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un beau poeme
m
27 juillet 2005 12:41
Quand je rentre, empressée,
Joyeuse, à la pensée de t’appeler.
Ton téléphone résonne, muet
Je me retrouve, soudain, désemparée.

Je voulais t’entendre, te parler,
Rire avec Toi, écouter ta voix,
Mais je me sens, abandonnée,
Le répondeur, seul, a ta voix.

Comme un grain de sable, dans ta vie,
Je suis arrivée, te parlant, la nuit,
Sans t’avoir demandé ton avis,
Comment savoir si je t’ennuie ?

Indécise et désemparée,
Dois-je disparaître ou t’appeler ?
Sortir, en silence, de ta vie
Ou rappeler, depuis?

Je ne sais plus,
Si tu existes, vraiment
Ou si, j’ai rêvé,
De Toi, un moment ?

M
3 août 2005 21:04
Celui-la seul connait l'amour...
... qui aime sans espoir...


Voilà que le temps passe et la vie se répête
La plume me démange et plus rien ne l'arrête
Besoin d'écrire encor le calme et la tempête
De te dire toujours quand mon âme s'entête

J'ai voulu voir mon coeur scellé par trop de froid
J'ai voulu fuir ces courants qui menaient à toi
Changer les heures, changer les voeux, la vie parfois
Mais l'ancre était levée, je n'avais plus le choix

Regards saignants, gestes perdus, mots déplacés
De vendettas morales en pudeurs offensées
De corps-à-coeurs idiots en douceurs dévoilées
Tangua la coque mais ne se brisa jamais

On en a fait, des longs discours et des naufrages
On a fait preuve de couardise et de courage
Pour me chercher, pour te trouver, au fil des pages
Faire tomber tant d'illusions et de mirages

Car souvent il a cru passer par dessus bord
Mais un jour a voulu ne plus se perdre encor
Mon coeur sut qu'à aimer il trouverait le nord
Plutôt que de douter, en deviendrait plus fort

Je n'étais que suivante, je deviendrai ta reine
Pour soulager tes peurs, tes rancoeurs et tes peines
Je franchirai toutes ces mers les plus lointaines
Découvrir tes limites et repousser les miennes

On a dit que l'amour est enfant de bohème
Gants de velours, desseins d'acier, sous son emblême
Malgré trop desilence, non sens et anathêmes
Libre comme le vent, serein comme un poème...

... Comme un alexandrin, une rime, "je t'aime"
M
3 août 2005 21:07
Seul dans le désert



Je suis seul pieds nus dans ce désert sans fin
Là ou le ciel et la terre ne font qu’un
Je scrute l’horizon qui fait mon chemin
Car c’est dans ce ciel bleu que je vois mon destin

Mon père me disait: "tes yeux ne sont rien,
Si ton cœur lui même, ne voit pas plus loin".
C’est comme cela qu’un jour je l’ai vu enfin
Ma belle Shéhérazade, ma perle, mon destin.

Elle venait du ciel, Siège des esprits saints
Là où les enfants jouent dans le grand jardin,
Le fameux Eden qu’ont vu nos anciens
Là où nous serons tous si Dieu le veut bien

 
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