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Le bégaiement,
4 novembre 2009 13:55
bonsoir les ammis,
je suis nouveau sur ce forum, mon problème et le bégaiement sachant que j'ai 22ans,
SVP si vous connaissez des specialistes qui traitent ce genre des problemes, je vous pris de bien m'aider soit par vos conseils ou par des adresse et telephone des specialiste qui traitent le baigement au maroc

et merci infiniment

Tres cordialement
s
5 novembre 2009 11:28
salam,

je pense que tu peux consulter un orthophoniste.Aprés faut voir si s'est survenu après choc ou des votre plus jeune age.
6 novembre 2009 09:18
salam,
moi aussi je bégué,il faut juste prendre le temps de bien s'exprimé, et ne pas vouloir parler trops vite... Cela m'a dérangé durant ma jeunesse mais maintenant j'ai 26 ans, je suis mariée et je vais avoir mon deuxième enfants, j'ai une vie normale!!!

ne prend pas le béguemment pour un handicap!!!
6 novembre 2009 21:00
merci bien les amis de réponses,
le problème c'est produit à l'heure d'un entretien ou une conversasion telephonique par exemple qui me cause des blocks de parole et en consequent une mal transsmission de message et d'information aux autre!
merci de vos reponses
cordialement
s
7 novembre 2009 22:02
apparemment cela est généré que par un stresse. tu peux peut être effectivement le travaillé avec un professionnel de santé .
n
9 novembre 2009 16:12
Il est fondamentale de comprendre le fonctionnement incroyable du bégaiement pour l'apprivoiser et par la suite le faire disparaitre.

Le bégaiement déconcerte l'être humain qui est avant tout un être de parole, de communication.
Quel combat terrible a mené contre un trouble ou plutôt (un super programme) aussi tenace, et imprévisible?
De quoi se nourrit-il pour atteindre cette puissance fulgurante?

c'est notre subconscient: c'est l’imaginaire,

La différence entre le conscient et le subconscient :

Le conscient est la partie visible, le néocortex, le rationnel, la logique, il nous permet de travailler, de faire des calculs, bref il mène notre vie de tous les jours.

Le subconscient est l’irrationnel, c’est la phase caché de l’iceberg, les rêves, il est neutre, il ne connaît pas de sentiments, pas de raisonnement, ayant une mémoire fulgurante, c’est lui qui contrôle toutes nos fonctions biologiques, le sommeil, la respiration, les battements de cœur, le système de la parole et toutes réactions que nous entretenons sans y penser.
C’est notre disque dur dans le quel sont stockés nos programmes mentaux par défaut qui se sont construit au cours de notre enfance, de notre éducation, de notre entourage.
Pour les bègues, se sont en particuliers les programmes mentaux de la parole qui sont mal gérer et que nous devrions actuellement reprogrammer par des méthodes qui vont influencer non pas la raison (le conscient) mais plutôt le subconscient.
les begues developpent inconsciemment de nouvelles stratégies pour éviter leurs troubles (blocage, mimiques, effort physique…).
Cela parait surprenant, mais c'est d’une manière inconsciente, ils bloquent la libre circulation de l'air dans leurs système respiratoire, resserrant inconsciemment leurs muscles, ce qui provoque un blocage.
Donc le blocage est une stratégie corrective contre des situations déplaisantes, et cette stratégie est en fait un programme mental emmagasiné dans notre cerveau subconscient qui considère qu'elles sont indispensables pour se protéger contre les blessures émotives.

Dans une conversation, une personne non-bègue n'a qu'une seule tache à mener, c’est la concentration sur son message à transmettre,
Qui est pris en charge par son cerveau conscient, tandis que son subconscient lui contrôle le mécanisme de la parole: les cordes vocaux, la respiration, les muscles, etc..

Par contre les bègues, l'énergie employée au court de leurs communication est terrible, (un super contrôle qu'ils doivent garder le plus longtemps possible)
Car ils ont plusieurs taches à accomplir au même moment:

1- concentration sur notre message.
2- trouver des mots ou des formules de secours en millièmes de seconde: des
Stratégies comme la perte du contact visuel, les temporisations, des mots
Comme : huuuu, tu vois, bahh; puisque ces derniers vont nous préparer à
Affronter les mots suivant commençant par des consonnes ou des voyelles.
3-gérer une respiration saccadée, et libérer les mots bloqués.

4-souvent trop attentifs aux réactions des autres, leurs mépris et leurs mécontentements, c'est le besoin compulsif de plaire aux autres qui prend le dessus, une tendance au perfectionnisme,

5-apres tous ces facteurs, il faut encore se rappeler le message initial à transmettre.

C’est trooopppp!!!!
Et pour leurs rendre la tache plus délicate, leurs subconscient est contre eux!!Ou plutôt les programmes mentaux qui y sont implantés au court de leurs expériences passées.

En schématisant, lorsque vous avez une volonté consciente d'exécuter un projet ou une action, votre subconscient va vous servir les informations qu'il possède. Si ces informations correspondent à une programmation négative liée à une situation particulière de votre enfance par exemple (un échec, une peur, une altercation, une déception sentimentale....), ces émotions vont ressurgir dans le présent et se trouver en conflit avec votre conscience qui n'aura pas les moyens de surpasser ou d'effacer ces pensées négatives du subconscient. Celui ci prendra sans aucun doute le dessus et vous vivrez une situation de conflit intérieur permanent difficile à résoudre et à prendre en charge.
vous ne pourrez résoudre le probleme qu'en commençant un travail de reprogrammation positive de votre subconscient.

des seances chez un orthophoniste ou une thérapie global de la parole sont efficace, suivant les cas bien evidement, mais si par manque de moyen, tu peux entreprendre ta propre guerison personnelle.
change juste tes habitudes, tes pensées, tu changeras ta vie.

commance dabord par comprendre une technique assez connu : la methode de l'autosuggestion, methode coué.
n'hesite pas à m'écrire si t'a d'autres interrogations. bien à toi
12 novembre 2009 20:15
Bonjour monsieur,
Premièrement je vous remercie pour votre geste honorable de me répondre à mon message dont vous avez bien m'éclairer certain notions sur le bégaiement que je les souffrent souvent dans ma vie quotidienne.

Ce problème me dérange beaucoup surtout lors d’un entretien ou une conversation téléphonique par ce qu’il me cause un blocage total, et vous pouvez imaginer les effets négatifs au niveau moral, trouver un emploie ou même parler à des simple personnes dans la rue. ..

D’autre part j’ai bien lu et comprendre votre analyse sur ce bégaiement et je vous prie monsieur de bien vouloir m’éclairer certain notion dans votre message :
Comment faire pour faire un travail de reprogrammation + de subconscience ?
Si vous voulez bien m’aider à trouver un bon orthophoniste : contacts (adresse, téléphone…) pour que je fixe un RDV et comprendre et traiter (thérapie) ma situation

J’attends monsieur vos suggestions et vos conseils!

tres cordialement
n
17 novembre 2009 02:52
Vous méritez pleinement votre place dans le monde.

Comprenez d’abord ce qui vous arrive pour que, par la suite, vous serez réceptif à l’amélioration, et ne m’appeler plus « monsieur », ca fait bizarre, lol
Certes je suis un peu plus âgé que vous, j’essaye juste de partager mes années de recherche personnelle puisque j’avais le même trouble, et je n’oublierais jamais le jour ou j’ai pu parler devant une centaine de personnes au court d’un exposer que j’ai animé dans le cadre de mon travail, c’était formidable, et petit à petit, en axant mes efforts sur le développement personnel, je suis devenu un orateur expérimenté même si ce n’est pas du tout une partie de plaisir.

D’abord ce trouble varie suivant la perception du sujet, pour mieux le gérer et par la suite, s’adapter, ou minimiser son contrôle sur vous, méditez un peu sur l’exemple suivant :

A l’apprentissage de votre permis de conduire, les manœuvres que vous entretenez machinalement comme le stationnement, le changement de la vitesse etc.., sont prisent en compte par votre cerveau conscient, qui par la suite, génère des programmes mentaux appelés « conduite ».
Donc au début, à chaque fois que vous conduisez votre voiture, votre cerveau conscient fait appel à ces programmes.

A force de conduire continuellement, un changement capital s’opère automatiquement : c’est que ces programmes mentaux sont exécutés non pas par le conscient, mais par un autre plus puissant : l’inconscient ou le subconscient.
Autrement dit, dans la mesure où la conduite devienne pour vous une habitude (subconscient), vous l’executerez sans y penser.

Pour les habitués de la route, ils conduisent inconsciemment leurs véhicules, tandis que la raison ou le conscient pense à autre chose : à leurs vie quotidienne ou simplement parler au téléphone etc.. .

C’est assez représentatif dans notre cas :

Le conscient contrôle le message à transmettre, et l’inconscient contrôle le corps (respiration, muscles ….) donnant ainsi la fluidité verbale.

Une personne « normal » ne contrôle pas volontairement le mécanisme de la parole, cela se fait automatiquement par le subconscient, puisque les formats par défaut dites « dialoguer », ont été établit au court de l’apprentissage orale à l’enfance.

Pour les bègues, ils doivent faire les deux : contrôler à la fois le message à faire passer, et, se baser sur une mal exploitation de leurs systèmes respiratoire, car la parole est une respiration ou plutôt une expiration.

Les causes du déclanchement du bégaiement sont diversifiées que toute classification est une réduction.
Les années passent, et les bègues instaurent de nouvelles stratégies ou « programmes» comme : les mimiques, les efforts physiques, les blocages, la perte du contact visuel, clignotement des yeux etc.. Pour se « protéger » des situations de prise de parole.
Ce sont ces habitudes qui ont été enracinées dans le temps, donc prisent en compte par le subconscient qui les exécute automatiquement à chaque fois que vous prenez la parole.

Afin d’atteindre un niveau de communication fluide, la manière et l’effort physique accompagnant le langage ainsi que les pensées, doivent changer.
Instaurer une nouvelle façon de dialoguer.

Le traitement du bégaiement est global : un hexagone à six facteurs.

Nous ne pouvons pas s’attaquer à un seul point du trouble, c’est toutes nos perceptions, croyances, émotions, actions physiques, en grosso modo, notre vision à voir le monde, la société, le « moi » intérieur, doit être modifiée en conséquence.

Vous savez que la séance chez un psychologue coute 250 dh pour une trentaine de minutes, la même somme chez un orthophoniste ! Trois à quatre séances par mois, et vous devriez faire les deux, car la guérison passe à la fois par le processus psychologique (psychologue), et rééducatif (orthophoniste).

Il est préférable que vous débutiez par la méthode la plus simple : l’autosuggestion consciente, afin de baliser votre terrain psychologique.
Elle va vous permettre de tenir, de vous faire changer d’habitude jusqu'à ce que vous disposiez d’assez de ressources pour compléter votre guérison.
Mon prochain message traitera cette méthode.

Bon début de semaine.
18 novembre 2009 23:18
merci pour vos reponses qui sont vraiment trop utilees car ils m'ont bien eclaier ce problème!
j'attends vos reponses,
Amicalement
B
20 novembre 2009 14:16
Il faut que tu trouves le moyen de dépasser ce blocage,puise cette force au fond de toi...

Si ça peut te rassurer de grands hommes étaient bègues comme Napoléon 1er...
Des hommes politiques actuels,il y a françois Bayrou qui le fut...
A ce qu'il parait einstein aussi l'était...

Certains savants disent même que le défaut d'élocution dont souffrait le prophète Moussa 'alayhi salam était le begaiement...Allah seul sait.

Bon courage winking smiley.
n
26 novembre 2009 00:47
bonjour ANAYAWAH;

j'etais un peu debordé,je te reponderais dans les jours qui suivent.

porte toi bien et bon aid.

et garde tjrs espoire
26 novembre 2009 21:29
Bonsoir,

Premierement je vous remercie pour vos reponses et je vous invite notamment à enrichir cette discution sur le bégaiement qui est un phénomène incorporé dans notre vie quotidienne comme une sorte d'handicape et de gène afin de couriger et éclairer certaine idées!

Un grand merci à tous les membres, notament à natti pour ces analyses et ces conseils precieuses!

"*"*"*"* Ide Moubarak Sa3ide "*"*"*"

Cordialement,
mohammed
v
28 novembre 2009 18:35
Bonsoir

Essaies de beaucoup lire (n'importe quoi) doucement et à haute voix, ça aide je te le garantie.
Welcome
n
1 décembre 2009 02:12
Salut Mohamed,tu sais, j’ai galéré afin de te publier mon très, mais très long message !j’ai dépassé les 5000 caractères !
je sais pas comment s'y prendre pour te le faire parvenir,si je le fragmante, ca vas me prendre cinq à six messages postés au meme temps, et a ce que je sache, il faut eviter de pouvoir poster plusieurs reponses au meme moment.ton adresse mail fera l'affaire, mais je pense que c'est interdit d'échanger des données personnelles sur le forum.

je sais pas quoi faire!
je suis receptif à vos reponses et à toi aussi evidement, merci et bonne journée.
3 décembre 2009 13:41
Bonsoir,

Comme promis et dans le but de rendre cette discutions sur le bégaiement plus fructueuse,
Je vais vous mettre à votre disposition la dernière réponse de notre cher membre natti qui et à manque d'espace n'a pas pu la mettre dans cette discutions.

Cette réponse est vraiment une analyse parfaite et complète qui traite et avec des exemples un ensemble de notions et de définitions de concept qui traitent et expliquent ce comportement, donc a grand merci au membre natti
Cause d'espace de caractères, je vais découper le message en quelque partie:
Voici la première partie:



" Le bégaiement est un sujet de recherche extrêmement vague et diversifié, il mobilise bcp de chercheurs dans le monde entier.
De nombreuses associations ont vue le jour, notamment la prestigieuse « national stuttering association à l’USA ».
Tu trouveras plusieurs explications du trouble, une multitude des solutions proposées, ainsi que des recherches et des publications faites sur ce sujet.
Personnellement, Ce message décrira la seul approche que j’ai pu trouver, (par mes propres moyens et ma motivation personnelle), et qui m’a permis de me faire comprendre mon propre trouble.
C’est assez simpliste comme conclusion mais elle donne à mon avis, une meilleure approche du trouble. (Je sors du cadre de la généralisation) :
Le bégaiement est un système mental composé de six éléments qui interagissent entre eux, et qui sont : (analyse très bien ce qui va suivre) :

1 & 2 : Les réactions physiques & physiologiques (corps) :
Nous savons toi et moi que nous entretenons des actions inconscientes pour bloquer notre élocution.
Le cerveau détecte les mots « charger d’émotion », ensuite il prépare le corps à se retenir physiquement par : le blocage du souffle, crisper le corps, s’essouffler en permanence, bloquer nos cordes vocaux, jusqu’au passage du mot : « charger », ou perçu comme dangereux par notre cerveau.
Au court de la prise de parole devant un nombre de personne, peu importe, cela parait surprenant , mais notre corps nous prépare à une réaction physique de « bat toi ou fuit » : le cerveau produit de l’adrénaline, le cœur bat la chamade, le sang s’éloigne de l’estomac pour se diriger vers les muscles, c’est la réponse corporelle face à un danger, mais paradoxalement , il ne s’agit pas d’un danger physique , mais d’un danger social, Le bégaiement est un problème social, ce n’est ni un handicap, ni une maladie, c’est un trouble qui varie suivant la « personnalité » de l’individu qui en souffre.
Au moment de la parole, ton corps te prépare à une lutte physique, et oui, surprise !!, ta survie est en jeu.
Ce qui est menacé c’est notre image mentale de nous même, du genre : je suis tellement humilié que je vais en « mourir ».
La parole est une respiration, si tu respire mal, tu parleras mal. :
Contrôle consciemment ta respiration au début, même si ce n’est pas facile, mais parle plutôt d’un débit moyen, d’une manière calme, et prend une pause de temps en temps.
L’exercice de la respiration : savoir bien respirer sad smiley 5 à 10min par jour) :
- Nous avons tendance à respirer par le thorax, mais la respiration qui permet une bonne oxygénation est : la respiration dite abdominale (par le ventre).
Au début, tu feras un entrainement régulier comme suit :
Tu inspire profondément par le nez en gonflant le ventre, puis tu cesse de respirer pendent un bref instant, ensuite tu expire profondément par la bouche en dégonflant le ventre, la durée de l’expiration est le double que celle de l’inspiration, car la parole se forme à l’expiration.
Tu patiente quelques secondes, et tu recommence.
- tu reproduis le même exercice, mais à la phase d’expiration, tu prononceras des voyelles.
- plus développer encore, le même exercice, mais cette fois, tu dis des phrases complètes (ce que tu pense, ce que tu ressens…...) et à chaque fois que tu sens que ta respiration diminue, prend une autre, et tu continues.

- A force de répéter cet entrainement, cette nouvelle respiration deviendra une habitude, donc tu vas l’intégrer petit à petit dans tes dialogues avec les membres de ta famille, tes amis.
Au début, tu seras conscient que tu emplois cette nouvelle respiration au même moment que tu parleras, mais au fils du temps, elle deviendra un « programme » ou une habitude que tu exécuteras sans y penser.
Ainsi, Tu changeras quelques aspects de lutte physique du bégaiement.
Une fois le changement de la respiration est mis en place, le travail commence : puisque les mimiques, le clignotement des yeux, la perte du regard, les réactions physiques citées précédemment ne changerons qu’âpres une reprogrammation de toutes tes émotions, tes peurs, tes perceptions, tes croyances etc."

fin du premiere partie
3 décembre 2009 13:54
voici la deuxieme partie du message, (message du membre natti)

"3-La perception : c’est notre représentation du monde extérieur à l’instant même, ce que tu perçois d’une situation quelconque.
Nous allons considérer deux cas :
Le premier : tu es chez ton psy ou ton orthophoniste, ou une autre personne qui t’inspire confiance, ce dernier te mets en confiance, il est intéressé par tes paroles, il est patient, sa présence est rassurante.
Donc ici ta perception est « positive » : la parole sort avec moins de difficulté, parfois même, tu parleras correctement.
Donc tu es rassuré de l’environnement, du monde extérieur, de la perception que tu représente mentalement.
Le deuxième cas : tu quitte son cabinet, tu es un étudiant, dans la classe, c’est ta première apparition, le professeur te demande ton nom devant des élèves que tu ne connais pas !! Tu sais, ce n’est pas facile pour un bègue car : dire son nom est particulièrement difficile vue que les élèves s’attendent à ce que tu le dis sans hésitation, l’hostilité que tu éprouve d’une manière inconsciente envers des inconnus, les yeux rivés sur toi, tout cela augmente ton niveau de stress qui rendra difficile l’élocution. Donc ta perception est « négative », elle est hostile envers le monde que tu perçois comme dangereux.
Tes propres perceptions nourrissent le stress et le mal-être, tes craintes ressurgissent, l’angoisse prend le dessus, ta confiance diminue, ce qui provoquera certainement un blocage.
La même perception négative se reproduit lors d’un entretien d’embauche, car la « peur d’être juger » revient au galop, celui qui nous fait passer le test est en position de force, ces forcement une situation inconfortable, ta vision du monde extérieur est « négative ».
Autre approche :
Ne te laisse pas impressionner, ton estime de soi est la clé de la réussite, change tes perceptions hostiles par celles qui sont plus rassurantes, tes images mentales doivent être positives, tout cela pour reproduire un état positif augmentant ainsi tes chances de réussite.
Et même si je bloque, je continu, ce n’est pas la fin du monde, les élèves se sont que des humains, comme moi, pourquoi je vais performer ou plaire ?, je me concentre que sur mon message, et je ne suis pas dutout en danger, je finirais mon cours et, je partirais à la maison.
Change ta perception du monde, de la société, tu changeras le 3eme point du bégaiement.

4-Les croyances : se sont des idées fixes constantes dans le temps, plus forte que les perceptions.
Exemple : un chercheur d’emploi qui s’est vu refuser plusieurs emplois dit qu’il n’est pas employable. (C’est une croyance).
Une jeunesse qui se plonge dans une crise de chômage, dit qu’elle ne vaut rien du tout.
Un bègue qui rate ses entretiens oraux dit qu’il ne réussira jamais !!!
Les croyances sont des généralisations qui remplacent le réel d’une situation, elles représentent un sentiment d’incapacité à remplir quelque chose.
Tu a juste « l’impression » que tu ne peux pas accomplir certains projets puisque tu te
Base essentiellement sur des échecs vécus dans le passé.
Se sont ces échecs à répétition qui provoquent des idées constantes dans le temps appelées : « croyances », liées certes à des faits réels, mais elles ne demeurent pas inchangeables.
Autre approche :
Dit toi ceci : je réussirais tous mes entretiens, toutes mes prises de parole, notre subconscient est docile à ce qu’ont « croit », il exécute tous ce que nous pensons.
Change tes croyances, tu changeras le 4eme point du bégaiement."


toujours vor remarques, vos experiences...
3 décembre 2009 16:58
voici la suite du message, (message du membre natti)


5-Les intentions : pour mieux te l’expliquer, un exemple frappant cité dans la recherche sur l’effet Hawthorne par john harisson :
Karim possède un cheval depuis une dizaine d’années, et il l’adore beaucoup.
Un jour en se promenant à la foret sur son cheval, ils font un sursaut, et au grand désespoir de Karim, le cheval se brise une patte.
La cassure est très sérieuse, l’animal souffre, et il y a aucun doute sur la manière la plus humaine de mettre fin aux souffrances du cheval.
Karim à un fusil dans son sac qui l’emporte avec lui pour se protéger en cas de danger.
Il pointe le fusil entre les yeux de son cheval, et au moment de tirer, son doit se bloque !!
A ce moment la, ses intentions sont déchirées.
Bien qu’il sache devoir tirer sur la gâchette pour mettre fin aux souffrances de l’animal, il mettra ainsi fin à une forte relation qui a duré plusieurs années.
Les deux intentions sont équilibrées (à force égale), Karim se retrouve bloquer : « tirer » ou « ne pas tirer ».
En réalité Karim ne veut pas tirer à ce moment la, il n’est pas prêt à affronter sa souffrance âpres la perte de son ami.
C’est très similaire à la situation de prise de parole : tu veux parler tout en ayant des sentiments qui menacent de te faire sortir de ta zone de confort.
Donc tu à l’intention consciente de parler, mais au même moment, tes sentiments que tu éprouve face à une situation de dialogue, te retiennent, car tu vas te dévoiler.
Les deux forces : « Je veux parler » (action de volonté) & « je ne veux pas parler » (action de l’imaginaire) sont égales, ce qui provoquera encore un blocage de la parole.
Autre approche :
Dit toi ceci : OUI, un grand OUI, je veux parler, OUI, je parle, OUI je me dévoile, OUI, je m’affirme et je regarde mon interlocuteur droit dans les yeux, même si je bloque , c’est pas grave, je continu, et je n’ai plus cette retenue inconsciente de parler, OUI je veux parler.
Change tes intentions, tu changeras le 5eme point du bégaiement.

6-Emotions : les vielles expériences que tu as vécu ont engendré le mépris, la frustration, la perte de la confiance en soi, il faut se dégager de ses émotions négatives.
La solution est de ne plus penser consciemment à ces expériences passées : dit toi qu’a partir de cet instant la, je suis un autre personnage, le passé fait partie intégrante de moi, mais je ne le prends plus comme base de raisonnement, mon futur ne dépendra que de moi.
Personnellement, je donnais du poids au autres, je pensais que j’étais anormal, tandis que l’autre est un être supérieur puisqu’il parlait fluide.
Cette manière de pensée (ou plutôt les émotions que je dégageais) m’ont mis en position de faiblesse, du dominé, et je cherchais tjrs la sympathie des autres, l’acceptation, leurs sourires pour que je sois « rassurer ».
Tu vois, c’est tout une panoplie d’émotions qu’il faut biffer.
Un autre cas : le faite de parler face à une personne impassible, dure, insensible, éveille nos insécurités, notre confiance est ébranlée, nous ressentons la frustration, somme nous bien accepter face à cette personne sans réaction ?
Ces émotions seront d’aucune importance si nous n’avions pas donné à cette personne autant de pouvoir sur nous, le pouvoir de nous valider, de nous faire accepter.
Ce n’est pas à lui de le faire, nous sommes libres de plaire ou de ne pas plaire, libre de cette tendance à faire plaisir aux autres ! À satisfaire l’autre.
Autre approche :
Dit toi ceci : je suis la, je vous communique mon message calmement, si vous l’avez compris, tant mieux, si non tanpis !
Dans notre monde actuel, les gens ne sont pas la pour t’aider à construire ta confiance en toi, ils n’auront même pas la patience pour que tu termine ton message.ils sont pressés, insensibles et ignorent presque tout sur le bégaiement, alors n’attend rien de personne, et n’attend pas de cadeau, et surtout ne cherche pas l’acceptation des autres.
Change tes émotions, tu changeras le 6eme point du bégaiement.
3 décembre 2009 17:55
En résumé :
Le blocage est crée par les émotions que nous dégageons, les perceptions faite à l’instant même, les luttes physiques et respiratoires accompagnant la parole, les croyances constante dans le temps, et l’intention de se retenir inconsciemment.
Tous ces facteurs font en sorte qu’ils forment un système compact appelé « bégaiement » qui se maintien de lui-même.
Personnellement, (je ne généralise pas), les séances chez mon psy se sont acharnées que sur un seul point : se dégager de mes « émotions » accumulées dans le passé.
Et âpres quelques mois seulement, le système est revenu de lui-même, vu qu’un seul paramètre « émotion » sera fortement influencer par les autres pour retrouver son équilibre initial.
C’est pour cela que le bégaiement est imprévisible, il réagit en se basant sur chaque paramètre de son système, et pour le contrôler, il faut impérativement agir sur ces six éléments simultanément.
Tu a déjà remarquer que des jours, nous nous retrouvons avec un état de parler totalement fluide, comme si nous ne sommes jamais atteint du bégaiement, car les éléments sont positifs : des émotions positives, une perception correcte et rassurante, des réactions physiques assez calme, des intentions de partager nos pensées avec autrui, bref le système est positivement biaisé.
Par contre, le stress, la peur d’être juger, les entretiens d’embauches, la perte d’un être cher,
Des situations de crise liées à notre époque moderne, travail et vie sociale, toutes ces situations produisent un système de non-confore, engendrant ainsi le blocage.
Des bègues guérissent âpres seulement quelques séances chez un psy ou un orthophoniste, car ils ne se rendaient pas compte qu’ils ont fait le gros du travail (modification interne de leurs pensées) sans qu’ils s’aperçoivent.
Donc ta manière de pensée, de raisonner, ta propre carte de la réalité du monde, ton image mentale de toi-même, tes sentiments d’insécurités, toute cette panoplie négative propice à un état de stress, d’instabilité, provoque le renforcement ce système complexe.
C’est toi qui donne vit à ton propre bégaiement. , et chaque fois que tu en pense, le trouble se renforce.
L’homme est en fonction de ce qu’il pense, change juste ta manière de pensée, tu changeras ta personnalité.
Ces habitudes se sont enracinées dans le subconscient, la seule façon de modifier tes formats initiales sera donc : la modification de toutes tes propres pensées.
Elle est le seul moyen qui te permettra d’accéder directement au subconscient, cette force incroyable, qui, laissée sans contrôle, peut nous pourrir la vie.
La méthode de l’autosuggestion au subconscient est l’outil pour que tu « programme » toi-même ta personnalité afin qu’elle soit modifiée positivement, tu dois la pratiquer régulièrement.
C’est comme un vieux sportif, qui, pour garder la forme, pratique du sport.
La même chose pour nous, puisque dans l’absence d’un renforcement continu, le système peut revenir de lui-même.
Analyse ce message, et je te promets que le message suivant développera cette technique assez simple à mette en œuvre.
Je te fais attendre, oui, je sais, tu me déteste !!! Lol


Mes références :
L’effet Hawthorne et le bégaiement chronique par john.harrison.
Les prodigieuses victoires de la psychologie moderne de pierre daco.
« Bégaiement » de Annie Dumont et julien.
La méthode COUE d’Emile Coué.
La puissance de votre subconscient du docteur joseph Murphy.
Mes propres expériences.

Et voila, c'est la dernière partie du message du membre natti et j'espère que vous trouvez ce que vous cherchiez dans cette discutions.
Un grand merci à notre cher natti pour ces analyses précieuses et à vous de commenter !!
m
13 janvier 2010 23:39
Salam aleykoum

comment allez vous ?

merci pour ces conseils, j'essaierais aussi de les mettre en œuvre incha Allah, je suis dans le même cas que toi.

c'est très difficile de vivre avec la communication est essentiel dans la vie que ce soit au travail, dans notre famille etc..., mais faut relativiser et dire qu'il y en a qui ont beaucoup plus de malheur que nous, savoir être patient et endurant dans nos actes incha'Allah.

Qu'Allah nous vienne en aide.... Amine
C
15 janvier 2010 06:14
LE BEGAIEMENT EST UNE MESURE D’ESPACES TEMPS
Par CHRISTIAN BOISARD
"Ancien bègue très profond"
PREAMBULE
Le bégaiement est une mesure d’espaces temps que l’on veut bien s’accorder à soi-même.
Il est le lien entre la pensée et la parole, il doit être identifié à une valeur nominale, qui tout en l’identifiant à la matière visuelle et palpable, devient une mesure de distances.
Ce qui nous démontre, de par cette prise de conscience la valeur d’espace temps entre l’inspiration et l’expiration, ce qui permet en identifiant chaque valeur qui se présente à nous, de se mettre en accord avec soi-même, qui est dans ce cas de figure sa respiration.
Toutes images "même vulgarisées" que l’on identifient à sa parole, permettent psychologiquement, de mettre une valeur entre distance et parole, espaces temps qui nous sont accordés par tout phénomène visuel, objet et respiration, ce qui nous rappelle une valeur empirique ou présente.
Cette valeur, de par sa mesure intemporelle, nous permet de ne pas devancer sa parole par la pensée.



Le bégaiement est comparable à une mesure d’espaces temps que l’on veut bien s’accorder à soi-même.

Il est provoqué par une désynchronisation entre empressement, respiration, gestuel, pensée et parole, il doit être identifié à une valeur nominale, qui pourrait être une matière visuelle et palpable ce qui permettrait d’instaurer une mesure de distances, entre pensée et parole.
Ce qui nous démontre, de par cette prise de conscience la valeur d’espace temps entre l’inspiration et l’expiration, ce qui permet de par cette mesure, d’identifier chaque valeur qui se présente, afin de se mettre en accord avec soi-même, qui est dans ce cas de figure respiration et parole.

Toutes images <<même vulgarisées>> que l’on identifient à sa parole, permettent psychologiquement, de mettre une valeur entre distance et parole, espace temps qui nous sont accordés par tout phénomène visuel, objet et respiration, ce qui nous rappelle une valeur empirique ou présente.

Cette valeur, de par sa mesure intemporelle, nous permet de ne pas devancer sa parole par la pensée.
Bien évidemment pour apporter une solution complémentaire et fiable, il est nécessaire d’enseigner des outils de décontractions gestuelles <<contrôles de tous les muscles qui pourraient être bloqués>> qui permettent de par des rappels de manière empirique, le mécanisme de sa respiration, afin de pouvoir contrôler chacune de ses syllabes.
On peut constater dans un premier temps que sa respiration n’est pas régulière, des petits à-coups respiratoires apparaissent, identifiables à un empressement sur soi-même.

Il faut savoir que l’être humain utilise environ 40 à 50% de ses facultés intérieures,

En règle générale,
l'être humain est uniquement acteur de lui-même, il joue sont propre rôle.


Toutes les prises de parole qu’il prend se font en fin d’expiration et non en début d’expiration, ce qui explique le manque d’espace-temps entre l’inspiration, <> et l’expiration<>.
Par faute de ce manque de prise de conscience d’espace-temps entre la pensée et la parole, il laisse aller son empressement de vouloir dire sa phrase très vite en apnée, de peur de chuter en plein milieu de son énoncé.
Il faut savoir qu’un bègue est doté à la naissance d’hypersensibilité, voir émotivité, ce qui le plonge dans une réceptivité très détaillée des états d’humeur et aspects psychologiques des personnes qui l’approche.
Il prend sans exception toutes les choses à cœur, même les moindres détails, situations, sa réceptivité est en permanence très développée, très présente.
Le bégaiement apparaît fréquemment vers l’âge de 3 ans de façon presque insignifiante.
Il est perceptif sous forme de lenteur verbale, de récapitulatifs de syllabes, on pense que l’enfant recherche ses mots.
Le bégaiement se décèle au fil du temps de par des pincements et des tremblements plus ou moins prononcés des lèvres, des clignotements des yeux.

L’évolution se remarque ensuite par des piétinements qui apparaissent lorsqu’il veut prendre la parole, "il cherche des moyens gestuels d’appuis pour l’aider à décrocher ses syllabes".
L’ESPRIT ET LA MATIERE
L’esprit est une pensée et un rêve imaginaire non palpables, tandis que l’objet est une matière palpable.
Cette matière palpable peut être accouplée à l’esprit à condition de créer des repaires, comme on pourrait le faire, par exemple avec des dominos que l’on déplacerait selon la figure que l’on veut obtenir. La matière est objet, elle est immédiatement reconnue par l’empirique du déjà touché et du virtuel visuel.
Par définition on peut en convenir qu’en ce qui concerne le bégaiement, il est judicieux de le confondre avec une matière palpable préalablement reconnue et inculquée à l’esprit.

CHRISTIAN BOISARD
Président Fondateur
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