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Tuba15**** a écrit:
Et bien justement je demande à savoir
J'ai une connaissance qui a été diagnostiqué comme anxieuse
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Tuba15**** a écrit:
Salam
Qui en souffre ?
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SauceKetchup a écrit:
Salam
Qu'est-ce que tu appelles Anxiété Généralisée ?
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Tuba15**** a écrit:
Et bien justement je demande à savoir
J'ai une connaissance qui a été diagnostiqué comme anxieuse
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SauceKetchup a écrit:
Je suis une angoissée de service. J'ai même développé des troubles psychologiques (agoraphobie : peur de sortir de chez moi au point de ne plus mettre les pieds dehors pendant 6 mois ni ouvrir une fenêtre dans mon domicile) et physiques (eczéma, troubles digestifs, allergies diverses, mais ça peut aussi être chez certaines personnes la perte de cheveux, les ongles qui se cassent, ...)
Donc pour moi, une anxieuse généralisée, c'est une personne qui est tellement anxieuse qu'elle en développe des troubles vraiment dérangeants pour vivre normalement.
Pour ma part je fais en sorte de gérer sans médicament, ça sous entend que je conditionne mon quotidien d'une certaine manière pour connaître un mieux-être. Mais ça sous entend aussi des concessions de la part de mes proches qui peuvent subir la situation aussi parfois ...
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kbaylia19 a écrit:
Salam
Tu me rapl qlqn de mon entourage.
En tout cas tu es courageuse et aussi sûrement très intelligente je pense
Respect
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SauceKetchup a écrit:
Je suis une angoissée de service. J'ai même développé des troubles psychologiques (agoraphobie : peur de sortir de chez moi au point de ne plus mettre les pieds dehors pendant 6 mois ni ouvrir une fenêtre dans mon domicile) et physiques (eczéma, troubles digestifs, allergies diverses, mais ça peut aussi être chez certaines personnes la perte de cheveux, les ongles qui se cassent, ...)
Donc pour moi, une anxieuse généralisée, c'est une personne qui est tellement anxieuse qu'elle en développe des troubles vraiment dérangeants pour vivre normalement.
Pour ma part je fais en sorte de gérer sans médicament, ça sous entend que je conditionne mon quotidien d'une certaine manière pour connaître un mieux-être. Mais ça sous entend aussi des concessions de la part de mes proches qui peuvent subir la situation aussi parfois ...
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damous a écrit:
tu as des troubles anxieux ??j"ai quelqu'un a qui on vient de lui diagnostiquer ce probleme..lui aussi a la peur de l'exterieur..comment tu arrives a vivre sans traitement..en tout cas courage..
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SauceKetchup a écrit:
J'ai 44 ans. j'ai eu un épisode comme ça à mes 25 ans, ça commence à faire loin maintenant.
A l'époque, je suis enceinte, j'ai toujours été un peu angoissée, mais bon, je pensais comme tout le monde et puis là, ça ne va plus. Je fais des malaises dès que je sors, ça devient vite infernal. Mais ... je mets ça sur le compte de la grossesse. Je me dis que ça passera une fois avoir accouché.
Et puis ... non. Pas du tout. Et avec le baby blues, c'est encore pire.
Là je comprends qu'un truc ne va pas. On est en l'an 2000, je n'ai pas encore internet chez moi, pas moyen de savoir ce que j'ai et puis ... pas moyen d'aller voir un médecin, je n'arrive déjà plus à sortir de chez moi.
En réalité, en 6 mois de temps, je n'arriverais plus à ouvrir une fenêtre. Dès que je mets la main sur la poignée, mon coeur s'emballe, ma respiration s'accélère et ... je tombe dans les pommes. Incroyable comme sensation.
De moi-même, je vais comprendre que c'est moi qui ai un problème. J'ai peur de sortir, c'est débile. Je prends conscience que c'est une peur irrationnelle, que je devrais réussir à prendre le dessus, que ça n'a rien de compliqué de mettre un pied dehors.
Et je vais progressivement me forcer à sortir. Il me faudra 6 autres mois pour réussir à descendre jusque dans le hall d'entrée de mon immeuble pour récupérer mon courrier, 3 mois de plus pour sortir dehors pour jeter ma poubelle dans le local extérieur, 3 mois encore de plus pour traverser la rue en face de chez moi et regarder mon bâtiment, 6 mois de plus pour réussir à faire le tour de mon quartier - autrement dit faire une heure de marche sans mourir en route et 6 autres mois pour réussir à remettre les pieds dans un centre commercial bondé de monde et surchauffé. 2 ans pour me sortir de cette horreur.
J'ai eu la chance d'avoir eu des parents aidant financièrement et un mari qui malgré le fait qu'il ne comprenait pas ce que j'avais est resté à mes côtés à supporter tout ça. Et surtout ... j'étais maman et mon enfant avait besoin d'une maman forte, pas d'une lopette qui avait peur de mettre un pied dehors. Mon enfant avait aussi besoin de prendre l'air dans la journée, il a aussi (et surtout) été mon moteur pour réussir à m'en sortir.
Pour pouvoir m'en sortir, il a fallu que je travaille sur ma respiration. C'est la clé. Tu respires moins fort, ton coeur ralentit et la crise part. Alors c'est compliqué au début parce que l'angoisse, c'est le coeur qui s'emballe, puis la respiration qui halète et ensuite par manque d'air, on tombe dans les pommes. Il faut à tout prix trouver un moyen de réussir à respirer moins vite alors que le coeur bat la chamade pour qu'il ralentisse à son tour.
Certains s'asphyxient. Une crise, on prend un sac en papier et on respire dedans. A un moment donné, il n'y a plus d'oxygène dedans, il ne reste que CO2 et ce gaz endort l'organisme et ... ralentit le coeur. Certains s'endorment mieux le nez sous les couvertures parce que le CO2 qu'ils expirent finissent par les asphyxier.
Moi, je me forçais à respirer le plus possible par le nez malgré les halètements et ... je marchais comme un escargot pour ne pas que les efforts physiques de la marche participent également à l'activité du coeur. Tu sais, rien que pour descendre les 3 étages de mon immeuble pour aller chercher mon courrier, aller-retour, il me fallait bien 45 minutes. Tout doucement je descendais les marches. Je les comptais même. Une marche descendue. Deux marches descendues. Allez, pause, courage, ça va aller, c'est pas loin, tu vas y arriver, respire, c'est bon, je recommence. 3e marche ... et ainsi de suite. 45 min !!!
2 ans que ça a duré pour que je m'en sorte.
Là, j'ai 44 ans, je suis plutôt casanière. Y'a rien à faire, je suis mieux chez moi que dehors. Dehors, c'est toujours effrayant. D'ailleurs, j'aime pas trop les gens en général, je ne sais pas trop comment me comporter avec eux, et si je peux les éviter, tant mieux. Mais si je reste la moitié de la semaine sans sortir, tu peux être sûr que si je sors mes chaussures du placard, mon coeur se met à tressaillir de nouveau. C'est léger, mais je sais que c'est toujours là, faut que je fasse gaffe.
Du coup, dès que je sens que dehors peut être un souci, je me force à prendre mes chaussures et mon courage à deux mains et je retourne dehors.
Clairement, si je m'en suis sortie, c'est que mes proches m'ont dit "je ne comprends pas ce que tu as, débrouilles-toi". Je leur en ai voulu pendant un temps, mais franchement, comment comprendre une personne comme moi. Et puis, c'est de moi que devait venir la solution et je l'ai trouvé.
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damous a écrit:
jte remercie pour ta franchise.. c'est un jeune de 21 ans..il a consulte 1medoc pour dormir, 1 anti depresseur..il n'a pas le choix il doit continuer ses etudes et la rentree c'était lundi..on lui a dit que c'était une angoisse passagere..il ne sort pas assez c'est surtout ça