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Faty** a écrit:
Alaikom Salam,
Au bout de quelques mois, il est temps de supprimer le numéro de ton répertoire et d'effacer les discussions, et de continuer ta vie comme si cette personne n'avait jamais existé, étant donné que tu l'intéresse pas ou plus même s'il n'a rien à te reprocher...
Bloquer, jamais compris l'intérêt, même si la personne revient, ce qui est très rare je pense, tu dis que ça t'intéresse pas et puis c'est tout
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Almudéna a écrit:
Oui. J’avais déjà supprimé depuis un bout de temps mais en fait bloquer pourrait m’aider mentalement pour vraiment ne plus rien espérer même inconsciemment.
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Almudéna a écrit:
Salam alleykoum,
Imaginez qu’une personne vous lache du jour au lendemain sans vrai raison et vous dis même « mais je n’ai rien à te reprocher ». Vous passez le stade de l’incompréhension, la colère, la tristesse ... et là ça fait plusieurs mois.
Ni vous ni la personne en question n’a pris contact.
Vous faites quoi : bloquez définitivement cette personne pour l’oublier et tenter de ne plus avoir mal ou alors vous vous dites « je la bloque pas si jamais la personne a un déclic et réalise le mal qu’elle m’a fais » même si vous souffrez de voir que la personne ne revient pas vers vous et que les jours se succèdent
??
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Citronnus a écrit:
Salam
On ramène souvent les choses à soi. On souffre de la réaction de l'autre et on lui en veut.
Mais peut-être que l'autre réagit ainsi parce qu'il a une souffrance lui-même. Pas forcément une souffrance lié à nous, ça peut être une toute autre chose et il a besoin de prendre de la distance.
Faut pas forcément le prendre pour soi. ça nous fait souffrir d'être "abandonné", mais l'autre a peut-être besoin de recul sur sa vie et a besoin de s'éloigner.
En amitié, on laisse faire. En couple, surtout si on vit sous le même toit, faut aussi laisser faire. On vit parfois de très longues années sans trop se calculer l'un et l'autre. Et puis un jour ça revient et tant mieux.
Si tu sais que tu n'as rien à te reprocher, alors lâche prise. Aujourd'hui, l'autre n'est pas disposé à avoir uen quelconque relation avec toi. Faut accepter.
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Anahata a écrit:
Si tu n'as rien à te reprocher, il faut respecter la prise de distance.
C'est très difficile. C'est pénible. C'est frustrant.
Nous passons par tous les stades....
Sauf qu'il faut admettre que sa vie ne tourne pas qu'autour de nous. Des problèmes peuvent graviter autour de lui sans que nous soyons impliqués, et peuvent générer des inquiétudes dont il n'est pas prêt ou ne souhaite pas nous soucier avec.
Alors parfois, c'est pour nous protéger que cette distance est prise mais en l'absence d'un minimum d'informations, nous rapportons tout à nous, nous voyons les choses négativement.
Laisses lui cet espace, lorsqu'il sera prêt, il reviendra, mais ne le bloques pas et ne supprimés pas son numéro.
Il pourrait bien revenir, qui sait ?
Et si c'est fini, tu auras eu le temps d'y réfléchir.
Aimer, c'est aussi respecter l'espace de l'autre, sans s'étouffer.
Touute abseabsence et tout non-dit ne sont pas nécessairement malsains.
Patientes.
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Almudéna a écrit:
J’avoue qu’on ne pense pas toujours à cet aspect possible mais plutôt au fait d’être rejetée.
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Citronnus a écrit:
Faut pas s'attacher.
Cette dounia n'a aucun intérêt. Il faut pouvoir se détacher de tout. Du matériel. Mais aussi des personnes.
Moins tu auras d'attachement, moins tu souffriras.
Je vais aller dans le cas extrême, mais c'est vraiment comme ça que je considère la vie en générale.
Je lis parfois des posts de personnes qui viennent d'apprendre qu'un de leur proche, très proche, est atteint d'un cancer. Et la personne se lâche sur le forum en disant "mon petit papa, je ne veux pas qu'il me quitte, je l'aime tellement" ... Ma mère a été atteint d'un cancer. Elle a survécu, mais même en apprenant sa maladie, je n'ai jamais été dans cet état là. La mort fait partie de la vie. Un jour, c'est fini. Et faut accepter. Bien sûr, ça fait mal, c'est triste, il y a tout un processus qui se met en place où on repense aux bons moments, à comment ce sera après. Mais de là à s'en rendre littéralement malade, non, je n'arrive pas à le concevoir.
Idem, des fois on lit que des mamans ne supportent pas que leurs enfants partent du nid. Je pense aussi que certaines mères deviennent imbuvables parce qu'elles n'arrivent pas à couper le lien avec leur enfant. Dans ma tête, je sais qu'un jour mes enfants s'en iront. Et c'est normal. Ce sera sans doute triste de ne plus les avoir à la maison, mais je n'arrive pas à vouloir "posséder" mes enfants. On ne fait pas des enfants pour les garder pour soi. On fait des enfants pour qu'un jour ils s'en aillent et font leur vie.
Et pour les conjoints, ça doit être pareil. Je suis mariée depuis 30 ans à un homme formidable que j'aime. Mais à aucun moment je ne considère qu'il m'appartient. Le jour où il veut me quitter ou s'il meurt, je ne tomberai pas en dépression. ça ne me ressemble pas. Bien sûr, un changement de vie s'opérera, comme dans les cas que je cite ci-dessus, et ce changement peut être compliqué à vivre, il faut un temps d'adaptation, un temps de "deuil" en quelque sorte du passé, mais je me reconnecte assez facilement au présent au final.
La douleur, le traumatisme, la dépression est normal dans tous ces cas, mais pas au point d'en être durablement malade. Moins on s'attache et moins on souffre.
Je n'appartiens pas à mon mari, ni à mes parents, ni à mes enfants. Un jour, la vie change et ces changements sont normaux. Faut profiter du temps où on est avec l'autre, où on est bien avec l'autre et ensuite ben faut s'adapter et profiter d'un temps autrement.
Donc là, tu as eu un choc, ça t'a fait mal, faut digérer tout ça, mais passe à autre chose. Ne reste pas focaliser là dessus. Là ce moment que tu as connu et qui était agréable est fini. Un autre moment viendra après celui-ci.
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JusteCjuste a écrit:
La posteuse, c’est ton droit légitime d’avoir une explication crédible, il se peut que un malentendu ou une mauvaise interprétation soit la cause de la rupture.
Mais ta fierté de coté et contacte-le pour en discuter sans prise de têtes, là au moins les choses seront clair.
Sans cela tu garderas longtemps cet échec qui va peser lourd, courage frangine !