en Iran, la minorité arabe refuse la persanisation de leurs régions et au Maghreb ils refusent aux berberes leur amazighité et imposent l'arabisation:lisez cet article du courrier international.
IRAN - La révolte de la minorité arabe affaiblit le camp réformateur
A deux mois de l'élection présidentielle iranienne, le gouvernement réformateur du président Khatami fait face à des émeutes dans le sud-ouest du pays. La minorité arabe, concentrée autour de la ville d'Ahvaz, dans la province du Khouzestan, refuse la "persanisation" de la région.
Mohammad Ali Abtahi, l'un des seuls membres du clergé chiite iranien à communiquer par l'intermédiaire d'un weblog
La province du Khouzestan (sud-ouest de l'Iran) et en particulier la ville d'Ahvaz ont été ces derniers jours le théâtre d'émeutes et d'affrontements entre les forces de l'ordre et la population, qui dans cette région est en majorité arabe. Ces émeutes ont été déclenchées à la suite d'une rumeur concernant une lettre émanant d'un ancien proche conseiller du président Khatami et dans laquelle ce dernier aurait suggéré de "persaniser" les noms de lieux arabes de la région, tout en proposant des transferts de population afin de modifier la structure ethnique de cette province.
L'auteur de cette lettre serait Mohammad Ali Abtahi, proche conseiller de Khatami qui a démissionné il y a peu de ses fonctions de secrétaire de liaison entre la présidence et le Parlement (Madjlis), estimant qu'il ne pouvait travailler avec une majorité conservatrice. Ce religieux, connu pour ses opinions très libérales et qui est sans doute l'un des seuls membres du clergé chiite iranien à communiquer par l'intermédiaire d'un weblog, a tenu à démentir toute implication dans la lettre susmentionnée, dont il s'est effectivement avéré qu'il s'agissait d'un faux mais dont l'écho a eu pour conséquence quelques morts, des dizaines de blessés et d'arrestations. "Alors que des événements fâcheux se poursuivent au Khouzestan, je ne comprends toujours pas pourquoi j'ai été choisi pour être la victime de ce complot", explique Abtahi sur son weblog. Très sensible aux questions liées aux nationalismes régionaux, le conseiller du président Khatami explique qu'il ne s'est jamais opposé à un élargissement d'autonomie pour les régions. "Je suis fier d'avoir fait partie du cabinet de M. Khatami, qui a été le premier à permettre l'élection de conseils municipaux, à laquelle nos concitoyens d'origine arabe ont participé en masse, ce qui leur a permis de prendre ainsi en main leur destin. Les Arabes iraniens ont d'ailleurs toujours voté en faveur des réformateurs. Dès lors, en m'attribuant la paternité de cette fameuse lettre, on a voulu s'en prendre à Khatami, mais je ne pense pas que cette manœuvre réussira." Dans le contexte particulier de la campagne pour l'élection présidentielle, prévue pour le 17 juin prochain, les députés conservateurs, majoritaires au Majlis, ainsi que le procureur général de la République, Ghorbanali Dari Nadjaf Abadi (conservateur), en ont profité pour accabler Abtahi et l'administration en partie encore aux mains des réformateurs.
Selon l'analyste du site persan de la BBC, le caractère éventuellement séparatiste de ces émeutes ne doit pas cacher une similarité avec d'autres situations insurrectionnelles qui se sont produites dans d'autres régions du pays, où des jeunes s'en prennent aussi aux banques et aux édifices publics, et où les forces de l'ordre répliquent sur un mode identique. Chaque région se distingue toutefois par ses particularismes. "Ainsi au Khouzestan, l'exode rural, volontaire ou forcé, de populations arabes, notamment vers Ahvaz et sa banlieue, a connu une expansion extraordinaire après la fin des huit années de guerre contre l'Irak (1988). Avant cette guerre, les Arabes de la région, hormis pour l'émigration saisonnière, restaient davantage cantonnés dans les campagnes, dans un cadre tribal, ou dans des petites villes, où ils pratiquaient essentiellement l'agriculture et l'élevage. Les ravages de la guerre et les nombreux espaces condamnés par la présence de mines ont ainsi accéléré cet exode vers les grandes villes, dont les infrastructures ne permettaient cependant pas de répondre aux aspirations socio-économiques de ces nouveaux migrants. Tant et si bien que ces populations arabes d'origine rurale se sont amassées dans les banlieues, exerçant de petits métiers."
Dans ce contexte de précarité socio-économique, la moindre petite étincelle, a fortiori si elle touche aux sensibilités ethnique et nationale, peut mettre le feu aux poudres. Alors que la situation semble s'être calmée, le quotidien Iran rapporte que le gouvernement a pris soin d'envoyer l'amiral Ali Chamkhani, ministre de la Défense, qui est d'origine arabe et de la région, pour effectuer des consultations avec les leaders locaux afin de stabiliser définitivement la situation. Si les officiels voient dans les émeutes du Khouzestan la main de l'étranger, accusant au passage la chaîne de télévision arabe Al Jazira, d'autres, en revanche, voient dans ces événements le fruit d'un complot ourdi par les conservateurs afin d'affaiblir encore un peu plus Khatami et son gouvernement à moins de deux mois d'une élection présidentielle décisive.
en Iran, la minorité arabe refuse la persanisation de leurs régions et au Maghreb ils refusent aux berberes leur amazighité et imposent l'arabisation:lisez cet article du courrier international.
La langue officiele en Iran c´est le persan.Personne n´a empêché ces arabes de parler l´arabe.
La langue officielle au Maroc c´est l´arabe.Personne n´a empêché ces bèrbères de parler l´amazigh. Tiznit c´est Tiznit, Taroudant c´est Taroudant
de quel droit l'arabe est langue officielle??? quelle constituion? quel vôte au sufrage universel? quels débats au sein de la société marocaine pour rendre la langue arabe la seule langue officielle dans un pays où les berbéres sont majoritaires?? l'article illustre bien la pensée panarbiste qui veut toujours imposer ses idées même au mépris des cultures et des langues authoctones.... c'es pathétique comme mentalité et comme conduite mais je suis sûr et certain que la verité apparaitra un jour.
celui qui suit pas vos baratins de propagandes panarabistes est un diviseur ! c'est vieux comme jeu mais rassures toi que je suis un démocrate progressiste plus que toi qui croît encore au pére noel de baâthisme qui nous ont mis aujourd'hui dans la merde comme tu le sais. je comprends que c'est dur d'avoir des idées claires et democtariques mais essayes de faire un peu de nettoyage de cette pensée unique, parti unique, langue unique, traditions uniques...reveilles toi le monde est devenu multiculturaliste et multiethniques...
L´arabe était « le point de communication de plusieurs peuples ». L´arabe était un puissant vecteur dans les domaines de l'art, des sciences et des techniques. L´arabe est une langue académique qui ne demandent que des marocains sérieux qui reviennet á la raison et commence á travailler sérieusement pour assurer sa renaissance. Ceux qui travaillent sérieusement et honnêtement ouevrent pour la démocratie, la prospérité et l ´union. Ceux qui veulent imposer une autre langue comme langue officielle cherchent á commencer un processus de division dont les conséquenses politiques, économiques sont incalculables. L´amazigh doit être traité comme le bavarois, ou "plate deutsch" en RFA á coté de l állemand classique comme langue officielle.
Modifié 2 fois. Dernière modification le 26/04/05 14:27 par Krim.
Iron man, i don't like spending any energy or time to answaer you on the same things by using you username or somethings else... permets moi quand même de te dire que le nationalisme fondé sur une langue, une religion, une ethnie ou une race est parmi les maladies les plus dangereuses pour une nation qui veut se democtariser et ouevrer pour des actions concrêtes menant vers le developpement socio-economique où reigne la democratie, le respect et les droits de l'homme. tamazight s'inscrit dans l'histoire ancestrale et contemporaine de l'afrique du nord en general qu'au Maroc et personne ne peut nier ni l'histoire et ni l'heritage culturel des peuples car une nation qui ignore son histoire est condamnée à la revivre. je vais te faire une confidance, j'ai garndi avec des potes "arabes" comme tu dis et j'ai pleins d'amis (es) compatriotes comme moi mais à aucun moment j'ai senti un certain rejet de leur moitié culturelle qu'est tamazight ni moi d'ailleurs qui renie pas du tout mon droit à ma partie arabe dans ma personnalité et dans mon education sans parler bien evidemment de grand point commun qu'est celui de la religion. alors tu te demandes c'est quoi donc le probléme? bein laisses moi te dire que je veux un Maroc pluriel et democtarique où chacun se sent representé et aimé aussi bien par sa culture que par ses traditions. je veux que tamazight soit pris en charge par tous les marocains sans cet esprit de sensibilité culturelle medievale qui fera que nous faire revenir en arriére plus que maintenant. je milite pour un Maroc diversifié et riche par sa pluralité et sa culture democratique et juste pour tous les citoyens. et si tu vois une autre issue part celle-ci je t'écoute.
Monsieur Ledeserteur Maintenant j´aime le ton réconciliant qui manque dans la sociètè marocaine. Le vrai amour de l´autre et pas l´hypocrisie reignante au pays.Le respect de la dignité humaine. Bèrbère ou arabe, personne n´a choisit son origine, son nom ou son appartenance. C´est pour ca que j´insiste sur la citoyenté. Nous sommes tous des marocains et nous devons oeuvrer pour un Maroc démocratique ou les citoyens ne sont plus hotages de l ´ignorance.Les gens cultivés ne vont se refugier dans un régionalisme mais cherchent á innover pour créer une nation fière qui se fait respecter par les autres.
Effectivement Krim, les gnes cultivés doivent orienter les idées et surtout encadrer les autres compatriotes à être utile à leurs pays au lieu de se perdre dans des combats interminables et inutiles. Ceci dit en étant objectifs, ces intellectuels, doivent s'impliquer dans la construction d'un Maroc ouvert et democratique en ayant des positions claires concernant les questions linguistiques et culturels et en essayant de porter des réponses socio-economiques que le citoyen marocain se pose. Celà relance le débat de la place de l'intellectuel dans la société marocaine? quelles stratégies à adapter et quels moyens pour être utiles au pays?? si vous le souhaitez cel meriterait un autre post, mais restons dans ce sujet car l'intellcuel marocain doit cesser de cautionner la loi de silence envers les injustices sociales et de discrimantions culturelles et economiques imposées par uen certaine elite qui s'est proclamée representante de la nation.
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