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Audiovisuel - L'histoire d'une petite revolution qui n'interesse personne
b
22 août 2005 11:53
bonjour,

on dit que les medias sont le 4eme pouvoir. en verite leur pouvoir depasse souvent la 4eme place. les medias audiovisuels ont - surtout dans les pays du tiers-monde (tradition orale, analphabetisime, etc.) - une place privilegiee.

ca fait longtemps que le Maroc avait entamme une reforme serieuse et profonde de son secteur audiovisuel. le domaine de la presse devrait suivre bientot. la reforme est l'equivalent d'une revolution. le controle de l'etat disparaitra, le secteur sera organise par une autorite independante (la haca, deja en exercice) et le tout n'a rien a envier aux pays les plus developpes du monde.

mais comme toute les histoires ont leur hic, celle-ci en a aussi, un qui est tragique: elle n'interesse pas les marocains!


source L'ECONOMISTE
lu sur [www.kompass.ma]


Libéralisation audiovisuelle : Derniers préparatifs à la HACA

• Investissement en ressources humaines et en équipements

• Quelques semaines seulement avant le lancement de nouvelles radios

La Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA) est enfin prête pour démarrer sa mission. Non pas en ce qui concerne l'appareil législatif. Tous les textes de lois nécessaires à l'application de l'activité de régulation ont déjà été conçus par le législateur marocain. La loi sur la communication audiovisuelle, mise en œuvre depuis février 2005, est destinée à cet effet. Avec le lancement imminent de stations radios (à la mi-septembre expire le délai de dépôt des dossiers de procédures pour l'obtention de licences), et les prévisions de nouvelles chaînes télévisées, le suivi des émissions et le contrôle du respect des dispositions du cahier des charges constitueront le nerf de l'activité de l'institution. Les équipements indispensables viennent d'être acquis pour un montant de 12 millions de DH. Les ressources humaines qualifiées sont aussi en cours de recrutement. Avec près de 80 personnes, l'institution de régulation, créée dans le cadre de la levée du monopole de l'Etat sur le secteur audiovisuel, entend mener à bien le rôle capital qui lui est assigné. Et accompagner, dans les meilleures conditions possibles, le tournant que le Maroc vient d'amorcer en la matière. «La phase que nous traversons consiste en la mise en place des structures opérationnelles qui nous permettront d'exercer notre activité de régulateur». Ahmed Akhchichine, directeur général de la HACA, se déclare «totalement prêt pour la phase ultérieure». Le métier qu'il est appelé à exercer, ainsi que les dizaines de collaborateurs, est tout à fait nouveau au Maroc. «Nous étions dans une logique de monopole d'Etat, explique-t-il, qui ne laissait la place à aucune régulation ou mission de contrôle. La libéralisation audiovisuelle implique de nouvelles règles de jeu, équitables pour l'ensemble des opérateurs et donc l'existence d'une institution autonome». Rien à voir donc avec le ministère de la Communication qui reste «le département en charge de la Communication par le gouvernement». La HACA exercera son contrôle indépendamment de tout «interventionnisme, conformément aux dispositions préétablies dans les cahiers des charges des divers opérateurs». Car si la loi définit le concept, la HACA a également pour mission d'établir le libellé de dispositions dont seul le principe est énoncé. L'ensemble des détails concernant le fonctionnement de l'entreprise audiovisuelle sera contenu dans ce cahier. Ce qui confère à l'institution un poids de grande importance dans le nouveau paysage audiovisuel. Car les nouveaux entrants ne pourront exercer qu'après l'obtention de la licence, laquelle n'est accordée qu'après une «étude minutieuse du projet». L'examen des dossiers est minutieusement effectué, allant jusqu'à l'étude du business-plan de l'entreprise audiovisuelle et du fonctionnement administratif et financier du candidat. Une façon de «contrôler davantage»? «Absolument pas», rétorque Akhchichine pour qui «il est indispensable de s'assurer de la viabilité et de la pérennité du projet avant de le lancer. «L'étude des dossiers va nous permettre de dimensionner les projets». Business-plan, programme d'investissement, taux d'intérêt retenus, composition du capital, prévisions de recettes publicitaires... tout est passé au peigne-fin. «Nous devons nous entourer des garanties maximales pour que le projet réussisse», ajoute-t-il. Nouvelles radios, nouvelles chaînes télé aussi: le Maroc attend beaucoup de la libéralisation audiovisuelle. Plusieurs dizaines de projets de radio auraient déjà été déposés ainsi que trois projets maroco-étrangers (européens et arabes) de télévisions. Le Maroc est certainement appelé à vivre la mise en place d'un nouvel environnement médiatique et.. socioéconomique.

Indiscrétions

• 3 projets sérieux en cours dans la télé : il s'agira de partenariats entre des Marocains et des Européens ainsi qu'avec des investisseurs arabes. Toute entreprise audiovisuelle doit être de droit marocain. 10% du capital doit être détenu par un professionnel.

• Les demandes de radio seront traitées soit de gré à gré soit par appel à la concurrence. Le mode de gré à gré est retenu lorsque le nombre de fréquences est supérieur ou égal au nombre de demandes. Auquel cas, c'est l'appel à la concurrence qui est retenu.

• Aucune personne morale ou physique ne peut détenir plus de 51% du capital. Cette disposition vise à limiter le pouvoir discrétionnaire.

• Les organisations politiques sont appelées à s'exprimer au cours du mois de septembre sur le modèle qu'elles souhaiteraient voir s'appliquer à la télévision concernant les temps d'antenne accordés à chacune d'entre elles. «la loi indique que nous devons veiller au pluralisme et au respect équitable des divers courants d'opinion». Il semblerait que le modèle français soit retenu. Ce dernier accorde 30% au gouvernement, 30% aux partis de la majorité et 30% aux partis de l'opposition. Les 10% restants concernent les partis non représentés au gouvernement.

• Un travail de consultation est en cours concernant les temps d'antenne aux différents opérateurs publicitaires. Un opérateur privé doit-il bénéficier du même temps d'antenne qu'un opérateur qui dispose de subventions étatiques.

• Un délai supplémentaire de deux semaines a été accordé aux candidats à une licence radio pour le dépôt de cahier de procédures. Le nouveau délai est fixé à mi-septembre au lieu de fin août. Raison évoquée : les vacances estivales.

Ahmed Akhchichine: «Le plus important est l'effet structurant sur la vie économique et sociale»

• Plus complexe pour les télés que pour les radios

• 2006/2007, tout au numérique

-L'Economiste: Vous n'interférez pas avec le ministère de la Communication?

- Ahmed Akhchichine: La HACA est une autorité administrative autonome. Elle se trouve dans une position institutionnelle équidistante par rapport à tous les autres opérateurs. Cela n'a rien à voir avec le ministère de la Communication qui assure la tutelle administrative et publique.

- Vous établissez donc les règles du jeu?

- Dans le nouvel environnement concurrentiel, elles doivent être les mêmes pour tous les opérateurs. D'autre part, il faut considérer le statut de chacun des opérateurs. Nous avons également pour mission de contrôler le respect en matière de passage publicitaire. Un opérateur public ne doit pas disposer des mêmes avantages qu'un opérateur privé.

- Quels types d'entreprises audiovisuelles devrait engendrer la libéralisation ?

- Une des dimensions fondamentales est celle des bassins économiques régionaux. Toutes les études préalablement établies prouvent que le modèle de libéralisation adopté devrait entraîner une multiplicité des chaînes ou stations radio régionales. La libéralisation est le catalyseur de ce type de dynamique. Le plus important est l'effet structurant sur la vie économique et sociale. Les médias régionaux vont donner un contenu concret à l'identité régionale souhaitée par le Maroc dans le cadre de sa politique globale de régionalisation.

- Et les télévisions? Il y a des projets viables?

- Pour les télévisions, c'est beaucoup plus complexe que les radios. Non pas en ce qui concerne les coûts de production mais en matière de réseau de transmission.

Tant que le Maroc continuera à émettre en analogique, nous sommes restreints par la capacité. Nous travaillons par ailleurs pour être prêts, en 2006 ou 2007, à entrer dans l'ère du numérique. Nous souhaitons que le Maroc dispose de deux ou trois années d'avance avant la mort annoncée de l'analogique.

- Le marché publicitaire national est-il assez mûr?

- Le marché a connu une explosion ces dernières années. La levée du monopole sur le téléphone mobile a été révolutionnaire. D'autres secteurs arrivent à terme du monopole. C'est le cas du téléphone fixe, du secteur énergétique ou des activités financières dans lesquelles les nouveaux entrants auront des parts de marché à prendre. La multiplicité de l'offre va créer parallèlement de nouvelles intelligences dans l'économie. La nouvelle économie audiovisuelle va tourner autour des nouvelles formules comme le sponsoring, les parrainages ou encore les actions conjointes.

L'ECONOMISTE

c
22 août 2005 12:02
ça peu être bien si c'est pas des clones de 2M , des télévisions occidentalisés
qu tape sur tout ce qui est musulman.
tu vas encore dire que je divague, mais chat échaudé craint l'eau froide.

Qu'est qui va garantir la pluaralité des courants politiques dans ces chaines de télé et de radio.
b
22 août 2005 12:45
si la societe (civile) ne s'interesse pas - comme c'est le cas jusque la - le roi et le gouvernement continueront a concocter leur reforme en toute tranquillite. les acteurs avertis auront leurs teles selon leurs interets surtout economiques. et je crains que bcp ressemblera a 2m car ca parait plaire au peuple.

la societe est un espace, si on n'y prend pas sa place les autres l'investiront.
mais je suis confiant, car si on suit l'exemple de 2m on sera gaganat. c'est une tele qui fait parfois des trcus merveilleux et qui est, tres loin loin d'etre comme tu veux la decrire. elle est vachement sous-estimee.





casaparis a écrit:
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> ça peu être bien si c'est pas des clones de 2M ,
> des télévisions occidentalisés
> qu tape sur tout ce qui est musulman.
> tu vas encore dire que je divague, mais chat
> échaudé craint l'eau froide.
>
> Qu'est qui va garantir la pluaralité des courants
> politiques dans ces chaines de télé et de radio.


c
22 août 2005 13:02
bikhir a écrit:
-------------------------------------------------------
> si la societe (civile) ne s'interesse pas - comme
> c'est le cas jusque la - le roi et le gouvernement
> continueront a concocter leur reforme en toute
> tranquillite. les acteurs avertis auront leurs
> teles selon leurs interets surtout economiques. et
> je crains que bcp ressemblera a 2m car ca parait
> plaire au peuple.
>
> la societe est un espace, si on n'y prend pas sa
> place les autres l'investiront.
> mais je suis confiant, car si on suit l'exemple de
> 2m on sera gaganat. c'est une tele qui fait
> parfois des trcus merveilleux et qui est, tres
> loin loin d'etre comme tu veux la decrire. elle
> est vachement sous-estimee.
>
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> casaparis a écrit:
> --------------------------------------------------
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> > ça peu être bien si c'est pas des clones de
> 2M ,
> > des télévisions occidentalisés
> > qu tape sur tout ce qui est musulman.
> > tu vas encore dire que je divague, mais
> chat
> > échaudé craint l'eau froide.
> >
> > Qu'est qui va garantir la pluaralité des
> courants
> > politiques dans ces chaines de télé et de
> radio.
>
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Cest une télé laic, a la limite de l'anti islamique, les musulmans pratiquant doivent aussi avoir leur télé , car eux aussi payent leur redevance et sont majoritaire.
mais comment seront distribués les licences ?
b
22 août 2005 13:18
ils peuvent reagrder iqraa lol.
quand on parlait de studio 2m j'avais mentionne que cette tele avait demarre une edition dedie au tajouid du coran avec bcp de publicite. mais ca n'a interesse personne.

les gens cherchent la tele pour se divertir, pour oublier le quotidien. si 2m ne leur offre pas cela il y a plein de tele libanaises et alors la elles ne sont pas que laiques!

2m est une tele tres equilibree, avec un engagement social et civique pronnonce, et un professionalsime qui ne cesse de s'ameliorer. avec tres tres peu de moyens elle est a mon avis deja a la tete des teles du monde arabo-musulmans.

ceci d'une part. d'autre part c'est quoi la haca? pourquoi personne ne se demande ce que c'est cette entitie et comment elle est formee?

en europe ou aux etats-unis c'est une institution qui doit regruper toutes les forces du pays/peuple, donc religeuses aussi afin de leur garantir une meilleure representativite dans l'audiovisuel.

si les gens sont interesse par la religion ils doivent s'adresser a cette instiutiion pour:

1) qu'un memebre soit elu qui defend cet interet
2) cet interet soit reflete par des quotas ou les mesure qu'on *vote* selon le sytem rationnel et equitable en place.

de meme pour tamzighte, les regions, la femme, la cutlure nationale, etc...

ici la balle est justement dans le camp de la societe. mais celle-ci se contente de la zapette et attend chaque soir ce qu'on va luis servir.












casaparis a écrit:
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> Cest une télé laic, a la limite de l'anti
> islamique, les musulmans pratiquant doivent aussi
> avoir leur télé , car eux aussi payent leur
> redevance et sont majoritaire.
> mais comment seront distribués les licences ?
>


c
22 août 2005 13:22
dans ton article on dit :Ahmed Akhchichine: La HACA est une autorité administrative autonome. Elle se trouve dans une position institutionnelle équidistante par rapport à tous les autres opérateurs. Cela n'a rien à voir avec le ministère de la Communication qui assure la tutelle administrative et publique


c'est une entité administrative donc e memebres seront sans doute placé par le roi ou son minstre de la comunication.
Donc il n'y aura pas de pluralité.
b
22 août 2005 14:01
honnetement j'ignore les modalites de la formation de cette institution, mais en consequence de cette ignorance je ne me plains pas (encore).

sous d’autres cieux la nomination de ses cadres par le roi ou l’executif serait une contradiction qui devrait mettre a mort cette entite. jusque la ces nominations sont pour moi acceptables quand il s’agit de commissions ou d’institutions explicitement royales (moudouyana, ircam etc.) mais ne le sont pas dans le cas de la haca.

cette institution doit etre sujet a un mode de nomination qui reflete par la fin democratiquement la ste. dans certains pays europeens il est fixe quelles institutions politiques et forces vives doivent designer leurs representants au sein de cette entite par exemple (partis politiques, monde relgieux, femmes, ecologie, gouvernement etc.). je serait trop decu si les membres de la haca n’etaient pas designes sinon elus selon un mode proche de ce principe.


casaparis a écrit:
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> dans ton article on dit :Ahmed Akhchichine: La
> HACA est une autorité administrative autonome.
> Elle se trouve dans une position institutionnelle
> équidistante par rapport à tous les autres
> opérateurs. Cela n'a rien à voir avec le ministère
> de la Communication qui assure la tutelle
> administrative et publique
>
>
> c'est une entité administrative donc e memebres
> seront sans doute placé par le roi ou son minstre
> de la comunication.
> Donc il n'y aura pas de pluralité.


a
22 août 2005 16:05
Une revolition, parles tu?

Je ne crois pas qu´il s´agit d´une revolution, mais d´une simple adaptation aux besoins de communication du monde d´aujourdhui et d´essayer de faire (si ce n´est de recopier) ce que la plus part des pays emergents et developpes ont deja fait, et certains l´ont fait depuis des decennies!
b
22 août 2005 16:32
et c'est deja une revolution !

remarque meme en europe cette "revolution" ne date en partie que de la fin des annees 80. jusque la les gens regardaient trois tele pas plus. mais cela est seulement le volet social et economique.

au niveau politique l’audiovisuel echapa a la tutelle etatique avant cela, mais cette liberation n’a eu vraiment de sens qu’avec la liberalisation totale du secteur.

et c'est en ces termes qu'on en parlait alors que sa charge politique n'etait en rien comparable a celle d'un pays comme le Maroc.

non pour un pays comme le Maroc mener une telle reforme c’est une revolution.



alximo a écrit:
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> Une revolition, parles tu?
>
> Je ne crois pas qu´il s´agit d´une revolution,
> mais d´une simple adaptation aux besoins de
> communication du monde d´aujourdhui
 
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