Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
Un Belge euthanasié après l'échec de son changement de sexe
A
1 octobre 2013 23:22
Par LEXPRESS.fr, publié le 01/10/2013 à 18:22

Nathan, né de sexe féminin, a subi trois opérations pour devenir un homme. Mais il considérait que sa poitrine restait trop forte et son pénis était "raté". Son médecin a estimé ses souffrances psychiques insupportables".


EUTHANASIE - Un Belge âgé de 44 ans a été euthanasié après l'échec de son changement de sexe.



AFP

Un Belge âgé de 44 ans a été euthanasié lundi après une opération de changement de sexe qui a échoué. Son médecin a estimé que ses souffrances psychiques étaient devenues "insupportables", ont rapporté mardi des médias belges.

Nathan Verhelst est mort dans un hôpital de Bruxelles, entouré de plusieurs amis, à l'issue d'une longue procédure en vue d'obtenir l'accord du monde médical dans un pays, la Belgique, où l'euthanasie est légale depuis 2002. "Il est mort en toute sérénité", a déclaré le médecin l'ayant suivi, Wim Distlemans, de l'hôpital universitaire flamand VUB. Toutes les conditions d'une euthanasie étaient réunies car "on pouvait clairement parler dans ce cas de souffrances psychiques insupportables", a-t-il précisé au quotidien Het Laaste Nieuws.

"J'ai eu une aversion pour mon nouveau corps"
Nathan avait le sexe féminin à sa naissance, dans une famille qui comptait trois garçons, et portait le prénom de Nancy. Il avait été rejeté par ses parents, qui souhaitaient un nouveau garçon, selon le quotidien qui l'a interrogé la veille de sa mort. Rêvant depuis son adolescence de devenir un homme, il avait successivement subi trois opérations (cure d'hormones, ablation des seins et changement de sexe) entre 2009 et juin 2012, mais sans en être satisfait: sa poitrine restait trop forte et le pénis qu'on lui avait placé était "raté", avait-il expliqué. "J'avais préparé des dragées pour fêter ma nouvelle naissance, mais la première fois que je me suis vu dans le miroir, j'ai eu une aversion pour mon nouveau corps", avait raconté Nathan.

"J'ai eu des moments heureux, mais au final la balance penchait du mauvais côté", avait-il résumé, estimant être "resté 44 ans de trop sur cette terre". Pour avoir recours à l'euthanasie, "la personne doit présenter une affection grave et incurable qui lui cause des souffrances" pouvant être "d'ordre psychique ou physique", a expliqué Jacqueline Herremans, membre de la Commission nationale sur l'euthanasie.

Vers une extension de l'euthanasie aux mineurs?
"Un premier médecin s'est intéressé aux caractères grave et incurable de l'affection (...) Un autre médecin, un psychiatre, spécialiste de la pathologie concernée, a examiné la qualité de la demande pour déterminer s'il ne s'agissait pas, par exemple, d'une dépression passagère", a-t-elle ajouté sur RTL. Une chaîne de télévision flamande, TV Oost, diffusera prochainement un reportage consacré à la vie de Nathan, qu'elle a suivi jusqu'à son dernier jour.

Le débat sur l'euthanasie n'est pas clos puisque le parlement belge doit examiner son extension aux mineurs "capables de discernement" et aux adultes souffrant de démence de type Alzheimer ou vasculaire grave. La grande majorité des Belges approuvent ces évolutions, selon un sondage à paraître mercredi dans la Libre Belgique et devant être diffusé le même jour par la RTBF.

En savoir plus sur [www.lexpress.fr]
1 octobre 2013 23:34
C horrible...

Cependant que ve dire "affection grave et incurable" ?
Comment on estimes quelles "souffrances" justifient une euthanasie ?
Effectivement ne s'agit-il pas d'une dépression plutôt ?
On dirait un gamin insatisfait de son jouet et qui ne ve donc plus jouer...
Et que dire des médias présents juste avant la mort...drole de cérémonial morbide !

Brrrr jparles meme pas des mineurs ....
U
2 octobre 2013 07:33
S'est-il agi d'euthanasie ou de suicide assisté. L'un n'a rien à voir avec l'autre.

L'euthanasie, c'est tuer quelqu'un d'autre.


Le suicide, c'est disposer de son propre corps.

Dans tous les cas, il faut discuter longuement, à plusieurs reprises, avec la personne, justement pour éviter que quelqu'un décide sous le coup d'une dépression.

Le suicide est une question en soi. Si la personne veut absolument partir, il vaut mieux qu'elle puisse le faire sans souffrir, plutôt que de se jeter sous un train ou un camion.

En Suisse, le suicide assisté est légal et il existe des sociétés qui épaulent ceux qui veulent pouvoir partir.
La plus connue est une association sans but lucratif, dont le nom est EXIT
EXIT A.D.M.D.
Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité.

Beaucoup de personnes qui souffrent d'une douloureuse maladie incurable cherchent à venir en Suisse, Pour éviter ce type de 'tourisme', l'association EXIT exige que ses membres soient domiciliés en Suisse. Elle ne fournit de l'aide que dans les maladies incurables ou des douleurs insoutenables.
Autrement dit: EXIT aurait probablement refusé d'assister ce Belge.
Citation
a écrit:
Pour demander une assistance au suicide, il faut être domicilié en Suisse romande, avoir son discernement, être atteint d'une maladie incurable avec un pronostic fatal ou des douleurs intolérables ou une invalidité importante. L'assistance au suicide est totalement gratuite !


Une personne peut aussi faire ce qui se nomme "Testament de Vie" ou "Testament Biologique", par lequel elle prévoit ce que le médecin doit faire si elle ne peut plus donner son avis:
Citation
a écrit:
TESTAMENT DE VIE
Dans l’éventualité où mes fonctions vitales seraient touchées à un point tel que des mesures extraordinaires seraient requises pour me maintenir en vie et qu’il n’y aurait aucun espoir raisonnable de récupérer la santé physique et mentale, je manifeste mes choix d’accepter ou de refuser les traitements suivants
...
S’il arrivait que je ne sois pas en mesure de faire connaître mes décisions, je demande que ce testament de vie serve de document de référence et qu’il soit respecté par tous les intervenants qui auront à me donner des soins ainsi que par les personnes de mon entourage. Si des directives supplémentaires sont nécessaires et si je ne suis plus en mesure de les donner, j’aimerais que la personne suivante puisse prendre part aux décisions concernant mes soins personnels

Dans tous les cas, c'est un sujet délicat ...
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
P
2 octobre 2013 10:47
Pour ma part je considère ça comme un suicide assisté.

Le problème psychologique de cet homme vient essentiellement de ses parents.

Vous imaginez depuis tout gamin vous faire rejeter parce que vous êtes née fille ???
Ses parents voulaient un 3e garçon et ils ont eu une fille qu'ils ont immédiatement rejeté !
Bourrage de crane à en faire perdre confiance l'enfant.

Donc non ce n'était pas une simple dépression mais une véritable torture psychologique de la part de ses parents
Il faut dissocier l'erreur humaine de la c.onnerie humaine
c
2 octobre 2013 11:59
on n'a pas assez d'éléments.
nous sommes dans le sensationnel. cet article simplifie certainement beaucoup ce fait.
M
2 octobre 2013 15:14
C'est une histoire débile de A à Z....
2 octobre 2013 16:56
Le monde occidental ne sait décidément plus quoi faire avec sa "liberté légendaire" !!!
 
Facebook