"Que s'est-il alors passé ? Et comment expliquer cette bien soudaine et surprenante réhabilitation médiatique de celui-là même qui pendant longtemps a nourri la chronique des dépassements ? Comment expliquer aussi la métamorphose à laquelle procèdent des journaux faisant du même Basri un militant voire une figure de proue d'une opposition en exil ?
" On a la drôle impression que le temps a fini par tout effacer. L'impression douloureuse que la presse est amnésique, qu'elle peut aussi laver plus blanc et donner l'absolution suprême. Les ennemis d'hier sont aujourd'hui les héros de certaines rédactions. Le grand serviteur du Makhzen et sa femme de ménage comme le disait Basri de lui-même, probablement parce qu'il procédait au nettoyage d'activistes et de journalistes est aujourd'hui élevé au rang d'opposant. Sa parole est militante et la presse cultive désormais l'oubli.
Ce qui ne l'empêche pas de revendiquer, quelques pages plus loin, un nécessaire devoir de mémoire sur les années de plomb ", répond un journaliste allant jusqu'à comparer les rapports de la presse avec Basri au syndrome de Stockholm, conformément auquel la victime finit par épouser la cause de son bourreau.
L'ancien ministre qui n'avait jamais accordé d'interviews alors qu'il était aux commandes du pouvoir peut se targuer aujourd'hui d'avoir inventé un nouveau genre journalistique, le chantage médiatique. La profession peut en être désolée car le journalisme n'a jamais été cela. Et quand les règlements de compte politico-financiers entrent dans les rédactions, le journalisme en sort sur la pointe des pieds. Basri ne supportait plus le silence.
Des journalistes ont choisi de l'en sortir. C'est leur droit. Qu'ils en fassent un militant, un chantre de la démocratie, un défenseur de la personne humaine, simplement parce qu'il n'est plus au pouvoir, cela dénote d'une amnésie assassine. Car ce sont bien des mémoires meurtries qui sont aujourd'hui insultées. "
Surprenant que la critique vient du journal "Le matin" qui était le porte voix du régime hassanien et bassrien, c'est que ces apparitions doivent irriter en haut lieu
tout a fait. le matin ecrti comme un journal de gauche. mais je pratgae leur vue surtout quant a l'amensie des medias qui efectivement sont entrain de rehabiliter ce monsieur.
>>tout a fait. le matin ecrti comme un journal de gauche. mais je pratgae leur vue surtout quant a l'amensie des medias qui efectivement sont entrain de rehabiliter ce monsieur. tu veux dire ce MONSTRE!!!
Le matin est un journal toujours proche du palais et comme Basri est en disgrace depuis un moment (il est pratiquement clandestin en france!!!), c'est normal que ce journal lui tape dessus.
ayant bien regarde le dogit, essayons de regrader maintenant un peu la lune:
- que fait la presse qui n'est pas du cote du palais ? elle est ou ? il sont ou les ali lemrabet, le journal hebdo et co. ?
- pourquoi cette presse etrangere si eclairee et tjrs severement tres critique a l'egards du maroc, courtise maintenant un des toritionaires hais par le peule marocain entier (a aprt quelques malades peut-etre), mais sans aucune pracaution ni reflexion critique ?
- finalement, pourquoi accepter de cette maniere si latente, par tout le monde, qu'un tel mec s'exprime librement comm si c'etait de son droit ? vu les postes qu'il avait et les dossiers qu'il dirigeait de main de fer, il doit etre oblige de n'agir que sous secret-defense. vous pouvez imaginer un responsable francais de la defense ciculer dans le monde librement et donner par-ci par-la des interview sur les dossiers les plus top qu'il avait sous la main ?
- pourquoi le silence des representants nationaux et internationaux des droits de l'homme. voila un mec qui un des dossiers les plus noirs de l'histoire recente du maroc et qui se plait bien en europe.
- finalement, nous, nous tous, le peuple, ne parle-t-il pas un peu de choses qui nous partiennent a nous ? et ne le fait-il pas un peu en notre nom aussi ? je sais qu'il y a a peine champ d'action, mais que pourrion-nous faire ?
Il s'agit pour cet article de Narjiss Rerhaye, une journaliste respectable, qui a eu à faire à Basri en tant que journaliste mas pas chez le Matin
Vous allez un peu vite dans la confusion entre la journaliste et son employeur, elle se distingue au sein la rédaction du Matin. Même si ce journal est bien connu par sa caution des années terribles.
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