Si Anonymous - véritable force antiSystème (engendrée par le Système ?) et usant des moyens du Système contre le Système - attise naturellement la méfiance par l'interrogation « Is fecit cui prodest » (« Celui-là a commis le crime, à qui le crime est utile. » mieux connu sous la question « À qui profite le crime ? »), leurs actes et les conséquences qui en découlent sont nettement plus intéressantes. Même si ces actes représentent une certaine épée de Damoclès sur l'Internet de l'internaute lambda et pouvant devenir des justificatifs/prétextes à un contrôle plus strict du web, les conséquences peuvent devenir de puissants outils et moyens de pression entre les mains d'individus appartenant aux plus hautes sphères. Si Anonymous nous habitue à la loi du Talion, est-ce que l'Iran se hasardera aussi à riposter aux cyber-attaques Stuxnet & Stars ?
Guy-Philippe Goldstein, consultant dans un cabinet de conseil en stratégie à New York, est diplômé d’HEC et du MBA de Kellogg à l'université Northwestern (Chicago) a présenté lors d'une conférences TEDx à Paris, les conséquences géopolitiques des cyber-guerres.