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Anxiete généralisée ?
T
10 octobre 2018 14:15
Salam
Qui en souffre ?
S
10 octobre 2018 14:23
Salam

Qu'est-ce que tu appelles Anxiété Généralisée ?
T
10 octobre 2018 14:26
Et bien justement je demande à savoir
J'ai une connaissance qui a été diagnostiqué comme anxieuse
m
10 octobre 2018 14:45
c'est à dire qui stresse pour un rien ? Stressée 24h/24 ?
Citation
Tuba15**** a écrit:
Et bien justement je demande à savoir
J'ai une connaissance qui a été diagnostiqué comme anxieuse
10 octobre 2018 15:31
Salam


Tu peux au moins comprendre comment l’aborder !!!



[www.anxiete.fr]
Citation
Tuba15**** a écrit:
Salam
Qui en souffre ?
10 octobre 2018 15:34
Salam

L’anxiété ?

Voici des informations complètes....



[www.anxiete.fr]


Citation
SauceKetchup a écrit:
Salam

Qu'est-ce que tu appelles Anxiété Généralisée ?
S
10 octobre 2018 16:02
Je suis une angoissée de service. J'ai même développé des troubles psychologiques (agoraphobie : peur de sortir de chez moi au point de ne plus mettre les pieds dehors pendant 6 mois ni ouvrir une fenêtre dans mon domicile) et physiques (eczéma, troubles digestifs, allergies diverses, mais ça peut aussi être chez certaines personnes la perte de cheveux, les ongles qui se cassent, ...)

Donc pour moi, une anxieuse généralisée, c'est une personne qui est tellement anxieuse qu'elle en développe des troubles vraiment dérangeants pour vivre normalement.

Pour ma part je fais en sorte de gérer sans médicament, ça sous entend que je conditionne mon quotidien d'une certaine manière pour connaître un mieux-être. Mais ça sous entend aussi des concessions de la part de mes proches qui peuvent subir la situation aussi parfois ...
Citation
Tuba15**** a écrit:
Et bien justement je demande à savoir
J'ai une connaissance qui a été diagnostiqué comme anxieuse
k
10 octobre 2018 17:12
Salam

Tu me rapl qlqn de mon entourage.
En tout cas tu es courageuse et aussi sûrement très intelligente je pense

Respect
Citation
SauceKetchup a écrit:
Je suis une angoissée de service. J'ai même développé des troubles psychologiques (agoraphobie : peur de sortir de chez moi au point de ne plus mettre les pieds dehors pendant 6 mois ni ouvrir une fenêtre dans mon domicile) et physiques (eczéma, troubles digestifs, allergies diverses, mais ça peut aussi être chez certaines personnes la perte de cheveux, les ongles qui se cassent, ...)

Donc pour moi, une anxieuse généralisée, c'est une personne qui est tellement anxieuse qu'elle en développe des troubles vraiment dérangeants pour vivre normalement.

Pour ma part je fais en sorte de gérer sans médicament, ça sous entend que je conditionne mon quotidien d'une certaine manière pour connaître un mieux-être. Mais ça sous entend aussi des concessions de la part de mes proches qui peuvent subir la situation aussi parfois ...
S
10 octobre 2018 20:05
Merci Kbaylia.
Citation
kbaylia19 a écrit:
Salam

Tu me rapl qlqn de mon entourage.
En tout cas tu es courageuse et aussi sûrement très intelligente je pense

Respect
10 octobre 2018 21:08
tu as des troubles anxieux ??j"ai quelqu'un a qui on vient de lui diagnostiquer ce probleme..lui aussi a la peur de l'exterieur..comment tu arrives a vivre sans traitement..en tout cas courage..
Citation
SauceKetchup a écrit:
Je suis une angoissée de service. J'ai même développé des troubles psychologiques (agoraphobie : peur de sortir de chez moi au point de ne plus mettre les pieds dehors pendant 6 mois ni ouvrir une fenêtre dans mon domicile) et physiques (eczéma, troubles digestifs, allergies diverses, mais ça peut aussi être chez certaines personnes la perte de cheveux, les ongles qui se cassent, ...)

Donc pour moi, une anxieuse généralisée, c'est une personne qui est tellement anxieuse qu'elle en développe des troubles vraiment dérangeants pour vivre normalement.

Pour ma part je fais en sorte de gérer sans médicament, ça sous entend que je conditionne mon quotidien d'une certaine manière pour connaître un mieux-être. Mais ça sous entend aussi des concessions de la part de mes proches qui peuvent subir la situation aussi parfois ...
S
10 octobre 2018 22:37
J'ai 44 ans. j'ai eu un épisode comme ça à mes 25 ans, ça commence à faire loin maintenant.

A l'époque, je suis enceinte, j'ai toujours été un peu angoissée, mais bon, je pensais comme tout le monde et puis là, ça ne va plus. Je fais des malaises dès que je sors, ça devient vite infernal. Mais ... je mets ça sur le compte de la grossesse. Je me dis que ça passera une fois avoir accouché.

Et puis ... non. Pas du tout. Et avec le baby blues, c'est encore pire.

Là je comprends qu'un truc ne va pas. On est en l'an 2000, je n'ai pas encore internet chez moi, pas moyen de savoir ce que j'ai et puis ... pas moyen d'aller voir un médecin, je n'arrive déjà plus à sortir de chez moi.

En réalité, en 6 mois de temps, je n'arriverais plus à ouvrir une fenêtre. Dès que je mets la main sur la poignée, mon coeur s'emballe, ma respiration s'accélère et ... je tombe dans les pommes. Incroyable comme sensation.

De moi-même, je vais comprendre que c'est moi qui ai un problème. J'ai peur de sortir, c'est débile. Je prends conscience que c'est une peur irrationnelle, que je devrais réussir à prendre le dessus, que ça n'a rien de compliqué de mettre un pied dehors.

Et je vais progressivement me forcer à sortir. Il me faudra 6 autres mois pour réussir à descendre jusque dans le hall d'entrée de mon immeuble pour récupérer mon courrier, 3 mois de plus pour sortir dehors pour jeter ma poubelle dans le local extérieur, 3 mois encore de plus pour traverser la rue en face de chez moi et regarder mon bâtiment, 6 mois de plus pour réussir à faire le tour de mon quartier - autrement dit faire une heure de marche sans mourir en route et 6 autres mois pour réussir à remettre les pieds dans un centre commercial bondé de monde et surchauffé. 2 ans pour me sortir de cette horreur.

J'ai eu la chance d'avoir eu des parents aidant financièrement et un mari qui malgré le fait qu'il ne comprenait pas ce que j'avais est resté à mes côtés à supporter tout ça. Et surtout ... j'étais maman et mon enfant avait besoin d'une maman forte, pas d'une lopette qui avait peur de mettre un pied dehors. Mon enfant avait aussi besoin de prendre l'air dans la journée, il a aussi (et surtout) été mon moteur pour réussir à m'en sortir.

Pour pouvoir m'en sortir, il a fallu que je travaille sur ma respiration. C'est la clé. Tu respires moins fort, ton coeur ralentit et la crise part. Alors c'est compliqué au début parce que l'angoisse, c'est le coeur qui s'emballe, puis la respiration qui halète et ensuite par manque d'air, on tombe dans les pommes. Il faut à tout prix trouver un moyen de réussir à respirer moins vite alors que le coeur bat la chamade pour qu'il ralentisse à son tour.

Certains s'asphyxient. Une crise, on prend un sac en papier et on respire dedans. A un moment donné, il n'y a plus d'oxygène dedans, il ne reste que CO2 et ce gaz endort l'organisme et ... ralentit le coeur. Certains s'endorment mieux le nez sous les couvertures parce que le CO2 qu'ils expirent finissent par les asphyxier.

Moi, je me forçais à respirer le plus possible par le nez malgré les halètements et ... je marchais comme un escargot pour ne pas que les efforts physiques de la marche participent également à l'activité du coeur. Tu sais, rien que pour descendre les 3 étages de mon immeuble pour aller chercher mon courrier, aller-retour, il me fallait bien 45 minutes. Tout doucement je descendais les marches. Je les comptais même. Une marche descendue. Deux marches descendues. Allez, pause, courage, ça va aller, c'est pas loin, tu vas y arriver, respire, c'est bon, je recommence. 3e marche ... et ainsi de suite. 45 min !!!

2 ans que ça a duré pour que je m'en sorte.

Là, j'ai 44 ans, je suis plutôt casanière. Y'a rien à faire, je suis mieux chez moi que dehors. Dehors, c'est toujours effrayant. D'ailleurs, j'aime pas trop les gens en général, je ne sais pas trop comment me comporter avec eux, et si je peux les éviter, tant mieux. Mais si je reste la moitié de la semaine sans sortir, tu peux être sûr que si je sors mes chaussures du placard, mon coeur se met à tressaillir de nouveau. C'est léger, mais je sais que c'est toujours là, faut que je fasse gaffe.

Du coup, dès que je sens que dehors peut être un souci, je me force à prendre mes chaussures et mon courage à deux mains et je retourne dehors.

Clairement, si je m'en suis sortie, c'est que mes proches m'ont dit "je ne comprends pas ce que tu as, débrouilles-toi". Je leur en ai voulu pendant un temps, mais franchement, comment comprendre une personne comme moi. Et puis, c'est de moi que devait venir la solution et je l'ai trouvé.


Citation
damous a écrit:
tu as des troubles anxieux ??j"ai quelqu'un a qui on vient de lui diagnostiquer ce probleme..lui aussi a la peur de l'exterieur..comment tu arrives a vivre sans traitement..en tout cas courage..
S
10 octobre 2018 22:37
Il est hors de question que je prenne le moindre médoc. Alors c'est certain, il a fallu que je m'adapte à mon problème. Professionnellement, dans la vie de tous les jours, pour communiquer avec les gens, ça a toujours été un combat de chaque instant. Je suis du style à me préparer 3 heures avant de sortir et de prévoir d'arriver une demi-heure à l'avance car je sais que le moindre imprévu va me stresser et que je dois pouvoir prendre mon temps pour garder le cap.

Une vraie barge, mais .... j'ai réussi ma vie sans médoc. Je suis une battante, je laisse jamais tomber. Il est hors de question que je laisse tomber. Mes problèmes, je m'en suis fait une force.

Là, j'ai un de mes enfants qui commencent aussi à faire des angoisses. Après de longues recherches sur la question, j'ai compris qu'il y avait un facteur hormonal à tout ça. Du coup, je lui apprends ce que je sais et il s'en fait lui aussi une force et ça fonctionne. Finalement, même ça, c'est héréditaire.
11 octobre 2018 19:53
jte remercie pour ta franchise.. c'est un jeune de 21 ans..il a consulte 1medoc pour dormir, 1 anti depresseur..il n'a pas le choix il doit continuer ses etudes et la rentree c'était lundi..on lui a dit que c'était une angoisse passagere..il ne sort pas assez c'est surtout ça
Citation
SauceKetchup a écrit:
J'ai 44 ans. j'ai eu un épisode comme ça à mes 25 ans, ça commence à faire loin maintenant.

A l'époque, je suis enceinte, j'ai toujours été un peu angoissée, mais bon, je pensais comme tout le monde et puis là, ça ne va plus. Je fais des malaises dès que je sors, ça devient vite infernal. Mais ... je mets ça sur le compte de la grossesse. Je me dis que ça passera une fois avoir accouché.

Et puis ... non. Pas du tout. Et avec le baby blues, c'est encore pire.

Là je comprends qu'un truc ne va pas. On est en l'an 2000, je n'ai pas encore internet chez moi, pas moyen de savoir ce que j'ai et puis ... pas moyen d'aller voir un médecin, je n'arrive déjà plus à sortir de chez moi.

En réalité, en 6 mois de temps, je n'arriverais plus à ouvrir une fenêtre. Dès que je mets la main sur la poignée, mon coeur s'emballe, ma respiration s'accélère et ... je tombe dans les pommes. Incroyable comme sensation.

De moi-même, je vais comprendre que c'est moi qui ai un problème. J'ai peur de sortir, c'est débile. Je prends conscience que c'est une peur irrationnelle, que je devrais réussir à prendre le dessus, que ça n'a rien de compliqué de mettre un pied dehors.

Et je vais progressivement me forcer à sortir. Il me faudra 6 autres mois pour réussir à descendre jusque dans le hall d'entrée de mon immeuble pour récupérer mon courrier, 3 mois de plus pour sortir dehors pour jeter ma poubelle dans le local extérieur, 3 mois encore de plus pour traverser la rue en face de chez moi et regarder mon bâtiment, 6 mois de plus pour réussir à faire le tour de mon quartier - autrement dit faire une heure de marche sans mourir en route et 6 autres mois pour réussir à remettre les pieds dans un centre commercial bondé de monde et surchauffé. 2 ans pour me sortir de cette horreur.

J'ai eu la chance d'avoir eu des parents aidant financièrement et un mari qui malgré le fait qu'il ne comprenait pas ce que j'avais est resté à mes côtés à supporter tout ça. Et surtout ... j'étais maman et mon enfant avait besoin d'une maman forte, pas d'une lopette qui avait peur de mettre un pied dehors. Mon enfant avait aussi besoin de prendre l'air dans la journée, il a aussi (et surtout) été mon moteur pour réussir à m'en sortir.

Pour pouvoir m'en sortir, il a fallu que je travaille sur ma respiration. C'est la clé. Tu respires moins fort, ton coeur ralentit et la crise part. Alors c'est compliqué au début parce que l'angoisse, c'est le coeur qui s'emballe, puis la respiration qui halète et ensuite par manque d'air, on tombe dans les pommes. Il faut à tout prix trouver un moyen de réussir à respirer moins vite alors que le coeur bat la chamade pour qu'il ralentisse à son tour.

Certains s'asphyxient. Une crise, on prend un sac en papier et on respire dedans. A un moment donné, il n'y a plus d'oxygène dedans, il ne reste que CO2 et ce gaz endort l'organisme et ... ralentit le coeur. Certains s'endorment mieux le nez sous les couvertures parce que le CO2 qu'ils expirent finissent par les asphyxier.

Moi, je me forçais à respirer le plus possible par le nez malgré les halètements et ... je marchais comme un escargot pour ne pas que les efforts physiques de la marche participent également à l'activité du coeur. Tu sais, rien que pour descendre les 3 étages de mon immeuble pour aller chercher mon courrier, aller-retour, il me fallait bien 45 minutes. Tout doucement je descendais les marches. Je les comptais même. Une marche descendue. Deux marches descendues. Allez, pause, courage, ça va aller, c'est pas loin, tu vas y arriver, respire, c'est bon, je recommence. 3e marche ... et ainsi de suite. 45 min !!!

2 ans que ça a duré pour que je m'en sorte.

Là, j'ai 44 ans, je suis plutôt casanière. Y'a rien à faire, je suis mieux chez moi que dehors. Dehors, c'est toujours effrayant. D'ailleurs, j'aime pas trop les gens en général, je ne sais pas trop comment me comporter avec eux, et si je peux les éviter, tant mieux. Mais si je reste la moitié de la semaine sans sortir, tu peux être sûr que si je sors mes chaussures du placard, mon coeur se met à tressaillir de nouveau. C'est léger, mais je sais que c'est toujours là, faut que je fasse gaffe.

Du coup, dès que je sens que dehors peut être un souci, je me force à prendre mes chaussures et mon courage à deux mains et je retourne dehors.

Clairement, si je m'en suis sortie, c'est que mes proches m'ont dit "je ne comprends pas ce que tu as, débrouilles-toi". Je leur en ai voulu pendant un temps, mais franchement, comment comprendre une personne comme moi. Et puis, c'est de moi que devait venir la solution et je l'ai trouvé.
S
11 octobre 2018 21:37
Qu'il se méfie dans ce cas.

C'est un casanier. On croit au début pour se sentir mieux qu'il vaut mieux éviter le stress et rester le plus possible chez soi, là où on est bien, mais en vrai, plus tu t'enfermes et moins tu arrives à sortir ensuite.

Il doit s'autoprogrammer une sortie quotidienne obligatoire, qu'il change ses itinéraires, qu'il se fasse plaisir DEHORS et si possible avec du MONDE autour de lui. C'est à force de se confronter à ses peurs qu'il arrivera à en avoir le dessus.

Là, il doit aller à la fac. Moi j'ai connu les métros bondés et bon sang ... quel stress déjà. ça et la queue à la cantine (enfin ... au restaurant universitaire mdr). Qu'il évite les heures de pointe. Pas grave s'il va en cours 30 min avant tout le monde, ou qu'il attende des heures plus creuses pour manger (voire ramène de temps en temps un sandwich pour manger dans un endroit plus tranquille).

Qu'il fasse au mieux pour que ça aille, mais qu'il fasse en sorte de toujours faire un pas vers la difficulté. Ne surtout pas lui tourner le dos. C'est ça qui va le perdre.

Déjà là, les cachets, c'est pas un bon plan. ça ne le guérira pas, ça va le rendre encore plus malade. C'est des médocs qui cachent le mal et le mal continue de grandir en ... cachette ... au lieu d'être enrayé.

Bon, s'il n'a pas le choix, qu'il les prenne, mais qu'il prenne conscience que ça ne le guérira pas du tout. C'est juste pour qu'il tienne le coup. Mais ces médocs, on en devient dépendant et ensuite il faut toujours augmenter les doses.

Il doit en plus de ces médicaments faire un travail sur lui même pour affronter ses peurs.

Il m'a fallu 2 ans pour être tranquille. Qu'il prenne son temps. Petites victoires après petites victoires. Le but, c'est de pouvoir DIMINUER ses médocs et enfin s'en passer. C'est possible, faut juste comprendre que ça prendra le temps nécessaire et que c'est un travail journalier à faire sur soi.

Qu'il ne néglige pas ça car là, il n'est qu'étudiant. Le jour où il devra intégrer le monde du travail, ça va être pire. Faut pas qu'il se rende compte à ce moment-là que son stress empire et qu'il doit se shouter encore plus.

Plein de courage pour lui.
Citation
damous a écrit:
jte remercie pour ta franchise.. c'est un jeune de 21 ans..il a consulte 1medoc pour dormir, 1 anti depresseur..il n'a pas le choix il doit continuer ses etudes et la rentree c'était lundi..on lui a dit que c'était une angoisse passagere..il ne sort pas assez c'est surtout ça
 
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