde. Et sa fortune aurait doublé au cours des dernières années (..) Il est à la tête d’un joli pactole s’élevant à 2,5 milliards de dollars [1,8 milliard d’euros] et il caracole à la septième place des rois les plus aisés du monde sur une liste comprenant quinze souverains. (...) Rappelons que le Maroc est toujours à la 126e place dans le classement du rapport mondial sur le développement humain du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) et que le taux de pauvreté au Maroc est passé à 18,1%. La dette extérieure publique du Maroc a enregistré une augmentation de 10% par rapport à 2007, pour atteindre la somme de 11,9 milliards d’euros. Cela représente 20% du PIB et 39% des recettes courantes de la balance des paiements». ´´Jamais Hassan II ni la famille royale ne sont apparus dans les classements des fortunes mondiales, établis notamment par le magazine américain Forbes´´, ajoute cet observateur. Alors qu’elle était estimée à 500 millions de dollars au début des années 2000, la fortune de Mohammed VI a en effet été multipliée par cinq, à en croire le magazine américain. Et encore, ce n’est que la partie visible de l’iceberg(3)
Justement à propos d’inégalité, la ville de Casablanca est déchirée par ses contradictions. Dans cette ville écrit, Chafaâ Bouaïche, les autorités ont confié presque tous les services à des entreprises étrangères. «On fait appel à des étrangers pour gérer les affaires de la collectivité, comme si nous étions incapables de le faire nous-mêmes», regrette un cadre marocain. Le service de propreté de la ville est dirigé depuis 2004 par trois entreprises espagnoles. Par ailleurs, tout comme à Alger, c’est une société française - la Lyonnaise des eaux - qui gère l’eau et l’électricité de la ville de Casablanca. «C’est vraiment malheureux de voir notre pays confier la gestion de son eau, donc de sa vie, à un pays qui nous a colonisés!» nous confie un journaliste marocain. «A Casablanca, même les autobus sont gérés par une société française», poursuit-il. Casablanca n’arrive pas à cacher la misère de sa population.(4)
On l’aura compris, les Marocains ne profitent pas des fruits de la croissance que l’on dit de 5%. On apprend que dans la plus pure tradition esclavagiste, les Espagnols recrutent des femmes. Hicham Houdaïfa écrit: «(...) Il s’agit de 12.000 ouvrières marocaines qui doivent être recrutées dans des exploitations agricoles espagnoles en 2008. Fatema fait partie des milliers de postulantes à ce nouveau type de migration. ´´Ils ne veulent que des femmes, parce qu’ils sont sûrs qu’elles reviendront au Maroc´´, explique-t-elle. Ces futures ouvrières vont quitter hommes et enfants afin de pouvoir subvenir aux besoins de leurs familles. Contrairement aux hommes, qui sont toujours heureux de décrocher un visa pour travailler ailleurs, ces femmes affichent une mine d’enterrement. Les ´´mmimates´´ (mères de famille, dans le jargon populaire) ont le coeur lourd. Ces femmes doivent être en bonne santé, ni grosses ni maigres, avec une dentition parfaite. Elles doivent non seulement être mariées mais également avoir des enfants âgés de moins de 14 ans! En acceptant toutes les conditions posées par les Européens en matière d’immigration, le gouvernement participe à une nouvelle forme d’esclavagisme»(5)

Le Sahara occidental, pierre d’achoppement pour l’UMA
Situé à l’ouest du Maghreb, sa superficie est de 266.000 km². A l’époque de son occupation par l’Espagne en 1884, le territoire du Sahara occidental est essentiellement occupé de tribus guerrières, maraboutiques et tributaires, organisées et indépendantes entre elles. La décolonisation bâclée a amené le roi à faire une marche verte sous les yeux des garnisons espagnoles qui quitteront le pays en février 1975. Le Maroc a souvent joué le rôle de gendarme des intérêts de la France en Afrique, ainsi que celui de temporisateur dans le Proche-Orient. Naturellement, ce pays fait l’objet de convoitise. Outre le Maroc, «côté américain, écrit Denise Sollo, il est important de gagner le marché marocain par l’établissement d’une zone franche entre les deux pays. Cette attitude s’inscrit dans la politique américaine de conquête du marché africain. Pour l’Union européenne, il s’agit surtout de garder les marchés déjà acquis.
Le Maghreb, de par sa proximité et ses richesses, représente pour l’Europe un marché à préserver et à développer. Néanmoins, pour les Etats-Unis comme pour les Européens, l’instabilité actuelle du Maghreb directement liée au conflit du Sahara occidental ne permet pas un bon déroulement du commerce.
E
3 août 2009 11:36
Fin du bilan de notre voisin.

Raison pour laquelle ils sont tous pour un retour à la paix au Sahara. (...) On comprend donc pourquoi le Maroc se présente aujourd’hui pour les Occidentaux, comme un allié important face aux doubles fléaux que sont le terrorisme et l’intégrisme.(...) Les enjeux d’ordre économique relèvent des richesses contenues dans le sous-sol du territoire, ainsi que celles contenues au large des côtes et dans les fonds marins. En effet, des compagnies pétrolières y effectuent actuellement de la prospection, sous l’autorisation de l’Etat marocain. Il s’agit des multinationales française et américaine TotalFinaELf et Keer Mc Geer. Finalement, le conflit du Sahara occidental qui, si on part de la perception première de l’ONU et du droit international, se veut un conflit de décolonisation. La négociation demeure toutefois la démarche la plus réaliste pour espérer parvenir à une situation de paix dans cette partie de la région du Maghreb (...)»(6)
Dans cet ordre d’idées, un espoir: on apprend que la première rencontre informelle entre le Maroc et le Front Polisario sur la question du Sahara occidental est prévue à partir du 9 août en Autriche. Pour qu’un Maghreb de l’intelligence puisse émerger, il est bon que les pays en question fassent définitivement la paix avec leur histoire et s’acceptent dans leurs frontières actuelles pour aller progressivement, à l’instar de l’Europe, vers une Union maghrébine dans le plein sens du terme. Dans ce cadre et sans vouloir refaire l’historique des attaques récurrentes, qu’il nous suffise de rappeler la fameuse phrase des Romains: «Flumen malva dirimit mauretenias duas» Le fleuve Moulaya sépare les deux Maurétanie (la Tingitane et la Césarienne). Malgré cela la Moulaya est en territoire marocain et le traité signé le 18 mars 1845 par le Maroc et la France, marque la frontière entre le Maroc et l’Algérie occupée par la France.
L’Emir Abdelkader ne pouvant plus avoir de base arrière préfère se rendre en terre algérienne. Il faut aussi rappeler que la frontière algérienne était au méridien de Tabarka et que pendant la Régence d’Alger qui avait la tutelle morale sur les Régences de Tunis et de Tripoli, les pêcheurs de corail de Tabarka payaient un tribut au bey de Constantine.
Le pouvoir tunisien a vainement tenté de remettre en cause le tracé des frontières. De Gaulle en parle dans ses mémoires. Bourguiba au plus fort des négociations avec le Gpra, se déplace à Paris et tente de convaincre le général de l’appartenance d’une zone autour de la borne 33 qui serait tunisienne, n’était-ce un tracé flou et problématique qui donnerait indument à l’Algérie un territoire qui n’est pas le sien.
L’analyse pertinente du journaliste marocain Ali Lmrabet des dix ans de règne peut à certains égards être étendue à tout le Maghreb, tant il est vrai que les pays le composant ne sont pas acteurs de leurs destins. Ecoutons-le: «Peut-on vivre au Maroc d’aujourd’hui en faisant omission de cette réalité qui veut que tout doit tourner autour du roi? Peut-on se défaire de ce sentiment diffus qui veut que nous devons être, de par la loi, les fils respectueux d’un père bienveillant qui a réponse à tout, est présent partout, dans le politique, le religieux, l’économique, les affaires, le social et même dans l’action caritative et spectaculaire? (...) Et il est paradoxal de constater que ceux qui font leur cette analyse, en particulier les Français, les voisins espagnols et les lointains Américains (avant et avec Obama), ceux-là mêmes qui tiennent bec et ongles à leurs institutions et à leurs chères libertés, veulent nous garder en cage et nous pressent, indirectement bien entendu, de rester sages et d’accepter d’être gentiment conduits par le prince. (...) Nous ne serions pas prêts pour la démocratie, se lamentent ces hypocrites. Mais enfin, de quoi ont-ils peur? Que nous commencions à penser par nous-mêmes? A nous émanciper? Que nous trouvions des solutions à nos besoins, matériels et autres? Que veulent-ils, enfin, ces lointains Occidentaux? On a du mal à croire qu’ils veulent que notre région continue à être la grande fabrique d’extrémistes - qui se nourrissent, justement, des dictatures, des injustices faites aux gens et du manque de liberté criant qui sont notre pain quotidien».(7) Tout est dit.

(*) Ecole nationale polytechnique


1.Le bilan contrasté du roi marocain Mohammed VI-Le Point.fr 12/07/2009
2.Amale Samie - Etre juif au Maroc aujourd’huihttp://www.maroc-hebdo.pres s.ma/MHinternet/Archives_638/html_638/etre.html
3. Un roi en or massif Courrier international n° 977 23.07.2009
4.Chafaâ Bouaïche

Pr Chems Eddine CHITOUR (*)
 
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