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Ariel Sharon annonce l'évacuation des colonies juives de Gaza
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jam
3 février 2004 17:36
Ariel Sharon annonce l'évacuation des colonies juives de Gaza
LE MONDE | 03.02.04 | 13h34 • MIS A JOUR LE 03.02.04 | 16h30
Le premier ministre israélien a annoncé, lundi 2 février, qu'il avait "donné ordre de planifier l'évacuation de 17 colonies de la bande de Gaza". Cette intention, exprimée dans un entretien au quotidien "Haaretz", puis confirmée à la Knesset, constitue une rupture avec les positions défendues dans le passé par Ariel Sharon. Elle a provoqué une vive réaction des colons de Gaza, déterminés à "écourter le mandat -du premier ministre- par tous les moyens légaux". Ariel Sharon doit faire face à une contestation dans les rangs de son propre parti, le Likoud. Son ministre du logement a menacé de démissionner. Une motion de défiance déposée, lundi, par la gauche n'a été rejetée que d'une seule voix au Parlement. Cependant, le Parti travailliste et l'Autorité palestinienne redoutent un simple effet d'annonce.
Jérusalem de notre correspondant

L'otage israélien, Elahan Tannenbaum, relâché le 29 janvier par le Hezbollah, après avoir été coupé du monde pendant plus de trois ans, n'en avait pas cru ses oreilles lorsqu'il avait appris que le premier ministre d'Israël était aujourd'hui Ariel Sharon. Il est certainement resté tout aussi interdit en apprenant que le même Ariel Sharon évoquait désormais publiquement l'évacuation de la majorité des colonies israéliennes de la bande de Gaza. Lundi 2 février, le premier ministre israélien a pris tout le monde de court. L'alerte a été donnée en tout début d'après-midi, après la publication par le quotidien israélien Haaretz, sur son site Internet, d'un entretien avec M. Sharon. Ce dernier, qui était reçu au même moment à huis clos à la Knesset par les députés du Likoud, a immédiatement confirmé, à la stupéfaction générale, les informations du quotidien.

"J'ai donné ordre de planifier l'évacuation de 17 colonies de la bande de Gaza", avait déclaré quelques heures auparavant à l'un des chroniqueurs du Haaretz, Yoël Marcus, Ariel Sharon, qui a chargé le chef du Conseil de sécurité national, le général de réserve Giora Eiland, de préparer le plan de "séparation" annoncé le 18 décembre 2003. Ce plan entrerait en application au milieu de l'année 2004, selon le premier ministre israélien, si l'impasse avec les Palestiniens devait perdurer. "Mon intention est de procéder à une évacuation, pardon, à un redéploiement des colonies qui nous posent problème et des sites que nous ne conserverons plus de toute façon dans le cadre d'un règlement final, telles que les colonies de la bande de Gaza", a expliqué M. Sharon, à l'exception sans doute de celles du nord qui jouxtent la frontière avec Israël.

"Je pars du principe que dans le futur il n'y aura pas de juifs à Gaza", a précisé le premier ministre, qui a souligné l'ampleur de la tâche. "Nous parlons d'une population de 7 500 personnes. Ce n'est pas simple. Nous parlons de plusieurs milliers de kilomètres carrés de serres et d'usines d'emballage. Des gens qui sont installés là-bas depuis trois générations. La première chose est d'obtenir leur accord." "Déplacer des milliers de kilomètres carrés de serres, d'institutions éducatives n'est pas vite fait, particulièrement si cela se fait sous le feu", a-t-il ajouté. Interrogé sur le fait de savoir s'il présenterait ce projet à l'administration américaine, lors d'une visite prévue pour les prochaines semaines, M. Sharon a répondu par l'affirmative. "Absolument. Cela doit être fait avec le soutien et l'accord américains. Nous avons besoin de leur appui", notamment financier.

"CHEF DES TRAVAILLISTES"

L'effet de surprise a d'autant plus joué que les représentants des colons avaient cru avoir éventé un premier projet, prévoyant uniquement l'évacuation des trois colonies les plus isolées de Gaza : Netzarim, Kfar Darom et Morag. Ils avaient en effet publiquement repoussé le 28 janvier une proposition qui leur avait été discrètement soumise par le bureau de M. Sharon et qui concernait également quatre colonies isolées en Cisjordanie.

Les colons de Gaza ont vivement réagi au nouveau projet, en assurant qu'ils "ne reculeront devant aucun effort, avec l'aide d'autres éléments du camp nationaliste, pour écourter le mandat de premier ministre d'Ariel Sharon par tous les moyens légaux". Ils ont également appelé "Sharon à revenir immédiatement sur ses bonnes vieilles positions et à ne pas infliger au peuple d'Israël une nouvelle catastrophe en expulsant des juifs de leur maison".

L'aile droite du Likoud s'est également récriée, certains députés ont même accusé M. Sharon, confronté à des scandales financiers, de vouloir faire diversion. Le chef du lobby des colons au sein du Likoud, Yehiel Hazan, a estimé que M. Sharon se prenait désormais "pour le chef des travaillistes" et a assuré que les instances du parti ne donneront "jamais" leur feu vert.

La gauche israélienne est particulièrement sceptique. "Comme je n'ai toujours pas vu le moindre démantèlement, pas même des colonies illégales, je suggère d'accueillir ces propos avec la plus grande méfiance", a déclaré l'ancien chef du parti Meretz, Yossi Sarid. "Planifier, ce n'est pas appliquer", a déclaré le chef actuel du Parti travailliste, Shimon Pérès. Côté palestinien, l'incrédulité l'a également emporté. "Je crains qu'une fois de plus nous ayons affaire à un exercice de relations publiques", a commenté le ministre chargé des négociations avec Israël, Saëb Erekat, qui a cependant ajouté par précaution qu'"aucun Palestinien ne s'opposera à l'évacuation d'une colonie de Gaza". Le chef de l'Autorité palestinienne a raillé l'annonce de M. Sharon : "17 colonies ? Et alors ! Ils peuvent tout aussi bien les remplacer par 170 nouvelles !"

Le premier ministre israélien a pu aussitôt prendre la mesure de la détermination de l'aile droite de sa coalition au cours d'un vote organisé, lundi, sur une motion de défiance déposée par la gauche. M. Sharon l'a emporté de justesse, par 42 voix contre 41 après la défection de l'extrême droite et du fait de l'absence de certains députés du Likoud. Une majorité encore inaccessible de 61 voix est requise pour déposer le premier ministre, mais l'avertissement est sérieux. Mardi, M. Sharon a menacé de former un nouveau gouvernement si ses partenaires de la coalition lui faisaient défaut. Le ministre du logement, Effi Eitam, a déjà menacé de démissionner.

Gilles Paris


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Prudente réaction américaine


Les Etats-Unis ont réagi timidement, lundi 2 février, à l'annonce faite par le premier ministre israélien, Ariel Sharon, de son intention d'évacuer 17 colonies de la bande de Gaza, et ont rappelé que la "feuille de route" doit servir de guide à toute initiative. "Le gouvernement israélien a pris des engagements sur la "feuille de route", sur les colonies, sur le démantèlement de postes avancés, sur la fin de l'activité de colonisation et en faveur de négociations sur un statut final" des territoires palestiniens, a rappelé le porte-parole du département d'Etat Richard Boucher. "Nous attendons, bien évidemment, que les parties prennent des mesures concrètes pour transformer leurs promesses en actes", a-t-il ajouté. M. Sharon a précisé que le plan de démantèlement des colonies de Gaza devait "être fait avec le soutien et l'accord des Etats-Unis". Ce démantèlement s'inscrit dans le cadre d'un plan de séparation entre Israël et les Palestiniens, rendu public le 18 décembre 2003, et dont l'exécution doit commencer en juin ou juillet, a rappelé le numéro deux du gouvernement israélien, Ehoud Olmert. - (AFP.)
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jam
3 février 2004 17:37
Des implantations destinées à maîtriser le territoire, mais dont la protection devenait problématique
LE MONDE | 03.02.04 | 17h20
Jérusalem de notre correspondant

Dans son autobiographie, Guerrier, publiée au milieu des années 1980, Ariel Sharon parle avec fierté des "doigts juifs" qu'il avait imaginés pour mieux contrôler la bande de Gaza, qu'il avait été chargé de mettre au pas entre 1971 et 1972. "Pour diviser le district de Gaza, j'en voulais un-"doigt"- entre Gaza et Deir Balah, un entre Deir Balah et Khan Younès, un entre Khan Younès et Rafah et un à l'ouest de Rafah", écrit-il. Ces "doigts" se sont matérialisés au fil des années 1960 et 1990 : Netzarim, Kfar Darom et Morag ont été complétés par les colonies de Goush (bloc) Katif, au sud-est, et par les implantations contiguës de la frontière avec Israël, au nord de la bande de Gaza, ce qui représente une vingtaine au total.

La maîtrise du territoire est donc à l'origine de la colonisation israélienne de Gaza. D'ailleurs, si des restes d'une présence juive ancienne sur place sont attestés, en revanche aucun site biblique n'y est répertorié. Ironie de l'histoire, cette colonisation israélienne de Gaza a été renforcée en 1982 par l'arrivée des colons évacués du Sinaï, après le traité de paix conclu avec l'Egypte trois ans plus tôt.

A l'époque ministre de la défense, Ariel Sharon avait mené personnellement cette opération délicate, qui s'était traduite par la destruction de la grande colonie de Yamit, restée jusqu'à présent sans équivalent. Cet apport de population n'a pas permis cependant aux colonies de Gaza d'atteindre une taille critique. Selon le chiffre avancé par M. Sharon, lundi 2 février, seulement 7 500 Israéliens résident dans ces implantations, qui recouvrent environ un tiers de la superficie du territoire (et un tiers de la façade maritime), au milieu de plus de 1,4 million de Palestiniens, qui s'entassent sur les deux tiers restants. Ces colons cultivent, sous serres, des fruits et des légumes, ou travaillent à l'extérieur de la bande de Gaza.

VOIES D'ACCÈS RÉSERVÉES

Ces implantations se sont transformées en camps retranchés dès l'évacuation du territoire par l'armée israélienne, après la signature des accords du Caire, première application d'Oslo, en 1994. Leur situation s'est encore compliquée avec le début de l'Intifada, en septembre 2000. La protection des colonies isolées, voulues au cœur de la bande de Gaza, a contraint l'armée à établir d'importants périmètres de sécurité sur leur pourtour, ainsi qu'autour des principales voies d'accès réservées strictement aux colons, aux dépens des terres des Palestiniens transformées en no man's land. A Netzarim, la colonie la plus exposée, l'armée israélienne a même déployé un nombre de soldats supérieur à celui des colons qui y résident officiellement.

Conformément aux projets du militaire Sharon, lorsque l'armée israélienne a voulu resserrer son étreinte sur la bande de Gaza, périodiquement coupée en trois au cours de ces dernières années, elle s'est appuyée sur les colonies de Netzarim et de Kfar Darom. Egalement interdite entre la colonie de Morag et le Goush Katif, la circulation des Palestiniens sur la route Salaheddine, le principal axe qui dessert le territoire du nord au sud, a été subordonnée aux mouvements des colons, en dépit de la construction d'un pont à l'entrée du Goush Katif.

Ces mesures ont été en revanche inopérantes contre les tirs de roquettes artisanales, incessants depuis 2001. Elles n'ont pas empêché non plus des incursions meurtrières d'activistes palestiniens. Cette pression sécuritaire permanente est mal vécue en Israël. Les pertes de soldats à Gaza soulèvent des critiques de moins en moins feutrées, d'autant que le faible nombre de colons sur place joue à leurs dépens. L'électorat de ces colonies est très ancré à droite. Le Parti national religieux, parti historique de la colonisation, y est très bien implanté, tout comme le Bloc national, la coalition d'extrême droite, dont est membre un vice-ministre, Zvi Hendel, qui habite la colonie de Ganei Tal, dans le Goush Katif.

Le 12 décembre 2003, après les propos de M. Sharon qui avait évoqué de manière très vague des évacuations à Gaza, un shabbat de solidarité avec les colons de Netzarim avait attiré plus de mille personnes dans la colonie selon les organisateurs, lesquels avaient considéré la manifestation comme un succès.

Gilles Paris
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jam
3 février 2004 17:38
Un premier ministre acculé par la justice et une popularité déclinante
LE MONDE | 03.02.04 | 17h19
Un revirement inscrit dans un mouvement engagé depuis plus de deux ans.
Jérusalem de notre correspondant

Il y a trois ans presque jour pour jour, le 6 février 2001, Ariel Sharon remportait la dernière élection directe pour le poste de premier ministre face à Ehoud Barak. Dans les premiers entretiens donnés à la presse israélienne après son triomphe, il justifiait le bien-fondé des colonies de Gaza, et notamment les implantations isolées de Netzarim et de Kfar Darom, dont l'une devait servir à surveiller le futur port palestinien prévu à proximité, alors que la seconde avait prouvé son utilité stratégique lorsqu'une colonne égyptienne y avait été bloquée en 1948. Lundi 2 février, le même homme a levé un tabou en tirant une fois pour toutes un trait sur une "présence juive" à Gaza.

Cette véritable révolution est d'importance, même si elle s'inscrit dans un mouvement engagé par petites touches depuis plus de deux ans. L'incrédulité des Palestiniens, la violence de la réaction de la droite, jusqu'au sein du Likoud, témoignent de la surprise créée par le revirement du "père" de la colonisation des territoires palestiniens.

L'évacuation de Gaza figurait ainsi au programme de son adversaire travailliste, Amram Mitzna, lors des dernières élections législatives... Ariel Sharon s'engage pourtant au moment le moins favorable pour lui depuis son accession au pouvoir. Fragilisé par une popularité déclinante depuis bientôt six mois, il est confronté par ailleurs à une série d'affaires, où se mêlent l'argent et la politique et qui pourraient l'emporter. Les deux phénomènes sont évidemment liés, et leurs effets cumulés handicapent le premier ministre israélien.

Réélu triomphalement en janvier 2003 à la tête de la liste du Likoud, Ariel Sharon avait pu composer une coalition à sa discrétion. Faute de pouvoir s'appuyer sur les travaillistes qui avaient refusé ses offres, le premier ministre s'était tourné vers l'extrême droite et le parti ultra-laïque Shinouï, très accommodant sur le dossier palestinien.

Cette coalition ne résisterait pas à une évacuation de Gaza. M. Sharon devrait faire son deuil de l'extrême droite et il risquerait également d'être confronté à une cassure du Likoud, entre les radicaux bien représentés au comité central et un électorat beaucoup moins idéologique, qui s'est progressivement recentré au fil des dernières années. En position de faiblesse, il devrait aussi compter avec la surenchère des travaillistes et avec celle des barons de son parti, ses héritiers potentiels, qui trustent les portefeuilles stratégiques que sont les finances (Benyamin Nétanyahou), les affaires étrangères (Sylvan Shalom), le poste de vice-premier ministre (Ehoud Olmert), ou la défense (Shaul Mofaz.)

REPRENDRE L'INITIATIVE

Car, si les prochaines échéances électorales sont officiellement prévues en 2007 et si M. Sharon dispose donc en théorie de temps, tout pourrait être remis en question par une décision de justice : une inculpation, synonyme de démission dans l'une des deux affaires auxquelles il est mêlé. La première concerne un pot-de-vin pour un projet immobilier en Grèce lorsqu'il était ministre des affaires étrangères, en 1998. La seconde a trait à une affaire classique de financement politique illégal, en l'occurrence de la campagne qui lui avait permis de prendre la direction du Likoud en 1999.

Sous la pression de la justice et d'une impopularité grandissante, M. Sharon est apparu sur la défensive au cours des derniers mois, notamment avec la floraison d'initiatives de paix israélo-palestiniennes qui, bien que non officielles, ont mis en évidence son immobilisme. Le premier ministre a cru reprendre l'initiative en annonçant, le 18 décembre 2003, un plan unilatéral de "séparation" avec les Palestiniens, qui se traduirait en fait par un contrôle israélien de la moitié de la Cisjordanie. Mais ce plan n'a manifestement pas convaincu, d'où les nouvelles déclarations du lundi 2 février, comme si M. Sharon semblait courir désespérément derrière un électorat centriste qui s'est lassé de ses multiples évocations de "concessions douloureuses" jamais explicitées et surtout jamais concrétisées.

M. Sharon a évoqué pour la première fois un calendrier, un délai "de un ou deux ans". Reste à savoir s'il n'est pas déjà trop tard pour le premier ministre, qui compte sur l'option de Gaza pour resserrer également des liens distendus avec l'allié américain, de plus en plus accaparé, il est vrai, par d'autres échéances électorales.

Gilles Paris
j
jam
3 février 2004 17:43
Salut à tous,

Que pensez vous de la décision si soudaine de retirer des colonies juives de la bande de Gaza.
i
3 février 2004 18:12
Sharon visite les USA dans moins d'un mois, et le mur ne facilite pas la vie à bush dont le nouvel argument est; guerre à l'irak pour reconstruction et démocratie au proche orient

Par ailleurs, Sharon souhaiote que le théme des discussions futures soit:
Evacuation des implantations israéliennes (et non pas juives nous ne sommes pas dans des guerres de religions) situés à l'extérieur du mur, et frontières nouvelles suivant le dessain du mut (qui spolient les palestioniens d prés de 60 pour cent de leur territoires d'avant 1967

imad
S
3 février 2004 18:48
Salam 'laykoum

Le teroriste Sharon peut se permettre d'evacuer une dizaine de kilomètres carrés de la Bande de Gaza. Il va récupérer des centaines de kilomètres qu'il volera aux palestiniens grace a la construction de son mus de l'apartheid.

Sahron est #######. Il utilise la meme propagande.
3 février 2004 18:52
A part le terme Nazi, je suis tout à fait d'accord.

Sharon veut se refaire une virginité aux yeux de l'opinion publique internationale en faisant le martyr démocrate qui fait des sacrifices au prix de sa popularité en Israël, mais tout cela est calculé et fait dans un but bien précis...

Et pourtant sa propagande fonctionne, elle fonctionne.... sad smiley

t
3 février 2004 19:46
Ce sont pas des sacrifices, c'est juste l'effet d'annonce qui compte pour les israeliens. Demain ou après demain ils vont liquider des dixaine de ce qu'on appelle militants palestiniens (fait qui va passer inaperçu)


toujours sur la propagande israelienne je ne sais pas ce que fait l'article intitulé :

• JERUSALEM - Ariel Sharon a donné ordre de planifier l'évacuation de 17 colonies de la bande de Gaza. jp/hj (AFP)

(voici l adresse de la page [fr.news.yahoo.com] )

dans la rubrique multimédia de yahoo.fr (simple coincidance? je pense pas vu comment dernierement yahoo.fr traite les info du moyen orient)
e
4 février 2004 02:43
SALAM,



QUAND J AI PRIS CONNAISSANCE DE CETTE INFORMATION SELON LAQUELLE CE ################# DE SHARON DECIDAIT LE DEMANTELEMENT DE COLONIES JUIVES DE GAZA, J AI FAILLIT M ETRANGLER DE RIRES!!

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propos censuré
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POUR MOI IL NE FAIT AUCUN DOUTE QU IL S AGIT LA ENCORE D UNE FEINTE STRATEGIQUE, TOUTE POLITICIENNE, DONT L UNIQUE BUT EST DE FAIRE CROIRE A L OPINION INTERNATIONALE ET NOTAMMENT A L EUROPE QUE ARIEL CHAROGNE ("OUPS"winking smiley EST UN 1er MINISTRE DEGOULINANT DE BONNE VOLONTE ET DE SAGESSE QUANT A SES PROJETS FUTURS POUR LES NEGOCIATIONS DE PAIX AVEC LES PALESTINIENS!!

WILLI A LI MATAÏHARFCH DEK EL KELB, DEK EL QTTAL!!!

LE PROBLEME DANS TOUT CA ET COMME LE CONFIRMAIT BIEN NOTRE CHERE LORELEY, C EST QUE L OPINION INTERNATIONALE, MAJORITAIREMENT COMPOSEE D ESPRITS "MOUTONNESQUES", TOMBERA VIOLEMMENT DANS LE PANNEAU, SANS REFLECHIR NI CREUSER PLUS LOIN DANS LA CRITIQUE.

UN SEUL ELEMENT MANQUE A CE TABLEAU, L ATTENTAT DIT "SUICIDE" D UN SOIT DISANT PALESTINIEN...CAR JE SAIS PERTINEMMENT QUE NOS AMIS SIONISTES ATTENDENT AVEC IMPATIENCE L EXPLOSION D UNE BOMBE QUELQUE PART POUR TRES VITE METRE EN AVANT, MONTRER D UN DOIGT REPROBATEUR LE CONTRASTE FLAGRANT ENTRE LES EFFORTS CONSENTIS PAR L AUTRE ######### ET LA FOLIE ASSASSINE DE LA POLITIQUE PALESTINIENNE...

SHAROGNE GENTIL??? SHAROGNE QUI FERAIT PREUVE DE BONNE VOLONTE?? SHAROGNE PENSANT A L AVENIR DES PALESTINIENS?? SHAROGNE EN POURFENDEUR DE L AVANCEE COLONISATRICE D ISRAËL?? PFFFFF! LAISSER MOI M ESCLAFFER, M ESBAUDIR VIGOUREUSEMENT!!

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propos censuré
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QUE FAIT LA POLICE??

MDRRRR!

BIEN SYMPATHIQUEMENT.

AZIZ.
j
jam
4 février 2004 12:17
Bonjour à tous,

Je rejoins vos idées. J'ai la même analyse que la vôtre. Pour moi Sharon fait semblant de montrer auprès de la scène internationnale qu'il est prêt à agir. La preuve en est sur le soit disant démentelement de 17 colonnies juives.

En fait, il veut faire passer les palestiniens comme les seules et uniques personnes qui portent obstacle à la paix. Sharon devient tout à coup le négociateur de la paix au moyen Orient. Alors qu'il a refusé les principes des accords de genèves ( sans parler des autres accords).
Il y a bien évidement sous ce manège, un complot géopolitique avec les américains.

Attendez on ne va pas démentelez 17 colonnies avec un seul coup de baguette. Rien que la planification va prendre au moins deux ans. Alors je vous laisse imaginer le temps de la destruction. Entre temps Israel aura implanter 50 colonnies ailleurs. Au change, il seront gagnants............
j
jam
4 février 2004 14:51




Les colons de la bande de Gaza fustigent la décision d'Ariel Sharon d'évacuer les implantations
LE MONDE | 04.02.04 | 12h47
reportage "Depuis qu'il a des problèmes avec la justice, il récompense les terroristes"
Neve dekalim (bande de gaza) de notre envoyé spécial

Pour Dror Vanunu, les deux nouvelles sont arrivées en même temps, son permis de construire à Gaza et l'annonce d'une prochaine évacuation. "Les plans sont prêts, une réunion est prévue cette fin de semaine avec les autres personnes qui sont dans mon cas. On va discuter de l'avenir. Revenez dans un an, vous verrez, je vous recevrai dans ma maison", lance ce responsable des relations extérieures à la mairie de Neve Dekalim, la plus grande colonie du Goush Katif.

Pour ce jeune homme venu d'Ashkelon il y a sept ans, attiré par des conditions de vie jugées "exceptionnelles", l'espace et la mer, le démantèlement de la majorité des colonies israéliennes de Gaza est une perspective totalement inacceptable. "On peut comprendre que des idées pareilles soient agitées par la gauche, mais de la part de Sharon c'est bien triste. Il y a un an, il avait assuré que Netzarim -l'une des colonies isolées de Gaza- et Tel-Aviv c'était la même chose, vous comprendrez pourquoi je ne vote pas Likoud, ces gens-là ne sont pas sérieux", assure-t-il en souriant.

Les coups partent. "C'est curieux, depuis que Sharon a des problèmes avec la justice, il récompense les terroristes. La semaine dernière, c'était -Hassan- Nasrallah -le dirigeant du Hezbollah libanais, qui a conclu avec Israël un échange de prisonniers-, cette semaine c'est Cheikh -Ahmed- Yassine -le dirigeant du Hamas palestinien-. Il doit bien rire, celui-ci. Et se dire qu'il faut continuer le terrorisme puisque maintenant un premier ministre est prêt à donner de la terre d'Israël sans rien recevoir en échange."

Les arguments sont prêts. "La sécurité d'Israël commence ici", assène Dror. "Si on évacue, ce seront les villes d'Ashkelon et d'Ashdod qui seront en première ligne, menacées par les missiles du Hamas." "Avant Oslo, tout était calme ici, on n'avait pas besoin de murs pour se protéger, les femmes de la colonie faisaient tranquillement leurs courses à Khan Younès, chez les Arabes. Avec Oslo, des milliers de terroristes sont arrivés avec -Yasser- Arafat, et tout s'est détérioré", ajoute Dror.

Nourit Hendel, la fille du vice-ministre Zvi Hendel, membre de l'extrême droite, est arrivée à Gaza en 1977. Elle n'avait que cinq ans."Ma vie s'est faite ici. Je me suis mariée avec quelqu'un du Goush, mes filles y grandissent, il n'y a pas de prix pour cela", répond-elle, lorsqu'on l'interroge sur une éventuelle indemnisation qui pourrait s'élever à l'équivalent de 400 000 euros par famille, selon les premières estimations dévoilées par la presse israélienne.

La jeune femme vit dans la petite colonie de Tel Katifa, à la limite nord du bloc de colonies. Installée en bord de mer, l'implantation créée en 1992 compte une vingtaine de familles, qui vivent dans des maisons rudimentaires. Le cadre y est enchanteur, à condition de faire abstraction des clôtures qui zèbrent l'espace et de la présence ostensible de l'armée. La petite colonie est pourtant l'une des plus calmes du Goush.

"NOUS NE PARTIRONS PAS"


"C'est vrai que la situation n'est pas bonne dans la bande de Gaza mais, après un certain temps, je suis sûr que tout ira mieux, même si on ne reviendra jamais à la coexistence avec les Palestiniens. Je n'ai pas l'impression de mettre particulièrement mes enfants en danger ici quand je vois ce qui se passe à Tel-Aviv ou à Jérusalem", affirme Nourit, qui se dit même prête à vivre dans les camps retranchés de Netzarim et de Kfar Darom s'il le fallait.

Installé dans le Goush Katif depuis vingt-deux ans, Igal Kirschenzaft dirige une école religieuse à Neve Dekalim. En 1982, il avait été évacué manu militaripar l'armée israélienne de la colonie de Yamit, installée dans le Sinaï. Ariel Sharon avait supervisé personnellement cette évacuation et juré par la suite qu'on ne l'y reprendrait plus.

"Je n'ai rien oublié et je suis sûr que le peuple d'Israël ne pardonnera jamais", assure ce religieux. "Mais je suis convaincu que nous ne partirons pas d'ici. D'abord parce que les gens qui vivent ici tiennent à leurs idées, contrairement à Yamit, où beaucoup de personnes n'avaient été attirées que par des questions économiques, ensuite parce qu'Israël va comprendre que nous sommes ses soldats à Gaza. J'ai douze enfants aucun d'entre eux ne veut vivre ailleurs que dans le Goush Katif", ajoute-t-il.

La partie n'est manifestement pas gagnée d'avance, car Igal peste dans le même temps contre certains de ses frères, qui n'osent déjà plus venir lui rendre visite, et contre ces magasins israéliens qui refusent de livrer à domicile.

Gilles Paris


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M. Sharon n'exclut pas des élections anticipées


Le premier ministre israélien, Ariel Sharon, a affirmé, mardi 3 février, à ses proches qu'il n'hésiterait pas à provoquer des élections anticipées au début de l'été, s'il arrivait à la conclusion que, faute d'une majorité, il ne serait pas en mesure d'appliquer son plan de démantèlement de 17 colonies à Gaza, a rapporté la télévision. La fin de la législature actuelle est normalement prévue en novembre 2007. Le chef de l'opposition travailliste, Shimon Pérès, reconduit mardi à la direction de son parti, a promis son soutien à Ariel Sharon s'il mettait son plan en application. Un sondage publié mardi montre que 59 % des Israéliens approuvent le plan de M. Sharon, contre 34 %.

Le premier ministre palestinien, Ahmed Qoreï, s'est félicité du projet de M. Sharon, contrairement à d'autres hommes politiques palestiniens qui redoutent une "opération de relations publiques". Selon la radio israélienne, les chefs de cabinet des deux premiers ministres devaient se rencontrer mercredi pour préparer une rencontre entre les deux hommes. – (AFP.)
d
5 février 2004 21:38
Voila pourquoi sharon a parler de retrait :
[www.jeuneafrique.com]
j
jam
6 février 2004 11:03
Merci Djib
 
Emission spécial MRE
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