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Une banque islamique Maroco-Qatarie
h
18 septembre 2005 19:27
Le Maroc et le Qatar discutent de la création au Maroc d'une banque maroco-qatarie fonctionnant sous le système des banques islamiques, avec un capital devant être détenu à hauteur de 50 % par chacun des deux pays, a indiqué le vice-président du Conseil d'administration de la banque islamique international du Qatar (BIIQ), Cheikh Khalid Al Thani.

Dans une interview au quotidien "Aujourd'hui le Maroc", publiée jeudi, Cheikh Khalid Al Thani a indiqué avoir eu, lundi dernier à Rabat, une réunion sur ce projet avec M. Fathallah Oualalou, ministre des Finances et de la Privatisation, notant que ce dernier a "manifesté beaucoup d'intérêt pour ce sujet" qui est d'ailleurs sollicité par les chefs d'Etat des deux pays, le Maroc et le Qatar.

Cheikh Khalid Al Thani a expliqué que le système des banques islamiques a eu un succès dans plusieurs pays et pas seulement musulmans; notamment en Grande-Bretagne dans la Bank Of England et à la City Bank, également en Algérie, au Liban, au Yémen et en Egypte. avec des projets en France et dans d'autres pays européens. mais le Royaume du Maroc demeure l'un des derniers pays à ne pas appliquer ce système.
i
18 septembre 2005 19:54
Très bonne initiative à mon avis !
Espérons qu'elle se concrétise !
i
18 septembre 2005 20:58
tite question : quelqu'un sait pourquoi le Maroc n'applique pas déjà ce système de banque islamique ?
D
18 septembre 2005 21:00
Salam,


tre bonne idées, on pourra esperer qu'elle conquiert de marchés non musulmans, par rapport à l'ethique des banques islamiques
s
18 septembre 2005 23:56
pouvez vous m'explique en gros ce systeme de banque islamique
m
19 septembre 2005 02:09

La banque islamique est une invention d'un riche au Bengladech. Il prêtait de l'argent aux pauvres pour monter leurs petites sociétés avec un petit capital pour débuter.

Exactement comme les femmes couturières dans les ruelles de Casa derrière les m urs de la honte. Ce genre de personne montrant de la bonne volonté et de l'ardeur l'intéressait. Les emprunteurs ne reversaient que de petites sommes modiques avec un intérêt symbolique.

Donc pas d'usure. ARRIBA que les autres banques pratiquent. C'est une manière d'éviter la pratique du ARRIBA. "Wa Ahalla Allahou Al Byaa Wa Harrama Arriba". Dieu autorise le négoce mais interdit l'usure.

Voilà en gros l'explication.

Un riche suisse s'est inspiré de cette banque Bengali et propose aux chômeurs de leur donner un petit crédit s'ils lui remettent un projet fiable. Il suit leur projet et plus ils travaillent et ils produisent plus il augmente leur capital.

Il s'occupe aussi de toute la paperasse, comptabilité, impôts etc...De nombreux chômeurs détiennent de petits commerces qui leur permettent de vivre honorablement.

Pour quand un riche mohcine Marocain ?

mag3
m
19 septembre 2005 02:25
mag3 a écrit:
-------------------------------------------------------
> > La banque islamique est une invention d'un riche
> au Bengladech. Il prêtait de l'argent aux pauvres
> pour monter leurs petites sociétés avec un petit
> capital pour débuter.
>
> Exactement comme les femmes couturières dans les
> ruelles de Casa derrière les m urs de la honte. Ce
> genre de personne montrant de la bonne volonté et
> de l'ardeur l'intéressait. Les emprunteurs ne
> reversaient que de petites sommes modiques avec un
> intérêt symbolique.
>
> Donc pas d'usure. ARRIBA que les autres banques
> pratiquent. C'est une manière d'éviter la pratique
> du ARRIBA. "Wa Ahalla Allahou Al Byaa Wa Harrama
> Arriba". Dieu autorise le négoce mais interdit
> l'usure.
>
> Voilà en gros l'explication.
>
> Un riche suisse s'est inspiré de cette banque
> Bengali et propose aux chômeurs de leur donner un
> petit crédit s'ils lui remettent un projet fiable.
> Il suit leur projet et plus ils travaillent et ils
> produisent plus il augmente leur capital.
>
> Il s'occupe aussi de toute la paperasse,
> comptabilité, impôts etc...De nombreux chômeurs
> détiennent de petits commerces qui leur permettent
> de vivre honorablement.
>
> Pour quand un riche mohcine Marocain ?
>
> mag3


Ce dont tu parle c'est le micro-crédit. C'est un crédit soumis à intérêts qui revient plus chér que le crédit bancaire à cause du coût de gestion et du risque pris. La différence avec un crédit bancaire c'est la bancarisation d'une population qui n'avait pas accés au crédit et l'absence de garanties réelles.

La banque dite islamique exclut de ses activités le prêt à intérêts (mucharaka, murabaha,...). C'était viable peut-être dans le cas d'une économie basée uniquement sur l'agriculture maraichére et le commerce mais actuellement je vois mal un tel système répondre à lui tout seul à tous les besoins de l'économie.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 19/09/05 02:29 par masque86.
m
19 septembre 2005 03:28

Merci pour les précisions masqu86. Mais je précise que dans le cas de ces petits crédits on ne parle même pas d'intérêt. Le Bengali et le Suisse sont des gens très riches et ne prêtent qu'aux pauvres qui veulent s'en sortir. C'est ce que j'ai lu. Bine entendu ils prêtent l'argent pour une durée très courte et attendent de reprendre leur dû. Il faut que la personne qui reçoit 1 000 euros pour débuter soit capable au bout de quelques jours de produire un petit capital. J'ai bien parlé de couturières dans les ruelles de Casa. C'est-à-dire une personne apte physiquement qui a quelque chose entre les mains mais n'arrive pas prendre l'envol. Le Bengali procurait du travail à ces gens alors que le Suisse les dirigeait sur ce qu'ils savaient déjà faire avant de tomber en chômage

mag3
m
19 septembre 2005 03:37
mag3 a écrit:
-------------------------------------------------------
> > Merci pour les précisions masqu86. Mais je
> précise que dans le cas de ces petits crédits on
> ne parle même pas d'intérêt. Le Bengali et le
> Suisse sont des gens très riches et ne prêtent
> qu'aux pauvres qui veulent s'en sortir. C'est ce
> que j'ai lu. Bine entendu ils prêtent l'argent
> pour une durée très courte et attendent de
> reprendre leur dû. Il faut que la personne qui
> reçoit 1 000 euros pour débuter soit capable au
> bout de quelques jours de produire un petit
> capital. J'ai bien parlé de couturières dans les
> ruelles de Casa. C'est-à-dire une personne apte
> physiquement qui a quelque chose entre les mains
> mais n'arrive pas prendre l'envol. Le Bengali
> procurait du travail à ces gens alors que le
> Suisse les dirigeait sur ce qu'ils savaient déjà
> faire avant de tomber en chômage
>
> mag3


Tu sais les associations de micro-crédit font à peu prés pareil, beaucoup de proximité (assistanat). les prêts moyens tournent autour de 2500-3000 DH par personne. Seulement vu les besoins, il faut bien se procurer les ressources financières et ce n'est pas une dizaine de mécénes qui va y changer quelque chose. C'est des ressources considérables, c'est en milliards de Dh que ça se compte.
m
19 septembre 2005 13:57
pour les interessés:

Introduction au système bancaire

islamique :[www.fleurislam.net]
A
20 septembre 2005 11:51
Cette forme de gestion banquaire nous prouve encore une fois que l'Islam et à l'opposer de l'économie capitaliste !!!
s
21 septembre 2005 00:41
c'est tout à fait le contraire, si tu me le permets,c'est le capitalisme avant le capitalisme, le commerce n'est pas banni il y a même une citation qui dit "apprends à tes enfants le commerce mais pas la fuite"...
qui dit commerce dit profit,je ne vais pas rentrer dans le détail mais sache que:

l'Islam repose sur un système capitaliste avec des redistributions sous formes zakatiques


A
21 septembre 2005 10:57
Entre le commerçe du debut de l'égire et celui de Mac Donald il y a un gouffre que seule les partisants de l'économie du Chitane ne voient pas !
r
21 septembre 2005 12:09
Bonjour,

Bien qu’il représente des similitudes avec les micro-crédits le système bancaire islamique est un système est plus complexe que cela.

Ce système est né en Egypte avec le mouvement des frères musulmans. Mais Nasser a balayé tout à son passge, les frères musulmans et la banque islamique.

Il fallait attendre les 1970 pour assister à la renaissance du système bancaire islamique au sein des pays du golf, Arabie Saoudite, Koweit…. Très vite et grâce aux pétrodollars, ce système a regagné le Soudan, Egypte, Yamen, Suisse, Luxembourg…. Avec des instituions bancaires puissantes telles que Faïçal Islamic Bank, Islamic Finance House, ….

Mais c’est au Pakistan qu’on a assisté à l’application générale et généralisée non seulement du système bancaire islamique mais aussi des principes économiques islamiques comme l’application de la Zakat …etc.

En dehors du Pakistan, il s’agit donc d’institutions bancaires de petite taille qui se sont installées à dans de nombreux pays pour fructifier les capitaux de musulmans fuyants l’Usure (A’Riba).

Principe de fonctionnement :

La technique financière la plus utilisée par les banques islamiques est la technique dite : Moucharaka = Association. (pour le meilleur et pour le pire )

En effet, les banques conventionnelles ne peuvent investire directement dans le secteur commercial et industriel. Leur rôle se limite à placer les dépôts des clients et à octroyer des crédits. La banque réalise des bénéfices grâce au différentiel antre les taux créditeurs-débiteurs.

Donc la banque conventionnelle ne coure aucun risque puisque avant d’octroyer un crédit elle se couvre de garanties solides.

Par contre la banque Islamique va s’associer directement à l’élaboration, le lancement, la réalisation et la gestion du projet.

La banque islamique devient donc un associé actif et assume sa part de risque.

Ainsi dans l’opération Moucharaka, la banque évalue le projet et accompagne le client dans la gestion quotidienne.

En cas de bénéfice, il sera partagé proportionnellement aux apports de chaque partie. Il en va de même en cas de perte. !

Donc dans le cas de la banque islamique on ne parle pas du Taux d’intérêt mais de Bénéfice à partager ! ou du return, du rendement d’un investissement.

Une étude comparative portant sur une dizaine de banques islamiques a démontré que le rendement des banques islamiques était de l’ordre de 16% au moment où les banques conventionnelles offraient à leurs clients à peine 8%.

Il existe de nombreuses variantes de l’opération Moucharaka.

Prenons un exemple : une personne désirant créer son propre emploi, mais il ne dispose pas de moyens nécessaires. Son projet est d’avoir un mini-bus pour transporter les habitant de son quartier populaire vers le centre-ville.

La banque va étudier le projet sur tous ses aspects. Elle achètera la mini-bus, elle formera la personne. Elle assumera la gestion du projet. Les bénéfices réalisés seront réinjectés dans le compte du projet pour rembourser le capital et rémunérer les épargnants.

A moyen terme, la Banque se retire définitivement du projet : l’investissement est complètement amorti, les épargnants ont réalisé un bénéfice, et notre ex-chômeur a non seulement un emploi mais en plus il est devenu propriétaire du mini-bus….

Les épargnants peuvent choisir les projets dans lesquels ils souhaiteraient que leurs dépôts soient investis.

Donc la philosophie des banques islamique a une portée beaucoup plus profonde qu’un simple crédit à un micro-projet.

Certains banques islamiques ont fait un excellent travail en ciblant une population exclue du système bancaire conventionnel. D’autres institutions islamiques (au Soudan par exemple) ont effectué des opérations concentrées sur la spéculation au niveau de l’import/export.

En Europe les banque islamiques ont spéculé sur l’or et certaine ont enregistré des pertes considérables, comme la faïçal Islamic house en suisse dans les années 1990.

Compte tenu de l’ampleur de la thésaurisation dans les pays musulmans, les banques conventionnelles voyaient dans les banques islamiques non seulement un concurrent redoutable mais un dangereux système qui menace leur existence.

Cordialement,
Hatimi




Modifié 1 fois. Dernière modification le 21/09/05 12:14 par rmermerme.
D
21 septembre 2005 12:51
Salam,


l'Islam n'est pas opposé au commerce, il etablit juste une certaine ethique.
Tout les chemin menent a Rome, donc on peut bien arriver au resultat de Mc donald tout en restant dans le hallal.

Et une banque islamique peut bien etre puissante en respectant ses convistions, c'est a dire l'ethique, elle ira pas investir dans l'armemnt, l'alcool, et tout ce qui est haram
m
22 septembre 2005 02:16
rmermerme a écrit:
-------------------------------------------------------
> Bonjour,
>
> Bien qu’il représente des similitudes avec les
> micro-crédits le système bancaire islamique est
> un système est plus complexe que cela.
>
> Ce système est né en Egypte avec le mouvement des
> frères musulmans. Mais Nasser a balayé tout à son
> passge, les frères musulmans et la banque
> islamique.
>
> Il fallait attendre les 1970 pour assister à la
> renaissance du système bancaire islamique au sein
> des pays du golf, Arabie Saoudite, Koweit…. Très
> vite et grâce aux pétrodollars, ce système a
> regagné le Soudan, Egypte, Yamen, Suisse,
> Luxembourg…. Avec des instituions bancaires
> puissantes telles que Faïçal Islamic Bank, Islamic
> Finance House, ….
>
> Mais c’est au Pakistan qu’on a assisté à
> l’application générale et généralisée non
> seulement du système bancaire islamique mais aussi
> des principes économiques islamiques comme
> l’application de la Zakat …etc.
>
> En dehors du Pakistan, il s’agit donc
> d’institutions bancaires de petite taille qui se
> sont installées à dans de nombreux pays pour
> fructifier les capitaux de musulmans fuyants
> l’Usure (A’Riba).
>
> Principe de fonctionnement :
>
> La technique financière la plus utilisée par les
> banques islamiques est la technique dite :
> Moucharaka = Association. (pour le meilleur et
> pour le pire )
>
> En effet, les banques conventionnelles ne peuvent
> investire directement dans le secteur commercial
> et industriel. Leur rôle se limite à placer les
> dépôts des clients et à octroyer des crédits. La
> banque réalise des bénéfices grâce au différentiel
> antre les taux créditeurs-débiteurs.
>
> Donc la banque conventionnelle ne coure aucun
> risque puisque avant d’octroyer un crédit elle se
> couvre de garanties solides.
>
> Par contre la banque Islamique va s’associer
> directement à l’élaboration, le lancement, la
> réalisation et la gestion du projet.
>
> La banque islamique devient donc un associé actif
> et assume sa part de risque.
>
> Ainsi dans l’opération Moucharaka, la banque
> évalue le projet et accompagne le client dans la
> gestion quotidienne.
>
> En cas de bénéfice, il sera partagé
> proportionnellement aux apports de chaque partie.
> Il en va de même en cas de perte. !
>
> Donc dans le cas de la banque islamique on ne
> parle pas du Taux d’intérêt mais de Bénéfice à
> partager ! ou du return, du rendement d’un
> investissement.
>
> Une étude comparative portant sur une dizaine de
> banques islamiques a démontré que le rendement des
> banques islamiques était de l’ordre de 16% au
> moment où les banques conventionnelles offraient
> à leurs clients à peine 8%.
>
> Il existe de nombreuses variantes de l’opération
> Moucharaka.
>
> Prenons un exemple : une personne désirant créer
> son propre emploi, mais il ne dispose pas de
> moyens nécessaires. Son projet est d’avoir un
> mini-bus pour transporter les habitant de son
> quartier populaire vers le centre-ville.
>
> La banque va étudier le projet sur tous ses
> aspects. Elle achètera la mini-bus, elle formera
> la personne. Elle assumera la gestion du projet.
> Les bénéfices réalisés seront réinjectés dans le
> compte du projet pour rembourser le capital et
> rémunérer les épargnants.
>
> A moyen terme, la Banque se retire définitivement
> du projet : l’investissement est complètement
> amorti, les épargnants ont réalisé un bénéfice, et
> notre ex-chômeur a non seulement un emploi mais
> en plus il est devenu propriétaire du mini-bus….
>
> Les épargnants peuvent choisir les projets dans
> lesquels ils souhaiteraient que leurs dépôts
> soient investis.
>
> Donc la philosophie des banques islamique a une
> portée beaucoup plus profonde qu’un simple crédit
> à un micro-projet.
>
> Certains banques islamiques ont fait un excellent
> travail en ciblant une population exclue du
> système bancaire conventionnel. D’autres
> institutions islamiques (au Soudan par exemple)
> ont effectué des opérations concentrées sur la
> spéculation au niveau de l’import/export.
>
> En Europe les banque islamiques ont spéculé sur
> l’or et certaine ont enregistré des pertes
> considérables, comme la faïçal Islamic house en
> suisse dans les années 1990.
>
> Compte tenu de l’ampleur de la thésaurisation dans
> les pays musulmans, les banques conventionnelles
> voyaient dans les banques islamiques non seulement
> un concurrent redoutable mais un dangereux système
> qui menace leur existence.
>
> Cordialement,
> Hatimi
>
>
>
>
> Edité 1 fois. Dernière modification
> le 21-09-05 12h14.


Ce système n'est pas né en egypte dans les années 70 mais depuis une dizaine de siécles, depuis l'avénement de l'islam. Le systéme capitaliste est lui, par contre, assez récent dans les pays musulmans. Il date seulement du 20 éme siécle.


Les banques "conventionnelles" ne placent pas l'argent des déposants en octroyant les crédits. Elles créent de la monnaie. Lorsqu’une banque donne un crédit à un client, elle n’a pas l’argent, elle le crée. Et de ce fait l'argent en circulation dans l'économie est supérieur à la quantité réelle de la monnaie fiduciaire (billet de banque) existente. Cette création monétaire est une bonne solution pour lutter contre la rareté de la monnaie. S'il n'y'avait pas cette création, et que les banques ne font que prêter l'argent qu'elles détiennent, seule une toute petite infime partie de l'économie pourrait avoir accés aux ressources financières nécessaires à des taux exorbitants (phéoméne de la rareté).

En tout cas, le tableau que tu dresse me parait un peu idyllique. La réalité est moins simpliste que ça.

Si une banque devait uniquement faire de la moucharaka, seuls les meilleurs projets seraient financés. Certaines entreprises ne seraient presque jamais financées surtout celles en création. Car il est reconnu mondialement que le taux de mortalité des entreprises nouvellement créees varie entre 40% et 60%. Quelle rentabilité pourrait être attendue des projets qui ne vont pas crever pour d'une part compenser la perte subie sur les entreprises mortes et d'autre part dégager un rentabilité suffisante pour rémunérer les déposants ? de ce fait une banque qui fait uniquement de la moucharaka sera trés sévére en matière de selection de projets à l'image des grandes banques d'affaires ou des sociétés de capital risque.

Je m'arrête là même s'il y'a encore beaucoup à dire. En tout cas les produits dits islamiques restent avant tout des produits alternatifs, que le marché a déjà assimilié (leasing, capital risque,....), mais à eux seuls ils sont inssufisants pour répondre aux besoins de l'économie.
 
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