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arche de zoé: une affaire qui tombe bien pour le N°1 tchadien
l
2 novembre 2007 06:34
'opération avortée de L'Arche de Zoé a réveillé de bien étranges spectres au Tchad. A peine l'affaire découverte, le président tchadien, Idriss Déby, a multiplié des déclarations très dures, allant jusqu'à affirmer, que les membres de l'association entendaient "vendre" les enfants "aux ONG pédophiles", ou bien "les tuer et enlever leurs organes".

Mercredi 31 octobre, une manifestation "spontanée" de femmes s'est réunie devant les bureaux du gouverneur de la ville d'Abéché, où ont été arrêtés les Européens impliqués dans l'opération. Les manifestantes affirmaient protester contre "l'esclavagisme", laissant imaginer, tout en jetant des pierres aux journalistes étrangers présents, que leur colère s'appliquait aussi bien aux responsables de l'organisation humanitaire qu'à une cible plus large, englobant sans le dire les Français et leur action officielle.

Fin politique et guerrier hors pair, le président tchadien ne peut ni être dupe de tels amalgames, ni se priver de l'occasion ainsi offerte de se poser en victime. Cette attitude évite que ne se posent de manière trop pressante des questions sur les conditions dans lesquelles l'ONG L'Arche de Zoé, qui opérait certes sous le nom d'emprunt de Children Rescue, a pu en toute tranquillité regrouper des enfants à Adré, à l'extrême est du pays. Les convoyant ensuite par rotations de petits porteurs jusqu'à Abéché, où ils devaient être embarqués dans l'illégalité la plus complète.

Un atterrissage est un événement à Adré, ville frontière constituée essentiellement de camps militaires. Verrou de l'entrée au Tchad à une période d'activité rebelle, il est impossible d'y poser le pied, sans parler d'un avion, sans attirer l'attention des autorités tchadiennes, civiles comme militaires. Comment un pilote étranger y a-t-il embarqué des enfants à plusieurs reprises ?

En jouant sur un registre tirant vers le sentiment anti-français, le président Déby tente aussi de restaurer sa réputation auprès de ses propres concitoyens, après dix-sept ans de pouvoir. L'état désastreux du Tchad a cependant peu de chances de disparaître comme par enchantement à l'ombre de l'équipée de L'Arche de Zoé.
l
2 novembre 2007 06:34
"CETTE HISTOIRE TOMBE BIEN"


Selon Ibn Oumar Mahamat Saleh, qui dirige la principale coalition de l'opposition non armée tchadienne, la Coordination des partis politiques pour la défense de la Constitution (CPDC), "même si les Tchadiens ont été choqués, les déclarations (du président Déby) ne trompent personne". "C'est une mise en scène. S'il y avait un Etat fonctionnant normalement au Tchad, tout le monde sait bien que rien de tout cela ne serait arrivé", ajoute-t-il.

Mais le ton adopté par le président tchadien est loin d'être destiné seulement au Tchad. Le projet de L'Arche de Zoé est lié à la situation au Darfour. Or, dans le conflit à l'ouest du Soudan, le Tchad n'est pas un pays neutre. Des liens entre une partie des chefs rebelles darfouriens et des responsables militaires tchadiens existent depuis l'éclatement de la guerre civile en 2003. Une partie de ces rebelles a des bases arrière au Tchad, profitant de certains camps de déplacés pour "recruter des combattants", selon une source à l'ONU. En échange, ces rebelles rendent d'inestimables services. Ils défendent le sol tchadien aux côtés d'une armée nationale dont une partie seulement, selon les experts, est à la fois convenablement équipée, régulièrement payée, et fidèle au président.

"Cette histoire est triste, mais elle tombe bien (pour Idriss Déby), puisqu'elle permet de faire oublier l'essentiel : l'implication du Tchad au Darfour, aussi bien que la crise profonde que traverse le pays", analyse le colonel Adoum Yacoub, ex-chef d'état-major adjoint et actuel chef d'un groupe rebelle, le Front populaire pour la renaissance nationale (FPRN).

En face, le Soudan a offert asile, camps d'entraînement et livraisons d'armes à des rebelles tchadiens, à charge pour eux de lancer une offensive pour renverser Idriss Déby. Hypothèse historiquement réaliste, puisque c'est précisément ce qu'avait fait l'actuel président en 1990, parti du Darfour avec un appui libyen, soudanais et français pour renverser son prédécesseur, Hissène Habré.


LIVRAISONS D'ARMES


Lors des offensives de la saison sèche de 2006, M. Déby a été sauvé en raison de sa propre volonté de se défendre, mais aussi grâce à l'appui de la France pour le transport et le renseignement, de la Libye pour les armes, et des combattants du Darfour pour le coup de feu. Un an plus tard, au moment où se terminent les pluies, des offensives risquent de se produire. Des groupes armés tchadiens ont, en effet, reçu des livraisons d'armes, selon des sources concordantes.

Mais, cette fois, la circulation de groupes armés du Darfour au Tchad risque de poser un problème de mandat à la future force européenne, l'Eufor, qui doit se déployer prochainement dans l'est du pays. L'armée française, qui transporte les forces tchadiennes, évacue ses blessés et communique à ses chefs les renseignements
l
2 novembre 2007 06:36
L'armée française, qui transporte les forces tchadiennes, évacue ses blessés et communique à ses chefs les renseignements au sujet des positions rebelles, pourra-t-elle regarder passivement, une fois intégrée dans l'Eufor, les rebelles tchadiens tenter des percées au Tchad ?

Un rapport de force pour en décider risque de s'établir avec le Tchad. Les "messages" convoyés ces jours derniers par les déclarations d'Idriss Déby montrent qu'il est déterminé à user peut-être de l'arme de la rue. Les hommes de l'Eufor sont donc avertis : la partie ne sera pas facile avec le pouvoir tchadien.

Cela d'autant que, comme toujours au Tchad depuis plusieurs décennies, intervient, aux côtés de la France et du Soudan, un troisième acteur : la Libye. Mouammar Kadhafi, qui estime que toute forme d'intervention internationale dans la région contrarie ses propres ambitions dans ce qu'il estime être la sphère d'influence de Tripoli, depuis le Sahara jusqu'à la Centrafrique, était très opposé au déploiement de l'Eufor. C'est donc aussi pour rendre service à l'allié libyen, généreux pourvoyeur d'armes et de véhicules 4×4 indispensables à la guerre dans cette région, que le président Déby s'est opposé ainsi à l'idée d'une force internationale.

La signature d'un accord de paix entre Idriss Déby et les responsables des quatre principaux mouvements rebelles tchadiens soutenus par le Soudan, le 25 octobre, aurait pu apporter un espoir de paix. Le président tchadien espérait qu'en signant cette paix avec les rebelles protégés par Khartoum, le Soudan mettrait fin à leurs activités. Cela n'a pas été le cas, ouvrant la voie à de nouveaux affrontements entre le Tchad et le Soudan, par supplétifs interposés.

Jean-Philippe Rémy
w
2 novembre 2007 08:32
qu elle tombe ou mal, c est un crime que d enlever des enfants. alors il est grand temps de se comporter comme des etre humain envers d autres etres humains. c est fini tarzan et les petits esclaves noirs qui portent les malles et bagages des chasseur blancs.

j imagine meme pas comment les blancs auraient réagis si ça avaient dans le sens inverse avec un seul petit blond au yeux bleu.
je trouve anormal les tractations pour les liberer les pilotes ou les journaliste sans debut d enquete.
t
2 novembre 2007 10:27
VOilà encore une preuve de la mauvaise foi européene qui à la place de condamner cet acte ignoble se contente de trouver à qui va profiter ce crime contre l'humanité
Remplacez ces enfants par des enfants européens et vous comprendrez pourquoi ça peut faire mal, mais je vois que ça ne vous fait ni chaud ni froid
bn Abbâs- qu'Allah soit satisfait de lui - rapporte que : " L'Envoyé d'Allah SAW a dit : Celui qui encourt la colère d'Allah en donnant satisfaction aux gens, Allah abat sur lui Son courroux et rend irrité contre lui ceux même auxquels il a donné satisfaction en encourant la colère divine. Et celui qui satisfait Allah en s'exposant à la colère des gens, Allah l'agrée et rend satisfaits de lui ceux qu'il a irrités, en recherchant l'agrément divin en embellissant ses actes et ses paroles à leurs yeux"[ Rapporté par At- Tabarânî].
V
2 novembre 2007 11:02
arche de zoé: une affaire qui tombe Mal pour le N°1 Francais


il semblerait que pour l'européen il soit impossible que des francais soit capables d'enlever des gosses .
l
2 novembre 2007 12:25
moi, en l'absence d'info plus precise, je reste qur ma position: les gens s'etant associé à cette opération sont de bonne foie et guidés par la solidarité.
beaucoup de ceux crachent ici sur eux ne feraient jamais un tel geste.
pour ce qui est des organisateurs, je ne crois ni à la volonté de faire du traffic d'enfants pour des pedophiles ou pour les organes. enlevement d'enfants? je n'y crois pas non plus.
par contre, je crois que ce sont des personnes exaltés, ayant fait fi des regles élementaires.
dans des pays comme le tchad ou l'esclavage des gosses existe toujours, tu trouveras toujours des parents prets à t'en confier.
vous préférez, et je comprends pourquoi, voir dans cette histoire de vils européens, colons dans l'ame (comme nous le sommes tous bien sur), faisant leur marché d'enfants en afrique.
f
2 novembre 2007 12:35
L'arche de zoé et ses membres étaient dans l'illégalité et ont voulu agir en toute impunité pour se faire du fric sur le dos des ces pauvres enfants et de leur famille, il n y a rien d'autre à comprendre ou à discuter.
Que justice soit faite !
w
2 novembre 2007 12:43
eh l européen, tu peux me mettre un kilo de tomates, une chemise, et un ou deux petit noirs? si possible avant les fetes de noêl ça va egayer notre reveillon.
l
2 novembre 2007 13:09
pour ce qui est du fric, pour l'instant, à part le fric ayant servi à affréter l'avion, aucun journaliste n'a fait état d'un quelconque detournement. mais peut etre que toi, fatiha, tu as d'autres infos?
desolé wahed, je ne suis pas commerçant. c'est pas dans ma culture le marchandage.
C
2 novembre 2007 14:20
Tu crois que les journalistes embedded ont eu accès aux comptes de cette curieuse association?J'en doute fort.Et perso,je ne crois pas que ces gens aient été animés des meilleures intentions du monde.Parce que,dis-donc,que d'amateuriiiiiiiiiisme dans cette affaire!Ca frôle la crétinerie.Les enquêteurs côté français devraient s'intéresser d'un peu plus près au budget de cette ONG de pacotille et surtout à son utilisation.Qu'il y ait de l'enrichissement personnel dans l'air que ça ne m'étonnerait pas...
c
2 novembre 2007 14:41
Citation
a écrit:
arche de zoé: une affaire qui tombe bien pour le N°1 tchadien

Tout ça ressemble étrangement à un scénario récent, le gnôme Elyséen a crée un dangereux précédent avec l'affaire des Bulgares et Kaddafi, j'imagine que le président tchadien va utiliser ses "invités" comme levier de négociation pour obtenir quelques petits avantages.
D'une infraction commise par une ONG, de laquelle pour l'instant personne n'a réellement les détails, on va en faire une affaire internationale, histoire de faire monter les enchères.
V
2 novembre 2007 15:33
Citation
a écrit:
moi, en l'absence d'info plus precise, je reste qur ma position: les gens s'etant associé à cette opération sont de bonne foie et guidés par la solidarité.

ahhh ouiii , l'humanisme et la bonté par défaut ........

Citation
a écrit:
beaucoup de ceux crachent ici sur eux ne feraient jamais un tel geste.

vrai , je crache sur eux , et ca ne me viendrai jamais à l'idée de kidnapper un enfant

Citation
a écrit:
pour ce qui est des organisateurs, je ne crois ni à la volonté de faire du traffic d'enfants pour des pedophiles ou pour les organes. enlevement d'enfants? je n'y crois pas non plus.

ouaaai ....... reste alors une seule et unique hypothése possible : on voulait ramener ces gosses en france pour leur ofrir un foyer une chambre , de la nourriture , des études ,et un poste de travail avec secrétaire particuliére .... disponible 25 heures sur 24 , et 8 jours sur 7

Citation
a écrit:
par contre, je crois que ce sont des personnes exaltés, ayant fait fi des regles élementaires.

l'humanisme , la bonté d'ame et l'exhaltation par défaut .... les européen ne sont qu'amour


Citation
a écrit:
dans des pays comme le tchad ou l'esclavage des gosses existe toujours, tu trouveras toujours des parents prets à t'en confier.

tiens , c'est la aute des tchadiens main'ant


Citation
a écrit:
vous préférez, et je comprends pourquoi, voir dans cette histoire de vils européens, colons dans l'ame (comme nous le sommes tous bien sur), faisant leur marché d'enfants en afrique.

non mais les récentes loi sur l'immigration en europe, et les accompagnements forcés du Sir hortefeux me font plus pencher dU COTé OBSCUR DE LA CHOSE
S
2 novembre 2007 19:42
Avant de parler du n°1 Tchadien, il faut d'abord parler de cette pseudo-ONG qui n'a de leit-motiv que de procurer des enfants, moyennant finance, donc vente,donc esclavagisme, à des européens en mal d'enfants.
Cette affaire est gravissime.
Imaginons ne serait ce qu'une second la réaction de la France et des français, of course, si c'était des enfants français qui faisaient l'objet de ce trafic, et ce marchandage.
Le commerce triangulaire, c'en est fini je cois !



Modifié 1 fois. Dernière modification le 02/11/07 19:49 par Salaheddine.
b
2 novembre 2007 23:34
Moi ce que je vois, et d'après les dernières info, cette ong voulait sauvé des enfants au darfour, elle a changé de nom, elle a acheté des enfants tchadiens à des pauvres familles en disant que ces enfant été mal traité (ils ont mis de faux bandage etc...) l'ong a mentis en disant que c'était des soudanais orphelin, l'ong voulait les vendre à des français, une famille a porté pleinte contre cette ong pour escroquerie.

Maintenant je suis plus proche à croire que se sont des menteurs qui voulait satisfaire leur demande, que de réel humaniste.

Je tiens aussi à préciser que cette ong est d'autant plus stupide et peut être dangereuse qu'elle veut vendre ces enfant à des français, alor qu'elle ne sait même pas si se sont des pédophiles.
J
4 novembre 2007 12:46
C 'est peut être une affaire qui tombe bien pour le president Tchadien mais c ' est aussi et surtout, une excellente affaire mediatique pour Sarko. En effet ce dernier compte se rendre au Tchad afin de ramener les " otages ", et donc de s ' approprier personnellement leur liberation : Hé vous avez vu c ' est moi qui ai liberé les otages. Bien entendu comme pour la Lybie, il y a du y avoir des contreparties en echange dont personne ne saura le fin mot.
E
5 novembre 2007 05:29
Môssieur l'Européen, déjà la region française où ces enfant devaient arrivés est considéré comme une région où la DASS fonctionne à plein régime!
Je ne vois pas au nom de quelle action humanitaire des enfants doivent être arrachés de leur pays d'origine, on peut faire de l'humanitaire sur place!
Lorsqu'on regarde les pseudos parents adoptifs on est en droit de se poser des questions!
Comme mes amis internautes,je me dis que si cette situation était arrivé en France, ce pays enfin les habitants de ce pays auraient crier au scandale!!
Derrière cette action, on trouve certainement des enjeux financiers!
Le routier français qui servait de garde du corps ressemble plus à un malfaisant qu'à un bénévole!!
Je suis pour que ces individus restent à N'Djamena et qu'ils fassent une peine de prison qui permettent à ces malfaisants de comprendre leur douleur! La journée il fait plus de 30° à l'ombre, ils auront le temps de réfléchir! Je ne vois pas au nom de quel principe un président de la république dépense l'argent des contribuables en voulant sauver des gens plus que douteux!!!
y
5 novembre 2007 13:52
"Breteau* a menti à tout le monde"
Par Sandrine BRANDEL/Synchro-X
Le Journal du Dimanche

Thierry S., 41 ans, est médecin urgentiste en région parisienne. Il était le médecin coordinateur de "l'opération Darfour 2007" de l'Arche de Zoé. Dans le cadre de l'enquête qu'elle réalisait, l'agence Synchro-X avait recueilli ses déclarations, le 25 octobre dernier. Aujourd'hui, cette agence de photojournalistes, à laquelle appartient Jean-Daniel Guillou, emprisonné au Tchad, nous confie son témoignage.

J'ai connu Eric Breteau en 2005, lors d'une mission humanitaire avec Pompiers sans frontières réalisée à l'occasion du tsunami sur Banda Aceh, en Indonésie. Il m'a contacté début juillet, en me proposant de monter une équipe médicale pour le mois d'octobre afin de sauver des enfants orphelins du Darfour et de les ramener en France. J'ai refusé. Je me disais que ce serait impossible de monter une telle mission en si peu de temps. Mais, au mois d'août, il m'a rappelé en me disant: "C'est bon, on le fait ! On est prêts à partir, est-ce que tu es des nôtres?" Pour des gens qui ont la fibre humanitaire, ça fait envie de bosser sur un tel projet. Alors j'ai dit oui.

Au Tchad, où j'ai séjourné du 17 septembre au 6 octobre, ma mission était de mettre en place un orphelinat et un poste médical à Abéché. A priori, le projet de Breteau était carré. Il m'avait dit qu'il avait plusieurs avocats qui avaient bossé dessus et qu'ils l'avaient assuré de la validité de cette opération. Breteau m'a dit qu'il avait dépensé 50.000 euros pour qu'ils se chargent de la régularisation des enfants, une fois en France. Je croyais que son affaire était légale. C'est une fois que tout le monde a été arrêté au Tchad que j'ai su que c'était illégal. Breteau nous avait dit qu'une fois rentré en France, il serait sûrement accusé d'enlèvements, ainsi que la coprésidente de l'association. Il s'attendait à être mis en cause mais il m'avait dit qu'avec ses avocats, ça s'arrangerait.

Dans l'équipe, il y avait des personnes en mal d'enfants

Le boulot des trois équipes médicales qui se sont succédé (trois binômes médecin-infirmière) sur place était de s'occuper des enfants jusqu'à une éventuelle évacuation. J'ai commencé à me poser des questions rapidement. Eric nous avait dit que nous allions recevoir 300 enfants. Or à la fin du mois de septembre, on en avait à peine 20. Malgré mes doutes, j'ai fait en sorte de faire mon boulot jusqu'au bout: j'ai mis en place ce poste médical et cet orphelinat, et nous avons examiné les enfants, qui étaient tous en très bonne santé. Sur place, je n'ai pensé qu'aux enfants, à leur bien-être.

Ce qui m'a choqué, c'est que, dans l'équipe de Children Rescue au Tchad, il y avait des personnes en mal d'enfants qui étaient là dans le but d'adopter. Il y avait toujours trois membres de l'association qui exerçaient sans cesse une pression sur nous. On sentait qu'ils ne voulaient pas nous expliquer clairement ce qu'ils voulaient faire. Très vite, la finalité de cette "évacuation", qui était l'extraction d'enfants en France en vue d'adoptions, nous a déplu, à mon équipe et à moi. On a essayé d'organiser un contre-pouvoir. On a dit clairement aux membres de l'association que nous étions là pour faire en sorte que les enfants soient en bonne santé, point. Et qu'on ne les aiderait pas à les évacuer.

J'ai prévenu l'équipe qui m'a succédé de ne pas tomber dans le panneau d'Eric Breteau et je les ai avertis que les enfants n'étaient pas tous orphelins. Je les ai mis en garde contre Eric. Il a menti à tout le monde, à l'OMS, à l'Unicef, aux militaires français, à l'UNHCR... Il ne leur disait pas qu'il allait évacuer les enfants, mais que son association était là pour une mission sanitaire de deux ans. Il n'arrêtait pas de dire: "En Afrique, tout s'achète." J'ai vite compris qu'Eric Breteau était dangereux.

Je peux vous dire que j'étais content de rentrer avant la fin de la mission et de ne pas faire l'évacuation. Pour moi, Eric est un mégalo qui croit qu'il va sauver la Terre entière. C'est un inconscient qui a mis en danger nos vies, nos réputations de médecins, nos professions. Il nous a tous emmenés dans le mur, ainsi que les familles d'accueil. Aujourd'hui, je suis dégoûté parce que j'ai convaincu des gens qui me faisaient confiance de venir sur cette opération. Aujourd'hui, j'attends de me faire interroger par la justice française."


Source : [www.lejdd.fr]

* Eric Breteau est le fondateur de l'Association Arche de Zoé. Pompier Volontaire à Argenteuil et ancien président de la Fédération française de 4x4. Ceci explique peut être cela ! comment une association se transforme en Arche de ZOZOS ! (comme le titrait le Canard du 31/10).
E
5 novembre 2007 23:47
Le journaliste de l'agence Capa qui nous explique avec une sincérité qui ferait rougir le plus acteur des acteurs que le malfaisant venait au Tchad faire son oeuvre charitable! On voit qu'il vient de passer quelques heures de débriefing, on appelle çà la liberté de parole!
Comment se fait-il que ces personnes n'aient pas été au Biaffra ou dans d'autres conflits plus récents, il est vrai qu'au Tchad ils avaient toutes les commodités, transport aérien fait par l'armée française, matériels prêtés par d'autres ONG, le bonheur pour ces maquignons du devoir humanitaire!!!
Au Tchad, la France possède des avions qui auraient pu rapatrier ces quelques personnes mais Sarkozy qui demande au Français de se serrer la ceinture préfère aller les chercher avec l'avion de la république, plus de 10000 km l'aller-retour, le prix du litre de Kérozène n'est pas assez cher!!!
Toujours Sarkozy, la bouche en cul de poule, nous dit que chaque individu doit malgré ces actes être jugé dans son pays d'origine donc si un pays se décide d'envoyer des terroristes dans un autre pays pour faire de vilaines choses, nous les arrêtons et nous les renvoyons chez eux!! On lutte, on lutte.....
 
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