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Belgique : Deux enfants battus à mort par leur mère
w
29 août 2011 14:49
Salam

C'est triste ce qui est arrivé à ces deux enfants.

[www.rtl.be]-
U
29 août 2011 17:10
C'est affreux.

Ce n'est cependant peut-être pas de la schizophrénie:
La schizophrénie consiste généralement en des hallucinations, la plus fréquente étant d'entendre des voix qui disent de faire ceci ou de faire cela.
Ici, elle en dit entendre des voix, après les avoir tués, ce qui est d'une nature différente.

La schizophrénie peut se déclencher suite suite à une combinaison de divers facteurs.

Un des effets graves du cannabis est la schizophrénie.

Cette mère consommait-elle du cannabis ?
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
F
29 août 2011 17:41
Il a bon dos le cannabis.
ok
30 août 2011 16:40
et alors? *$
30 août 2011 18:34
Citation
Unesuggestion a écrit:
C'est affreux.

Ce n'est cependant peut-être pas de la schizophrénie:
La schizophrénie consiste généralement en des hallucinations, la plus fréquente étant d'entendre des voix qui disent de faire ceci ou de faire cela.
Ici, elle en dit entendre des voix, après les avoir tués, ce qui est d'une nature différente.

La schizophrénie peut se déclencher suite suite à une combinaison de divers facteurs.

Un des effets graves du cannabis est la schizophrénie.

Cette mère consommait-elle du cannabis ?

laisse le zetla tranquille!elle en aurait pris,ça serait pas arrivé!
c
31 août 2011 06:53
c'est pourtant vrai que le cannabis accentue les desordres psys. si tu as un terrain favorable, tu prends des risques en l'utilisant. tu connais personne qui a devellopé une maladie mentale en etant consommateur assidu? moi si.
a
31 août 2011 21:47
Citation
Unesuggestion a écrit:
C'est affreux.

Ce n'est cependant peut-être pas de la schizophrénie:
La schizophrénie consiste généralement en des hallucinations, la plus fréquente étant d'entendre des voix qui disent de faire ceci ou de faire cela.
Ici, elle en dit entendre des voix, après les avoir tués, ce qui est d'une nature différente.

La schizophrénie peut se déclencher suite suite à une combinaison de divers facteurs.

Un des effets graves du cannabis est la schizophrénie.

Cette mère consommait-elle du cannabis ?

C'est pas complètement impossible ,une suggestion
La triade habituelle en plus du délire paranoïde, est constituée de la dissociation mentale (où les sujets pensent "à côté" avec rationalisme morbide, etc etc ) et d'un repli autistique au bout d'un moment...
C'est pas d'une logique implacable ce qu'elle dit non plus: il faudrait l'écouter un petit moment...
B
1 septembre 2011 17:46
Je me permets de reprendre un commentaire laissé.

30/08/11 à 21h18 Posté par nkou
A tous ces gens « normaux » et bien-pensants qui se sont exprimés sur cette news.
Certes il s’agit d’une tragédie… mais qui aurait peut-être pu être évitée si les voisins « normaux » et bien-pensants avait appelé la police pour violence domestique et non pas pour tapage nocturne !
On ne choisit pas de devenir schizophrène comme on ne choisit pas d’avoir un cancer !

C’est une terrible maladie invisible et sournoise. Auriez-vous eu plus de compassion si cette mère avait souffert d’une tumeur cérébrale qui l’avait poussé à commettre ce crime atroce ?
La schizophrénie est une maladie qui touche 1% de la population, j’espère que vous n’aurez jamais à vivre cette terrible maladie dans votre famille… cela pourrait toucher votre frère, votre sœur, votre enfant.
Je vous invite à vous rendre une fois dans un hôpital psychiatrique pour rencontrer des malades, voir leur quotidien, peut-être vous rendrez vous mieux compte de la souffrance de ces personnes.
Et oui certain consomme des drogues pour « alléger » leur souffrance quand la société « normale » et bien-pensante ne peut plus leur apporter de solution (hormis d’autres drogues) ni de réconfort.
N’avez-vous jamais bu un verre de vin après une rupture ou fumé une cigarette après une dispute. A souffrance extrême « remède » extrême.
Quand je lis les propos limite nazi de certain, je suis vraiment écœurée. La solution ne se trouve pas dans l’extermination des fous et malades mentaux, ni même dans leur mise à l’écart ; mais dans la compréhension, la tolérance vis-à-vis de leurs différences, l’échange et le dialogue et peut-être qu’alors ce genre de drame pourra être évité.

Fin du commentaire

J'ajoute

Si l'état mental de cette mère était connu, est-ce que les psy ont fait le nécessaire. Parce que pour qu'elle en arrive à un tel délire, c'est qu'elle a surement du négliger son suivi et pire son traitement.

J'ai un ami et un frère schizophrènes. Oui que ça fait peur. Mais avant tout la maladie ce gère au quotidien. Il faut être attentif au moindre signe et veiller au suivi médical. Elhamdoulillah tous les schizophrènes ne sont pas dangereux. Ils peuvent meme vivre une vie normale.
Ben quoi 0-°
J
1 septembre 2011 20:12
C'est triste !

Leur souffrance a du etre atroce ...
U
1 septembre 2011 21:25
Citation
Belle a écrit:
Je me permets de reprendre un commentaire laissé.

30/08/11 à 21h18 Posté par nkou
A tous ces gens « normaux » et bien-pensants qui se sont exprimés sur cette news.
Certes il s’agit d’une tragédie… mais qui aurait peut-être pu être évitée si les voisins « normaux » et bien-pensants avait appelé la police pour violence domestique et non pas pour tapage nocturne !
On ne choisit pas de devenir schizophrène comme on ne choisit pas d’avoir un cancer !

C’est une terrible maladie invisible et sournoise. Auriez-vous eu plus de compassion si cette mère avait souffert d’une tumeur cérébrale qui l’avait poussé à commettre ce crime atroce ?
La schizophrénie est une maladie qui touche 1% de la population, j’espère que vous n’aurez jamais à vivre cette terrible maladie dans votre famille… cela pourrait toucher votre frère, votre sœur, votre enfant.
Je vous invite à vous rendre une fois dans un hôpital psychiatrique pour rencontrer des malades, voir leur quotidien, peut-être vous rendrez vous mieux compte de la souffrance de ces personnes.
Et oui certain consomme des drogues pour « alléger » leur souffrance quand la société « normale » et bien-pensante ne peut plus leur apporter de solution (hormis d’autres drogues) ni de réconfort.
N’avez-vous jamais bu un verre de vin après une rupture ou fumé une cigarette après une dispute. A souffrance extrême « remède » extrême.
Quand je lis les propos limite nazi de certain, je suis vraiment écœurée. La solution ne se trouve pas dans l’extermination des fous et malades mentaux, ni même dans leur mise à l’écart ; mais dans la compréhension, la tolérance vis-à-vis de leurs différences, l’échange et le dialogue et peut-être qu’alors ce genre de drame pourra être évité.

Fin du commentaire

J'ajoute

Si l'état mental de cette mère était connu, est-ce que les psy ont fait le nécessaire. Parce que pour qu'elle en arrive à un tel délire, c'est qu'elle a surement du négliger son suivi et pire son traitement.

J'ai un ami et un frère schizophrènes. Oui que ça fait peur. Mais avant tout la maladie ce gère au quotidien. Il faut être attentif au moindre signe et veiller au suivi médical. Elhamdoulillah tous les schizophrènes ne sont pas dangereux. Ils peuvent meme vivre une vie normale.

Il se trouve que, dans le cas du cannabis, la chronologie est claire: Des personnes deviennent schizophrènes APRÈS s'être drogué.

Quand schizophrénie elle-même, elle se soigne généralement bien.
La schizophrénie se manifeste souvent par des hallucinations auditives. Parfois, ces voix ordonnent de faire le mal.
Si celui qui lit ceci est lui-même dans cette situation ou connait quelqu'un qui est dans cette situation, il faut rapidement consulter un médecin

Le moment le plus important est la première fois que le malade arrive à faire la distinction entre ce qu'il perçoit et la réalité.
Une fois que la schizophrénie est sous contrôle, les causes d'un éventuel danger sont éliminées. (mais il faut être sûr que le malade prend consciencieusement ses médicaments)

Et il va de soi qu'un malade mental n'est pas un débile mental.
Et que les débiles mentaux sont des gens charmants, juste un peu plus lents.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
B
2 septembre 2011 08:15
Citation
Unesuggestion a écrit:

Il se trouve que, dans le cas du cannabis, la chronologie est claire: Des personnes deviennent schizophrènes APRÈS s'être drogué.

Quand schizophrénie elle-même, elle se soigne généralement bien.
La schizophrénie se manifeste souvent par des hallucinations auditives. Parfois, ces voix ordonnent de faire le mal.
Si celui qui lit ceci est lui-même dans cette situation ou connait quelqu'un qui est dans cette situation, il faut rapidement consulter un médecin

Le moment le plus important est la première fois que le malade arrive à faire la distinction entre ce qu'il perçoit et la réalité.
Une fois que la schizophrénie est sous contrôle, les causes d'un éventuel danger sont éliminées. (mais il faut être sûr que le malade prend consciencieusement ses médicaments)

Et il va de soi qu'un malade mental n'est pas un débile mental.
Et que les débiles mentaux sont des gens charmants, juste un peu plus lents.



Après il y a des facteurs prédisposants
La schizophrénie est aussi une maladie héréditaire.
des facteurs liés à a grossesse et l'accouchement

Et les facteurs déclenchants
alcool drogue.

Je vois que vous mettez plus en avant les malades atteints par facteurs déclenchants
Ben quoi 0-°
U
2 septembre 2011 09:23
Citation
Belle a écrit:
Citation
Unesuggestion a écrit:
Il se trouve que, dans le cas du cannabis, la chronologie est claire: Des personnes deviennent schizophrènes APRÈS s'être drogué.

Quand schizophrénie elle-même, elle se soigne généralement bien.
La schizophrénie se manifeste souvent par des hallucinations auditives. Parfois, ces voix ordonnent de faire le mal.
Si celui qui lit ceci est lui-même dans cette situation ou connait quelqu'un qui est dans cette situation, il faut rapidement consulter un médecin

Le moment le plus important est la première fois que le malade arrive à faire la distinction entre ce qu'il perçoit et la réalité.
Une fois que la schizophrénie est sous contrôle, les causes d'un éventuel danger sont éliminées. (mais il faut être sûr que le malade prend consciencieusement ses médicaments)

Et il va de soi qu'un malade mental n'est pas un débile mental.
Et que les débiles mentaux sont des gens charmants, juste un peu plus lents.

Après il y a des facteurs prédisposants
La schizophrénie est aussi une maladie héréditaire.
des facteurs liés à a grossesse et l'accouchement

Et les facteurs déclenchants
alcool drogue.

Je vois que vous mettez plus en avant les malades atteints par facteurs déclenchants

On ne peut influencer la génétique et personne ne peut influencer son propre accouchement.

Par contre, les comportements volontaires (du moins au début de la prise des drogues) sont des choix.

Sur les comportements volontaires, on peut influer, en particulier en diffusent l'information exacte. (parce que les cannabistes ne se privent pas de faire circuler une grossière propagande)

Pour en revenir à la schizophrénie, il me semble important de donner quelques indications sur les symptômes qui devraient amener à consulter un médecin.
Il faut aussi dire que c'est une maladie qui se soigne et qu'elle se soigne d'autant mieux qu'on s'y prend tôt.

Il est aussi important de dire que la maladie mentale n'est pas contagieuse et que ceux qui en souffrent sont souvent des gens merveilleux.

Le principal hôpital psychiatrique du Valais, Malévoz, se trouve à Monthey et il n'y a aucune barrière d'aucune sorte.
C'est l'un des endroits où on a commencé à enlever les murs qui entouraient les "asiles de fous".
La majorité des malades peuvent entrer et sortir librement.

Ça ne pose aucun problème à la population environnante et n'importe qui peut aller boire un pot à la cafétéria du site hospitalier (il y a plusieurs bâtiments entourés d'un magnifique parc arborisé.)
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
B
2 septembre 2011 11:37
Citation
Unesuggestion a écrit:

Ça ne pose aucun problème à la population environnante et n'importe qui peut aller boire un pot à la cafétéria du site hospitalier (il y a plusieurs bâtiments entourés d'un magnifique parc arborisé.)

Hooo !!! une invitation ?

Très belle invitation d'ailleurs spinning smiley sticking its tongue out

Citation
Unesuggestion a écrit:
On ne peut influencer la génétique et personne ne peut influencer son propre accouchement.

Par contre, les comportements volontaires (du moins au début de la prise des drogues) sont des choix.

Sur les comportements volontaires, on peut influer, en particulier en diffusent l'information exacte. (parce que les cannabistes ne se privent pas de faire circuler une grossière propagande)

Il est aussi important de dire que la maladie mentale n'est pas contagieuse et que ceux qui en souffrent sont souvent des gens merveilleux.

Le principal hôpital psychiatrique du Valais, Malévoz, se trouve à Monthey et il n'y a aucune barrière d'aucune sorte.
C'est l'un des endroits où on a commencé à enlever les murs qui entouraient les "asiles de fous".
La majorité des malades peuvent entrer et sortir librement.

Ça ne pose aucun problème à la population environnante et n'importe qui peut aller boire un pot à la cafétéria du site hospitalier (il y a plusieurs bâtiments entourés d'un magnifique parc arborisé.)

L'Italie est un des exemples en ce qui concerne le traitement des schizophrènes. Ils étaient déjà en avance pour ce qu'on appelle les logements thérapeutiques. Ce sont des logements ou vivent les schizophrène avec des visites des médecins, des services sociaux voire de tuteur... Ce qui permettait au malade de travailler, de vivre avec les autres citoyens.

La France c'est très recent.

Citation
Unesuggestion a écrit:

Pour en revenir à la schizophrénie, il me semble important de donner quelques indications sur les symptômes qui devraient amener à consulter un médecin.
Il faut aussi dire que c'est une maladie qui se soigne et qu'elle se soigne d'autant mieux qu'on s'y prend tôt.

Il est aussi important de dire que la maladie mentale n'est pas contagieuse et que ceux qui en souffrent sont souvent des gens merveilleux.

Mon ami schizophrène a eu un accident de la circulation dans sa jeunesse. Il lui arrive de me parler de ce qu'il ressent dans une situation ou une autre.

Mon frère lui je sais pas !!! Il y a cette scène. Une fois alors qu'il était ado, il a plongé sa main dans l'huile brulante de la friteuse. Il a toujours fait des trucs fous plus ou moins bizarre.

A part les facteurs déclenchant (il y a aussi le stress, un AVC), il n'y a pas de manuel pour savoir quand est-ce qu'on devient schizo.



Modifié 2 fois. Dernière modification le 02/09/11 11:41 par Belle.
Ben quoi 0-°
U
2 septembre 2011 19:12
Citation
Belle a écrit:
Citation
Unesuggestion a écrit:
Ça ne pose aucun problème à la population environnante et n'importe qui peut aller boire un pot à la cafétéria du site hospitalier (il y a plusieurs bâtiments entourés d'un magnifique parc arborisé.)

Hooo !!! une invitation ?

Très belle invitation d'ailleurs spinning smiley sticking its tongue out

mdr

Voici une vue partielle, vu du ciel.2w La photo provient de cette page. On voit au premier coup d’œil qu'on n'est pas en France et que la personne qui a fait les photo n'est pas particulièrement laïciste. Je viens de découvrir ce joli site féminin.

Il faut dire que
les sites hospitaliers valaisans ont généralement un joli aménagement extérieur.


Citation
Unesuggestion a écrit:
On ne peut influencer la génétique et personne ne peut influencer son propre accouchement.

Par contre, les comportements volontaires (du moins au début de la prise des drogues) sont des choix.

Sur les comportements volontaires, on peut influer, en particulier en diffusent l'information exacte. (parce que les cannabistes ne se privent pas de faire circuler une grossière propagande)

Il est aussi important de dire que la maladie mentale n'est pas contagieuse et que ceux qui en souffrent sont souvent des gens merveilleux.

Le principal hôpital psychiatrique du Valais, Malévoz, se trouve à Monthey et il n'y a aucune barrière d'aucune sorte.
C'est l'un des endroits où on a commencé à enlever les murs qui entouraient les "asiles de fous".
La majorité des malades peuvent entrer et sortir librement.

Ça ne pose aucun problème à la population environnante et n'importe qui peut aller boire un pot à la cafétéria du site hospitalier


(il y a plusieurs bâtiments entourés d'un magnifique parc arborisé.)

L'Italie est un des exemples en ce qui concerne le traitement des schizophrènes. Ils étaient déjà en avance pour ce qu'on appelle les logements thérapeutiques. Ce sont des logements ou vivent les schizophrène avec des visites des médecins, des services sociaux voire de tuteur... Ce qui permettait au malade de travailler, de vivre avec les autres citoyens.

La France c'est très recent.

Je ne connais pas comment était exactement la situation dans les autres Républiques que le Valais, ni sur le plan fédéral.

L'Hôpital psychatrique de Monthey fut un des pionniers, sinon LE pionnier.
À partit du moment où le milieu était ouvert, la distinction entre l'hôpital et la ville est devenu de nature symbolique.

La chapelle y date de 1922 et la cafétéria a été construire en 1968.

Sauf erreur, l'intégration dans le monde du travail y existe depuis au moins 40 ans (en fait, tout c'est fait petit à petit, expérience-pilote après expérience-pilote).

Les appartements formellement dédicacés, en ville, datent des années 1980.

L'autre aspect est celui des infirmités congénitales, pour lesqulles des institutions ont été mises sur pied.
D'abord pour les enfants, puis les enfants devenant adultes, pour les adultes handicapés.
En tous les cas, l'Assurance Invalidité pour les infirmités congénitales et les réformes de l'Assurance Invalidité pendant les années 1970 ont aussi contribué à la mise sur pied de ces réseaux hors de l'hôpital.

À plusieurs reprises, j'ai rendu visite à des personnes hospitalisées (schizophrénie, dépression etc), ce qui permet de côtoyer passablement de pensionnaires.



Citation
Unesuggestion a écrit:
Pour en revenir à la schizophrénie, il me semble important de donner quelques indications sur les symptômes qui devraient amener à consulter un médecin.
Il faut aussi dire que c'est une maladie qui se soigne et qu'elle se soigne d'autant mieux qu'on s'y prend tôt.

Il est aussi important de dire que la maladie mentale n'est pas contagieuse et que ceux qui en souffrent sont souvent des gens merveilleux.

Mon ami schizophrène a eu un accident de la circulation dans sa jeunesse. Il lui arrive de me parler de ce qu'il ressent dans une situation ou une autre.

Mon frère lui je sais pas !!! Il y a cette scène. Une fois alors qu'il était ado, il a plongé sa main dans l'huile brulante de la friteuse. Il a toujours fait des trucs fous plus ou moins bizarre.

A part les facteurs déclenchant (il y a aussi le stress, un AVC), il n'y a pas de manuel pour savoir quand est-ce qu'on devient schizo.

C'est ça: Il n'y a pas de manuel pour le savoir.
Par contre, si quelqu'un entend des voix ou voit des choses qui n'existent pas, il vaudrait mieux qu'il en discute avec un médecin ou un psychiatre. Ça ne concerne pas tous les schizophrènes, mais ça permet de détecter une bonne partie des maladies.

Il faut aussi savoir que la schizophrénie touche souvent les jeunes hommes, dès l'adolescence.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
ok
3 septembre 2011 16:35
je pense qu'il faudrait développer la partie explicative, ça me semble encore assez flou...


merci.
B
5 septembre 2011 21:11
Citation
ok a écrit:
je pense qu'il faudrait développer la partie explicative, ça me semble encore assez flou...


merci.

Pour moi j'ai tout dit. Vu que j'ai compris ce qu'écrivait Unesuggestion, je n'ai plus rien ajouté.

Ou ça te semble assez flou smiling smiley
Ben quoi 0-°
U
6 septembre 2011 08:17
Citation
Belle a écrit:
Citation
ok a écrit:
je pense qu'il faudrait développer la partie explicative, ça me semble encore assez flou...

merci.

Pour moi j'ai tout dit. Vu que j'ai compris ce qu'écrivait Unesuggestion, je n'ai plus rien ajouté.

Ou ça te semble assez flou smiling smiley

C'est pareil pour moi:

Ce que j'ai écrit devrait surtout servir à dédramatiser une maladie, reconnaitre des symptômes (plus on s'y prend tôt, mieux c'est) et faire passer le message qu'il y a des facteurs qu'on ne peut influencer (par exemple, ceux cités par Belle) et des facteurs qu'on peut influencer.
Étant donné que le cannabis est une substance qui provoque la schizophrénie, il était aussi indispensable de l'écrire.

Ce qui fait démarrer la schizophrénie est un genre de trop-plein: Les facteurs s'accumulent et certains sont connus pour provoquer les débordements.

La schizophrénie provoque une série de symptômes qui se révèlent de manière différenciée selon les personnes.

La suite, il faut chercher sur la toile.

Ci-dessous, j'ai repris des textes qui me semblent bien écrits et concis
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
U
6 septembre 2011 08:20
Symptômes

Les symptômes aigus (dits positifs)

Hallucinations : ce sont des perturbations des perceptions le plus souvent auditives (le schizophrène entend une voix qui fait des commentaires ou profère des insultes, des menaces), mais parfois aussi visuelles, olfactives ou tactiles.
Délires : le malade s’imagine que la personne qui le regarde dans l’autobus ou qui le croise dans la rue est là pour l’espionner ; il se sent surveillé, persécuté, en danger ou croit que la télévision lui envoie des messages ; il est convaincu d’avoir le pouvoir d’influencer les événements dans le monde, qu’il est contrôlé par une force ou qu’on peut lire dans ses pensées, etc.
Langage incohérent : le schizophrène dit des phrases sans suite ou incompréhensibles et invente des mots.
Agissements bizarres : le schizophrène ferme les stores de la maison par crainte d’être espionné ; il collectionne des bouteilles d’eau vides ; il se promène nu dans la rue, etc.

Les symptômes dits négatifs

Isolement, retrait social : le schizophrène perd plaisir à ses activités de loisirs . Il délaisse ses amis, se retire dans sa chambre, devient même irritable si on tente de l’approcher. Il se coupe peu à peu de la réalité.
Alogie ou difficulté de conversation : le schizophrène ne trouve plus ses mots, donne des réponses brèves et évasives et ne réussit plus à communiquer ses idées ou ses émotions.
Apathie, perte d’énergie : le schizophrène passe ses journées devant la télé sans vraiment être capable de suivre ce qui s’y passe, il néglige son hygiène ou son apparence personnelle et manque de persistance ou d’intérêt pour commencer ou achever des tâches routinières (études, travail, ménage). Cette attitude donne une impression d’insouciance, de négligence, de manque de volonté et de paresse.
Diminution de l’expression d’émotions : le visage du schizophrène devient inexpressif, ses inflexions vocales diminuent (il parle toujours sur le même ton), ses mouvements sont moins spontanés, ses gestes, moins démonstratifs.

Schizophrénie et insertion sociale

La schizophrénie perturbe le fonctionnement social de la personne atteinte, en particulier ses relations privées (famille, amis) et professionnelles.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
U
6 septembre 2011 08:26
Causes


La schizophrénie est une maladie multifactorielle dont les causes ne sont pas établies avec certitude. Les éléments d'explication scientifique de la maladie se résument le plus souvent à des hypothèses. On pense que c’est un mélange de prédispositions génétiques (tendance familiale ou individuelle rattachée au génome) et de prédispositions environnementales (histoire et trajectoire personnelle, hygiène de vie, situation familiale, environnement ou situation récurrente stressante) qui est à l'origine de la maladie.
Facteurs génétiques
Sur de vrais jumeaux, dans le cas d'une personne schizophrène, son jumeau a 40 % de risque de l'être aussi. De même, la probabilité d'être atteint est supérieure en cas d'atteinte d'un cas dans la même famille. Certains gènes ont été identifiés comme marqueurs de risque, comme NRG1 ou DTNBP1.

Facteurs environnementaux

Il n'y a guère d'études qui montrent de manière claire les incidences du milieu sur l'apparition ou le développement de la maladie. On en est réduit à des hypothèses. La maladie est souvent liée à la consommation de drogues, ce qui complique l'évolution des troubles.

Schizophrénie et cannabis

Le lien entre consommation de cannabis et schizophrénie a souvent été constaté par les chercheurs et a mené à des recherches plus poussées afin d'en déterminer l'origine. Deux directions contribuent à en comprendre l'impact, l'une considère que la consommation de cannabis est antérieure aux épisodes schizophréniques et donc les favorise, l'autre constate une consommation postérieure et donc sans lien direct sauf une sorte d'auto-médication des usagers.
Ainsi différentes études visent à établir une corrélation entre consommation chronique de cannabis et augmentation et schizophrénie. Cela signifie que certaines personnes présentant une vulnérabilité à la schizophrénie mais qui n'auraient pas présenté de symptômes de cette maladie durant leur vie dans des conditions normales, vont développer la maladie du fait de leur consommation de cannabis. Le risque relatif est de l'ordre de 4, ce qui signifie qu'une personne a 4 fois plus de risque de présenter une schizophrénie que si elle ne consommait pas de cannabis de manière régulière. Ce point de vue insiste sur le fait que ce n'est pas l'ordre dans lequel les symptômes apparaissent, ordre très difficile à prouver, mais le résultat qui peut être comparé : sans ingérence de cannabis, la personne a 4 fois moins de risque de se retrouver victime de schizophrénie.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
U
6 septembre 2011 08:32
Thérapies et soins


Le rôle de la famille

La prise en charge de la maladie repose souvent en premier lieu sur la famille, qui a la lourde responsabilité de reconnaître et faire reconnaître le diagnostic de la maladie afin que le patient soit pris en charge par des services médicaux et sociaux.
Il est parfois difficile d'amener un patient à se faire soigner, car le déni de la maladie est une attitude courante chez le patient et les proches ne savent pas comment agir, partagés entre sentiment de culpabilité et volonté d'agir pour le bien du malade et le leur. Parfois des malades perturbent longtemps et de manière forte les activités normales de la famille avant d'être pris en charge médicalement.

Parallèlement ou après la prise en charge médicale, la famille doit aussi s'adapter au caractère imprévisible du malade, aux effets secondaires de la médication et à la frustration et à l'inquiétude concernant l'avenir d'un être aimé.

Prise en charge médico-sociale

Malheureusement, étant donné l'état de nos connaissances, les moyens de prévenir la schizophrénie demeurent inconnus. Les retombées de cette maladie grave peuvent être diminuées par un diagnostic précoce, un traitement approprié et un soutien adéquat. Il est important que les personnes en contact avec le patient repèrent les symptômes de la maladie et orientent le patient vers des soins appropriés.

Un traitement complet de la schizophrénie comprend:

Une médication antipsychotique qui constitue la pierre angulaire du traitement de la schizophrénie.
L'éducation de la personne au sujet de sa maladie et de son traitement.
L'éducation et le soutien de la famille.
Des groupes de soutien et un entraînement aux habiletés sociales.
La réadaptation pour améliorer les activités de la vie quotidienne ou de la vie professionnelle
Un suivi psycho-thérapeutique sur le long terme
Un programme de remédiation cognitive.
Un programme intégré pour le traitement des toxicomanies. (Pour les consommateurs de cannabis)

Pronostic
Si un traitement complet donne des résultats efficaces et permet, dans un certain nombre de cas, des réinsertions professionnelles, ou la stabilisation du patient, la maladie reste présente et peut donner lieu à de nombreuses rechutes.
Certains symptômes (dits positifs) comme les hallucinations ou les délires sont assez bien traités par les médicaments, les symptômes négatifs (apathie, difficultés de concentration, mémoire déficiente) sont difficiles à traiter.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
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