Celui-la seul connait l'amour... ... qui aime sans espoir...
Voilà que le temps passe et la vie se répête La plume me démange et plus rien ne l'arrête Besoin d'écrire encor le calme et la tempête De te dire toujours quand mon âme s'entête
J'ai voulu voir mon coeur scellé par trop de froid J'ai voulu fuir ces courants qui menaient à toi Changer les heures, changer les voeux, la vie parfois Mais l'ancre était levée, je n'avais plus le choix
Regards saignants, gestes perdus, mots déplacés De vendettas morales en pudeurs offensées De corps-à-coeurs idiots en douceurs dévoilées Tangua la coque mais ne se brisa jamais
On en a fait, des longs discours et des naufrages On a fait preuve de couardise et de courage Pour me chercher, pour te trouver, au fil des pages Faire tomber tant d'illusions et de mirages
Car souvent il a cru passer par dessus bord Mais un jour a voulu ne plus se perdre encor Mon coeur sut qu'à aimer il trouverait le nord Plutôt que de douter, en deviendrait plus fort
Je n'étais que suivante, je deviendrai ta reine Pour soulager tes peurs, tes rancoeurs et tes peines Je franchirai toutes ces mers les plus lointaines Découvrir tes limites et repousser les miennes
On a dit que l'amour est enfant de bohème Gants de velours, desseins d'acier, sous son emblême Malgré trop desilence, non sens et anathêmes Libre comme le vent, serein comme un poème...
Je suis seul pieds nus dans ce désert sans fin Là ou le ciel et la terre ne font qu’un Je scrute l’horizon qui fait mon chemin Car c’est dans ce ciel bleu que je vois mon destin
Mon père me disait: "tes yeux ne sont rien, Si ton cœur lui même, ne voit pas plus loin". C’est comme cela qu’un jour je l’ai vu enfin Ma belle Shéhérazade, ma perle, mon destin.
Elle venait du ciel, Siège des esprits saints Là où les enfants jouent dans le grand jardin, Le fameux Eden qu’ont vu nos anciens Là où nous serons tous si Dieu le veut bien