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Un bateau français pour Gaza
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20 février 2011 10:17
Salam,

Hier, j'ai assisté à une rencontre "6 heures pour la Palestine".

Cette soirée a été ponctuée de débat avec des intervenants dont un palestinien de Gaza... Les citoyens présents, réunis, étaient là pour dénoncer l'horreur aux travers de différents témoignages dont un terrible reportage réalisé par des journalistes palestiniens. D'ailleurs, le réalisateur n'a pu être présent car il était "retenu" à Gaza... J'ai pris conscience véritablement de ce que vivait le peuple palestinien (un siège israëlien de Gaza, aucun respect du droit international, un peuple digne...).

Les images étaient terribles, j'ai souvent fermé les yeux.

Un des journalistes palestiniens a eu ces mots terribles "laissez-nous deux, trois ans de répit afin que nous puissions nous reconstruire psychologiquement, afin d'aider nos enfants"...

Un autre : "pourquoi ? pour quelles raisons ? Pourquoi viole-t-on notre terre ?

En ce qui me concerne, j'ai pu me rendre compte qu'il y a des personnes qui militent, qui font tout pour aider ce peuple au travers de missions (bateau français pour Gaza) et je me dis que moi aussi je dois faire quelque chose, à mon niveau... car je viens de comprendre que c'est de génocide dont on parle et que l'on ne peut pas dire "que l'on ne savait pas". Maintenant, nous savons, maintenant je sais.

Une citation d'un livre : contes populaires de Palestine"

"éclats de mémoire

Une vieille Palestinienne dans le camp de réfugiés de Nahr al-Bârid, dans le Nord-Liban, ne sort de chez elle que recouverte d'un tissu rayé, noir et jaune, rapiécé de toutes parts. Tous la connaissent mais nul ne se permet de lui demander la raison de son accoutrement.

Un jour, un jeune homme oser l'aborder et lu demande le pourquoi et le comment de ce tissu. Elle se met dans une rage folle, d'abord parce qu'il est inconvenant de se montrer curieux avec une femme de son âge mais surtout parce que le jeune homme ne connaît pas sa culture :"Ce tissu, c'est ta tradition !" lui lance-t-elle.

Dans un autre camp à Beyrouth, un enfant demande à son grand-père de lui raconter comment il a quitté la Palestine. L'homme, exilé en 1948, fouille dans un coffre et arbore fièrement une lampe à pétrole en fer-blanc ; le seul objet qu'il ait gardé de son village. Pour l'occasion, il l'allume en précisant :"C'est la première fois depuis 1948" La flamme réchauffe la mémoire du grand-père et réveille les histoires.

Un rite de transmission en quelque sorte, simple et dépouillé, comme sa vie.

Ceux qui n'ont pas d'objet-relique, ceux qui ont perdu la clé de la maison qu'ils avaient attachée autour du cou lors de leur départ forcé, pensant revenir quelques jours plus tard, n'ont plus que des images à transmettre.
Ces images, ils les dessinent avec des mots, des récits, des chansons, de la musique, de la poésie.

Et comme pour ne pas oublier leur lien avec la terre, en bon fils de paysans fidèles à leur héritage, ils cultivent dans les quelques centimètres carrés d'une courette ou d'un bidon d'huile des jardins de rêve, même quand ils ne sont habités que par un pied de vigne ou par une plante grasse.

La Palestine, chacun la porte sur lui, où qu'il aille, et la raconte, la revendique, la rêve, à sa manière".
20 février 2011 19:13
mobilsons nous avec eux
un bateau français pour GAZA



Modifié 1 fois. Dernière modification le 21/02/11 18:03 par lahlay9i.
 
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