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Asma Lamrabet, «contrainte» de démissionner pour avoir été favorable à...
27 mars 2018 09:38
Vraiment dommage qu'elle démissionne, j'espère que cette polémique ne va pas l'arrêter dans ses efforts de réflexions.

En tout cas bravo pour ses prises de position et surtout de les assumer dans ce contexte très hostile peu de femmes aurait eu ce courage.
Ex Rêve d'un Songe
i
27 mars 2018 10:29
Lamrabet rappelle que son action «à titre bénévole au sein de la Rabita» a comme ambition de promouvoir une troisième voie, celle «d’un islam apaisé, contextualisé et en phase avec les valeurs humanistes universelles».
COMBIEN DE FOIS ON DOIT DIRE QU'IL Y A UN SEUL ISLAM ET C'EST CELUI DE L'EPOQUE DU PROPHÈTE !!!!!!!!!
en plus, de son point de vue cela veut dire forcément que l'Islam d'aujourd'hui qu'elle essaie de construire est mieux que l'Islam du prophète, et PIRE ENCORE cela veut dire que l'Islam durant le temps du prophète est considéré comme extrémiste !!
Et si c'est à n'importe qui de venir et proposer son Islam avec sa version modéré, dans ce cas chaque personne peut proposer sa version de l'islam et comme ça on arrive au point de Chaos rapidement.
Vraiment du n'importe quoi !!
P
27 mars 2018 13:23
Etre directrice du Centre des études féminines en Islam et ignorer que l'héritage homme/femme en islam est plus question de lien de parenté avec le(la) défunt(e) que du genre c'est moyen en terme de compétences.
Une femme qui laisse une fille et un époux, sa fille héritera du double de son père (la femme hérite donc dans ce cas du double de l'homme).
Elle s'aligne sur les discours relayés par les grands médias d'occident sans nuancer, alors au delà de la polémique il y a des carences théologiques.
s
27 mars 2018 14:41
Assalam,

La réflexion de Madame Lamrabet s'appuie sur un constat réel.
Cependant, la solution proposée est critiquable, du moins du point de vue de croyant.

D'un point de vue islamique, il n'y a rien de mal à ce que les héritiers s'arrangent entre eux. Les frères et soeurs peuvent décider d'un commun accord de recevoir la même part.
Cependant, chaque héritier est en droit de demander sa part pleine, c'est sur point que la solution proposée est inadaptée.

Le constat est que les femmes doivent souvent subvenir seul à leurs besoins.
L'enrichissement des hommes, y compris de leur famille, ne leur profitera pas dans un certain nombre de situations.

Dans le cas de l'héritage, on peut imaginer le frère qui touche un joli pactole mais qui laisse sur le carreau d'autres membres féminins de la famille. Sa soeur recevant la moitié par exemple ou d'autres femmes recevant des parts moindres.
De ce fait, si ces femmes doivent subvenir à leurs besoins alors qu'en temps "normal", cela aurait été le devoir du père, du mari, du grand frère voir de l'état, la question se transpose sur le partage de l'héritage.

La solution n'est pas de modifier les règles d'héritage en soi mais plutôt de favoriser la redistribution équitable des richesses.
Cela en renforçant le devoir de responsabilisation de l'homme en général vis à vis des femmes susceptibles d'être à sa charge.
En commençant par sa propre épouse mais également sa mère, sa soeur ou tout autre membre suffisamment proche.

Dans certains cas, on peut même préconisé un prélévement à la source ou sur salaire.
Certes, c'est un sujet compliqué à la frontière entre la liberté de disposer de ses biens et de la responsabilité portée par chacun. Mais c'est là le fond du problème. Les femmes ne s'appauvrissent pas à cause de l'héritage mais bien à cause d'un système qui les dévalorisent.
Le mari ne prend pas sa responsabilité, parfois le père. Si elle travaille, l'entreprise la paie moins. Si elle est seule, elle devient la proie des vautours. Ce système machiste est aux antipodes de la révélation.

En revanche, en partant sur la voie d'un 50/50, le risque est de remettre en cause la sagesse divine.
Ainsi, le frère reçoit la même chose que la soeur.
Pourquoi pas aussi revoir l'ensemble des quote parts pour favoriser la mère au lieu de l'épouse ou l'inverse etc ... tout cela sur la base d'un jugement humain.
Or, l'héritage fait partie des sujets et ils sont peu nombreux à avoir été traité avec une grande précision. Il revient donc aux croyants d'en respecter la lettre.
Cela n'empêchant pas de le rattacher à son esprit, aux finalités de la religion, par d'autres systèmes visant à re équilibrer les déséquilibres liées aux temps et aux contextes. Un re équilibre visant à rappeler la norme afin qu'elle redevienne la norme.
c
27 mars 2018 17:37
@srnit

Les héritiers peuvent s'arranger entre eux et décider d'un commun accord un quelconque partage après avoir reçu chacun sa part selon les prescriptions de la loi islamique. Autrement dit, ils partagent l'héritage selon les prescriptions de la loi islamique et après ils font ce qu'ils veulent de leurs parts, de cette manière, ils peuvent s'arranger entre eux en respectant la loi islamique, mais, à condition que tout le monde soit d'accord.
s
28 mars 2018 11:54
Assalam,

C'est bien ça. Mais est ce que la loi marocaine le prévoit ?
Celui qui est chargé du partage de l'héritage peut aussi jouer ce rôle d'intermédiaire/médiateur en estimant s'il y a lieu de demander un "geste" en fonction des situations particulières.

Mais au delà de ça, la loi devrait responsabiliser les hommes et le systèmes vis à vis des femmes. Une veuve, une femme divorcée, une femme isolée ... n'ont pas à subir la pauvreté du fait de leur situation. Elles sont souvent contraintes de s'occuper de leurs familles sans avoir d'aide pour cela et sans pouvoir travailler dignement.

C'est pour cela que je n'adhère pas au concept de Madame Lamrabet.
Au lieu d'activer ce rôle de protection de la femme en la déchargeant autant que possible, on vise à modifier des règles d'héritage statués de manière explicite et sans équivoque dans le Coran.
Cela amène à accepter finalement l'idée que le mari n'est plus responsable de sa famille et que l'on encourage une société du chacun pour soi.


Citation
charmeur de serpent a écrit:
@srnit

Les héritiers peuvent s'arranger entre eux et décider d'un commun accord un quelconque partage après avoir reçu chacun sa part selon les prescriptions de la loi islamique. Autrement dit, ils partagent l'héritage selon les prescriptions de la loi islamique et après ils font ce qu'ils veulent de leurs parts, de cette manière, ils peuvent s'arranger entre eux en respectant la loi islamique, mais, à condition que tout le monde soit d'accord.
28 mars 2018 21:55
Il faut une loi pour ça.
28 mars 2018 22:12
SI nous gardons " l'islam du temps du prophète"( comme vous dites) , sans rien changer, dans ce cas nous gardons l'esclavagisme. Quelle est votre réponse?
 
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