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La bienfaisance envers les parents.
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25 juillet 2005 20:38
salemoua'leikoum



La bienfaisance [1] envers les parents. [2]


Extraits du "sahîh al-adab al-mufrad" de l'imâm al-bukhârî.-
Vérifié par l'Imâm : Muhammad Nâsiru-D-Dîn Al-Albânî -rahimahu-l-lâh-.-

Chapitre 1 : La parole d'Allâh l'Exalté : {et nous avons recommandé à l'homme
d'être bon avec ses parents}.
1/1 De Abû 'Umrû Ach-Chaybânî qui dit : "Le propriétaire de cette maison nous a
raconté", et il a indiqué avec sa main la maison de 'Abdu-l-lâh, que, " "J'ai
demandé au Prophète (sallâ-l-lâhu 'alayhi wa-s-sallam) : "Quelle action est la
plus aimée d'Allâh ?" Il répondit : "La prière à son heure." Je dis : "Ensuite
quelle action ?" Il répondit : "Le Birr (gentillesse, bon traitement) envers
les parents." Je dis : "Ensuite laquelle ?" Il répondit : "Le Djihâd dans la
voie d'Allâh."
'Abdu-l-lâh a dit : "Il m’a dit cela, et si j'avais demandé plus, il m'aurait
répondu."Sahîh (authentique)- "al-irwâ-" (1197).
2/2 De 'Abdu-l-lâh Ibn 'Umar qui dit : "Le Seigneur est content lorsque les
parents sont contents, et est en colère lorsque les parents sont en
colère."Hasan (bon) en tant que mawqûf, sahîh en tant que marfû' - "as-sahîhah"
(515).
Chapitre 2 : Al-Birr envers la mère.
3/3 Rapporté par Bahz Ibn Hâkim qui le tient de son père qui le tient de son
grand père qui a dit : "Je dis : "Ô Messager d'Allâh qui mérite le plus mon
birr ?" Il dit : "Ta mère". Je dis : "Qui mérite le plus mon birr ?" Il dit :
"Ta mère". Je dis : "Qui mérite le plus mon birr ?" Il dit : "Ta mère". Je dis
: "Qui mérite le plus mon Birr ?" Il répondit : "Ton père, puis la personne la
plus proche, et ensuite la plus proche."Hasan - "al-irwâ-" (2232, 829).
4/4 De Ibn 'Abbâs : "Un homme est venu à lui et a dit : "J'ai demandé la main
d'une femme et je me languissais de me marier avec elle. Ensuite un autre homme
est venu lui demander sa main et elle a voulu se marier avec lui. Ensuite je
l'ai séduite, et tuée, donc puis je me repentir ? Il répondit : "Ta mère est
elle en vie ?" Il dit : "Non". Alors Ibn 'Abbâs dit : "Repens toi à Allâh
('azza wa djalla) et cherche à te rapprocher de lui autant que tu peux."
('Ata- Ibn Yâsar) a dit : "Alors je suis allé voir Ibn 'Abbâs et je lui ai
demandé : "Pourquoi lui as tu demandé si sa mère était en vie ?" Il répondit :
"En fait je ne connais pas d'action qui peut rendre quelqu’un plus proche
d’Allâh que la gentillesse envers la mère."
Sahîh - "as-sahîhah" (2799).
Chapitre 3 : La gentillesse envers le père.
5/5 Rapporté par Abû Hurayrah : "On a dit : "Ô Messager d'Allâh (sallâ-l-lâhu
'alayhi wa-s-sallam), qui mérite le plus ma gentilesse ?" [1] Il répondit : "Ta
mère". Il dit : "Qui ensuite ?" Il répondit : "Ta mère". Il dit : "Qui ensuite
?" Il répondit : "Ta mère". Il dit : "Qui ensuite ?" Il répondit : "Ton
père".Sahîh - "al-irwâ-" (837), "ad-da'îfah" (sous le numéro 4992).
[1] : Dans une autre version : "Qui mérite le plus ma compagnie ?" En arabe :
"man ahaqqu-n-nâsi bi husni-s-sahâbati ?"
Chapitre 4 : Les mots gentils aux parents.
6/8 Taysala Ibn Mayyas a dit : "J'étais avec les najadat (un groupe des
hurûrîyyah -ce sont les premiers khawâridj-) et j'ai commis un pêché que j'ai
considéré comme étant majeur, alors j'ai mentionné cela a Ibn 'Umar. Il dit :
"Quel pêché est-ce ?" Je répondis : "Ceci et cela." Il dit : "Cela ne fait pas
partie des pêchés majeurs, les pêchés majeurs sont au nombre de neuf :
Associer à Allâh, tuer une âme, fuir face à l'armée qui avance, accuser une
femme chaste, pratiquer l'usure (ribâ), prendre la propriété d'un orphelin,
apostasier dans une mosquée, celui qui ridiculise/se moque d'autrui, et faire
pleurer les parents par désobéissance envers eux."Ibn 'Umar m'a dit : "
Crains-tu le feu et désires-tu entrer au Paradis ?" Je répondis : "Bien sûr,
par Allâh !" Il dit : "Tes parents sont ils vivants ?" Je répondis : "J'ai une
mère". Il dit : "Alors par Allâh ! Si tu lui parles gentiment, la nourrit, tu
entrera certainement au Paradis, aussi longtemps que tu resteras loin des
pêchés majeurs." Sahîh - "as-sahîhah" (2898).
7/9 Rapporté par 'Urwah qui a dit au sujet de ce verset : {et abaisse pour eux
les ailes de l’humilité} : "Ne les (les parents) privez pas de ce qu’ils
aiment."Sahîh Al-Isnad (chaîne de transmission authentique).
Chapitre 5 : Récompenser les parents.
8/10 Abû Hurayrah rapporte du Prophète (sallâ-l-lâhu 'alayhi wa-s-sallam) : "Un
enfant ne peut s'acquitter de sa dette vis à vis de ses parents à moins que le
trouvant esclave, il le rachète et l'affranchit."Sahîh - "al-irwâ-" (1747).
9/11 Abû Buraydah était avec Ibn 'Umar et un homme yémenite faisait le tawâf
(tournées autour d'al-ka'bah) autour de la Maison Sacrée (al-ka'bah) en portant
sa mère sur son dos et disait : "Je suis son humble chameau où son chameau
aurait été effrayé, moi je ne l'aurais pas été." Puis il dit : "Ô Ibn 'Umar !
Penses-tu que je l'ai (sa mère) remboursée/ récompensée ?" Il dit : "Non, pas
même pour un simple gémissement qui s'est échappé d'elle pendant son
accouchement."
Ensuite Ibn 'Umar a fait le tawâf, puis vint à la Station (d'Abraham) et a prié
deux rak'ats. Puis il dit : "O Ibn Abû Mûsâ ! En effet chaque deux rak'ats
expient ce qui s’est passé avant elles."Sahîh Al-Isnad.
10/13 'Abdu-l-lâh Ibn 'Umrû a dit : "Un homme est venu voir le Prophète
(sallâ-l-lâhu 'alayhi wa-s-sallam) pour lui donner la bay'ah (serment
d'allégeance) pour la hidjrah (l'émigration), et il a laissé ses parents en
larmes. Alors le Prophète a dit : "Retourne voir tes parents et fais les rire
comme tu les a fais pleurer."Sahîh - "at-ta'lîq ar-raghîb" (3/213).
Chapitre 6 : La désobéissance envers les parents.

12/15 Abû Bakrah a dit : "Le Messager d'Allâh (sallâ-l-lâhu 'alayhi wa-s-sallam)
a dit : "Vous informerais-je au sujet des plus grands des pêchés majeurs ?"
[Trois fois] Ils (les présents) répondirent : "Bien sûr ô Messager d'Allâh !"
Il dit : "Donner des associés à Allâh, la désobéissance aux parents -Il était
appuyé (contre qqch) alors il s'assit- et la fausse déclaration." Il ne
s'arrêta pas de répeter jusqu'à ce que je dise : "Si seulement il
s'arrêtait."Sahîh - "ghâyatu-l-marâm" (277).

Chapitre 7 : Allâh maudit celui qui maudit (injurie) ses parents.

13/17 Abû At-Tufayl a dit : "On demanda à 'Alî : "Le Prophète vous favorisait-il
avec quelque chose avec laquelle il ne favorisait pas le reste des gens ?" Il
dit : "Le Prophète (sallâ-l-lâhu 'alayhi wa-s-sallam) ne nous favorisait avec
aucune chose avec laquelle il ne favorisait pas les gens, sauf pour ce qui est
dans la poignée de mon épée." Puis il prit un bout de papier et il était écrit
dessus : "Allâh maudit celui qui égorge pour autre qu'Allâh. Allâh maudit celui
qui vole les postes de frontière de la terre (afin d'agrandir son terrain).
Allâh maudit celui qui maudit (injurie) ses parents. Allâh maudit celui qui
aide un innovateur.""Sahîh -"al-michkâh" (4070).

Chapitre 8 : Al-Birr envers les parents dans les cas qui n'impliquent pas une
désobéissance (à Allâh).
14/18 Abû Ad-Dardâ- dit : "Le Messager (sallâ-l-lâhu 'alayhi wa-s-sallam) m'a
recommandé neuf choses : "Ne pas donner d'associés à Allâh, même si tu es coupé
en morçeaux ou brûlé. Et n'abandonne jamais les prières obligatoires
délibérement, et celui qui les abandonne délibérement devient absous de
protection. Et ne bois pas de l'alcool car c'est la porte de tous les maux. Et
obéis à tes parents, et s'ils te commandent de laisser tes possessions
terrestres alors fais le pour eux. Et ne te révolte pas contre les gourverneurs
des musulmans, même si tu penses que tu as raison, et ne fuis pas face à
l'adversaire, même si vous êtes vaincus et que tes compagnons ont fui. Et
dépense pour ta famille. Et ne lève jamais ton bâton contre ta famille. Et
nourris les avec la crainte d'Allâh."Sahîh -"al-irwâ-" (2026).


Chapitre 9 : Celui dont les parents sont devenus âgés et il n'entre pas au
Paradis.
16/21 Abû Hurayrah rapporte du Prophète (sallâ-l-lâhu 'alayhi wa-s-sallam) ces
paroles : "Qu'il soit déshonoré et humilié, qu'il soit déshonoré et humilié,
qu'il soit déshonoré et humilié." Ils dirent : "Qui ô Messager d'Allâh ?" Il
répondit : "Celui dont les parents sont devenus âgés, ou l'un d'entre eux, et
il entre au Feu (en ne les ayant pas servi)."Sahîh-"at-ta'lîq ar-raghîb"
(3/215).
Chapitre 10 : Ne pas rechercher la miséricorde pour celui dont le père est un
muchrik (polythéiste)
17/23 Ibn 'Abbâs, à propos de la parole d'Allâh : {et si l'un d'entre eux, ou
les deux deviennent âgés pendant ta vie, alors ne leur dis pas "Fi!"} jusqu'à
Sa parole : {comme ils m'ont élévé étant petit} : "Cela a été abrogé (ou le
sens a été restreint) par la âyah (verset) dans sûratu : [barâ-] : {le Prophète
et les croyants ne doivent pas rechercher la miséricorde pour les mécréants,
même s'ils font partie de leurs proches, après que l’on ait rendu clair pour
eux qu'ils sont les Compagnons du Feu.}"Hasan Al-Isnad
15/20 'Abdu-l-lâh Ibn 'Umrû a dit : "Un homme vint voir le Prophète
(sallâ-l-lâhu 'alayhi wa-s-sallam) avec l'intention de partir en djihâd. Alors
il dit : "Tes parents sont-ils en vie ?" Il répondit : "Oui". Donc il dit :
"Ton djihâd est avec eux."Sahîh - "al-irwâ-" (1199).
Chapitre 11 : Al-Birr envers un parent qui est muchrik.
18/24 Sa'd Ibn Abî Waqqâs a dit : "Quatre versets ont été révélé à mon égard
dans le Livre d'Allâh : Ma mère a juré qu'elle ne mangerait pas et ne buverait
pas jusqu'à ce que je me sépare de Muhammad (sallâ-l-lâhu 'alayhi wa-s-sallam),
alors Allâh a révélé : {Et si tous deux te forcent à m'associer ce dont tu n'as
aucune connaissance, alors ne leur obéis pas et accompagne les dans ce monde
dans le bon chemin.} Je pris une épée que j'aimais et je dis : "Ô Messager
d'Allâh donne-moi cela." Alors le verset a été révélé : {Et s'ils t'interrogent
au sujet du butin. Dis : "Le butin est à Allâh et à Son Messager. Craignez
Allâh, maintenez la concorde entre vous et obéissez à Allâh et à Son messager,
si vous êtes croyants."} Je suis tombé malade alors le Messager d'Allâh
(sallâ-l-lâhu 'alayhi wa-s-sallam) vint me voir. Alors je dis : "Ô Messager
d'Allâh ! J'ai l'intention de diviser mes biens, devrai-je donner une partie en
charité ? " Il a dit : "Non". Donc je répondis : "Un tiers ?" Et il resta
silencieux. Par la suite un tiers fût permis (sous entendu par la révélation).
Je buvais de l’alcool avec un groupe des Ansâr, lorsqu’un homme parmi eux me
frappa sur le nez à un endroit appelé "layha djamal". Je me rendis auprès du
Prophète (sallâ-l-lâhu 'alayhi wa-s-sallam) et Allâh révéla le verset en
rapport avec l’interdiction de l’alcool."Sahîh - "al-michkâh" (3072).
Tiré de : www.troid.org -Traduit par Ummu Wassim, revu et corrigé par Ummissa et
Umm Aymân (baraka-l-lâhu fîhinna).-
Qu'Allâh récompense ces soeurs par la meilleure des récompenses. Et qu'Il leur
accorde al-ikhlâs dans leurs propos et oeuvres.


[1] : Bienveillance, bonté, magnanimité, piété. [2] : Le titre, est un ajout de
ma part
 
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