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arrassoule et annabi.
30 août 2005 23:23
le prophete et le messager.

c'est quoi la difference ent les deux svp?

je pose la question parceque notre prphéte Mohamed (saw) on l'appele par les deux calificatifs.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 30/08/05 23:24 par amir.
:o
s
30 août 2005 23:45
Salam Amir,

Sur le site [www.maison-islam.com], tu trouveras beaucoup de réponses à des questions de ce type.
Voici le texte pris de ce site par rapport à ta question, bonne lecture.

wa salam


Question :

Dans notre enfance on nous avait enseigné qu'il y a une différence, parmi les personnages envoyés par Dieu, entre le "prophète" ("nabi"winking smiley et le "messager" ("rassoul"winking smiley. Pourriez-vous nous dire si cette différence a lieu d'être et en quoi elle consiste ?


Réponse :

Dans le Coran, Dieu explique avoir envoyé plusieurs personnages aux hommes, parmi lesquels Noé, Abraham, Moïse, Jésus... Muhammad (sur lui la paix) étant le dernier d'entre eux : "Muhammad n'est qu'un messager. D'autres messagers l'ont précédé…" (Coran 3/144). "Muhammad n'est le père d'aucun d'entre vous mais il est le messager de Dieu et le dernier des prophètes" (33/40).
"Et Nous avons envoyé à chaque peuple [au moins] un messager [leur disant] : "Adorez Dieu et préservez-vous du Rebelle" (16/36). "Et Nous n'avons envoyé avant toi de messager sans lui avoir révélé ceci : "Pas de divinité en dehors de Moi, adorez-Moi donc"" (21/25).
"Et (ô Muhammad,) Nous avons envoyé des messagers avant toi : il y en a parmi eux dont Nous t'avons raconté l'histoire, et d'autres dont Nous t'avons pas raconté l'histoire" (Coran 40/78). "Et (Nous avons donné la révélation) à des messagers dont Nous t'avons déjà raconté l'histoire, et aussi à des messagers dont Nous t'avons pas raconté l'histoire" (Coran 4/163-164).

En français, nous désignons parfois tous ces personnages indistinctement par les termes "prophète", "messager" ou "envoyé". Cependant, les textes de nos sources les désignent par deux termes bien distincts : d'une part "nabî" – littéralement "prophète" –, d'autre part "rassûl" – littéralement "messager".
Ainsi, le Prophète Muhammad a dit que les hommes diront à Noé le jour du jugement : "O Noé, tu es le premier messager ("rassûl"winking smiley que Dieu a envoyé à des gens de la terre" (rapporté par Al-Bukhârî, n° 4206, Muslim, n° 194, At-Tirmidhî, n° 2434, etc.). Le Prophète a également dit : "Le premier prophète ("nabî"winking smiley à avoir été nommé messager ("ursila"winking smiley fut Noé" (Silsilat ul-ahâdîth as-sahîha, n° 1289, sahîh bi-sh-shâhid).
Si Noé fut le premier "rassûl", c'est Adam qui fut le premier "nabî" : Abû Umâma rapporte ainsi avoir posé les questions suivantes au Prophète Muhammad (sur lui la paix) : "O Prophète de Dieu, quel homme a été le premier prophète ? – C'est Adam. – O Prophète de Dieu, Adam, un prophète ? – Oui, un prophète, auquel Dieu a parlé ; Il l'a créé de Sa Main, ensuite y a insufflé l'âme puis lui a dit : "Adam, avance". – O Messager de Dieu, quel a été le nombre total de prophètes ("nabî"winking smiley? – Il y a en eu cent vingt quatre-mille ; trois cent quinze parmi eux ont été messagers ("rassul"winking smiley…" (Silsilat ul-ahâdîth as-sahîha, tome 6 pp. 359-360, sahîh li ghayrih d'après Al-Albânî).

Il apparaît donc qu'il y a bien une différence entre "nabî" et "rassûl" : tout "rassûl" est aussi "nâbî", mais tout "nâbî" n'est pas forcément "rassûl".


Le "nâbî" est l'être humain auquel Dieu a révélé quelque chose (wah'y) et qu'Il a désigné et envoyé (mab'ûth) pour qu'il rappelle aux gens qu'il n'y a qu'un Dieu Unique et qu'il les invite (da'wah) à croire en cela, à ne rendre de culte qu'à Lui, et à vivre en conformité avec ce que cette croyance demande, c'est-à-dire en respectant les prescriptions divines. Le "nabî" est donc "l'être humain qui a reçu la révélation et qui a été envoyé pour inviter les humains à adorer Dieu".


Le "nâbî" est aussi "rassûl" s'il a reçu de Dieu un ensemble de prescriptions qui est nouveau (shar' jadîd) :
- soit que cet ensemble de prescriptions soit nouveau par rapport à l'humanité tout court ; ce fut les cas de Abraham, de Moïse, de Jésus et de Muhammad ;
- soit qu'il soit nouveau par rapport au peuple vers lequel ce prophète est dépêché ; ce fut le cas de Ismaël, dont Dieu dit qu'il était "rassûlan nabiyyan" (Coran 19/54) : les prescriptions que Ismaël a apportées aux habitants de l'Arabie n'étaient pas nouvelles dans l'absolu mais étaient constituées de ce que son père Abraham avait apporté ; cependant ces prescriptions étaient nouvelles par rapport aux habitants de l'Arabie, auprès de qui il était messager par Dieu (mab'ûth).

Comme "nabî" qui ne fut pas aussi "rassûl", on peut citer entre autres les noms des prophètes qui furent chargés de rappeler aux Fils d'Israël la nécessité de suivre la Torah, apportée par Moïse : il s'agit entre autres de Josué, Jonas, Jérémie, Isaïe, Daniel, etc. etc.

Une question se pose à propos de Adam (sur lui la paix) : il fut le premier prophète de Dieu sur terre ; or il fallait bien qu'il enseigne des règles à ses enfants et à ces premiers éléments de l'humanité ; or recevoir la révélation divine tout en apportant de Dieu des règles, c'est justement être nabî mais aussi rassûl ; comment le Hadîth dit-il donc que Adma fut nabî mais non pas rassûl, le premier rassûl ayant été Noé ? Ibn Hajar propose plusieurs réponses à cette question, parmi lesquelles celle-ci en substance : ce que Adam enseigna à ses enfants étaient des règles basiques, semblables à celles qu'un père enseigne à ses enfants (cf. Fat'h ul-bârî, kitâb ul-anbiyâ').


Note concernant les différentes définitions de "nabî" et de "rassul" existantes

Plusieurs définitions ont été présentées par des savants :

La définition de Az-Zamakhsharî : "Le nabî qui est aussi rassûl est celui à qui Dieu a révélé un livre. Quant au nabî qui n'est pas rassûl, c'est celui à qui Dieu n'a pas révélé de livre mais a chargé d'appeler des hommes à suivre des prescriptions d'origine divine (shar') déjà révélées avant lui."

La définition de Al-Baydhâwî : "Le nabî qui est aussi rassûl est celui que Dieu a envoyé avec des nouvelles prescriptions d'origine divine (shar'), vers lesquelles il doit appeler des hommes. Quant au nabî qui n'est pas rassûl, c'est celui que Dieu a chargé de rappeler et d'appuyer des prescriptions d'origine divine (shar') déjà révélées avant lui."
Cependant, ces deux définitions de "rassûl" n'englobent pas Ismaël, qui n'a reçu ni livre ni nouvelles prescriptions d'origine divine (mais était chargé d'appeler les habitants de l'Arabie à suivre les prescriptions apportées par Abraham). Or Dieu dit explicitement de Ismaël qu'il était "nabi" et "rassûl" (Coran 19/54). Ceci a donc amené d'autres savants à présenter d'autres définitions :

La définition de Al-Albânî : "Le nabî est celui que Dieu a chargé de rappeler et d'appuyer des prescriptions d'origine divine (shar') déjà révélées avant lui. Quant au rassûl, c'est celui que Dieu a envoyé avec des prescriptions d'origine divine (shar'), soit que celles-ci soient nouvelles en soi, soit qu'elles avaient été révélées à un autre messager."
Cette définition-ci de "rassûl" englobe Ismaël, mais le problème c'est qu'elle fait une sorte de différence (tabâyun) entre nabî et rassûl, le rassûl n'étant plus nabî ! De plus elle n'englobe pas Adam, qui, bien évidemment, n'a pas été "chargé de rappeler et d'appuyer des prescriptions d'origine divine déjà révélées avant lui" puisqu'il n'y en avait pas !
C'est la définition suivante qui paraît juste :

La définition de At-Thanwî : "Le nabî est celui qui a reçu la révélation divine, et ce qu'il ait été envoyé avec de nouvelles prescriptions divines (shar') ou pas. Quant au "rassûl", c'est le "nabî" qui a été envoyé muni de nouvelles prescriptions divines (shar'), et ce que celles-ci soient nouvelles en soi (comme c'est le cas en ce qui concerne Noé, Abraham, Moïse, Jésus et Muhammad – sur eux la paix) ou qu'elles aient été révélées à un autre messager mais soient nouvelles seulement par rapport au peuple vers lequel ce messager-ci est envoyé (comme c'est le cas en ce qui concerne Ismaël – sur lui la paix)" (cf. Bayân ul-qurân). C'est cette définition que j'ai retenue pour l'explication donnée plus haut.

Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).
B
31 août 2005 00:14
Salam aalikoum


amir smiling smiley


un prophete n'est pas forcemment messager, par contre

un messager est forcemment un prophete winking smiley

est ce clair? smiling smiley
[b]Plus rien ne m'étonne[/b]
'
31 août 2005 01:51
Bismillâhir Rahmânir Rahîm...

Assalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...




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Wassalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...
 
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