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Appel aux Sanctions et au Boycott contre Israël
o
20 novembre 2006 18:32
voici le lien c'est un peu long mais très intéressant


[www.ism-france.org]
o
20 novembre 2006 18:56
Un petit aperçu


COCA-COLA

Cette entreprise soutient l'Etat d'Israël depuis 1966.
Marques du groupe : Aquarius, Cherry Coke, Fanta, Nestea, Sprite, Minute Maid, Tropical. ..



DANONE

Danone vient d'investir dans le Golan, territoire syrien occupé en 1967 par Israël.
Marques du groupe : Arvie, Badoit, Belin, Blédina, Phosphatine, Chipster, Evian, Galbani, Gervais, Heudebert, Lu, Taillefine, Volvic.


DISNEY LAND

L'entreprise Disney n'a rien d'idyllique et contribue par son soutien à Israël à semer la mort en Palestine.
Selon les responsables de Disney, 10 à 20% de leurs investissements sont traditionnellement placés en Israel et le reste aux Etats-Unis.

Elle approuve ainsi tacitement l'occupation illégale de Jérusalem-Est en faisant de Jérusalem, lors d'une exposition au Centre Epcot en Floride, la capitale d'Israël, cela en violation des résolutions internationales de l'ONU.

Après avoir investi 500 millions de dollars au cours des 18 dernieres années, Disney a annoncé le 10 novembre 2005 qu'il allait investir 125 millions de dollars en Israel dans les 4 prochaines années, imaginons à quoi vont servir ces fonds, sans oublier le montant des fonds dont on n'entend pas parler




ENCYCLOPEDIE UNIVERSALIS

Les relais sont nombreux, et il nous appartient de dénoncer leur pratique : l’Encyclopédie Universalis (version 9 - DVD de 2003) présente Jérusalem comme la capitale d’Israël ; il est scandaleux qu’un ouvrage à prétention scientifique cautionne ainsi une déclaration unilatérale du gouvernement israélien, alors que ni l’ONU ni les États, à titre individuel, n’ont reconnu la légalité de cette proclamation unilatérale.

Faut-il rappeler que la capitale internationalement reconnue d’Israël est Tel Aviv, et non pas Jérusalem ?


ESTEE LAUDER

Outre ses investissements, le directeur de cette société est le président d'une des plus puissantes organisations sionistes américaines, le Fond National juif.
Marques du groupe : Aramis, Clinique, la Mer, DKNY, Tommy Hilfiger.


LEVI STRAUSS JEANS ET CELIO

Magasins spécialisés dans les vêtements pour hommes.
Ces entreprises, fort bien implantées en France financent les nouvelles colonies en Palestine, mais également les écoles des religieux extrémistes dans le monde.


L'OREAL

L'Oréal a investi des millions en créant une unité de production, Natural Sea Beauty, à Migdal Haemeck, à tel point que le Congrès juif américain a exprimé sa satisfaction de voir l'Oréal « devenir un ami chaleureux de l'Etat d'Israël ».

Marques du groupe : Biotherm, Cacharel, Giorgio Armani Parfums, Lancôme, Vichy, La Roche-Posay, Garnier, Héléna Rubinstein, Gemey-Maybelline, Jean-Louis David Shampooings, Le Club des créateurs de beauté (vente de produits cosmétiques par correspondance), Redken 5th Avenue, Ralph Lauren parfums, Ushuaïa, Natural Sea Beauty.


MC DONALD'S

Entreprise emblématique de l'impérialisme culturel américain, la célèbre chaîne de restaurants fast-food apporte un soutien non négligeable à l'Etat israélien. McDonald's dispose de 80 restaurants en Israël et y emploie près de 3.000 personnes.

Aux Etats-Unis, l'entreprise figure parmi les heureux partenaires de l'organisation sioniste «Jewish Community » basée à Chicago.
Cette organisation travaille en effet pour le maintien de l'aide militaire, économique et diplomatique apportée par les USA à Israël.


NESTLE

La société suisse possède 50,1 % des investissements de la chaîne alimentaire israélienne Osem (voir ci-dessus).
La firme est accusée depuis les années 50 de détruire l'économie des pays du Tiers-Monde.
Marques du groupe : Aquarel, Cheerios, Crunch, Frigor, Friskies, Galak, Golden Grahams, Kit Kat, Maggi, Mousline, Nescafé, Ricoré, Quality Street, Vittel, Perrier, Buitoni


NOKIA

Le géant finlandais de la téléphonie commerce activement avec l'Etat d'Israël.

Dans une interview au Jérusalem Post, le manager du groupe déclarait qu' Israël faisait partie des priorités de l'entreprise. Un centre de recherche Nokia a ainsi vu le jour en Israël.


TIMBERLAND
Vêtements, chaussures, chaussettes.

Tout comme son homologue Ronald Lauder, le PDG de Timberland, Jeffrey Swartz, est un membre actif du lobby sioniste américain.

Il a conseillé ainsi d'encourager la communauté juive américaine à se rendre en Israël mais également d'envoyer des soldats israéliens pour mener la propagande pro-israélienne aux Etats-Unis.



VIRGIN

Virgin commercialise certains de ses produits en Israel via l'entreprise Mayanot Eden

La production des boissons est effectuée dans l'usine Super Drink de Mayanot située près de Jérusalem, dans une zone contestée à l'extérieur de la Ligne Verte.

Jonathan Cockport, le directeur du marketing au niveau international pour Virgin Drinks a déclaré que l'emplacement de l'usine n'était pas un problème, malgré le fait que la Grande-Bretagne fasse partie de l'Union Européenne.

"Le fait que l'usine soit située dans les territoires nous importe peu. C'est une usine et aussi longtemps qu'elle sera rentable et qu'elle fournira des produits de qualité, le lieu n'entre pas en ligne de compte." a-t'il dit.


Chaînes alimentaires présentes dans les colonies israéliennes
Domino Pizza, Pizza Hut, Haagen Daaz, Burger King.


Autres produits
Cigarettes Morris (dont Marlboro), produits Kimberly-Clarck (Kleenex, Kotex, Huggies), SanDisk (informatique), Toys R’Us (jouets)



Pour plus d'informations mises à jour
[www.inminds.co.uk]
ou
[www.bigcampaign.org]



Autres informations sur le boycott
[www.voxdei.org].
c
21 novembre 2006 19:22
ça me dégoutte malheuresement on consome beaucoup de ces produits
ils domine tous donc involontairement on les finance
o
21 novembre 2006 19:28
oui c'est vrai mais si des milliers voir des millions de personnes font l'effort ça peut avoir des conséquences moi je vais essayer de le respecter...





faites passer le mail a tous vos amis merci
L
21 novembre 2006 19:30
heuuuuuuuuuuuuuuu, tu est certain que jerusalem est représenté comme capitale d'israel ?

n'y a t'il pas confusion avec cette terre ou jerusalem fut la capital du royaume juif
L
21 novembre 2006 19:47
ce texte est très bien , mais sur les sujet que je connais j'y vois des erreurs (par omission ou par la formulation)

par exemple le kaki "sharon", j'en mange, mais pas si elle vient d'israel, car il y a plein de kaki qui viennent d'espagne

"Sharon" est une variété sans pépin, certe c'est une espéce qui, il me semble, à été créée en israel, mais la production de cette espéce peut etre cultivée en espagne, maroc ou sud de la france

je boycoot les produit qui viennent d'israel, ce n'est pas évident je le sais, mais bon j'aime certain produit et je m'efforce qu'ils ne viennent pas d'Israel, mais bon, les kakis avec des pépins, sad smiley je préfére m'en passer complétement
o
21 novembre 2006 20:26
J'ai trouvé l'info sur ce site


[www.ism-france.org]


L’ International Solidarity Movement est une organisation non-gouvernementale palestinienne regroupant des pacifistes palestiniens et internationaux travaillant à promouvoir la lutte pour la liberté en Palestine et pour la fin de l’occupation israélienne. Nous utilisons des méthodes de résistance non-violentes et des actions directes pour affronter et défier les Forces illégales d’occupation israélienne et leur politique




il faut aussi boycoter le aliments dont le code barre comme par 729
L
22 novembre 2006 16:14
omniah, je n'arrive pas à aller sur le site , l'info est interressante car cela indiquerai la provenance véritable du produit

le jeux des filliales, des interconnections des entreprises, c'est vachement compliqué
Si déjà la provenance d'israel peut etre identifiée avec certitude, il n'y a plus d'excuse pour ne pas boycotter selon ce critére
s
22 novembre 2006 16:20
Tiens la boetie .



Appel aux Sanctions et au Boycott contre Israël
Par ISM-France

International Solidarity Movement est une organisation non gouvernementale palestinienne regroupant des pacifistes palestiniens et internationaux travaillant à promouvoir la lutte pour la liberté en Palestine et pour la fin de l’occupation israélienne. Nous utilisons des méthodes de résistance non violente et des actions directes pour affronter et dénoncer les Forces israéliennes d’occupation illégale, bras armé de la politique du gouvernement israélien.

En tant que groupe de soutien de l'ISM basé en France, nous voulons profiter de cette Semaine Internationale Contre le Mur d'Apartheid pour répondre à l'appel lancé par les 171 organisations palestiniennes afin de faire pression sur les institutions nationales et internationales pour qu'elles appliquent des embargos et des sanctions contre Israël et pour que nous imposions de larges boycotts contre Israël tels que ceux appliqués à l'Afrique du Sud à l'époque de la lutte contre l'Apartheid.


> Télécharger l'affiche réalisée par Jean Paul Caron



Pourquoi notre appel à des sanctions contre Israël ?

Non ! Le Désengagement de Gaza n'est pas une avancée vers la Paix.

Le retrait de 8.000 colons de Gaza n'a été qu'un écran de fumée puisque l’espace aérien et maritime reste sous le contrôle total d’Israël et que la colonisation est en pleine expansion : le Ministère de l'Intérieur israélien lui-même indique que 18.000 colons se sont installés en Cisjordanie depuis 18 mois.
Plus de 5.000 nouveaux logements sont en construction dans les Territoires palestiniens occupés : la Cisjordanie, Jérusalem-Est, la Vallée du Jourdain, la Galilée et le Néguev.

Avec plus de 450.000 colons installés dans les Territoires occupés, Israël viole toutes les lois internationales, dont la 4ème Convention de Genève et le Règlement de La Haye.

Depuis sa création en 1948, Israël a été interpellé à de très nombreuses reprises par le vote de plus de 75 résolutions au Conseil de Sécurité qu'il n'a toujours pas appliquées.

Depuis la création de cet Etat, les démolitions de maisons, d'institutions, des lieux de culte et du patrimoine historique ainsi que l'expulsion de plus de 750.000 Palestiniens et les saisies de terres appartenant aux Palestiniens sont, dans les faits, un lent nettoyage ethnique.

La construction de routes POUR ISRAELIENS SEULEMENT détruit les terres palestiniennes et crée des prisons à ciel ouvert dans lesquels les Palestiniens sont enfermés.
Malgré l'avis consultatif de la Cour Internationale de Justice de juillet 2004 demandant l'arrêt de la construction et le démantèlement des parties construites du Mur, Israël continue à ériger le Mur d'Apartheid sur la terre des Palestiniens.

La construction de ce Mur et la colonisation ont pour conséquences :
- L'annexion de 47% des terres palestiniennes à l'intérieur de la Ligne Verte, soit 90% de la Palestine Historique.
- La dépossession des Palestiniens de leurs ressources en eau et en terres.
- L'intégration de la majeure partie des colonies illégales à l'Etat d'Israël.
- L'impossibilité de créer tout Etat Palestinien viable.


Des sanctions

Parce qu’il ne respecte ni le Droit International, ni même ses propres engagements concernant la construction des colonies (toutes illégales, rappelons-le), l’Etat d’Israël se met lui-même au ban des nations.

Seule une action déterminée de la communauté internationale, du sommet des Etats jusqu’au simple citoyen, peut contraindre Israël à se soumettre.

Le régime d’Apartheid en Afrique du Sud est tombé grâce aux actions des résistants noirs appuyés par un boycott de grande envergure.

Nous pouvons faire de même.




• Nous demandons au Conseil de Sécurité des Nations Unies de mettre en vigueur l'article 41 de la Charte des Nations Unies :
"Le Conseil de sécurité peut décider quelles mesures n'impliquant pas l'emploi de la force armée doivent être prises pour donner effet à ses décisions, et peut inviter les Membres des Nations Unies à appliquer ces mesures. Celles-ci peuvent comprendre l'interruption complète ou partielle des relations économiques et des communications ferroviaires, maritimes, aériennes, postales, télégraphiques, radioélectriques et des autres moyens de communication, ainsi que la rupture des relations diplomatiques."



• Nous appelons l'Union Européenne à suspendre l'Accord d'Association Union Européenne-Israël, en conformité de son article 2 qui stipule qu'il peut être suspendu si l'Etat cosignataire viole les droits de l'homme :
"Les relations entre les parties, de même que toutes les dispositions du présent accord, se fondent sur le respect des droits de l'homme et des principes démocratiques qui inspirent leurs politiques internes et internationales et qui constituent un élément essentiel du présent accord".



• Nous appelons le gouvernement français à respecter l'article 1er de la Convention de Genève :
"Les Hautes Parties contractantes s'engagent à respecter et à faire respecter la présente Convention en toutes circonstances"
et nous lui demandons de cesser toute collaboration avec l'Etat d'Israël.



• Nous demandons aux entreprises de retirer leurs investissements des sociétés israéliennes et plus généralement des entreprises qui soutiennent la colonisation. Nous leur demandons également de ne pas importer de marchandises en provenance d'Israël.



• Nous demandons au public d'être vigilant et de boycotter tous les produits en provenance d'Israël – code barre : 0729 (voir la liste des produits en annexe).



• Nous appelons les universités à cesser leurs relations avec les universités israéliennes et à intensifier leurs collaborations avec les universités palestiniennes



• Nous demandons aux collectivités locales et aux organisations de rompre leurs relations avec leurs interlocuteurs israéliens et de ne pas organiser d'évènements culturels et sportifs.


Ces mesures punitives non-violentes devront être maintenues jusqu'à ce qu'Israël honore son obligation à reconnaître le droit inaliénable des Palestiniens à l'autodétermination et respecte entièrement les préceptes du droit international :

• 1. En mettant fin à son occupation et à sa colonisation de tous les terres arabes et en démantelant le Mur,

• 2. En reconnaissant les droits fondamentaux des citoyens arabo-palestiniens d'Israël à une égalité absolue,

• 3. En respectant, protégeant et favorisant les droits des réfugiés palestiniens à revenir dans leurs maisons et propriétés, comme stipulé dans la résolution 194 de l'ONU.



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Comment agir ?

1 - Faire connaître autour de vous l'appel au Boycott lancé par les 172 associations palestiniennes le 10 juillet 2005.


2 - Ecrire au Président de la République et au Ministère des Affaires Etrangères pour que notre gouvernement fasse pression auprès du Conseil et de l'Assemblée Générale des Nations Unies dans le but de mettre en application l'article 41 de la Charte des Nations-Unies.

Par mail : [www.elysee.fr]

ou par voie postale (votre courrier est alors dispensé d'affranchissement), à l'adresse suivante :
Monsieur le Président de la République
Palais de l'Elysée
55, rue du faubourg Saint-Honoré
75008 Paris

Ministère des Affaires Etrangères :
[www.france.diplomatie.fr]


3 - Ecrire à vos élus, à vos représentants auprès du gouvernement, au Président de la République, au Président de l'Union-Européenne pour demander :

a) la suspension de l'accord d'Association Union Européenne-Israël
b) la mise en application de l'article 1 de la Convention de Genève
c) la cessation de toute collaboration avec le gouvernement israélien, en particulier dans les domaines scientifique, économique, technologique et militaire.

• connaitre l'élu de votre région

• connaitre votre représentant au sénat



4 - Demander aux entreprises de la Grande Distribution de cesser de nous proposer des produits israéliens et d'être claires sur l'origine des produits reconditionnés en France
(adresses pour les contacter).


5 - Demander aux groupes, individus et multinationales de retirer leurs investissements dans les entreprises qui collaborent et soutiennent la colonisation, la destruction des maisons et des terres palestiniennes tels que Caterpillar, Intel, Connex, Alstom, Roadstone (présent en France via la société BMI – Béton Moulé Industriel), Motorola, Nestlé, etc. (voir liste).


6 - Boycotter les produits israéliens et les entreprises qui collaborent à l'occupation (voir liste ci-dessous) .


7 - Demander aux municipalités françaises de rompre leurs relations avec les villes ou colonies israéliennes avec lesquelles elles sont jumelées et de porter leurs efforts vers une collaboration avec des villes palestiniennes étouffées par la colonisation.


8 - Interpeller les universités françaises qui ont des accords de partenariat avec des universités israéliennes et leur demander de diriger cette collaboration vers les universités palestiniennes (liste à venir).


9 - Boycotter tous les évènements culturels et sportifs dans lesquels interviennent des acteurs israéliens.



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Quels produits faut-il boycotter ?

Ce n'est pas toujours facile pour les consommateurs de reconnaître les produits israéliens. Pour les produits frais, les fruits, les légumes et les épices, c'est possible.

Par contre, cela se complique pour les produits transformés qui ne portent pas forcément de trace de leur origine.

Le code barre sur un produit peut être un indice. Les produits qui sont emballés et labellisés en Israël ont un code barre israélien qui commence par 729.
Mais, certains produits israéliens sont emballés en France ou en Suisse par Delhaize, Carrefour, Auchan, Monoprix, Intermarché ou Leclerc (jus de fruits Jaffaden), etc. avec un code barre français.



• Liste des entreprises et marques israéliennes à boycotter
(liste non exhaustive)


AGREXCO

Agrexco appartient pour 50% à l'Etat israélien et tous les produits exportés de la Vallée du Jourdain sont emballés et vendus par eux.
L'exportation par Agrexco de marchandises provenant des colonies de Cisjordanie sont illégalement vendues en tant que "Produits d'Israël", tirant ainsi bénéfice des termes de l'échange préférentiel que l'Europe accorde aux importations israéliennes.
Les produits sont labellisés CARMEL, JAFFA ou STAR RUBY.

Produits commercialisés sous la marque Carmel : légumes (tomates cerises, céleri, maïs doux), fruits (avocats, pamplemousses), vin, cognac, liqueurs, jus de fruits, fleurs coupées, dattes "Jordan River" ou "Jordan Plains" et "Bahri".

Les principales variétés de dattes exportées par Agrexco cultivées dans la Vallée du Jourdain sont les "Medjoul" et "Deglet Nour".


ACHVA

Barres de sésame Achva (Halva) fabriqués par la Société Achdut installée dans la Zone Industrielle de Barkan, en Cisjordanie.
Produits commercialisés sur des sites internet (telemarket.fr : Achat en ligne de Monoprix) ainsi que dans des magasins de produits Bio.


AGROFRESH

Agrofresh Inc, est une multinationale qui commercialise des produits frais (parfois sous le nom de Rohm & Haas) importés d'Israël : avocats, concombres, pommes, tomates).

Agrofresh Inc a également mis au point la technologie SmartFresh™ conçue pour être utilisée dans les installations de stockage ou dans des containers de transit afin de conserver toute leur fraîcheur aux produits qui viennent d’être récoltés.
On trouve ces produits dans les grandes surfaces, sur les marchés, les magasins Bio.


BEIGEL & BEIGEL

Pâtisserie industrielle produite dans la Zone Industrielle de Barkan, en Cisjordanie.


CITRUS MARKETING BOARD

La Société Citrus Marketing Board regroupe différents exportateurs d'agrumes qui commercialisent leurs produits, entre autre, sous le label Jaffa.
Cela comprend différents produits : Jaffa Agrumes, jus de fruits, cakes aux fruits, mandarines, citrons, pamplemousses Sunrise....

Les marques commercialisées sont : Jaffa Sweetie, Jaffa Sunrise, Jaffa, Jaffas, Jaffarines, Sunrise, Sweetie, Suntina, Yarden Red, Yarden River, Golden Sweet, Jaffa Suntina, Jaffa Yarden Red, Jaffa Yarden River.


HOLYLAND
miel, herbes.

Ces produits sont exportés par différentes entreprises dont AGREXCO et AGRO-FRESH

On trouve ces produits dans les grandes surfaces, sur les marchés, dans les magasins Bio.


CORAL
Cerises, fraises, pamplemousses, fruits.

Coral™ Palestinian Produce [Produit palestinien] Marketed by Agrexco Ltd (commercialisé par Agrexco SA).


DATTES

La France a importé en 2000-2001 entre 1.200 et 1.400 tonnes de dattes en provenance d'Israël.
Agrexco importe des dattes "Bat Sheva", "Jordan River" ou "Jordan Plains".
Les principales variétés de dattes cultivées dans la Vallée du Jourdain sont les "Medjoul" et "Deglet Nour".
Israël est le seul fournisseur des "Hayani" importées en France par la Société Hadiklaim.

Environ 150 tonnes par an de la variété de dattes "Bahri" sont importées en France par Agrexco et Hadiklaim.

On trouve également en vente dans les boutiques bio françaises des dattes "King Salomon".


HAY
Epices : paprika, sesame, cumin, curry.

18 % du montant des achats sont reversés à l'association "Hayal Balev", qui distribue sur le terrain des pizzas et boissons aux Hayalim de Tsahal.


JAFADEN
Jus de fruits.

En vente chez LECLERC (fruits importés d'Israël, transformés et reconditionnés en France et donc vendus sous un code barre français).
(écrire à : [email protected])


KEDEM FOOD PRODUCTS
Filiale de HKS Marketing.

Kedem commercialise des fruits et légumes, des jus de fruits, du vin, du vinaigre.
Kedem France commercialise également des produits de la Mer Morte et des plantes cultivées dans les collines d'Hébron et dans la Vallée du Jourdain en Cisjordanie.

(écrire à : [email protected])


LE KAKI SHARON

Le kaki (il en existe une centaine de variétés) est originaire de Chine et a été introduit au Japon, en Europe et aux États-Unis depuis des siècles mais la variété qui porte le doux nom de Sharon et est née en Israël n’a qu’une cinquantaine d’années. Seule l’Espagne en produit un peu.

Une multinationale d'agro-alimentaire israélienne, Mor International Ltd, a décidé de le cultiver en Afrique du Sud.

Mor International Ltd et d’autres partenaires ont créé une filiale avec des Sud-Africains.
Les premiers plans sont venus d’Israël mais, au fil des ans, des arbres ont été plantés et des vergers ont vu le jour. Depuis peu, l’Afrique du Sud est devenue le principal fournisseur de Kaki Sharon hors-saison sur les marchés à l’exportation.
Deux exploitations agricoles qui portent le nom de SwellenSharon ont vu le jour.
Les capitaux sont à 51% israéliens et 49% sud-africains.
Ce fruit est ensuite importé en Europe avec, comme provenance, l'Afrique du Sud.


OSEM
Osem est une filiale de Nestlé dont l'une des usines est installée à Kiryat Gat.

L’usine de Kyriat Gat est construite sur des terres appartenant au village palestinien d’Iraq Al Manshiya et et d'Al-Falluja détruits en 1949. Ces villages faisaient partie du District de Gaza à l'époque.

Ces villages, appelés aussi "poche de Falluja", ont une histoire toute à fait particulière puisqu'ils n'avaient pas été pris par l'armée israélienne en 1948. A l'aide de l'armée Egyptienne, les villageois ont réussi à tenir jusqu'à la fin de guerre de 1948.

Lors de l'accord d'armistice signé entre l'Egypte et Israël en février 1949, l'Egypte a accepté d'en retirer ses soldats à condition que la population puisse rester si elle le désirait et que leur sécurité soit garantie. Israël a accepté.
Cet accord fait même l'objet d'une annexe de l'accord d'armistice.

Mais ensuite, selon Benny Morris, le Général Allon a décidé de pousser à fuir les habitants en les effrayant. Les derniers villageois sont partis le 28 avril 1949.
Les villages ont été ensuite rasés et en 1959, Israël y construisait la ville de Kiryat Gat après avoir annexé la terre.

Snacks, soupes, biscuits, repas complets préparés.
Sabra : salades et hors-d'œuvre, repas complets préparés, produits méditerranéens : hoummous, salades de pois chiches, d'aubergines et d'avocats.
Crème glacée "gli-diet" (Noga Ice Cream, filiale de Osem-Nestlé).


SOCIETE TIVALL

Les produits végétariens de la Société Tivall sont importés en France par Yarden France.
On peut trouver, par exemple, chez Carrefour des produits végétariens surgelés de la marque "Gourmet Vert" de Tivall Yarden.


TOP EDEN FRUITS

Fruits et légumes provenant du Plateau du Golan, territoire syrien illégalement occupé par Israël pour assurer la sécurité de ses citoyens bombardés par les forces syriennes.
Commercialisés chez CARREFOUR et INTERMARCHE.


YARDEN France

Yarden France commercialise
- des vins du Golan : Yarden Merlot, Yarden Chardonnay, Yarden Sauvignon blanc, Yarden Mont Hermon, Gamla,
- des sucreries sous la marque « ELITE ».

YARDEN importe de nombreux produits frais, surgelés, épicerie et liquides.
On trouve des produits YARDEN dans différentes enseignes telles que : Carrefour, Monoprix, Auchan, Franprix, G20.

Des produits YARDEN sont également commercialisés sur les sites internet de Carrefour (ooshop.fr) et de Monoprix (telemarket.fr).




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ATTENTION aux groupes de grande distribution français et européens
Coordonnés pour les contacter

Groupe CARREFOUR

Carrefour commercialise beaucoup de produits israéliens. Méfiance donc, lorsque l'origine du pays n'est pas indiquée.
D'autre part, Carrefour importe des produits israéliens qu'il reconditionne en France. Parmi ces produits, on trouve la marque "Graine d'Eveil" et "Litaf" : produits de puériculture et ses vêtements commercialisés sous la marque « Tex » sous-traités en Israël chez Delta Galil.

Carrefour
Service consommateurs
26, quai Michelet
92695 Levallois-Perret Cedex
[www.carrefour.fr]

Liste des magasins CARREFOUR :
[www.carrefour.fr]


Groupe AUCHAN

Cette société commercialise elle aussi de nombreux produits israéliens.
Elle a également tenté, en mars 2004, de vendre dans son magasin de La Défense des oranges et des mandarines israéliennes "Jaffa" étiquetées comme venant du Maroc et d'Espagne.

Auchan
Service consommateurs
200, rue de la Recherche
59650 Villeneuve d'Ascq

Liste et coordonnés des magasins
[www.auchan.fr]


DELHAIZE

Delhaize est une multinationale implantée en Belgique qui importe des produits israéliens et les commercialise en tant que produits belges.
Produits concernés : épices (basilic, citronnelle, coriandre, baies de poivre vert).

Delhaize commercialise également des produits israéliens : melons, jus de tomate, pamplemousses, pesto, pommes de terre et des produits bio, Sabra Salads.


POMONA

Par sa filiale Fruidor, Pomona importe des fruits et légumes israéliens qui sont reconditionnés en France et commercialisés, dont des avocats et des mangues.

Ecrire à POMONA :

Pomona
2 et 4, Place du Général
de Gaulle
92164 ANTONY-CEDEX
Tél. : 01.55.59.61.00
Email : [email protected]


DOLE

Dole Food Co. Inc. est le premier producteur mondial de fruits et légumes frais et de fleurs coupées.

Depuis 2000, il s'est doté d'une éthique : la norme SA 8000 (responsabilité sociale) et se targue d'avoir créé des conditions de travail en accord avec toutes les exigences légales et les codes de conduite internationalement admis.

Parmi les conditions définies par cette norme, on trouve la Discrimination.

Pourtant, il importe des produits israéliens : vérifiez sur les étals de vos hypermarchés, vous trouverez des mangues, des patates douces, des avocats, des pamplemousses, ect.. provenant d'Israel conditionnés dans des caisses carton à l'enseigne de Dole.

Comment Israel Apartheid peut-il être sélectionné et entrer dans ces conditions ?.
Réagir auprès de Dole : [www.doleeurope.com]


Autres infos sur les principaux exportateurs israéliens d'agro-alimentaire




VETEMENTS

DELTA GALIL

Cette entreprise israélienne est spécialisée dans la sous-traitance de produits textiles notamment dans celui des sous-vêtements. De nombreux sous-vêtements de marques étrangères proviennent ainsi directement des usines de Delta Galil.

Delta Galil, qui fabrique de la lingerie féminine de qualité, des sous-vêtements pour hommes, des chaussettes, des vêtements pour bébés, des tenues de détente et des tissus, vend ses produits à des marques comme Polo, Ralph Lauren, Donna Karan, Calvin Klein, Victoria's Secret et Hugo Boss, ainsi qu'à des détaillants : JC Penney, Gap et Banana Republic aux Etats-Unis, Marks & Spencer au Royaume-Uni, Hema aux Pays-Bas et Playtex, Dim, Carrefour(Tex) et Auchan (sous-vêtements homme et chaussettes) en France.



TEFRON

Avec sa technologie de pointe, Tefron, l'un des plus gros producteurs mondiaux d'articles sans couture, compte parmi ses clients : Victoria's Secret, Donna Karan, Gap, Banana Republic et, en Europe, Cacharel et Dim.



GOTTEX

Marque israélienne de vêtements sportifs et de natation.




DIVERS

Ahava, Dead Sea Cosmetics et Spa Cosmetics
Produits cosmétiques de la Mer Morte.


El Al

Compagnie aérienne israélienne.


Graine d'Eveil

Vente de produits de puériculture, le site de Graine d'Eveil (www.grainedeveil.com) propose des produits israéliens dont la marque "Litaf" (réhausseurs de chaise, etc.).

On peut aussi en trouver d'autres chez Carrefour (anneau de bain, pot d'apprentissage 2 positions).


KETER et ALLIBERT

Meubles en plastique.
Keter Plastics, entreprise israélienne, a acheté la Société Allibert en novembre 2003, la plus grande entreprise de produits en matière plastique pour salles de bain en Europe. Keter Plastics commercialise ses produits, particulièrement ses meubles en plastique pour jardin dont il est le leader mondial, sur les marchés porteurs d’Allibert qui sont la France et la Belgique.

C’est sous cette marque très connue que ses produits sont vendus.
En acquérant cette société, Keter Plastics est devenu le plus grand producteur européen dans ce domaine avec un chiffre d’affaires se montant à plus de 300 millions de dollars pour l’Europe seulement et un total consolidé de 600 millions de dollars prévus en 2004. (27/11/2003)

Ces produits sont commercialisés par CARREFOUR, CASTORAMA et tous les hypermarchés français.


MOTOROLA

Motorola est propriétaire majoritaire de la première compagnie de téléphones portables en Israël.
Il y a une compagnie palestinienne de téléphones portables appelée Jawwal.
Ces cinq dernières années, l'IDF a détruit certaines des antennes de Jawwal et l'empêche d'installer des antennes dans certaines régions.

D'ailleurs, toutes les importations de Jawwal sont contrôlées par Israël, qui décide parfois qu'une certaine technologie est "trop dangereuse" pour laisser la possibilité aux Palestiniens de l'avoir.



NETAFIM

Cette société israélienne basée à Tel-Aviv est installée en Europe dont en France, et dans de nombreux autres pays en Afrique comme le Maroc. Elle est spécialisée dans la fabrication et la vente de systèmes d'irrigation de précision pour l'agriculture, la production vinicole, les serres, les Espaces Verts.

Elle s'adresse également au grand public en commercialisant certains de ses produits via la grande distribution, entre autres, avec son kit d'arrosage "Landline" vendu chez Habitat & Jardin.

NETAFIM FRANCE
Z.A.C. des Chabauds
Rue Gustave Eiffel
13320 BOUC-BEL-AIR
Fax : 33 4 42 940760
Mail [email protected]

Comment agir :

Ecrire à Habitat & Jardin ou à tout autre commerçant commercialisant leurs produits en les alertant au sujet de l'appel au Boycott lancé par les 171 associations palestiniennes.


Ecrire à Habitat et Jardin


Netafim commercialise également les produits suivants :
Système de goutte à goutte pour l'arrosage avec goutteurs incorporés PLASSON : raccord pour tuyaux polyéthylène
NANN
ARKAL : filtre à eau



ORDA Industries Ltd

L’entreprise Orda Industries Ltd vend en France un jeu pour les enfants de 6-10 ans : "Les villes du monde". L’objectif affiché est pédagogique : faire connaître aux enfants 27 pays du monde et leur capitale.
Parmi les 27 pays présentés aux enfants, on trouve Israël : stupéfaction alors, pour deux raisons. La capitale de cet État est présentée comme Jérusalem ; quant aux frontières de l’État, elles sont simples : elles s’étendent de la Méditerranée au Jourdain - la Palestine n’existe pas !

Ce jeu est distribué notamment dans les chaînes de magasins Toys’r Us.

Un simple travail de vérification permet de comprendre pourquoi : l’entreprise Orda Industries Ltd est israélienne (elle est installée à Ashdod, ville située à mi-chemin entre Tel Aviv et Gaza, sur la côte).



TEVA Pharmaceutical Industries Ltd

La Société pharmaceutique TEVA et sa filiale IVAX sont les plus grands fabricants de médicaments génériques au monde et commercialisent leurs produits en Europe.
Teva est le fabricant n°1 au monde des médicaments génériques avec son rachat de Sicor et Ivax.

Produits : Copaxone – Piroxicam – Tramadol, ect.


ZAG Industries

Zag Industries est spécialisé dans la fabrication d'équipements de bricolage : boites en plastique, boites à outils, des établis, etc.
Ces produits sont commercialisés par CARREFOUR et CASTORAMA.



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Les entreprises israéliennes de Haute Technologie

Les "exportations high-tech" soutiennent peut-être de façon plus déterminante l’économie israélienne. Un chiffre est édifiant à cet égard : en 2000, elles ont représenté à elles seules 33 % du total des exportations de l’Etat. Elles étaient alors celles qui connaissaient la plus forte croissance.

L’IEI avance le nombre de 4.000 dont 1.500 start-up. Quelques noms sont familiers aux professionnels du secteur - Aladdin Knowledge Systems, Babylon, Checkpoint, Mercury Interactive, RAD, Radware, RiT Technologies, VocalTec – même si leur consonance anglo-saxonne et le fait que certaines sociétés aient un siège important voire principal aux Etats-Unis pourraient faire oublier leur provenance.
Source : [www.association-belgo-palestinienne.be]

Parmi elles, on trouve :

• Aladdin Knowledge Systems

Aladdin propose des solutions de sécurisation des contenus Internet pour entreprises et administrations.


• Babylon

Société basée à Or-Yehuda en Israël commercialisant des logiciels de traduction en ligne et hors ligne.


• Checkpoint et sa filiale ZoneAlarm

Créateurs de logiciels de pare-feux et de sécurité réseau. CheckPoint, conçoit des équipements de sécurisation des réseaux d’entreprise et constitue un acteur très important dans le domaine.

Elle a été fondée par Gil Shwed et Shlomo Kramer, qui se sont basés sur leurs travaux dans l’armée pour créer leur société.



• Comverse Technology

Le groupe affiche un effectif total de 4.000 collaborateurs répartis dans cinq grandes divisions : Comverse, Verint (vidéo-surveillance numérique), Ulticom (solutions télécoms), Startel (solutions réseaux) et Starhome (solutions mobiles).

En France, la société dispose d'une filiale qui emploie une cinquantaine de personnes.

Comverse traite avec les trois opérateurs du marché. Bouygues Télécom a par exemple adopté la plate-forme MMS "made in Comverse", tandis que SFR a sélectionné les solutions Voice-mail et SMS du prestataire.

Quant à France Télécom, il a opté pour la solution de SMS fixes développée par Comverse
Source : [www.journaldunet.com]


• Mercury Interactive

Mercury est le leader mondial des services et logiciels BTO (Business Technology Optimization).


•; Radware

Spécialiste des solutions IAS (Intelligent Application Switching), Radware développe des produits pour les entreprises de sécurisation en matière d'informatique, de réseau et d'internet


• Radvision et VCON

Entreprises israéliennes installées en France spécialisées dans la mise au point et l'installation de système de visioconférence.
- Radvision est basée à Région Parisienne
site Internet : www.radvision.com

- VCON est basée à St Denis-93
site Internet : www.vcon.fr


• ReelSmart et APP Group - France

ReelSmart, système d’enroulement automatique de tuyaux d’arrosage, fabriqué par la Société Hydro-Industries -Israël est commercialisé en France par APP Groupe, filiale française de plusieurs industriels israéliens.

APP GROUP est basé à Pont de Cheruy (3Cool.

Il commercialise également des systèmes d'irrigation israéliens ELGO
Source :
[www.references-brico-jardin.fr]


• Elgressy France

L'entreprise Elgressy-France, société israélienne installée en France, est le leader mondial spécialisé dans la fabrication et la distribution d’équipements spécifiques au traitement des eaux industrielles chargées en tartre et/ou micro-organismes.

Elgressy Engineering Services Ltd. est détenteur d’un ensemble de brevets déposés dans le monde pour la conception et l’emploi des procédés d’électrolyse dans le domaine des circuits d’eau et de la lutte contre les bactéries de la legionella.



Liste de tous les produits israéliens



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Les produits des entreprises qui soutiennent l'Etat d'Israël (américaines ou européennes)


INTEL

L’usine de Kyriat Gat est construite sur des terres appartenant au village palestinien d’Iraq Al Manshiya et et d'Al-Falluja détruits en 1949. Ces villages faisaient partie du District de Gaza à l'époque.
Ces villages, appelés aussi "poche de Falluja", ont une histoire toute à fait particulière puisqu'ils n'avaient pas été pris par l'armée israélienne en 1948.
A l'aide de l'armée Egyptienne, les villageois ont réussi à tenir jusqu'à la fin de guerre de 1948.

Lors de l'accord d'armistice signé entre l'Egypte et Israel en février 1949, l'Egypte a accepté d'en retirer ses soldats à condition que la population puisse rester si elle le désirait et que leur sécurité soit garantie. Israel a accepté.

Cet accord fait meme l'objet d'une annexe de l'accord d'armistice.


Mais ensuite, selon Benny Morris, le Général Allon a décidé de pousser à fuir les habitants en les effrayant. Les derniers villageois sont partis le 28 avril 1949.

Les villages ont été ensuite rasés et en 1959, Israel y construisait la ville de Kiryat Gat après avoir annexé la terre.

En 2001 Intel-Israël avec 5000 salariés à Jérusalem, Haïfa et Kyria Gat a exporté pour 2 milliards de dollars au lieu des 810 millions l’année précédente, ceci grâce à l’ouverture de la nouvelle usine de Kyria Gat.



ALSTOM ET CONNEX

Le consortium CITY PASS, qui regroupe deux sociétés françaises : ALSTOM, l’un des plus importants constructeurs mondiaux de moyens de transport et CONNEX, spécialisé dans l’exploitation des services de transports de voyageurs, a remporté l’appel d’offres public de construction du tramway de Jérusalem.

La première ligne, longue de 13 km, reliera le centre-ville à deux quartiers de colonisation, Pisgat Zeev et French Hill, bâtis au début des années 1970 sur des terres confisquées aux Palestiniens de Jérusalem et dont l’annexion par Israël n’a jamais été reconnue par la communauté internationale.

Il est clair que "ce projet vise à consolider la présence juive dans la partie arabe de la ville sainte et qu’à ce titre, il contribue à la politique du gouvernement israélien consistant à les empêcher d’y établir la capitale de leur futur Etat" (Le Monde, 04.11.2005).

CITY PASS a remporté l’appel d’offres public en 2002 et sa victoire sur l’allemand SIEMENS lui offre un contrat de 400 millions d’euros et une option sur une autre marché encore plus prometteur, celui du métro-tramway de Tel Aviv, estimé à au moins un milliard d’euros.

"Un très bon point pour l’export tricolore que J.P. Raffarin, alors premier ministre, n’avait pas manqué de vanter lors de son passage à Jérusalem en mars dernier.
Le 17 juillet, l’ambassadeur de France à Tel Aviv, Gérard Araud, avait même assisté à la signature officielle du contrat dans les bureaux du premier ministre israélien, Ariel Sharon, quelques jours avant que celui-ci ne scelle à l’Elysée la réconciliation de l’Etat hébreu avec la France" (id.). Et Patrick Devedjian a donné son assentiment au projet lors de sa visite en Israël, lorsqu’il était Ministre de l’Industrie.

En août dernier, lors de la cérémonie d’accord, Ariel Sharon a déclaré : « Je suis convaincu que ceci doit être fait, et d’ailleurs, toute chose qui sert à renforcer Jérusalem, il faut le construire, l’agrandir et le soutenir pour l’éternité en tant que capitale des Juifs et de l’Etat uni d’Israël (…) ». Quant au Maire de Jérusalem, Uri Lupolianski, il décrit le projet ferroviaire comme étant "l’accomplissement du Psaume 122" !

Le fait qu’ALSTOM et CONNEX soient des sociétés privées ne dédouane pas l’Etat français (pris en flagrant délit de télescopage de la diplomatie et des affaires) de son obligation de respect des lois internationales.

Le Président de l’Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas et son Ministre des Affaires Etrangères, M. Al-Qidwa, ont fait part de leur préoccupation auprès du Président Chirac et du gouvernement français, lors de leur visite en Europe en octobre dernier. Jacques Chirac a promis de s’occuper de cette question mais l’Autorité palestinienne a toutes les raisons de redouter "que la diplomatie française ne fasse le gros dos en attendant que la polémique s’essouffle" (Le Monde, 04.11.2005).

Rappelons que la Cour Internationale de la Haye, lorsqu’elle a statué sur le Mur en 2004, a rappelé que les signataires de la Convention de Genève ont l’obligation de la faire respecter.
Or "l’une de ses clauses interdit à tout Etat de transférer une partie de sa population sur un territoire qu’il occupe. La France a donc le devoir d’arrêter une entreprise qui s’apprête à faciliter ce processus de transfert. Ce n’est pas parce que ces colonies existent depuis des dizaines d’années que le business doit l’emporter sur le droit" (Le Monde, 04.11.2005).

Il est urgent que les citoyens dénoncent la complicité de l’Etat français à cette nouvelle spoliation des terres palestiniennes, à la consolidation de l’apartheid et de la colonisation de la Palestine.

Participez à la mobilisation



B.M.I. (Béton Moulé Industrie)

B.M.I. est la filiale française de l'entreprise de ciment irlandaise ROADSTONE.
ROASTONE possède 25% du capital du groupe Mashav, une Holding israélienne pour Nesher Cement, qui est l'unique fournisseur de ciment en Israel.

Amnesty International a déclaré que : "C.R.H., par ses filiales Mashav et Nesher est susceptible de fournir la matière première du Mur/Barrière... si oui, elle violerait les règles des Nations-Unies sur la responsabilité des entreprises internationales et d'autres entreprises en ce qui concerne les Droits de l'Homme (2003)."

L'Église Anglicane Irlandaise a déclaré en septembre 2005 qu'elle voulait céder ses actions d'une valeur de 6 millions de dollars qu'elle détient dans cette société impliquée dans la construction du Mur en Cisjordanie .


CATERPILLAR

Equipement pour bâtiment mais également, vêtements, chaussures.
Les bulldozers Caterpillar sont utilisés pour la destruction des maisons en Palestine.

De nombreuses campagnes internationales existent déjà à son encontre (Amnesty International, Human Rights Watch, ISM).



CHEVROLET-DAEWOO

Le 21 novembre 2005 à l'aube, plusieurs pelleteuses israéliennes de marque Daewoo accompagnées d'importantes forces de la Police des Frontières ont démoli 7 maisons palestiniennes à Anata, Beit Hanina et Silwan.

Ces maisons font partie du secteur de la municipalité de Jérusalem qui a été étendu à la Cisjordanie.
Des rapports indiquent qu'il reste 1,5 millions de Shekels ($300.000) non utilisés dans le budget annuel de la municipalité de Jérusalem.
L'argent sera perdu s'il n'est pas utilisé dans les démolitions. Puisque cette somme paye environ 70 démolitions, la municipalité est sous pression pour démolir autant de maisons que possible dans le mois et demi à venir.

La raison qui a été donnée pour la démolition des maisons à Anata est que ces maisons sont situées trop près du tracé du mur - bien que le mur n'ait pas été encore construit. Sept maisons ont été détruites en une seule journée.
Dès qu'elles ont entendu les bulldozers, ces familles ont rassemblé le peu d"affaires qu'elles ont pû et sont sorties sous la pluie, se retrouvant sans abri.

Gush Shalom a appelé ses activistes à envoyer des lettres à leurs revendeurs locaux de Daewoo-Chevrolet et de General Motors, Dawoo a récemment été acheté par Chevrolet, une entreprise appartenant à General Motors.
L'ISM soutient également cet appel et encourage ses activistes à faire de même.

L'utilisation du matériel Daewoo pour détruire les maisons des civils par une Force d'Occupation Militaire viole le Droit International et les Droits de l'Homme.

Que Daewoo tire des bénéfices en vendant ces matériels pour de tels usages est moralement répréhensible et comparable aux liens entre Carterpillar et le complexe militaro-industriel.
Voir ci-dessous la campagne contre Caterpillar


Photos et informations complémentaires sur le site du Comité Israélien Contre les Démolitions de maisons (ICAHD) dont les activites ont été témoins de ces événements www.icahd.org/

Daewoo Chevrolet Europe
www.chevroleteurope.com/

Chevrolet France
Connaitre votre revendeur le plus proche :
[www.chevrolet.fr]



COCA-COLA

Cette entreprise soutient l'Etat d'Israël depuis 1966.
Marques du groupe : Aquarius, Cherry Coke, Fanta, Nestea, Sprite, Minute Maid, Tropical. ..



DANONE

Danone vient d'investir dans le Golan, territoire syrien occupé en 1967 par Israël.
Marques du groupe : Arvie, Badoit, Belin, Blédina, Phosphatine, Chipster, Evian, Galbani, Gervais, Heudebert, Lu, Taillefine, Volvic.


DISNEY LAND

L'entreprise Disney n'a rien d'idyllique et contribue par son soutien à Israël à semer la mort en Palestine.
Selon les responsables de Disney, 10 à 20% de leurs investissements sont traditionnellement placés en Israel et le reste aux Etats-Unis.

Elle approuve ainsi tacitement l'occupation illégale de Jérusalem-Est en faisant de Jérusalem, lors d'une exposition au Centre Epcot en Floride, la capitale d'Israël, cela en violation des résolutions internationales de l'ONU.

Après avoir investi 500 millions de dollars au cours des 18 dernieres années, Disney a annoncé le 10 novembre 2005 qu'il allait investir 125 millions de dollars en Israel dans les 4 prochaines années, imaginons à quoi vont servir ces fonds, sans oublier le montant des fonds dont on n'entend pas parler




ENCYCLOPEDIE UNIVERSALIS

Les relais sont nombreux, et il nous appartient de dénoncer leur pratique : l’Encyclopédie Universalis (version 9 - DVD de 2003) présente Jérusalem comme la capitale d’Israël ; il est scandaleux qu’un ouvrage à prétention scientifique cautionne ainsi une déclaration unilatérale du gouvernement israélien, alors que ni l’ONU ni les États, à titre individuel, n’ont reconnu la légalité de cette proclamation unilatérale.

Faut-il rappeler que la capitale internationalement reconnue d’Israël est Tel Aviv, et non pas Jérusalem ?


ESTEE LAUDER

Outre ses investissements, le directeur de cette société est le président d'une des plus puissantes organisations sionistes américaines, le Fond National juif.
Marques du groupe : Aramis, Clinique, la Mer, DKNY, Tommy Hilfiger.


LEVI STRAUSS JEANS ET CELIO

Magasins spécialisés dans les vêtements pour hommes.
Ces entreprises, fort bien implantées en France financent les nouvelles colonies en Palestine, mais également les écoles des religieux extrémistes dans le monde.


L'OREAL

L'Oréal a investi des millions en créant une unité de production, Natural Sea Beauty, à Migdal Haemeck, à tel point que le Congrès juif américain a exprimé sa satisfaction de voir l'Oréal « devenir un ami chaleureux de l'Etat d'Israël ».

Marques du groupe : Biotherm, Cacharel, Giorgio Armani Parfums, Lancôme, Vichy, La Roche-Posay, Garnier, Héléna Rubinstein, Gemey-Maybelline, Jean-Louis David Shampooings, Le Club des créateurs de beauté (vente de produits cosmétiques par correspondance), Redken 5th Avenue, Ralph Lauren parfums, Ushuaïa, Natural Sea Beauty.


MC DONALD'S

Entreprise emblématique de l'impérialisme culturel américain, la célèbre chaîne de restaurants fast-food apporte un soutien non négligeable à l'Etat israélien. McDonald's dispose de 80 restaurants en Israël et y emploie près de 3.000 personnes.

Aux Etats-Unis, l'entreprise figure parmi les heureux partenaires de l'organisation sioniste «Jewish Community » basée à Chicago.
Cette organisation travaille en effet pour le maintien de l'aide militaire, économique et diplomatique apportée par les USA à Israël.


NESTLE

La société suisse possède 50,1 % des investissements de la chaîne alimentaire israélienne Osem (voir ci-dessus).
La firme est accusée depuis les années 50 de détruire l'économie des pays du Tiers-Monde.
Marques du groupe : Aquarel, Cheerios, Crunch, Frigor, Friskies, Galak, Golden Grahams, Kit Kat, Maggi, Mousline, Nescafé, Ricoré, Quality Street, Vittel, Perrier, Buitoni


NOKIA

Le géant finlandais de la téléphonie commerce activement avec l'Etat d'Israël.

Dans une interview au Jérusalem Post, le manager du groupe déclarait qu' Israël faisait partie des priorités de l'entreprise. Un centre de recherche Nokia a ainsi vu le jour en Israël.


TIMBERLAND
Vêtements, chaussures, chaussettes.

Tout comme son homologue Ronald Lauder, le PDG de Timberland, Jeffrey Swartz, est un membre actif du lobby sioniste américain.

Il a conseillé ainsi d'encourager la communauté juive américaine à se rendre en Israël mais également d'envoyer des soldats israéliens pour mener la propagande pro-israélienne aux Etats-Unis.



VIRGIN

Virgin commercialise certains de ses produits en Israel via l'entreprise Mayanot Eden

La production des boissons est effectuée dans l'usine Super Drink de Mayanot située près de Jérusalem, dans une zone contestée à l'extérieur de la Ligne Verte.

Jonathan Cockport, le directeur du marketing au niveau international pour Virgin Drinks a déclaré que l'emplacement de l'usine n'était pas un problème, malgré le fait que la Grande-Bretagne fasse partie de l'Union Européenne.

"Le fait que l'usine soit située dans les territoires nous importe peu. C'est une usine et aussi longtemps qu'elle sera rentable et qu'elle fournira des produits de qualité, le lieu n'entre pas en ligne de compte." a-t'il dit.


Chaînes alimentaires présentes dans les colonies israéliennes
Domino Pizza, Pizza Hut, Haagen Daaz, Burger King.


Autres produits
Cigarettes Morris (dont Marlboro), produits Kimberly-Clarck (Kleenex, Kotex, Huggies), SanDisk (informatique), Toys R’Us (jouets)



Pour plus d'informations mises à jour
[www.inminds.co.uk]
ou
[www.bigcampaign.org]



Autres informations sur le boycott
[www.voxdei.org]



Pour la Suisse
[www.palaestina.ch]

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siryne
s
22 novembre 2006 16:26
s
22 novembre 2006 16:26
Cesssons de tergiverser : il faut boycotter Israël, tout de suite !

Le temps est enfin venu ! Oui : après d’interminables années d’arguties internes, de confusion et de tergiversations, il est plus que temps de lancer un boycott international de grande ampleur contre Israël. Cela fait, bien entendu, des décennies qu’abondaient les bonnes raisons de boycotter Israël, comme en attestent un ensemble d’initiatives en cours.

Mais, aujourd’hui, les crimes de guerre perpétrés par Israël sont tellement choquants, l’extrémisme de cet Etat est tellement évident, les souffrances sont si grandes, l’Onu est tellement impuissante et la nécessité, pour la communauté internationale, de contenir les débordements d’Israël est si urgente et si impérieuse que le temps de passer à une action planétaire est mûr.

Un mouvement coordonné de désinvestissement, de sanctions et de boycotts contre Israël doit se mettre en place, afin de contenir non seulement les actes et les crimes agressifs d’Israël à l’encontre du droit humanitaire, mais aussi, comme en Afrique du Sud, contre leur logique raciste fondatrice – cette logique raciste fondatrice qui a généré le problème palestinien, et qui continue à l’entretenir dans la non-résolution.

Le deuxième de ces deux objectifs d’une campagne de boycottage, que j’ai évoqués plus haut, est, en réalité, le premier, en importance. Les appels au boycott invoquent depuis longtemps certains crimes spécifiques : les attaques continuelles d’Israël contre des civils palestiniens ; son dédain primesautier pour les vies de Palestiniens " accidentellement " anéanties et ses assassinats ciblés et autres bombardements ; sa destruction délibérée de l’économie et du niveau de vie palestiniens ; ses annexions et ses démembrements continuels de territoires palestiniens ; ses tortures de prisonniers ; son mépris pour les résolutions de l’Onu (et, d’une manière générale la légalité internationale) ; son refus de permettre aux réfugiés palestiniens de rentrer dans leur patrie.

Mais le boycott ne saurait se limiter à prendre pour cibles ces seules pratiques : ce qu’il doit prendre pour cible, au premier chef, c’est leur source idéologique.

La véritable offense vis-à-vis de la communauté internationale, c’est la motivation raciste de ces exactions qui violent les valeurs fondamentales et les normes propres à l’ordre mondial découlant de la Seconde guerre mondiale.

Cette idéologie raciste n’est ni subtile, ni absconse. M. Olmert, en personne, a asséné, en martelant du pied son podium, l’affirmation d’on ne sait trop quelle " menace démographique ", à laquelle Israël serait confronté : il s’agit de la " menace " que de trop nombreux non-juifs ne deviennent un jour – quelle horreur ! – citoyens d’Israël. Telle est la " menace démographique " qui, dans la doctrine israélienne, justifie l’encerclement de la Cisjordanie et de la bande de Gaza, pour en faire des prisons à ciel ouvert renfermant des millions de personnes dont le seul crime est de ne pas être juives. C’est cette " menace démographique ", et non la sécurité (M. Olmert a lui-même mis les points sur les " i "winking smiley, qui requiert cet horrible Mur afin de séparer la population arabe de la population juive, aujourd’hui juxtaposées dans un paysage fragmenté – deux population qui risqueraient, sans cela, (horresco referens…) de se mélanger

" La menace démographique " est l’expression la plus exécrablement raciste à continuer à être ouvertement formulée dans le discours international. Elle continue à être mystérieusement tolérée par une communauté internationale médusée. Mais on ne saurait la tolérer plus longtemps.

C’est la hantise qu’avaient dès l’origine les sionistes de cette " menace démographique " qui fut à l’origine de l’expulsion de la population indigène arabe de la Palestine en 1947 et 1948 ; c’est elle qui a généré et entretenu l’occupation israélienne de la Cisjordanie et de la bande de Gaza ; c’est elle qui inspire les terribles violations des droits de l’homme perpétrées par Israël contre les Palestiniens ; c’est elle qui dégénère en graves conflits régionaux, comme l’invasion du Liban en 1982 [qui donna naissance au Hezbollah], et c’est toujours et encore elle qui continue à présider au militarisme d’Israël et à sa nature de pays agresseur.

Ce racisme officiel et affiché, ainsi que la violence qui lui est inhérente, rejettent Israël dans la catégorie des pays parias, dont l’Afrique du Sud était naguère l’emblème. Dans ces deux pays, c’est la logique nationaliste raciste qui causait les souffrances et l’humiliation des populations autochtones. C’est aussi elle qui débordait, déstabilisant les régions avoisinantes (pleines à ras bord de " menaces démographiques "winking smiley, conduisant l’un comme l’autre de ces deux régimes à des agressions cruelles et totalement aveugles. Sous l’emprise d’un sentiment de victimitude éternelle, ils invoquent (invoquait, dans le cas de l’Afrique du Sud…) on ne sait trop quelle autorité morale pour écraser des hordes indigènes censées sur le point de menacent d’engloutir la nation afrikaner / juive et la civilisation blanche / occidentale, que ces régimes se figurent si noblement incarner.

Une population blanche contrite, en Afrique du Sud, a fini par renoncer à cette lubie. Israël, quant à lui, persiste à s’y raccrocher. Son obsession vient de l’amener à pulvériser le Liban, dans sa tentative d’éliminer le Hezbollah, et peut-être aussi, afin de damer la piste en vue d’une attaque contre l’Iran. Les offres de paix provenant de la totalité du monde arabe sont mises au rebut, tels autant de déchets. Encore une fois, le Moyen-Orient est plongé dans le chaos et les tribulations, parce qu’une existence normale – faite de paix et de démocratie pleine et entière – est anathème pour un régime qui se doit de considérer et traiter ses voisins comme une menace existentielle, à seule fin de justifier l’exclusivisme entretenant sa nature ethnique / raciale, ainsi que ses annexions de territoires appartenant à autrui.

Pourquoi cette doctrine raciste outrageante a-t-elle pu survivre aussi longtemps, en étant – cerise sur le gâteau – récompensée chaque année par des milliards de dollars d’aides états-uniennes ?

Les raisons, nous les connaissons.

Pour de bien trop nombreux Occidentaux, le caractère juif de l’Etat d’Israël se conjugue avec le legs de l’Holocauste, et la confluence des deux semble justifier l’affirmation d’Israël, selon laquelle cet Etat serait menacé à chaque instant d’anéantissement. S’ajoute à cela le fait que des préjugés judéo-chrétiens profondément ancrés, contre l’Islam, diabolisent les victimes – majoritairement musulmanes – d’Israël. Les préjugés racistes européens envers les Arabes (les indigènes, à la peau hâlée) rendent pour ainsi dire leur dépossession matérielle " moins grave ", sur le plan humain, aux yeux des Européens. Les visions chrétiennes naïves de la " Terre sainte " banalisent on ne sait trop légitimité juive sur les paysages bibliques. Les notions chrétiennes évangélistes idiotes d’Enlèvement [en anglais : Rapture] et de Fin des temps font de la gouvernance juive la condition sine qua non du retour du Messie et du début Millenium final qui est censé s’ensuivre [et peu importe si, selon ces prophéties de pacotille repoussantes, les juifs sont appelés à griller, dans la suite des événements].

Il faut raccrocher au clou, au plus vite, toutes ces notions aberrantes et tous ces préjugés, qui ne font que rendre totalement confuse l’action internationale. La logique brutale inhérente à l’image de soi distordue et aux doctrines racistes d’Israël est exprimée par la réalité brutale actuelle, d’une manière qui ne laisse place à aucune ambiguïté : le paysage lunaire composé par les décombres de villages libanais naguère charmants ; un million de personnes tentant désespérément de survivre aux bombardements aériens israéliens, trimballant leurs enfants et en poussant les fauteuils à roulettes de leurs grands-parents handicapés sur des routes grivelées de cratères de bombes ; les corps désarticulés et inertes d’enfants retirés des fondations réduites en poussière d’immeubles effondrés – telle est la réalité de la doctrine nationale d’Israël, tel est le résultat direct de sa vision raciste du monde.

Cette idéologie met en danger toute l’humanité : il faut y mettre un terme !

Mise en place d’une campagne

Il y a eu beaucoup de débats autour de l’organisation d’une campagne de boycott. Mais, jusqu’ici, cela n’a pas fait bouger grand monde, si ce n’est quelques petits groupes enthousiastes, mais relativement isolés. Les efforts ont buté sur les questions épineuses habituelles : un boycott est-il une obligation morale, afin de rejeter les violations israéliennes des droits de l’homme, ou bien cela ne risque-t-il pas d’empêcher une interaction vitale avec certains forums israéliens, ou encore une défense du droit internationale basée sur des principes ne doit-elle pas être avant tout tempérée par des appels (vains) à l’ " équilibre " ? En particulier, un débat récent a tourné en eau de boudin à propos d’un appel en vue d’un boycott universitaire. On peut comprendre certaines préoccupations, dans ce domaine, même si elles sont plutôt à courte vue. Les universités offrent en effet des connexions et des espaces en vue de collaborations, de débats et de nouvelles pistes de réflexion. Sans ces forums et les échanges intellectuels qu’ils permettent, disent certains, l’action en vue d’un futur différend pourrait être obérée. Ce point de vue peut être défendu.

Mais cet argument a explosé en même temps que les villages du Sud Liban, les universités israéliennes ayant approuvé la guerre actuelle à l’unanimité.

Comme n’a cessé de le répéter Ilan Pappé : non, les universités israéliennes ne sont pas des forums permettant une pensée éclairée. Ce sont les creusets où est assurée la reproduction de la logique et des pratiques racistes sionistes, qui surveillent et filtrent les idées considérées orthodoxes. Les universités israéliennes produisent les juristes qui défendent le régime d’occupation et font fonctionner ses " tribunaux " bidons ; ce sont elles, qui forment les planificateurs et ingénieurs civils qui dessinent et construisent les colonies illégales en territoire palestinien, les économistes et les financiers qui montent et mettent en œuvre les prêts qui financent ces colonies, les géologues qui facilitent la confiscation des nappes phréatiques palestiniennes, les médecins qui soignent les Palestiniens victimes de tortures afin qu’on puisse les torturer à nouveau, les historiens et les sociologues qui justifient une société nationale, tout en perpétuant les mensonges officiels entourant son propre passé et, enfin, les poètes, les dramaturges et les romanciers, qui composent l’œuvre nationale glorifiant et justifiant moralement tout ça [au plan interne, tout du moins].

Ceux d’entre nous qui ont rencontré des universitaires israéliens, dans des universités israéliennes, ont constaté que la majorité d’entre eux, y compris des libéraux bien intentionnés, opéraient au sein d’une bulle de fictions auto-réalisatrices, étrange et unique en son genre.

La plupart d’entre eux ne connaissaient strictement rien de la vie, de la culture ou du vécu des Palestiniens.

Ils savent étonnamment peu de choses au sujet de l’occupation et de ses réalités, sous lesquelles ploient les Palestiniens, juste de l’autre côté des collines.

Ils avaient absorbé des notions simplistes à base d’ " Arafat-voulant-éliminer-Israël ", de " Hamas-terroriste ", d’ " Abbas-affable-et-bien-élevé-lui-au-moins ".

Dans cet univers illusoire, totalement coupé du monde et baroque, il se dit des choses absolument insensées au sujet de facteurs inexistants et d’événements fictionnels.

Tenter de tirer quelque chose de cohérent de leurs présupposés serait tout aussi inutile que de parler du Moyen-Orient avec les néocons de l’administration Bush, qui vivent, eux aussi, dans une bulle étrange d’ignorance et de fantasmagories. Mis à part quelques âmes courageuses et assiégées, c’est ça, le milieu universitaire israélien.

Il ne changera pas tant qu’il ne sera pas obligé de changer, c’est-à-dire jusqu’au moment où les conditions de son auto-reproduction ne seront plus assurées et où son auto-intoxication sera devenue par trop patente.

Le seul objectif vraiment important : changer les mentalités

Les universités israéliennes exemplifient le monde-bulle dans lequel évolue la population juive dans son ensemble. Or, il faut le savoir : personne ne quitte sa bulle de gaîté de cœur.

En Afrique du Sud, les Afrikaners se sont accrochés à leur propre bulle – leurs mythes auto-absolvants à propos de l’histoire, de la civilisation et de la race – jusqu’à ce qu’ils soient contraints, par les sanctions internationales et l’effondrement de leur économie nationale, à revisiter ces mythes.

Leur réticence à le faire, bien qu’incontestablement raciste, n’était pas purement vicieuse. Beaucoup d’Afrikaners très gentils et bien intentionnés avaient, simplement, du mal à croire qu’ils devaient repenser de fond en comble des idées qui leur avaient été présentées comme des données naturelles, et qui avaient façonné la réalité dans laquelle ils vivaient. [Une merveilleuse amie Afrikaner, à ce propos, a gardé de sa vie dans l’Afrique du Sud de l’apartheid l’impression qu’elle vivait dans The Truman Show, un film dans lequel un homme grandit, sans le savoir, au milieu d’un show télévisé, mis en scène dans un monde artificiel sous cloche, évoquant avec réalisme une petite ville]. Mais leur réalité s’étant effondrée, du jour au lendemain, plus aucun d’entre eux n’aurait admis d’avoir cru en cette réalité fantasmatique, ou d’y avoir adhéré en quoi que ce soit !…

La vision sioniste du monde est un système encore plus complexe : tous les détails historiques et géographiques y sont mobilisés, afin de créer un monde totalement mythique, dans lequel les juifs ont des droits légitimes sur les terres et où les Palestiniens n’en ont aucun.

Il s’agit là d’une reconstruction entièrement artificielle, analogue à ces cartes hébraïsées dessinées avec grand soin par le mouvement sioniste dans les années 1930 afin d’effacer l’ancien paysage arabe et d’y substituer des toponymes hébreux d’inspiration biblique.

Par ailleurs, cette vision du monde est particulièrement coriace. Les " nouveaux historiens " (israéliens) ont dénoncé le narratif historique national affectionné portant sur les guerres de 1948 et 1967, en démontrant qu’il s’agit en réalité d’un tombereau de mensonges. Mais les mêmes fictions continuent à être reproduites par les services de l’Etat israélien afin de garantir aux Israéliens et aux juifs de la diaspora leur innocence et la légitimité de leur cause.

Dans leur écrasante majorité, les Israéliens continuent par conséquent à se sentir très à l’aise dans leur Truman Show, et ils voient même dans toute pression ou critique externe une confirmation de sa véridicité ! Est-il besoin d’une preuve supplémentaire du succès accablant de cette campagne de propagande, quand on constate le soutien apporté par les juifs israéliens à l’agression actuelle, apocalyptique, contre le Liban – un soutien qui est le reflet de leur sincère conviction que la superpuissance nucléaire qu’est Israël est véritablement menacée par une formation de guérilla tout au plus capable de balancer quelques misérables roquettes katyushas par-dessus la frontière ? Cette persuasion, qui sidère les observateurs, est tout à la fois désarmante et instructive.

Pour amener des gens enfoncés dans ce genre de vision du monde à repenser leurs notions fondamentales, leurs mythes fondateurs et leur véritable intérêt, deux types d’efforts sont nécessaires :

(1) il faut une pression externe sérieuse : dans le cas d’espèce, un boycott total qui sape la capacité d’Israël à maintenir le niveau de vie escompté par ses citoyens et ses entreprises – un niveau de vie qu’ils associent à l’image qu’ils ont d’eux mêmes, en tant que pourvoyeurs de progrès ; et

(2) il faut s’engager d’une manière claire et sans faille à atteindre un objectif, grâce au boycott, lequel objectif ne saurait être – en Israël tout comme en Afrique du Sud – autre chose qu’une égalité, une dignité, une sécurité et un bien-être pleins et entiers pour toutes les personnes vivant dans le pays, y compris les Palestiniens, dont la culture ancestrale a levé dans ces contrées, et la population juive, qui a édifié une société nationale dans ces mêmes contrées.

La combinaison des deux est fondamentale. Rien d’autre ne fonctionnera jamais. La diplomatie, les menaces, les supplications, le " processus de paix ", les médiations : tout ça demeurera sans effet, tant que la pression extérieure n’amènera pas la totalité de la population juive d’Israël à entreprendre la tâche très ardue consistant à repenser son univers. Cette pression requiert toutes les variétés de boycotts, de sanctions et de désinvestissements possibles et imaginables, dans le monde entier. [L’intellectuel sud-africain Steven Friedman a fait observer avec, un grain de sel, que la seule manière de faire tomber un régime de colonialisme de peuplement solidement établi consiste à le contraindre à choisir entre les profits et son identité : " A tous les coups ", dit-il, " ce sont les profits qui gagnent ! "]

Quelles sont les cibles prioritaires ?

Heureusement, grâce à l’expérience acquise en Afrique du Sud, nous savons comment aller de l’avant, et les stratégies ne manquent pas. Les méthodes de base d’une campagne internationale de boycott sont connues. Tout d’abord, chaque personne mobilisée travaille dans son entourage immédiat. On peut ainsi exhorter la faculté et l’université où l’on travaille à désinvestir leurs placements financiers éventuels dans des entreprises investissant en Israël. On peut faire la même chose dans son syndicat, dans son club, dans son lieu de culte. On peut boycotter toute rencontre sportive à laquelle participerait une équipe israélienne invitée, et entrer en contact avec ses organisateurs pour en obtenir l’exclusion. On peut cesser de participer, et d’assister, à toutes les manifestations culturelles israéliennes : films, pièces de théâtre, concerts, expositions. On peut éviter de collaborer avec des collègues israéliens dans sa spécialité, sauf en matière de militantisme anti-raciste. On peut s’abstenir d’inviter tout universitaire ou tout écrivain israélien à participer à une quelconque conférence ou recherche, ne pas assister à leurs tables rondes, ni acheter leurs bouquins, à moins qu’il ne s’agisse d’ouvrages directement consacrés au militantisme anti-raciste. On peut s’abstenir d’aller en Israël, sauf pour y participer au militantisme anti-raciste. On s’abstenir d’acheter des produits " made in Israel " et commencer à regarder attentivement les étiquettes des bouteilles d’huile d’olive, des oranges, des vêtements. Dire autour de soi ce que l’on est en train de faire, et expliquer pour quelles raisons. Créer des groupes de discussions un peu partout, et expliquer pourquoi.

Pour trouver des idées et des alliés, il est utile d’interroger le moteur de recherche Google, sur Internet, pour prendre connaissance des campagnes de " boycott d’Israël " et de " sanctions contre Israël " qui poussent comme des champignons après l’ondée, actuellement, un peu partout dans le monde. Il faut connaître ces alliés, comme par exemple les principales églises, dont il faut parler autour de soi des positions qu’elles prennent. Pour trouver encore plus d’idées, il est recommandé de lire l’histoire du boycott contre l’Afrique du Sud.

Ensuite, il convient de ne pas se laisser embobiner par les alternatives sionistes libérales, qui condamnent tout boycott et lui préfèrent le " dialogue ". Or, une des rares conclusions que l’on puisse tirer du demi-siècle écoulé, c’est précisément qu’en l’absence de boycott, le dialogue ne mène nulle part. Ne pas tomber non plus dans le panneau de l’argumentation sioniste de gauche, selon laquelle Israël accordera un Etat aux Palestiniens pour peu qu’ils fassent ceci ou ne fassent pas cela. Israël est d’ores et déjà la seule puissance souveraine en Palestine : les quelques morceaux qui seraient concédés aux Palestiniens ne permettront jamais de constituer un Etat viable.

La question qui se pose aujourd’hui n’est plus celle de savoir s’il doit y avoir un Etat unique ou non : c’est celle de savoir de quel type d’Etat unique il s’agirait. Aussi difficile soit-elle à atteindre et réaliser, et aussi effrayante qu’en soit la perspective pour les Israéliens juifs, la seule solution, équitable et durable, c’est une démocratie totale.

Troisièmement, il faut se préparer à affronter l’opposition au boycott, qui sera bien plus forte, bien plus vicieuse et bien plus dangereuse que l’opposition au boycott de l’Afrique du Sud. Lisez et réunissez des arguments factuels solides et démontrables. Soutenez-vous mutuellement de manière publique, contre les inévitables accusations d’antisémitisme. Et soutenez vos médias contre ces mêmes accusations. Ecrivez aux médias d’information et expliquez simplement qui sont, en réalité, les membres des " équipes médiatiques d’Israël ". Le plus gros du militantisme pro-israélien utilise directement des documents provenant des services de propagande (destinée à l’étranger) du gouvernement israélien. Pointez les projos sur cette réalité.

Faites équipe, afin de contrer les pressions des pro-israéliens sur les journaux, les stations de radio, et les débats télévisés consacrés à l’actualité. Ne les laissez pas s’emparer de la maîtrise du débat public, ni l’intimider. En insistant lourdement (et cela doit être sincère) sur le fait que l’objectif est la pleine égalité en dignité et en droits pour tous les habitants d’Israël – Palestine, dont notamment les sept millions de citoyens juifs – démolissez leurs accusations spécieuses d’antisémitisme allégué.

Enfin, restez fidèlement attachés aux principes qui président à la mission de boycott. Ne tolérez pas le moindre relent d’antisémitisme dans votre groupe ou votre association. Il y a nécessairement des racistes anti-juifs qui rôdent dans les parages, et ils sont attirés par ce type de campagne comme des cafards. Ils ne feraient que distraire et absorber votre énergie, tout en sapant, dégradant et détruisant le mouvement de boycott. Certains d’entre eux sont des comparses des sionistes, qui savent très bien ce qu’ils font. Si vous n’arrivez pas à les faire changer d’avis (et n’y consacrez pas un temps excessif, parce qu’ils vont se servir de vos efforts pour vous faire perdre votre temps et gaspiller votre énergie), dénoncez-les, chassez-les, ignorez-les, n’ayez aucun commerce avec eux. Ces gens sont les ennemis d’un avenir de paix, et certainement pas ses alliés. Ils sont une partie du problème, et ils ne sauraient en aucun cas en représenter la solution.

Il faut boycotter l’Hégémonie

C’est aussi le moment ou jamais de faire monter la pression internationale contre le complice états-unien, aussi. Il est impossible, aujourd’hui, d’exercer un boycott effectif à l’encontre des Etats-Unis, car leurs produits sont bien trop omniprésents dans nos existences. Mais il est facile de lancer très rapidement un boycott de produits américains emblématiques, ce qui ne manquera pas d’interloquer les principales firmes de ce pays. Il est particulièrement facile de boycotter des produits de grande consommation connus partout dans le monde, comme Coca-Cola, MacDonald’s, Burger King, et KFC, dont l’action a entraîné des pressions anti-démocratiques sur les gouvernements pratiquement du monde entier [ à travers ses pratiques monopolistiques repoussantes, Coca-Cola joue un sale rôle dans les pays en voie de développement, quoi qu’il en soit,].

Vous pensez que cela vous privera de manière insupportable, que vous ne sauriez vous passer de ces produits ? Consommez autre chose, à la place, pendant un certain temps : est-ce là un sacrifice insupportable, quand on voit ce que subit le peuple libanais ?

Et pensez à tous les produits locaux que vous allez soutenir en les achetant (et à la belle santé que vous allez retrouver en cessant de consommer des saletés !).

Aux Etats-Unis, l’impact de mesures de ce type risque sans doute d’être minime. Mais en Afrique, en Amérique latine, en Europe, dans les pays arabes et musulmans, le boycott de ces marques célèbres peut atteindre une envergure nationale et l’impact sur les profits des multinationales concernées peut être absolument énorme. Ne sous-estimez jamais le pouvoir qu’ont les trusts américains sur la détermination de la politique extérieure américaine… Ils représentent d’ailleurs la seule force qui s’y emploie en permanence…

Mais toujours – toujours – souvenez-vous de l’objectif et de la perspective. La colère et la haine suscitées par la débâcle libanaise doivent être canalisées non pas en direction de représailles ou d’une vengeance, mais vers une action dotée de principes. La lutte armée contre l’occupation reste légitime et, correctement utilisée (c’est-à-dire en s’abstenant de tuer des civils), elle reste un outil crucial. Mais l’objectif de tous ces efforts, dès le léchage du moindre timbre-poste, doit être de garantir la sécurité à tout un chacun, en vue de l’édification d’un nouveau futur pacifique. Il est extrêmement difficile, au cœur de notre outrage moral, de ne pas nous avilir moralement. Ce défi, outefois, est bien connu des campagnes pour les droits de l’homme, tout comme il est familier des adeptes des trois grandes religions monothéistes. C’est ce que l’Islam appelle le " grand jihâd " : le combat du cœur.

Ce grand jihâd doit demeurer le flambeau qui nous guidera dans cette action, à laquelle nous nous devons de tous participer.

Virginia Tilley

CounterPunch.com Traduit de l'anglais par Marcel Charbonnier, membre de Tlaxcala, le réseau de traducteurs pour la diversité linguistique (www.tlaxcala.es).

[ Virginia Tilley est professeur de science politique. Citoyenne américaine travaillant actuellement en Afrique du Sud, elle est l’auteur de l’ouvrage : The One-State Solution: A Breakthrough for Peace in the Israeli-Palestinian Deadlock [La Solution à un seul Etat : une brèche vers la paix dans le point mort israélo-palestinien] (University of Michigan Press and Manchester University Press, 2005). Voici son adresse mél : [email protected]
siryne
L
22 novembre 2006 18:14
merci siryne
cela éclaici un peu les choses c'est un peu long

je me copie colle le texte pour le garder

ce que je disais etait bien cela les kaki sharon c'est une espéce, la provenance d'espagne peut etre dégustée , se méfier de la provenance d'afrique du sud et bien sur d'israel grinning smiley

bon je peux manger des kaki sharon d'espagne, déjà c'est pas mal
pour le reste j'ai vu des nom de marque que j'évite déjà

bon, je vais faire un effort, c'est quand même un effort qui coute pas beaucoup, ce n'est peut etre pas grand chose, mais si on ne peut même pas faire cet effort pour aider les sort des pauvre palestiniens, ce n'est pas la peine de perdre son temps à bavasser sur les forums sur ce sujet
m
22 novembre 2006 19:42
salam a tous

je voudrais savoir si par exemple quand je fais mes courses a auchan et que j achete que des produits qui ne sont pas des marques mais des produits auchan, est ce que ce sont des marques deguisees sous la marque auchan
L
22 novembre 2006 20:53
et bien c'est difficile à savoir en fait, moi, dans le doute et par sa maniére de procéder de cette chaine de magasin quand j'ai le choix j'essaye d'éviter d'aller chez eux

mais bon,si tu n'as pas le choix, tu n'es pas une criminelle pour cela, l'effort est necessaire mais il ne faut pas non plus se rendre la vie impossible

il est suggéré d'écrire et de se renseigner en ligne par lettre ou directement au magasin sur la provenance des articles lorsqu'il y a un doute

personellement, il y a un temps je le faisais à outance grinning smiley, il faut dire aussi que il faut apparaitre comme des consommateurs responsables. Calme, ferme , poli mais responsable ! winking smiley



Modifié 1 fois. Dernière modification le 23/11/06 08:52 par La Boetie.
L
24 novembre 2006 16:14
D
24 novembre 2006 22:40
Houlala autant arretez de manger, de boire, de s'habiller !!!
I'm lookig for somebody i can call boo !!!
c
25 novembre 2006 00:25
STOP MAC DO Censored
STOP MAC DO Censored
STOP MAC DO Censored
l
25 novembre 2006 01:06
hé la boetie, des kakis, fruits du plaqueminier, tu peux en trouver en france.
comme je l'avais deja dit sur un post semblables, le boycott c'est bien mais il ne faut pas oublier que de nombreux palestiniens travaillent en israel. pour ce qui est des fruits par exemple, il doit y avoir plus de palestiniens que d'israeliens pour les ramasser ou les conditionner.
c'est du moins la reflexion de camarades palestiniens à qui on avait posé la question du boycot. il faut cibler intelligemment.
j'avais un pote marocain qui bossait dans la fleur. il travaillait pas mal avec une société israelienne. il me disait que quand il y avait blocage des territoires ou blocage des points de passage, c'était comme un mouvement de greve. plus de fleurs car plus de palestiniens pour les rammasser, les conditionner, les expedier. boycotter dans ce cas là serait les mettre au chomage.
L
28 novembre 2006 21:09
ton argument ne tiend pas l'euro

c'était le même argument que j'entendais de la part de ceux qui contestaient le bien fondé du boycott de l'Afrique du Sud pour l'abolition de l'apartheid

(pour le kaki , je sais mais je préfére ceux d'Espagne et sans pépins)



Modifié 1 fois. Dernière modification le 28/11/06 21:11 par La Boetie.
f
28 novembre 2006 22:58
Citation
Diamond-Chleuh a écrit:
Houlala autant arretez de manger, de boire, de s'habiller !!!

non pas du tout, tu peux vivre correctement tout en boycottant ces produits, la preuve c'est que je suis encore vivante
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