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Arreter ou continuer le suivi (Tocs depuis 6 années)
o
8 mai 2020 23:59
Salam à tous,

Je viens de Belgique.

J'ai en fait des Tocs depuis six ans.

J'ai tout d'abord travaillé avec un premier psychologue privé qui était comportementaliste. J'ai du arreter car je ne pensais plus etre capable de payer le prix des consultations. Ce travail avait duré deux ans.

Je suis actuellement pris en charge toujours par un psychologue comportementaliste dans un service de santé mentale. Le travail dure depuis plus d'un an.

Il y a malheureusement des soucis. Dès la toute première consultation chez lui, j'ai remarqué qu'il me coupait beaucoup la parole. Je lui ai expliqué mes craintes lors de la deuxième consultation et il m'a répondu que je ne devais aller le voir que si je décidais de me lancer et de commencer un travail avec lui.

J'ai donc beaucoup hésité, lui ai envoyé plusieurs lettres restées sans réponses et puis j'ai enfin décidé de commencer un travail avec lui.

Lors du travail, je lui ai fait part à de nombreuses reprises quant au fait que je voulais qu'il arrete d'à chaque fois me couper la parole pour que je puisse m'exprimer. Il m'a une fois expliqué qu'il le faisait pour m'empecher d'entrer dans mes tocs.

Depuis quelques consultations, je remarque qu'il ne veut plus parler des tocs et me propose de faire des activités, pour j'imagine sortir un peu des tocs. Il m'a meme dit qu'on pouvait parler des tocs pendant des heures et que ça n'allait pas etre ça qui allait arranger quelque chose.

Lors de la dernière consultation que j'ai eu chez lui, il m'a donc proposé de faire deux ou trois activités. Je lui ai dis que je voulais arreter un toc en particulier. Mais, je sentais que sa tete était plus dans les activités que dans les tocs. J'ai donc du lui rappeler de noter sur son carnet la liste des tocs que je devais arreter. Ca m'a un peu embeté car c'est une chose qu'il faisait naturellement, sans que je lui demande de le faire.

Toujours lors de cette consultation, j'avais envie d'arreter une autre sorte de tocs. En fait, ma vie est un peu à l'arret et je me prive de faire pleins de choses. Comme je me prive d'acheter des vetements et autres objets, je lui ai proposé de me proposer de m'autoriser moi-meme à acheter des vetements et objets. Lorsque je lui en ai parlé, il n'a meme pas calculé ce sujet et l'a sauté. Une fois la fin de la consultation arrivée, je lui rappelé qu'il devait aussi me proposer que je m'autorise à acheter des vetements etc... Et il m'a répondu avec un sourire, vous ne pourrez pas me changer.

En sortant, je me suis senti très mal et lui ai meme envoyé une lettre en lui expliquant cela.

Il m'a alors proposé de faire une consultation par téléphone pour en parler.

Lors de la consultation par téléphone, je lui ai meme dis que je pensais à peut-etre voir d'autres psychologues.

Voici ce qu'il m'a répondu:

"Faites le tour des psychologues. Moi je ne pense pas que c'est ça qui arrangera votre problème. Je pense que si vous continuez avec un autre psychologue, vous tiendrez peut etre un an puis vous arreterez. Mon but est de changer votre comportement, pas de vous changer vous."

"On s'est vraiment cassé les dents pour vous, je vous propose d'aller jusqu'au bout avec moi"

"Parmi tous mes patients, vous etes le seul qui hésitez à continuer un travail ou pas. Je ne peux pas mettre un service de santé mentale à disposition de quelqu'un qui hésite. Je vous propose de réfléchir puis de me contacter pour me dire si vous continuez le travail ou pas".
o
9 mai 2020 00:00
Après, cette consultation par téléphone, je me suis senti encore plus mal que je l'étais. Ce psychologue ne comprends pas à quel point ça me fait mal d'hésiter et la souffrance que c'est.

De plus, il fait exactement la meme proposition ferme qu'avant le début du travail avec lui. C'est à dire, n'aller le voir que pour commencer un travail.

Si je décide d'aller jusqu'au bout avec lui, j'ai peur qu'il continue à ne pas répondre clairement à certaines questions car je continuerais à me priver de faire des choses.

Autre chose, lorsqu'on décide de noter les listes de tocs sur son carnet, il parle à chaque fois de test. Il ne me dit jamais clairement, "nous allons arreter ce toc ci!"

Je ne sais pas trop quoi faire. Je pense à aller voir un psychologue privé malgré le prix et malgré mes moyens financiers limités. Je pense notamment à des psychologues qui seraient par exemple de la meme tranche d'age que moi (28 ans) et qui me comprendront peut-etre mieux.

Je pense aussi à retourner au service de santé mentale où j'étais juste avant celui-là. On me proposait un rendez-vous par semaine et est plus proche de chez moi contrairement à celui où je suis pris en charge actuellement, où on me propose un rendez-vous toutes les deux semaines. Par contre, dans celui que j'ai quitté, je trouvais la psychologue un peu stricte et j'ai du arreter avec elle après trois consultations. Je me dis que j'ai été un peu dur avec elle et qu'elle n'était peut-etre pas si stricte que ça. Mais, je me demande si c'est une bonnee idée de faire marche arrière et de revenir là bas alors que je travaille depuis un peu plus d'un an avec mon psychologue actuel.

Je tiens aussi à préciser que je voyais de temps en temps un psychologue Marocain juste pour faire le point et etre orienté. Il m'a dit de continuer mon travail car je pouvais vraiment dépenser tout mon argent et rester jusque 45 ans (alors que j'ai 28 ans) à rechercher des psychologues. Ce qui me fait peur. J'ai aussi remarqué que parmi tous les psychologues que j'ai vu, il est le seul à me réveiller à fond lorsque je le vois.

J'aimerais savoir ce qui serait le mieux à faire dans ma situation. Dois-je continuer ou arreter le travail avec ce psychologue?
N
9 mai 2020 00:09
Salem aleykoum,

En psychologie, il y a beaucoup de spécialités et autant de façon de travailler que de praticiens.
Pour les tocs, on recommande souvent une thérapie cognitivo-comportementale, mais il se peut que tu es besoin plutôt d'un psy clinicien.

Il faut que tu trouves le praticien qui correspond à ta sensibilité et qui te traite avec bienveillance. Je te déconseille de t'arrêter, les tocs ne s'arrêteront pas tout seul.

Je dois préciser que, même s'il l'a fait remarquer sans tact, il a raison sur un point : ça ne peut pas fonctionner si toi tu n'es pas prêt à te faire soigner de telle façon par telle personne. La conscience, la volonté et la confiance sont primordiales.

En espérant que ça s'arrange.
9 mai 2020 00:15
Wa aleykoum salam wa rahmathouallah wa barakathou

Je te conseils de faire un diagnostic pour savoir ce que tu as réellement et a mon avis tu as aussi un TOP troubles oppositionnel et provocateur.

Un psychologue comportementale fait faire des activités à ses patient pour les aider à devenir sociable.

Tu t'opposes à son travail et ne lui fais pas confiance donc il ne peut pas t'aider.

Et il a raison de pas répondre à tes demandes car si tu as de besoins ou tu es conscient de certaines choses pourquoi lui demande de te dire de la faire alors que tu peux le faire d etoi même vu que tu as eu une remise en question seul pour en venir à ce que tu veux qu'il te fasse faire.
J
9 mai 2020 00:16
Tu est croyant ? Si oui remet toi en Dieu et demande lui de t’aider dans ton affaire place bien ta confiance en Allah parle lui quand ta du temp dans la journée et demande lui de t’aider dans ton affaire en t’en que Musulman quand on va voir un psy un exemple pour un problème c’est seulement une cause et celui qui guéri ça est Allah mais si y’a pas la première partis de demander à Allah il y a peut de chance qu’on puisse guérir

Qu’Allah te facilite sois fort abondonne pas
Citation
ossam a écrit:
Après, cette consultation par téléphone, je me suis senti encore plus mal que je l'étais. Ce psychologue ne comprends pas à quel point ça me fait mal d'hésiter et la souffrance que c'est.

De plus, il fait exactement la meme proposition ferme qu'avant le début du travail avec lui. C'est à dire, n'aller le voir que pour commencer un travail.

Si je décide d'aller jusqu'au bout avec lui, j'ai peur qu'il continue à ne pas répondre clairement à certaines questions car je continuerais à me priver de faire des choses.

Autre chose, lorsqu'on décide de noter les listes de tocs sur son carnet, il parle à chaque fois de test. Il ne me dit jamais clairement, "nous allons arreter ce toc ci!"

Je ne sais pas trop quoi faire. Je pense à aller voir un psychologue privé malgré le prix et malgré mes moyens financiers limités. Je pense notamment à des psychologues qui seraient par exemple de la meme tranche d'age que moi (28 ans) et qui me comprendront peut-etre mieux.

Je pense aussi à retourner au service de santé mentale où j'étais juste avant celui-là. On me proposait un rendez-vous par semaine et est plus proche de chez moi contrairement à celui où je suis pris en charge actuellement, où on me propose un rendez-vous toutes les deux semaines. Par contre, dans celui que j'ai quitté, je trouvais la psychologue un peu stricte et j'ai du arreter avec elle après trois consultations. Je me dis que j'ai été un peu dur avec elle et qu'elle n'était peut-etre pas si stricte que ça. Mais, je me demande si c'est une bonnee idée de faire marche arrière et de revenir là bas alors que je travaille depuis un peu plus d'un an avec mon psychologue actuel.

Je tiens aussi à préciser que je voyais de temps en temps un psychologue Marocain juste pour faire le point et etre orienté. Il m'a dit de continuer mon travail car je pouvais vraiment dépenser tout mon argent et rester jusque 45 ans (alors que j'ai 28 ans) à rechercher des psychologues. Ce qui me fait peur. J'ai aussi remarqué que parmi tous les psychologues que j'ai vu, il est le seul à me réveiller à fond lorsque je le vois.

J'aimerais savoir ce qui serait le mieux à faire dans ma situation. Dois-je continuer ou arreter le travail avec ce psychologue?
A
9 mai 2020 00:53
Salam ou 3aliqoum

Que Dieu bénissent tous ces personne qui on répondu (et répondrons ) a Ossam

Pour ma part je ne poirrzot te conseiller meme si le fait que ton thérapeute te coupe la paroles m'interpellé

Dieu t'as aimé compatriotes (je vis aussi en Belgique)

Peace on you
b
9 mai 2020 01:04
Peux tu nous donner quelques exemples de tes tocs, pour mieux te répondre
o
9 mai 2020 02:48
Waleykoum Salam à tous,

Norainnoflowers,

Je t'explique ma situation avec un peu plus de détail.

Là par exemple, depuis une ou deux consultations, il a commencé à me proposer de faire des activités en me proposant d'aller à au moins une conférence et une exposition et il a un peu mis de coté les tocs. Lorsque je lui parlais des tocs lors de la dernière consultation, je voyais bien qu'il était plus concentré sur les activités à me proposer et que malgré qu'il notait les tocs que je lui disais sur un carnet, il avait l'air un peu démotivé, sa tete était ailleurs, elle était dans les activités.

Ce psychologue est quand meme gentil, mais il a un comportement qui ne change jamais, c'est à dire qu'il me coupe quand meme souvent la parole et qu'il saute certains sujets en ne répondant pas à certaines questions. Lorsque je lui fais la remarque, il me sort des explications avec parfois des théories que je ne comprends pas puis continue la consultation normalement.

J'ai envie de lui faire confiance et de continuer mais je me dis (ce n'est que mon intuition) que peut-etre qu'il continuera à agir comme il fait puis me donnera une technique un peu plus générale pour maitriser mes tocs, c'est à dire qu'il ne va peut-etre pas me proposer d'arreter ma liste de tocs un par un comme au début mais plutot me donner une seule technique pour les maitriser tous. Je pense cela, car à part au début où il m'a proposé d'arreter une liste de tocs qu'il notait sur un carnet (et j'ai ne tenais que quelques semaines avant de les recommencer) il n'a pas l'air d'avoir de plan concret pour arreter mes tocs dans leur individualité. Ensuite, il m'a proposé d'aller dans un centre de réadaptation fonctionnelle, là bas, je ne réussissais pas à arriver à l'heure à cause de mes tocs. Et à présent comme je suis sorti de ce centre de réadaptation fonctionnelle, il me propose de faire des activités. Ca fait donc plusieurs consultations qu'il a mis de coté mes tocs.

Je me dis donc que lorsqu'il reparlera des tocs, en prenant aussi en compte sa manière de travailler et le fait que je suis dans un service de santé mentale (endroit pour les gens n'ayants pas de grands revenus) où il ne m'accorde que une heure toutes les deux semaines voir tous les mois ou plus (malgré tous les efforts qu'il fait pour me voir plus souvent), cela renforce mon idée et ma peur qu'il ne voudra peut-etre plus les arreter un par un mais me donnera plutot une technique plus générale mais, et qu'elle soit fragile pour moi dans le long terme. Je me dis que le travail ne sera pas aussi solide qu'avec quelqu'un qui aura été plus à l'écoute.

Dans les services de santé mentale, ce sont des psychologues qui sont imposés (par l'état je pense) et si je veux etre plus écouté et pouvoir choisir quelqu'un, je dois aller dans le privé. Si je vais voir un psychologue privé, je n'aurais pas les moyens de continuer un suivi si celui-ci dure un an ou plus.

Le problème est que je lui explique depuis le début du suivi (plus d'un an), qu'il me coupe trop parole et qu'il saute certains sujets en ne répondant à certaines questions et il continue comme ça. Et si je vais voir un psychologue privé, je risque de le regretter car je n'ai pas de grands moyens financier.

Il y a donc une hésitation qui m'angoisse beaucoup.
o
9 mai 2020 02:57
Allucards,

Amin, merci, tu viens de quelle ville en Belgique?

brizza22,

Il y a les tocs des vetements, c'est à dire respirer plusieurs fois avant de mettre un pull et faire des allers-retours par exemple mais celui-ci je l'ai un peu maitrisé. C'est le seul que j'ai maitrisé avec ce psychologue en plus d'un an de travail et encore, il y a encore des choses que je fais comme me priver de mettre certains pulls et donc mettre un pull et pantalon plutot qu'un autre pull et pantalon.

Il y a le lavage des mains. Laver un nombre de fois.

En resumé, dans certains actions, je dois penser à la bonne idée, respirer un certains nombre de fois, et faire le bon mouvement (c'est à dire que le pull ne tombe pas à terre pendant que je m'habille par exemple) avant de faire l'action.

Il y a encore un autre toc, c'est que lors des consultations, il doit carrément y avoir un ordre dans lequel on arrete les listes de tocs. Et là je suis toujours à la première liste depuis plus d'un an.
.
9 mai 2020 03:52
Salam alaykoum

J'avais des tocs

Ça va bcp mieux

Tu sais comment j'ai fait?

Bah j'ai volontairement et consciement fait exactement ce que je ne devais pas faire. C'était très très très dur et ya une pensée qui m'a aidé...

C'est ''dis moi est ce que c'est toi qui va décider de ta vie et de la vie des autres par ce rituel ? Ou c'est Dieu?''

Je me mettais face a ma croyance. Moi ou Dieu qui decide? Comme j'avais peur de tomber dans shirk je me disais Dieu! Et c'était très dur mais je m'en éloigner. Et je me dis même si ce mal arrive c'est que Dieu la voulu et que je dois accepter ce destin. Ce n'est pas normal de devoir faire ça 57 fois pr conjurer un mal qui n'existe même pas si ce n'est dans ma tête.

Après j'avais une autre technique aussi.
C'était un contre rituel.
Généralement on arrive pas a arrêter un rituel parce que tt simplement il appaise une très très très grande peur, des peurs vrmt insensés, sorties de nul part (ce st des waswas en fait, ce st les shayatines qui te les soufflent pr te détourner de ta propre vie et des bonnes actions a faire).
Alors quand j'avais un toc. Je me disais de quoi exactement j'ai peur si je ne fais pas cette chose ? Et là je me répondais.
Et je me disais ''mais tu sais que c'est complètement absurde" " tiens on va faire autre chose on va créer une autre croyance tt aussi absurde improbable mais très positif'' ''si tu laisse tomber ce toc tu seras millionnaire'' ""tu seras président de la République!!!"

Enfin voilà et j'ai testé lol je me suis dit allez je fais pas ce toc je reviendrais peut être président. J'en riais mais je me disais JE DOIS ME PROUVER en restant au moins une fois que c'est incences.

Biensur mes tocs reviennent parfois. Mais ça va ils sont très raisonnables et jamais excessifs. Et j'essaie tjrs de me dompter et d'arrêter si c'est trop intense.

Je comprends rapidement que le rituel est un moyen de gérer une angoisse trop forte.

Voilà ce qui m'a sauvé de bcp de tocs. Un travail quotidien sur plusieurs années.

Et sans psy. Après je ne connais pas ton niveau de TOC.
Citation
ossam a écrit:
Allucards,

Amin, merci, tu viens de quelle ville en Belgique?

brizza22,

Il y a les tocs des vetements, c'est à dire respirer plusieurs fois avant de mettre un pull et faire des allers-retours par exemple mais celui-ci je l'ai un peu maitrisé. C'est le seul que j'ai maitrisé avec ce psychologue en plus d'un an de travail et encore, il y a encore des choses que je fais comme me priver de mettre certains pulls et donc mettre un pull et pantalon plutot qu'un autre pull et pantalon.

Il y a le lavage des mains. Laver un nombre de fois.

En resumé, dans certains actions, je dois penser à la bonne idée, respirer un certains nombre de fois, et faire le bon mouvement (c'est à dire que le pull ne tombe pas à terre pendant que je m'habille par exemple) avant de faire l'action.

Il y a encore un autre toc, c'est que lors des consultations, il doit carrément y avoir un ordre dans lequel on arrete les listes de tocs. Et là je suis toujours à la première liste depuis plus d'un an.
o
9 mai 2020 04:04
Pertinence,

Je vais peut-etre faire un diagnostique. Je viens de lire ce qu'est le TOP. Mais, je ne pense pas vraiment avoir ce trouble car je respecte les autres et ne suis pas du tout un rebelle. J'ai juste du mal à accepter la technique de travail de ce psychologue car elle m'empeche de m'exprimer.

Pour répondre à ta phrase:

"Et il a raison de pas répondre à tes demandes car si tu as de besoins ou tu es conscient de certaines choses pourquoi lui demande de te dire de la faire alors que tu peux le faire d etoi même vu que tu as eu une remise en question seul pour en venir à ce que tu veux qu'il te fasse faire."

Si je pensais etre capable d'arreter cela et tous mes tocs seul, je ne serais aller voir aucun psychologue. Quelle est alors l'utilité d'aller voir un psychologue, si il ne réponds pas à mes questions?



Modifié 1 fois. Dernière modification le 09/05/20 04:05 par ossam.
o
9 mai 2020 04:16
Salaamm,

Elles sont bien tes techniques smiling smiley

J'ai déjà essayé de les arreter seul mais je n'ai pas réussi.
b
9 mai 2020 04:50
Tout d'abord, merci d'avoir répondu à ma question car beaucoup viennent déballer leur souci et ignorent quand on essaie de les aider
Et si je te disais que ton cas ne relève pas pas d'un psychologue, ton cas est plus lié à ton moi profond, tu as du waswas, le waswas peut prendre plusieurs formes. Tu as un truc en toi qui te pousse à faire ça, comme sentir tes vêtements surtout faire les aller retour, comme t'assurer que la porte est bien fermé, que le gaz est bien éteint, te laver les mains etc ...... C'est fatiguant et déprimant, je sais, car tu peux partir de chez toi, vérifier par exemple, que ta porte est bien fermé, partir et en cours de route, tu as des doutes, comme une voix qui te dit, tu as mal fermé ta porte et c'est sans relâche, jusqu'à ce que tu fasses demi tour, pour vérifier etc etc
Je connais ce cas là, je te comprends
Citation
ossam a écrit:
Allucards,

Amin, merci, tu viens de quelle ville en Belgique?

brizza22,

Il y a les tocs des vetements, c'est à dire respirer plusieurs fois avant de mettre un pull et faire des allers-retours par exemple mais celui-ci je l'ai un peu maitrisé. C'est le seul que j'ai maitrisé avec ce psychologue en plus d'un an de travail et encore, il y a encore des choses que je fais comme me priver de mettre certains pulls et donc mettre un pull et pantalon plutot qu'un autre pull et pantalon.

Il y a le lavage des mains. Laver un nombre de fois.

En resumé, dans certains actions, je dois penser à la bonne idée, respirer un certains nombre de fois, et faire le bon mouvement (c'est à dire que le pull ne tombe pas à terre pendant que je m'habille par exemple) avant de faire l'action.

Il y a encore un autre toc, c'est que lors des consultations, il doit carrément y avoir un ordre dans lequel on arrete les listes de tocs. Et là je suis toujours à la première liste depuis plus d'un an.
9 mai 2020 07:15
Psychanalyste défroqué, Jacques Van Rillaer continue à dénoncer les errements et mensonges de l’«Oracle de Vienne» dans un ouvrage passionnant.

DOGMATIQUE, sûr de lui, menteur, gourou... Il ne fait décidément pas bon être Freud sous la plume de Jacques Van Rillaer. Psychanalyste défroqué, le professeur émérite de psychologie de l’université de Louvain n’en est pas à son coup d’essai: voilà trente ans qu’il décrypte les errements de l’«Oracle de Vienne» et de ses nombreux disciples.

Passant en revue les fondements de la psychanalyse, mettant en regard les correspondances privées de Freud et ses écrits publics, plongeant dans les guerres intestines du petit monde de la psychanalyse, Jacques Van Rillaer nous livre une magistrale démonstration. Freud et Lacan, des charlatans? On sort de ces pages avec la conviction que les deux stars de la psychanalyse ne sont, à tout le moins, pas les génies bienfaiteurs de l’humanité que l’on veut nous faire croire.

«Il est certain qu’il y a du nouveau et du bon dans la doctrine freudienne de la psychanalyse. (...) Malheureusement, le bon n’est pas neuf et le neuf n’est pas bon», écrivait dès 1908 le psychiatre Alfred Hoche. À lire Jacques Van Rillaer, le bon mot décrit une réalité: Freud n’a pas inventé la psychanalyse ni le concept d’inconscient, et en convenait volontiers jusqu’en 1910. Souvent bâtis à partir d’un rien (une observation, un souvenir...), les piliers de la psychanalyse n’ont rien, strictement rien de scientifique. Et il est vertigineux de constater à quel point l’on a pourtant pu faire nôtres quelques-unes de ses théories, apprises comme vérités toutes nues.

Diagnostic freudien

Dogmatique et sûr de lui, nous dit Van Rillaer, Freud ne prouve jamais rien et accuse ses détracteurs de faire preuve de «résistances». S’il est en désaccord avec un confrère, Freud pose un diagnostic: l’un est paranoïaque, l’autre a un inconscient pervers, un troisième devient délirant... Bref, il fait tout pour être irréfutable, et c’est bien ce qui pèche dans la prétention de sa psychanalyse à être une science.

Van Rillaer cite notamment un passage étonnant des écrits de Freud: les hommes primitifs, imagine ce dernier en 1930, n’ont longtemps pu s’empêcher de s’adonner à un «plaisir infantile»: éteindre le feu en urinant dessus, «comme une jouissance de la puissance masculine sans la compétition homosexuelle». Une fois passée l’hilarité, on songe à objecter qu’il ne s’agit là que d’une expérience de pensée, comme peut l'être la caverne de Platon. Certes. Mais Platon ne prétendait pas soigner les hommes!

Freud non plus, d’ailleurs: «Son ambition thérapeutique s’est considérablement réduite en quelques années», écrit l’auteur, qui cite cet aveu de Freud à Jung: «Pour apaiser ma conscience, je me dis souvent:“Surtout ne cherche pas à guérir, apprends et gagne de l’argent!”» Freudien ayant tué Freud, c’est finalement Jacques Lacan qui, cité par l’auteur, mérite d’avoir le dernier mot: «Notre pratique est une escroquerie, notait-il en 1977. Bluffer, faire ciller les gens, les éblouir avec des mots qui sont du chiqué.»

«Freud & Lacan, des charlatans? Faits et légendes de la psychanalyse»,
Jacques Von Rillaer, éd. Mardaga.
Ma Sha Allah !!! "[i]Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme ![/i]" (Lavoisier) [Bienvenue au Yabi Poésie Club]([url=http://www.yabiladi.com/forum/yabi-poesie-club-7-3375889-5377811.html#msg-5377811])
9 mai 2020 07:16
Les déconvertis de la psychanalyse

Sophie Robert interviewe trois anciens psychanalystes lacaniens (Jacques Van Rillaer, Jean-Pierre Ledru et Stuart Schneiderman) et un philosophe (Mikkel Borch-Jacobsen). Ensemble, ils évoquent leur attrait pour la psychanalyse et les circonstances de leur déconversion d’un mouvement qu’ils n’hésitent pas aujourd’hui à qualifier de sectaire.de Washington.

Partageant leur expérience, ils parlent de « lavage de cerveau » « dépendance à l’analyste » « sur le divan on peut faire croire à quelqu’un n’importe quoi » « Jacques Lacan avait une véritable assuétude à l’argent » « Jacques Alain Miller se prenait pour Saint Paul » « de l’influence du divan sur des people comme Carla Bruni » etc. Une déconstruction méthodique faite avec flegme et humour, en parfaite connaissance de cause.

Cette émission devrait contribuer à un débat d’idées sain et salutaire au sujet de la psychanalyse et de son influence en France.




Modifié 1 fois. Dernière modification le 09/05/20 07:17 par Moh Tsu.
Ma Sha Allah !!! "[i]Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme ![/i]" (Lavoisier) [Bienvenue au Yabi Poésie Club]([url=http://www.yabiladi.com/forum/yabi-poesie-club-7-3375889-5377811.html#msg-5377811])
o
9 mai 2020 15:10
briza22,

De rien.

Mais, je ne pense pas que j'arriverais à les arreter seul, sans psychologue.
 
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