M. Bedjaoui poursuit sa visite au siège de l’ONU et aux USA La question du Sahara occidental au centre des discussions
Par : Hamid Saïdani Lu : (406 fois)
Le chef de la diplomatie algérienne, qui a rencontré lundi dernier le secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, doit s’entretenir aujourd’hui avec son homologue américaine, Condoleezza Rice.
L’offensive diplomatique marocaine, qui tend à convaincre ses interlocuteurs, notamment onusiens, du bien-fondé de sa démarche visant à imposer un plan d’autonomie au territoire occupé du Sahara occidental, ne laisse pas indifférent Alger qui a dépêché, cette semaine, le ministre des Affaires étrangères, M. Mohamed Bedjaoui, pour faire entendre sa vision sur ce conflit qui perdure. En effet, les derniers développements enregistrés dans ce dossier indiquent que le Maroc, qui cherche à se soustraire à la légalité internationale, se livre à des manœuvres dilatoires en proposant un plan d’autonomie d’emblée rejeté par le Front Polisario et nombre de gouvernements qui adhèrent aux principes défendant le droit du peuple sahraoui à l’indépendance. Face à l’impasse dans laquelle se trouve ce conflit, l’Algérie continue de réclamer l’application des résolutions des Nations unies en la matière, considérant le dossier comme une question de décolonisation pour laquelle doivent s’appliquer les résolutions pertinentes de l’ONU et recommandant l’organisation d’un processus d’autodétermination. Mais, ce qui fait bouger les autorités marocaines, c’est l’approche de la date de l’examen de ce dossier par le Conseil de sécurité auquel le secrétaire général présentera son dernier rapport sur la situation dans ce pays encore sous occupation marocaine. Le Conseil devra, à cette occasion, renouveler le mandat de la Minurso arrivé à expiration en avril. Le président de la RASD et secrétaire général du Front Polisario, M. Mohamed Abdelaziz, a d’ailleurs séjourné récemment à New York pour plaider une fois de plus le dossier sahraoui et signifier le rejet du peuple sahraoui des manœuvres marocaines. C’est dans ce contexte de guerre diplomatique que le ministre des Affaires étrangères effectue actuellement, au siège des Nations unies à New York, une visite de travail et de contacts avec les hauts responsables de l’Organisation internationale centrée sur l’examen de questions bilatérales, régionales et internationales d’intérêt commun, dont la question du Sahara occidental. Le chef de la diplomatie algérienne, qui séjourne à New York depuis le 18 mars, s’est entretenu, lundi passé, avec le nouveau secrétaire général, M. Ban Ki-moon, à qui il a exposé le point de vue de l’Algérie concernant la question du Sahara occidental. Ce premier rendez-vous a été suivi le même jour d’un déjeuner de travail avec les membres du Conseil de sécurité. M. Mohamed Bedjaoui, qui poursuit ses contacts et entretiens avec de hauts responsables onusiens et des représentants de pays membres, devait avoir une séance de travail, hier après-midi, avec le président du Conseil pour le mois de mars, l’ambassadeur sud-africain, Dumisani Kumalo. “Les sujets de préoccupation restent les relations entre l’Algérie et les Nations unies, le continent africain et principalement la question sahraouie”, explique-t-on auprès de la représentation diplomatique algérienne à New York. “Il s’agit, pour le ministre algérien des Affaires étrangères, de recueillir le point de vue des dirigeants des Nations unies sur nombre de questions d’actualité politique intéressant le continent africain, notamment sur le problème du Sahara occidental qui doit faire l’objet, le 20 avril prochain, de la présentation d’un rapport du secrétaire général devant le Conseil de sécurité”, a précisé, hier, à l’APS, la même source. Au cours de ses différents contacts, le chef de la diplomatie algérienne, qui doit, après New York, se rendre à Washington pour y rencontrer, aujourd’hui et demain, des responsables américains, dont son homologue Condoleezza Rice, a réitéré à ses différents interlocuteurs la position algérienne concernant la question du Sahara occidental.
Je trouve hallucinant qu'Alger privilegie un mouvement squelettique et mort-né en place d'une collaboration fructueuse avec un etat solide et prometteur à savoir le Maroc. Comment peut-on faire montre de si peu de sens visionnnaire et de mépris de la réalite?? Un vrai mystère.
Vous aurez noté la présence dans les parages de notre "ami" sud-africain... Ceci expliquant (dans une certaine mesure) cela. il faut que toutes "les parties" soient conscientes qu'une fois la proposition de l'autonomie élargie des Provinces du Sud du Maroc faite, "la messe sera dite" et "les jeux seront faits". On pourra dire "sddina"
Modifié 2 fois. Dernière modification le 22/03/07 17:36 par Hamid.
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