Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
Les Américains craignent pour leurs bombes atomiques situées en Turquie
S
22 juillet 2016 14:56
Citation
a écrit:
Après la tentative de coup d’Etat en Turquie, de nombreux gouvernements redoutent des répercussions au niveau international. C’est particulièrement vrai pour les Etats-Unis, qui craignent pour la sécurité des bombes à hydrogène de l’Otan stockées dans la base aérienne d’Incirlik.

Parmi les nombreuses questions qui se posent après la tentative de coup d’Etat en Turquie survenue le 15 juillet, le New Yorker en retient une : celle de la sécurité internationale. La Turquie, membre de l’Otan et alliée de taille dans la lutte contre l’organisation terroriste Etat islamique, pourrait représenter un nouveau risque, notamment à cause des armes stockées sur son sol.

Une question a une implication directe en matière de sécurité nationale pour les Etats-Unis et pour le reste du monde : comment sécuriser les bombes à hydrogène [américaines] entreposées dans une base aérienne turque ?”

Située à près de 70 km de la frontière syrienne, dans la ville d’Adana, la base abrite une douzaine de bombes à hydrogène de type B-61 (ou bombes-H) selon le site américain Foreign Policy. Ces bombes atomiques y sont placées depuis l’adhésion de la Turquie à l’Otan en 1952.

Dans les heures qui ont suivi la tentative de coup d’Etat, les autorités turques ont arrêté le commandant de la base, le général Bekir Ercan Van, ainsi que 11 autres haut gradés et un officier de police travaillant à Incirlik.

Selon le Wall Street Journal, la base turque représente “une installation clée pour la coalition contre l’Etat islamique menée par les Etats-Unis”. Si ce n’est pas la seule base abritant l’arsenal militaire de l’Otan dans la région – des équipements militaires sont répartis en Europe, notamment en Allemagne et en Belgique –, Incirlik est un symbole stratégique, assure le New Yorker : “La symbolique de ces bombes est plus importante que leur utilité militaire […] car les bombes B-61 démontrent l’engagement sans faille des Etats-Unis dans l’alliance, intimide la Russie et décourage les membres de l’Otan de développer leur propre bombe H.”

Construite par des ingénieurs de l’armée américaine, la base a joué un rôle historique. “Quand la Turquie a rejoint l’Otan en 1952, c’est devenu une base cruciale pendant la guerre froide”, précise le site américain.

Mais depuis la succession d’attentats en Turquie, plusieurs militaires américains ont été rappelés aux Etats-Unis, ce qui a diminué le contingent sur place. Et même si la base ne détient pas les équipements nécessaires au transport des bombes, le risque reste présent, pour le New Yorker. Le problème fondamental réside dans le fait que les bombes de l’Otan sont “gardées par des troupes du pays d’accueil”. En d’autres termes, si l’appareil militaire turc est réduit ou affaibli, la base d’Incirlik se trouvera en danger.

Bien qu’Incirlik possède probablement plus d’armes nucléaires que la plupart des autres bases de l’Otan, elle n’a pas d’avions adéquats permettant de les délivrer. Les bombes sont donc entreposées dans la base en sous-sol, attendant d’être utilisées ou détournées. […] En quelques heures et avec les bons outils et le bon entraînement, vous pouvez ouvrir une des enceintes de stockage des armes nucléaires et vous emparer d’une arme […]. En quelques secondes, vous pourriez placer un engin explosif au-dessus de l’enceinte, détruire l’arme et déclencher un nuage nucléaire.”

La Turquie, un allié militaire instable ?

Au-delà de l’arsenal nucléaire, la tentative de coup d’Etat pose la question du rôle militaire de la Turquie sur l’échiquier international. Est-ce que le pays est toujours un allié militaire fiable ? La réponse de Sonor Cagaptay, directeur d’un think tank américain spécialisé sur le Moyen-Orient, interrogé par le Wall Street Journal, est sans appel : “L’emprisonnement, la démission de dizaines – si ce n’est de centaines – de généraux va affaiblir l’efficacité militaire.”

La revue américaine Foreign Policy, de son côté, précise :

Suite au coup d’Etat manqué, l’appareil militaire sera miné de polémiques internes, d’enquêtes sans fin […]. Il devra déjà survivre en tant qu’institution. Cela aura un impact paralysant sur la préparation et les capacités militaires.”

[www.courrierinternational.com]
N
22 juillet 2016 15:07
Ils viennent de sortir d un coup d état inextremis ( j ai eu des doutes au depart) et là on parle de bombe H .. du genre on a peur que Daech les frappe ..

C est inquiétant tout ça.
K
22 juillet 2016 15:31
Les américains placent officiellement encore presque 200 bombes nucléaires 2 fois plus destructrices que celles larguées sur Hiroshima un peu partout en Europe et sous leur contrôle.

Officieusement il doit y avoir beaucoup plus surtout avec les récentes hostilités avec la Russie.

Les USA mettent toute l'Europe et tout le moyen orient en danger...
[b][center]ما كل ما يتمنى المرء يدركه - تجري الرياح بما لا تشتهي السفن[/center][/b] [center][i]أبو الطيب المتنبي[/i][/center]
22 juillet 2016 16:21
plus j'entends parler de conflits, plus j'entends que la Turquie est cité plus je pense que l'on est proche de la fin du monde... quand on sait que tous commencera la bas ça augmente notre température de 5° confused smiley
Citation
Solitaire5 a écrit:
Citation
a écrit:
Après la tentative de coup d’Etat en Turquie, de nombreux gouvernements redoutent des répercussions au niveau international. C’est particulièrement vrai pour les Etats-Unis, qui craignent pour la sécurité des bombes à hydrogène de l’Otan stockées dans la base aérienne d’Incirlik.

Parmi les nombreuses questions qui se posent après la tentative de coup d’Etat en Turquie survenue le 15 juillet, le New Yorker en retient une : celle de la sécurité internationale. La Turquie, membre de l’Otan et alliée de taille dans la lutte contre l’organisation terroriste Etat islamique, pourrait représenter un nouveau risque, notamment à cause des armes stockées sur son sol.

Une question a une implication directe en matière de sécurité nationale pour les Etats-Unis et pour le reste du monde : comment sécuriser les bombes à hydrogène [américaines] entreposées dans une base aérienne turque ?”

Située à près de 70 km de la frontière syrienne, dans la ville d’Adana, la base abrite une douzaine de bombes à hydrogène de type B-61 (ou bombes-H) selon le site américain Foreign Policy. Ces bombes atomiques y sont placées depuis l’adhésion de la Turquie à l’Otan en 1952.

Dans les heures qui ont suivi la tentative de coup d’Etat, les autorités turques ont arrêté le commandant de la base, le général Bekir Ercan Van, ainsi que 11 autres haut gradés et un officier de police travaillant à Incirlik.

Selon le Wall Street Journal, la base turque représente “une installation clée pour la coalition contre l’Etat islamique menée par les Etats-Unis”. Si ce n’est pas la seule base abritant l’arsenal militaire de l’Otan dans la région – des équipements militaires sont répartis en Europe, notamment en Allemagne et en Belgique –, Incirlik est un symbole stratégique, assure le New Yorker : “La symbolique de ces bombes est plus importante que leur utilité militaire […] car les bombes B-61 démontrent l’engagement sans faille des Etats-Unis dans l’alliance, intimide la Russie et décourage les membres de l’Otan de développer leur propre bombe H.”

Construite par des ingénieurs de l’armée américaine, la base a joué un rôle historique. “Quand la Turquie a rejoint l’Otan en 1952, c’est devenu une base cruciale pendant la guerre froide”, précise le site américain.

Mais depuis la succession d’attentats en Turquie, plusieurs militaires américains ont été rappelés aux Etats-Unis, ce qui a diminué le contingent sur place. Et même si la base ne détient pas les équipements nécessaires au transport des bombes, le risque reste présent, pour le New Yorker. Le problème fondamental réside dans le fait que les bombes de l’Otan sont “gardées par des troupes du pays d’accueil”. En d’autres termes, si l’appareil militaire turc est réduit ou affaibli, la base d’Incirlik se trouvera en danger.

Bien qu’Incirlik possède probablement plus d’armes nucléaires que la plupart des autres bases de l’Otan, elle n’a pas d’avions adéquats permettant de les délivrer. Les bombes sont donc entreposées dans la base en sous-sol, attendant d’être utilisées ou détournées. […] En quelques heures et avec les bons outils et le bon entraînement, vous pouvez ouvrir une des enceintes de stockage des armes nucléaires et vous emparer d’une arme […]. En quelques secondes, vous pourriez placer un engin explosif au-dessus de l’enceinte, détruire l’arme et déclencher un nuage nucléaire.”

La Turquie, un allié militaire instable ?

Au-delà de l’arsenal nucléaire, la tentative de coup d’Etat pose la question du rôle militaire de la Turquie sur l’échiquier international. Est-ce que le pays est toujours un allié militaire fiable ? La réponse de Sonor Cagaptay, directeur d’un think tank américain spécialisé sur le Moyen-Orient, interrogé par le Wall Street Journal, est sans appel : “L’emprisonnement, la démission de dizaines – si ce n’est de centaines – de généraux va affaiblir l’efficacité militaire.”

La revue américaine Foreign Policy, de son côté, précise :

Suite au coup d’Etat manqué, l’appareil militaire sera miné de polémiques internes, d’enquêtes sans fin […]. Il devra déjà survivre en tant qu’institution. Cela aura un impact paralysant sur la préparation et les capacités militaires.”
G
24 juillet 2016 13:07
Je crois qu'il temps de retirer la Turquie de l'OTAN qui n'est plus un pion intéressant contre la Russie. Les USA violent les règles sur la prolifération nucléaire en transportant hors de ses frontières des armes nucléaire sous la bannière de l'OTAN. Et si la Russie fait de même ? Notre monde revient de plus proche de l'Apocalypse qu'une recherche de paix.
U
25 juillet 2016 11:29
L'OTAN est une alliance qui fonctionne comme celle qui a déclenché la première guerre mondiale.
Lorsqu'un pas se met en situation d'être attaqué, les autres pays de l'Alliance devraient intervenir.

On voir bien comme Erdogan instrumentalise l'OTAN: Il attaque l'Iraq et la Syrie et ces deux pays ne peuvent pas sortir du territoire pour prévenir les attaques.
De cette manière, Erdogan peut agresser les autres pays ne pas subir les conséquences de ces agressions sur le sol turc.
L'OTAN devrait au moins suspendre les clauses d'intervention automatique: Ça irait immédiatement mieux en Syrie et en Iraq (et, probablement aussi en Turquie).

Ce dont ne se rendent pas compte les pays qui veulent posséder des armes nucléaires, c'est qu'aussitôt qu’ils en ont, ils deviennent une cible pour les.
En clair: Un pays qui a des armes nucléaires offensives sur son sol doit d'abord être très grand et s'attendre à ce que son territoire soit vitrifié par les bombes des autres.
Plus un pays est petit, plus il reçoit de bombes par km2.

La France est un petit pays, il n'a donc pas d'armes offensive, mais suffisamment pour rayer de la carte une bonne partie des grandes villes d'un pays qui l'attaquerait.

il faut que chacun regarde ce que veut dire "avoir l'arme nucléaire".
Le jour d’après (1983)


Ça commence autour de la 47e minute.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 25/07/16 11:43 par Unesuggestion.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
 
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook