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Badrane kaoutar : Première fille Marocaine docteur en Droit Europèen et...
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24 février 2010 20:01
C'est en 1988, plus exactement au début du mois d'Avril que ma famille a quitté Casablanca , ma ville natale . J'étais encors petite, je ne me souviens proprement pas de grandes choses , à part quelques petites scènes du quartier chorfa ei du quartier Idrissia où nous vivions avec la mère de mon père, ainsi quelques petits enfants de notre âge . Une fois nous avons regroupé notre famille avec mon père qui nous a quitté seulement pour quelques mois avant, pour faciliter notre arrivée en Italie , dans une petite ville de Bari où nous avons vécu pour un peu de temps pour se transférer finalement au nord du pays 'au Veneto' où nous nous sommes installés jusqu'à présent .
Mon père Badrane mohamed ,originaire de Casablanca , diplomé en économie , et médiateur linguistique culturel et social .Peintre ,écrivain et poète . Ma mère Saâdia Najih femme aimable disponible à maintenir seule toute la famille . Nous étions 2 filles et 3 garçons : moi , la fille ainée et Doha badrane étudiante en dernière année en Médecine , Badr badrane lui aussi en 1ére année en médecine , Yassine badrane au Baccalauréat, et Harit badrane en 1ére année secondaire .
J'ai fait mes études primaires et je me souviens bien qu'à l'école primaire ,il n' y aavait que 2 étrangers moi et ma soeur qui était plus petit , et après quelques années nous commençons à voir les les fils qui s'inscrivent pour la première primaire .
Je me souvenais encors la photo sur les journaux de ma mère et mon père qui prenait sur ses bras mon frère Badr qui faisait la première et qui venait de sortir de l'école . Ainsi ma photo et celle de ma soeur en classe avec un grand titre en première page du journal « Les yeux d'amande , c'est le voisin du banc » C'était vraiment merveilleux et choquant car tout le monde nous voyait d'un air étrange partout :à l'école , au marché et aussi dans la rue car ma mère portait toujours le foulard . En passant à l'école secondaire les choses ont commencé un peu à changer par la présence des étrangers surtout marocains , mais avec le temps peu à peu les gens ont commencé à s'habituer avec ce qu'ils ont appellaient '' l'autre'' .
J'ai términé mes études secondaire et j'étais toujours l'unique étudiante étrangère au lycée . J'ai pris mon baccalauréat sur la gestion des entreprises avec mention 98/100 et c'était l'occasion pour les journalistes qui commençaient à s'interesser de mon parcours d'études , ce qui m'a encouragé à m'inscrire à l'université de droit et à choisir la nouvelle branche (les sciences juridiques en droit européen et transnational) .
A l'époque ,avec le passer des années, les étudiant(e)s étranger(e)s se comptaient sur les doigts d’une main .je réussis toujours en première session « la patience , l’expérience et la conviction qui lui ont donné le courage et l’envie de se battre sur le ring universitaire et de devenir enfin de route le 1er docteur marocain » ; s’exclame kaoutar.
En 2OO3 a obtenu le Diplôme de Médiateur linguistique et social afin de satisfaire son besoin d'approfondir la connaissance de ses origines, de sa culture ,et de se découvrir en se raprochant à la richesse de la mixité des cultures, et d'avoir une identité apparente dans le pays d'accueil et d'élargir ses horizons dans les activités sociales et le suivie du parcours des immigrés et de devenir une référence pour les tribunaux et les forces de l'ordre ainsi pour toutes les autres institutions publiques de la région , qui ont à faire avec les immigrés.
En 2005, elle décroche son diplôme en droit européen et transnational avec un moyen qui dépasse le Cent / Cent dix . Elle était toujours la première et la plus brillante de l'université ; se souviennent ses anciennes amies 'docteur Gessica ,Marie,et Rita' et elle était toujours disponible et attentive , à l’aise partout ,sociable et fière de sa double culture et fière de son pays le Maroc. Et si aujourd'hui l'Iitalie est l'unique terrain d’action, Kaoutar n’a pas perdu l’envie de s’investir au Maroc , de faire connaitre et diffuser la réalité et le développement du nouveau Maroc avec le nouveau Roi au pouvoir , sa majesté Mohammed VI. Quand elle parle du Maroc, en revanche, ses mots se font plus douce et la nostalgie du pays lui a poussé à préparer sa thèse de recherche effectivement sur la Moudouwana ' le code personnel de la famille au Maroc ' et qui se considère comme l'unique référence en langue Italienne jusqu'à nos jours .
La petite Kaoutar «comme l'appellait certain professeur » rêvait de contribuer au développement du pays d'origine, elle avait fait une intéressante et importante recherche sur les nouveaux loix de la Moudouana et la transmise en dehors de la frontière du Maroc pour étre discuter au niveau universitaire en Italie dans un pays non Francophone ,avec une grande difficulté car d'une part en 2005 manquaient encors les références pour la recherche sur la moudouana , et d'autre part la non disponib
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25 février 2010 09:13
Félecitation à la petite Kaoutar, «comme l'appellait certain professeur ».
 
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