Le 14 decembre, alors que la tenssion diplomatique entre Rabat et Madrid-qui souhaite se débarrasser au plus vite de Aminatou Haidar, le chef du gouvernement espagnol José Luis Zapatero sollicite le président français, Nicolas Sarkozy, pour une médiation. Le lendemain, ce dernier reçoit à l'Elysée le ministre des Affaires étrangéres, Taïeb Fassi Fihri, et lui suggére d'autoriser Aminatou Haidar à rentre à Laayoun, où son passeport marocain, confisqué depuis le 13 novembre, pourra lui être remis. En échange, les autorités espagnoles se font fort d'obtenir de la militante qu'elle renonce à inscrire "Sahara occidental" comme pays de résidence sur sa fiche de débaquement. Le 17 decembre, le roi Mohammed VI informe par message Nicolas Sarkozy de son accord sur les termes de ce compromis. Ce soir-là à 22h 15, Aminatou Haidar quitte Lanzarote (l'ile de canarie) pour Laayoune (Maroc):" C'est un triomphe pour la cause sahraouie", dit-elle, aux journaliste. En réalités, si elle n'a pas prononcé les éxcuses publiques qu'exigeaient d'elle les autorités marocaines, la gréviste de la faim a bien écrit le mot "Maroc" dans la case réservée à cet effet, annulant par là le geste de siba (dissidence) qui lui avait valut dêtre expulsée.
Je suis contre son retour, quand une traitre affirme qu'elle n'est plus marocaine, alors qu'elle ne revienne plus et qu'elle aille crêcher chez ses potes du Polisario.
Elle a cracher sur notre patrie et ça ne mérite que l'expulsion pour toujours.
De toute manière les services de renseignements marocain l'ont à l'oeil maintenant, un seul faux pas et elle dégage chez ses potes staliniens d'à côté.