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Amsterdam,le paradis du Haschich Marocain !!!
7 août 2005 00:29

Légalisé, le haschich marocain fait un malheur à Amsterdam, même s’il est fortement concurrencé. Tournée du matin au soir dans quelques-uns des 200 coffee-shops de la ville.
Dans le dédale des rues du centre, près du Dam Square et de la Oide Kerk, ça sent le hasch à plein nez. Les dizaines de coffee-shops des rues Nieuwendijk et Haarlemmer exhalent une fumée blanche et tellement épaisse, qu’on ne voit plus l’intérieur et les clients. Bienvenue à Amsterdam, ville des vélos, des musées, des filles belles à tomber par terre, des sex-shops
et… des coffee-shops ! C’est quoi, un coffee shop ? C’est un bar où on vend en toute légalité du hasch et de la marijuana. Et bien sûr, le hasch marocain y fait fureur.
à Amsterdam, des dealers vous accostent dans la rue : "Hasch ? Marijuana ? Ecstasy ?". Il y a même des boutiques totalement dédiées au cannabis et un musée du hasch au centre. Chaque jour, une jungle d’accrocs afflue de partout pour fumer dans ces pubs, qui chantent la gloire de Jim Morrison, Bob Marley ou Che Guevara. Ahmed, patron du Andalucia, le dit sans détour: "Vous croyez que les gens viennent ici pour le fromage ou les musées ? Foutaises. On vient à Amsterdam pour les ####s, la "pastilla" (karkoubi) et les coffee-shops. Le fromage hollandais, on peut le trouver à Marjane !". Dans son bar, tandis que trois Marocains rifains savourent leur pétard, des rastas, penchés sur la carte, sont indécis.
Weeds (Feuilles /Marijuana). Jack Herrer. 1 g : 7,5 euros. Hasch. Morocco cream. 1 g : 8 euros / Sahara Blue. 1 g : 8,5 euros... Hasch. Super afghan. 3 g: 12 euros. Sensimilia, Champignons magiques, etc. Ahmed explique que l’activité est florissante pour les bars du centre. Selon les enseignes, les prix varient entre 7 et 10 euros le gramme de hasch. Il montre tous les ingrédients conservés sous le comptoir, dans des petits sacs cordés, proprets comme tout. Ça donne envie.

La tolérance du gedogen

D’abord, il faut comprendre cette histoire de légalisation. La plupart des visiteurs s’imagine que les drogues douces sont légales en Hollande. C’est plus compliqué. Elles sont interdites, tout en étant l’objet d’une tolérance émise à travers des directives qui n’ont aucune force de loi. En gros, fumer constitue une simple contravention, au demeurant jamais relevée. Cette tolérance judiciaire s’appelle gedogen.
Cette zone grise a des limites. Un coffee-shop ne doit surtout pas vendre de drogues dures. Il peut posséder jusqu’à 500 g de marchandises dans son magasin. Il ne peut vendre que cinq grammes par client et ne doit pas fournir de mineurs. Enfin, il lui faut éviter la publicité et le tapage. S’il respecte le deal, il pourra presque faire rouler bourgeoisement son commerce. Sinon, il le regrettera. "C’est comme au foot, dit Smaïl, jeune gérant du Papillon, c’est la politique des cartons. Tu fais une gaffe, ils t’adressent un carton jaune. Au bout de trois avertissements, ils ferment ton enseigne".
La Hollande autorise la fumette car tout le fondement de sa législation repose sur la distinction entre les drogues douces (hasch, marijuana) et les drogues dures (héroïne, cocaïne, ecstasy etc.), qui sont, elles, formellement interdites. D’un côté, les Hollandais tolèrent le hasch, car ils ne le considèrent pas comme un mal absolu, mais comme un fait social inévitable (700 000 consommateurs réguliers), et ils tentent d’en maîtriser les conséquences sanitaires et sociales. De l’autre, ils développent une politique sanitaire très active pour lutter contre les drogues dures (programmes de substitution, méthadone pour les héroïnomanes, prévention du sida etc.)
Le plus fou dans cette histoire, c’est que si la Hollande tolère la vente du hasch, elle en interdit l’importation ! Or si les coffee-shops vendent du hasch, il faut bien qu’ils s’approvisionnent quelque part... Mettre du hasch de Ketama au menu, implique des frontières traversées… Les policiers et les pubs bottent en touche quand on évoque ce problème avec eux. Tout le monde semble se satisfaire de cette zone floue et hypocrite. Bref, les bars peuvent vendre du cannabis, mais les flics ne veulent pas entendre parler de trafic en gros de drogues douces. Et que dire de l’énorme marché noir d’Amsterdam qui permet aux commerçants de se fournir et de disposer, dans d’autres lieux, de quantités plus importantes pour l’approvisionnement ?

Retour de bâton

Depuis 1970, les coffee-shops ont littéralement explosé. Et nos Marocains de Hollande, originaires en majorité du Rif, en ont ouvert beaucoup. "Dans les années 70, c’était le hasch turc, afghan, libanais… qu’on fumait, explique Mohamed Benziane, ex-patron de plusieurs bars. C’est dans les années 80 que le hasch marocain a connu son âge d’or. Les autres hasch n’étaient plus importés à cause du contexte international. En plus d’être très bon, notre hasch régnait seul sur le marché". Amsterdam était devenu le paradis de la fumette marocaine.
Mais la Hollande considère, depuis 1990, que le phénomène a pris trop d’ampleur. Amsterdam soupçonne plusieurs bars de vendre, sous le manteau, de la cocaïne et de l’héroïne. Sous la pression nationale et internationale, les forces de l’ordre ont commencé à fermer, à tour de bras, tous les coffee-shops qui ne respectaient plus les règles du jeu. "à cause de ce statut flottant, les perquisitions et les contrôles se sont multipliés, dit le patron du Kandisky. Il vient de rembarrer énergiquement un groupe de jeunes Français, parce que l’une des filles n’avait pas encore 18 ans. Vous imaginez, si les flics avaient débarqué chez moi ? A la moindre bourde, ils t’alignent. Je ne veux pas risquer ma croûte".
Dans le lot, pas mal de bars marocains ont été fermés. Les survivants se débattent pour subsister dans le quartier du Mercatorplein, le Barbès hollandais. Aujourd’hui, il n’existe plus que 737 coffee-shops dans tout le pays, dont 200 dans la seule ville d’Amsterdam. Tous les patrons sont persuadés que c’est Chirac, hostile au modèle d’Amsterdam, qui a provoqué ce retour de bâton. En fait, c’est toute la communauté européenne qui crie à l’invasion du continent par la drogue d’Amsterdam, et proteste devant la tolérance batave.

Du hasch au skunk

Au niveau national, les Hollandais en ont marre qu’on désigne leur pays comme un narco-état, un paradis pour la fumette ou une plaque tournante de drogues dures. Le gouvernement conservateur Balkenende, élu il y a trois ans, les rassure. "Maintenant, le nombre de licences a été gelé. De plus, les coffee-shops qui ferment ne sont pas remplacés. Le nombre total est donc en constante diminution", dit, soulagé, Peter, commerçant hollandais du centre. "J’ai aussi fumé, se souvient-il, mais on fumait dans les années 60’s au Vondelpark pour faire partie de la "contre-culture" de la jeunesse en effervescence. C’était une protestation contre la culture bourgeoise dominante en général et contre la guerre du Vietnam en particulier. Quel est le sens de fumer aujourd’hui ?".
Si dans les années 1980, notre bon vieux hasch a dominé le marché, il traîne aujourd’hui la patte. Depuis 1995, c’est l’herbe locale qui rafle la mise. La fameuse marijuana Skunk cartonne, renvoyant le hasch au rôle de figurant. La production de cette mari hollandaise s’est considérablement développée aux Pays-Bas. Les particuliers achètent des plants (5 par personne) et les font pousser chez eux. Avec des lumières artificielles, ils dopent l’herbe en THC, pour qu’elle soit plus puissante que le hasch marocain. On estime à 35 000 le nombre de "cultivateurs" à domicile. Régulièrement, les flics survolent la ville en hélicoptère avec des caméras infrarouges pour les débusquer. D’après Ahmed, de l’Andalucia, "Skunk se vend plus parce qu’elle te permet d’avoir des sensations beaucoup plus fortes. C’est ce que les clients cherchent. Avant, explique-t-il, je vendais 200 grammes de hasch par jour, maintenant je n’en vends plus que 50. Mais je vends plus de Nederviet (skunk)". Patriote, il conclut dans un éclat de rire : "Mais moi, je continue à prendre du bon hasch. Il est naturel, comme nous !". Et il le restera tant que le produit Maroc traversera la Méditerannée.

Abdeslam Kadiri - Tel Quel

Un Chleuh parmi tant d'autre ...
7 août 2005 15:16
mag3 a écrit:
-------------------------------------------------------
> > Angélo tu me déçois,
>
> Je pensais que tu étais père de famille
> respectable et voilà que tu fais la tournée des
> bars avec beaucoup de précisions sur la provenance
> du hashish et même les gens qui le consomment.
>
> Pourquoi précisément trois Rifains à Amsterdam ?
>
> Cette précision me dit que tu les a côtoyé pour
> demander ta dose.
>
> À cette heure précise sauf Akhchhab Jahannam
> circulent...
>
> Fais gaffe tu veux vendre la mèche mais tu te
> mouilles...
>
> Angelo comme pseudonyme signifie beaucoup...
>
> Alors bonne continuation...
>
> mag3

Salam Mag3 , à la base je suis pas pére de famille , je bois pas et je ne fume point , et ce post d'information est juste un parmi tant d'autre ...


Source : TELQUEL ...





Modifié 1 fois. Dernière modification le 07/08/05 15:17 par angelo.
Un Chleuh parmi tant d'autre ...
I
7 août 2005 15:25
mag3 a écrit:
-------------------------------------------------------
> > Angélo tu me déçois,
>
> Je pensais que tu étais père de famille
> respectable et voilà que tu fais la tournée des
> bars avec beaucoup de précisions sur la provenance
> du hashish et même les gens qui le consomment.
>
> Pourquoi précisément trois Rifains à Amsterdam ?
>
> Cette précision me dit que tu les a côtoyé pour
> demander ta dose.
>
> À cette heure précise sauf Akhchhab Jahannam
> circulent...
>
> Fais gaffe tu veux vendre la mèche mais tu te
> mouilles...
>
> Angelo comme pseudonyme signifie beaucoup...













Et alors?Il te doit quelque chose?
m
7 août 2005 17:23

Angelo,

Tu as compris mon message...

Je voulais te surprendre à la manière du lapin qui prend la tengeante et la grosse femme avec ses SKOUDS. (forum souvenirs des vacances).

Je t'assure que je les relis tes histoires et à chaque fois c'est le fou-rire.

Atthalla...

mag3

 
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