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Algérie : pays riche, pays pauvre
a
4 décembre 2007 21:52
LE MONDE | 04.12.07


Le nombre de harraga, ces desperados qui tentent, au péril de leur vie, de quitter l'Algérie à bord d'embarcations de fortune, augmente parallèlement à la hausse du baril de pétrole. En 2006, les garde-côtes ont intercepté et ramené à terre 4 500 Algériens qui essayaient de rallier l'Europe illégalement. Combien d'autres ont péri en mer ? On ne le sait pas avec exactitude. Une chose est sûre : le phénomène explose, et il est nouveau en Algérie.

"Ils sont au minimum cinquante à essayer de partir chaque jour. Parmi eux, des jeunes chômeurs, mais aussi des cadres et des fonctionnaires. Au lieu de tenter de comprendre ce qui se passe, la télévision d'Etat les présente comme des criminels, ou des rêveurs en mal d'eldorado", déplore Adlene Meddi, journaliste à El Watan.

L'Algérie ne sait pas retenir ses enfants. Chômage, crise du logement, bureaucratie, cherté de la vie... La liste des maux dont souffre la majeure partie de la population est longue. Mais l'absence de perspectives explique sans doute davantage encore cette envie de partir à tout prix.

On présente souvent l'Algérie comme "un pays pauvre à milliards", pour illustrer le paradoxe national. Beaucoup accusent les responsables - généraux en tête - de détourner l'argent des hydrocarbures. Si la corruption gangrène toutes les couches de la société, les sommes détournées sont relativement peu de chose au regard de l'énorme gaspillage qui prévaut et des erreurs de gestion. Pour l'Algérie, la manne pétrolière est autant une chance qu'une malédiction, car elle n'incite pas l'Etat à se réformer.

Echaudé par les crises pétrolières successives de ces vingt dernières années, l'Etat thésaurise en bon père de famille. Trois secteurs ont droit à ses largesses : les dépenses militaires (2,63 % du PIB en 2006), les importations massives de biens et de services (au détriment de la production locale), et les infrastructures.

Ces derniers temps, l'Algérie s'est transformée en vaste chantier : autoroutes, chemins de fer, barrages, aéroports... On construit partout (en y mettant le temps et pas toujours la qualité). Les sommes injectées sont colossales. Mais cette politique de grands travaux ne fournit pas d'emplois durables et laisse les Algériens sur leur faim. "Le pays se développe incontestablement. On trouve de tout dans les magasins, mais les gens n'ont guère les moyens d'acheter. Ils ne voient pas d'amélioration dans leur vie quotidienne", souligne Nassim Kerdjoudj, jeune chef d'entreprise.

A ceux qui critiquent le choix du gouvernement de privilégier les infrastructures, Mohamed Segur Babes, président du Conseil national économique et social (CNES), répond que l'Algérie avait "vingt ans de retard dans ce domaine" et qu'"il fallait passer par là". L'économiste Abdelhak Lamiri, directeur de l'Institut international de management (Insim), y met un bémol. "Le dosage n'est pas bon", estime-t-il. Autrement dit, on en fait trop dans ce secteur, au détriment du reste, et on "oriente mal les crédits bancaires".

Trop d'entreprises publiques ne remboursent jamais leurs emprunts. Et l'Etat se ruine à renflouer à fonds perdus des entreprises déstructurées. Au lieu de favoriser les PME et PMI, créatrices d'emplois, il donne la priorité aux importateurs, "qui tuent l'emploi". Résultat : la masse des Algériens subsiste grâce à l'économie informelle (environ 30 % du PICool, tandis qu'une poignée d'autres s'enrichit par la spéculation, dans l'immobilier surtout.

L'Algérie souffre avant tout d'un problème de management. "Il y a ici beaucoup d'hommes de bonne volonté, mais nous n'avons pas la méthode. Les ministères lancent une trentaine de plans différents, mais il n'y a personne pour les centraliser ! Comme nous manquons de chef d'orchestre, le résultat est incohérent", relève M. Lamiri avant d'ajouter, souriant : "Je dis toujours à mes interlocuteurs : "Au lieu d'avoir un cerveau, vous avez trente cervelles !""

L'absence de stratégie de planification est dénoncée par tous les experts. Depuis la fin des années 1980, il n'y a plus de ministère du plan. Aucun organisme sérieux n'a pris la relève. Pas de prévisions. Pas de régulation. Pas de vision d'ensemble. Le pays navigue à vue, sans cohérence. Abderrahmane Hadj Nacer, banquier d'affaires et ancien gouverneur de la Banque centrale d'Algérie, ne cesse de répéter que cette absence de prospective est le fléau de l'Algérie.

A cela s'ajoute l'état sinistré de deux secteurs-clés : l'éducation et la formation. S'il y a une urgence, c'est bien celle-là, estime Samir Hamouda, avocat et membre du Cercle d'action et de réflexion (CAR). Ils sont nombreux à dénoncer, comme lui, "le manque dramatique de compétences, à tous les niveaux et dans tous les secteurs".


A suivre...
b
4 décembre 2007 21:55
L'algérie est un pays riche qui apauvris son peupleOh
a
4 décembre 2007 21:55
...suite de l'article précédent.


L'Algérie ne peut plus se contenter d'être "un grand tube digestif" ou "un sous-sol et un estomac", comme on l'entend si souvent dire à Alger, par dérision. Il ne suffit pas de lancer de grands projets. Encore faut-il être capable de les gérer. "Cessons de former des cadres médiocres. Donnons d'urgence la priorité à la qualité de nos universités et de nos formateurs. Faute de quoi, nous ne pourrons jamais mettre le pays à niveau", plaide Abdelhak Lamiri. Pour cet économiste reconnu, la solution passe par la modernisation des programmes, le recours aux universités étrangères, la multiplication des jumelages, l'autorisation des universités privées... "C'est la seule solution pour sortir de l'équation impossible dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui", prévient-il.


Florence Beaugé
L
4 décembre 2007 23:27
lamari "" à la parole facile, il ne veux qu'un cerveau , c'est a dire la dictature ?
il est de la Famille de Smain Lamari ? grinning smiley (je blague)
jusqu'à la fin des années 80, il y avait des plans ! Et alors, c'est pour cela que tout allait bien ?
Je pense que les algériens autrefois si prompt a vouloir tout mettre sur le dos de l'héritage de la colonialisation, payent actuellement simplement l'incurie de la gestion du passé , même avec une rente fabuleuse, les problèmes présents les dépassent

j'espére que les grand travaux génèrerons un élan salutaire, car il offre des formations et génére a long terme des emplois a tous les niveaux de qualification
S
5 décembre 2007 00:00
smoking smileyd'içi là que l'Algérie soit au top pour redresser la barre, il se peut que l'empire Yankee ai contre attaqué car c'est bien eux qui sont au devant de toutes les scènes de chutes et d'effondrements de certains pays depuis plusieurs décénnies evil en attendant la chute de leur empire yankee & sioniste ils pousse les autres dans la ravine (Jean-Marie & Ahmed sont dans un bateau, Ahmed tombe à l'eau, qui c'est qui l'a poussé ?) grinning smileygrinning smileygrinning smiley
Vivre sans entraves et mourir libre.....!
G
5 décembre 2007 02:16
Un constat:
Une analyse boiteuse,venant d'un journal qui le moins qu'on puisse dire,est connue et reconnue,pour ne pas porter l'Algerie,dans son coeur.
J'ai aime,par dessus tout,l'allusion faite,a la decadence Algerienne,par harragas(45oo pour les trois dernieres annees),interposes........Alors que la france elle meme enregistre annuellement des mouvements de populations autochtones,vers l'exterieur,a hauteur de 120000.
Oui,120 mille francais,deguerpissent chaque annee,de la douce france,vers des horizons plus clements(Quebec,Angleterre,Etats unis....)ou ils peuvent acquerir un job et se refaire une survie.
La difference???
Ces francais la,sont des harragas avec visa ,mais n'empeche que la detresse et la pauperisation qu'ils eprouvent et qui les a inciter a se deraciner,est le denominateur commun,avec tous ces harragas maghrebins.
Donc,avant de jeter la pierre a ton prochain,madame la journaliste avisee,il faut surtout mediter,sur les hordes de chomeurs,chez toi,qui croupissent dans le desaroi le plus total et les armees de francais lambda,qui batifolent dangeureusement avec,la precarite.
Comme vous pouvez le constater,faire un bilan de sante,d'un pays ou d'un autre,ne signifie aucunement s'attarder sur les flux migratoires des uns et en faire un postulat divin.
La France pays du G8,qui exporte pas moins de "120000 harragas avec visa" par an...N'est ce pas,qu'elle est belle,la prosperite,au pays des gaulois.
Une remarque,s'impose, tout de meme:
Le tableau,n'est pas tres flateur,en ce qui concerne le cadre organisationnel de l'economie Algerienne,actuellement,il y a des insufisances,meme si,des progres palpables,ne cessent d'etre enregistres,mais il ne faut pas perdre de vue,que le parallele,est fait par rapport,a ce qui se fait de mieux dans le monde ,en d'autres termes:
Personne,n'a decreter,que l'Algerie,se comportait mal,en comparraison avec ses voisins par example,ce qui rend la delectation a fleur de peau,que je percois,chez certains forumistes,caduque a plus d'un titre,vue que cette situation,prise sous cet angle,est generalisee,ou meme pire chez la plupart des pays de la region(avec les ressources petroliferes en moins).
Sinon,rendez vous dans une dizaine d'annee,quand les reformes actuelles viendraient a maturite.
Merci,pour votre attention.
b
5 décembre 2007 03:41
L'Algérie a les moyens de s'en sortir; certes, il ya des harragas, mais le problème, n'est pas là. Le pays se redresse bien et la machine de développement, est en marche. Le leadership algérien est incontestable, l'Algérie a vaincu le terrorisme et son armée est forte, l'économie se développe à pas géants, et le peuple gagne de la confiance. Bonne chance, mon Algérie, mon amoursmiling smiley
A
5 décembre 2007 09:14
Citation
Antar Ibn Chaddad a écrit:
smoking smileyd'içi là que l'Algérie soit au top pour redresser la barre, il se peut que l'empire Yankee ai contre attaqué car c'est bien eux qui sont au devant de toutes les scènes de chutes et d'effondrements de certains pays depuis plusieurs décénnies evil en attendant la chute de leur empire yankee & sioniste ils pousse les autres dans la ravine (Jean-Marie & Ahmed sont dans un bateau, Ahmed tombe à l'eau, qui c'est qui l'a poussé ?) grinning smileygrinning smileygrinning smiley

Oui exact ,quand Ahmed tombe c'est toujours l'autre qu'il l'a poussé,typiquement arabe ,l'exemple.Il faut toujours qu'on accorche nos fautes au clou du voisin..et vas y
A
5 décembre 2007 09:16
Citation
Grove1 a écrit:
Un constat:
Une analyse boiteuse,venant d'un journal qui le moins qu'on puisse dire,est connue et reconnue,pour ne pas porter l'Algerie,dans son coeur.
J'ai aime,par dessus tout,l'allusion faite,a la decadence Algerienne,par harragas(45oo pour les trois dernieres annees),interposes........Alors que la france elle meme enregistre annuellement des mouvements de populations autochtones,vers l'exterieur,a hauteur de 120000.
Oui,120 mille francais,deguerpissent chaque annee,de la douce france,vers des horizons plus clements(Quebec,Angleterre,Etats unis....)ou ils peuvent acquerir un job et se refaire une survie.
La difference???
Ces francais la,sont des harragas avec visa ,mais n'empeche que la detresse et la pauperisation qu'ils eprouvent et qui les a inciter a se deraciner,est le denominateur commun,avec tous ces harragas maghrebins.
Donc,avant de jeter la pierre a ton prochain,madame la journaliste avisee,il faut surtout mediter,sur les hordes de chomeurs,chez toi,qui croupissent dans le desaroi le plus total et les armees de francais lambda,qui batifolent dangeureusement avec,la precarite.
Comme vous pouvez le constater,faire un bilan de sante,d'un pays ou d'un autre,ne signifie aucunement s'attarder sur les flux migratoires des uns et en faire un postulat divin.
La France pays du G8,qui exporte pas moins de "120000 harragas avec visa" par an...N'est ce pas,qu'elle est belle,la prosperite,au pays des gaulois.
Une remarque,s'impose, tout de meme:
Le tableau,n'est pas tres flateur,en ce qui concerne le cadre organisationnel de l'economie Algerienne,actuellement,il y a des insufisances,meme si,des progres palpables,ne cessent d'etre enregistres,mais il ne faut pas perdre de vue,que le parallele,est fait par rapport,a ce qui se fait de mieux dans le monde ,en d'autres termes:
Personne,n'a decreter,que l'Algerie,se comportait mal,en comparraison avec ses voisins par example,ce qui rend la delectation a fleur de peau,que je percois,chez certains forumistes,caduque a plus d'un titre,vue que cette situation,prise sous cet angle,est generalisee,ou meme pire chez la plupart des pays de la region(avec les ressources petroliferes en moins).
Sinon,rendez vous dans une dizaine d'annee,quand les reformes actuelles viendraient a maturite.
Merci,pour votre attention.

C'est du n'impotre quoi.les harragas avec visas ,vous avez deja entendu ça?? hahhah
a
5 décembre 2007 12:37
Citation
Grove1 a écrit:
Le tableau,n'est pas tres flateur,en ce qui concerne le cadre organisationnel de l'economie Algerienne,actuellement,il y a des insufisances,meme si,des progres palpables,ne cessent d'etre enregistres,mais il ne faut pas perdre de vue,que le parallele,est fait par rapport,a ce qui se fait de mieux dans le monde ,en d'autres termes:

Tant de bla bla pour si peu, la seule critique que Grove1 a pu faire de son pays est vite balayée par :

"meme si,des progres palpables,ne cessent d'etre enregistres" etc...

Avec un tel raisonnement, pas étonnant que l'Algérie soit à la traîne eye rolling smiley

Ne dit-on pas que la critique fait avancer ?
G
5 décembre 2007 19:23
Depuis,le commentaire du ministre Algerien,au sujet des relais juifs de sarkozy,la presse francaise,semble etre prise en plein tourmente schizophrenique,voila un texte,pondu par la meme journaliste,Florence Beauge,il y a quelques semaines,ou elle fait l'eloge de l'Algerie.
IL semblerait que le ministre Algerien a taper dans le mile,les juifs controlent belle et bien,des pans entiers,du pouvoir de decision,en france.



Enquête

LE MONDE


Avec ses réserves de change en augmentation constante grâce à la hausse du cours des hydrocarbures (90 milliards de dollars fin juin, soit 66 milliards d'euros), l'Algérie est courtisée comme jamais.

Américains, Russes, Européens, pays du Golfe et Asiatiques s'y bousculent pour tenter de rafler de fabuleux marchés. Après un long isolement dû à la "décennie de sang" (1992-2000), Alger a fini par retrouver sa place dans le concert des nations. Tout à leur traque du terrorisme international après les attentats du 11-Septembre 2001, les grandes puissances ont choisi d'oublier les atteintes aux droits de l'homme commises par les forces de sécurité algériennes dans leur chasse aux islamistes au cours des années 1990.



L'embargo de fait sur les ventes d'armes, plus ou moins appliqué par les Etats-Unis, l'Union européenne - la France en tête - et la Russie, semble loin à présent. L'Algérie n'a plus de mal à se procurer les armements qu'elle réclamait à cor et à cri, au motif qu'il lui est impossible de rétablir la sécurité sur l'ensemble de son territoire, notamment sur son immense frontière sud, avec un matériel obsolète. La voilà en train de se doter des moyens de devenir "la" puissance régionale, pourvue d'une défense à la mesure de sa dimension géographique, et de son statut de cinquième pays producteur mondial de gaz et de treizième producteur de pétrole. Un leadership qui ne manque pas d'inquiéter ses voisins, le Maroc surtout, mais aussi la Libye.

En matière de ventes d'armes, la visite à Alger du président russe Vladimir Poutine, en mars 2006, a constitué un tournant. Un contrat d'un montant d'environ 6,3 milliards de dollars a été finalisé à cette occasion. Moscou a conclu la vente de plusieurs dizaines d'avions de chasse et de combat, de batteries de défense antiaérienne dernier cri, de centaines de chars de combat, et de deux sous-marins. La livraison de ce matériel devrait s'étaler sur quatre ans.

Dans le "deal" conclu en 2006 avec le président Poutine, l'Algérie a obtenu l'effacement de sa dette auprès de la Russie. Un passif estimé à 4,7 milliards de dollars et qui représentait 25 % de la dette extérieure algérienne. Mais il ne s'agissait que de la première partie du "contrat du siècle" réalisé par la Russie avec Alger. A en croire la presse russe, un autre marché est en cours de négociation depuis mars, pour une valeur de 7 milliards de dollars : des chasseurs-bombardiers Soukhoï supplémentaires, des Mig 29, des chars et des systèmes antiaériens Pantsir. Egalement à l'ordre du jour : une frégate porte-hélicoptères - une première - et la construction de navires. Si ce second contrat est conclu, le montant global des ventes d'armes russes à l'Algérie s'élèvera donc à presque 14 milliards de dollars. Alger deviendrait ainsi le premier client de Moscou pour les ventes d'armes, dépassant l'Inde, la Chine et le Venezuela.

A l'époque de l'Union soviétique, la coopération entre Moscou et Alger dans le domaine militaire était importante - l'armée algérienne est d'ailleurs essentiellement équipée de matériel de l'ex-URSS - mais jamais, depuis l'époque soviétique, Moscou n'avait réalisé une opération d'une telle ampleur.

L'autre volet de la coopération algéro-russe concerne le gaz. En août 2006, le russe Gazprom et la Sonatrach ont conclu un accord concernant la prospection et l'extraction de gaz en Algérie, ainsi que la modernisation du réseau algérien de gazoducs. Selon le mensuel Arabies, les deux compagnies, fournisseurs incontournables du marché mondial, envisagent d'agir de concert pour préserver leurs intérêts. Cette entente préoccupe de nombreux pays européens, qui redoutent de voir apparaître une "OPEP du gaz".

Soucieuse de garder son indépendance, l'Algérie veille, quant à elle, à diversifier ses partenaires, tant sur le plan économique que politique. Les Etats-Unis ne manquent pas l'occasion, depuis deux ans, de souligner son "rôle important" à l'échelle régionale. Lutte antiterroriste, manoeuvres militaires conjointes, échanges de visites de haut rang, signature, le 9 juin à Alger, d'un protocole d'accord sur le nucléaire civil... Washington et Alger coopèrent activement.

Mais c'est dans le domaine énergétique que les Américains pèsent le plus. Ils sont le premier pays investisseur étranger en Algérie, avec 369 millions de dollars investis en 2006, essentiellement dans le secteur pétrolier. Ils sont aussi le premier client de l'Algérie (14 milliards de dollars d'achats, exclusivement des hydrocarbures).

A suiuvre..
G
5 décembre 2007 19:24
Suite...

Lors d'une visite aux Etats-Unis en 2006, Mohamed Bedjaoui, alors chef de la diplomatie algérienne, a lancé : "Face aux Etats-Unis, la France n'a pas le même poids en Algérie." Une petite phrase due en partie au froid qui caractérisait alors les relations franco-algériennes en raison de la polémique sur les "bienfaits" de la colonisation. Car, quoi qu'en disent les responsables algériens, les Français n'ont pas "laissé passer leur chance".

Si elle ne joue pas encore dans la même cour que les Etats-Unis et la Russie, la France est en train de rattraper le temps perdu. Elle reste le premier fournisseur de l'Algérie (4,3 milliards de dollars d'exportations en 2006, soit 20 % du marché) et devance toujours des pays comme l'Italie et la Chine.

Fait plus nouveau : depuis six ans, ses investissements en Algérie croissent de façon vertigineuse. En 2000, ils n'étaient que de 49 millions de dollars. En 2005, ils sont passés à 140 millions de dollars et en 2006, à 294 millions. La France est ainsi le second investisseur en Algérie, tous secteurs confondus (mais le premier investisseur, hors hydrocarbures), juste derrière les Etats-Unis, mais avant l'Espagne et l'Egypte.

De leur côté, les pays du Golfe, comme le Koweït, se montrent intéressés par des secteurs tels que les télécoms, la pétrochimie, l'hôtellerie, les services. Ces investissements directs étrangers (IDE) sont essentiels à l'Algérie pour lui permettre de faire décoller son économie, hors hydrocarbures, et régler son problème de chômage (75 % des inactifs ont moins de 30 ans).

Objet de toutes les convoitises, l'ancienne colonie française se sait promise à un bel avenir. Ses réserves de pétrole la placent au 3e rang des pays producteurs d'Afrique (après le Nigeria et la Libye). D'où, sans doute, l'empressement et la sollicitude des Etats-Unis...

Florence Beaugé
a
5 décembre 2007 20:16
Citation
Grove1 a écrit:
Depuis,le commentaire du ministre Algerien,au sujet des relais juifs de sarkozy,la presse francaise,semble etre prise en plein tourmente schizophrenique,voila un texte,pondu par la meme journaliste,Florence Beauge,il y a quelques semaines,ou elle fait l'eloge de l'Algerie.
IL semblerait que le ministre Algerien a taper dans le mile,les juifs controlent belle et bien,des pans entiers,du pouvoir de decision,en france.

Tu as des problèmes de compréhension, à mon avis smoking smiley
G
5 décembre 2007 20:25
Citation
andi espoir a écrit:
Citation
Grove1 a écrit:
Depuis,le commentaire du ministre Algerien,au sujet des relais juifs de sarkozy,la presse francaise,semble etre prise en plein tourmente schizophrenique,voila un texte,pondu par la meme journaliste,Florence Beauge,il y a quelques semaines,ou elle fait l'eloge de l'Algerie.
IL semblerait que le ministre Algerien a taper dans le mile,les juifs controlent belle et bien,des pans entiers,du pouvoir de decision,en france.

Tu as des problèmes de compréhension, à mon avis smoking smiley

Franchement:

No comment.confused smiley
G
5 décembre 2007 20:45
Ya monsieur Andi espoir,

Puisqu'il semblerait que tu sois un peu lent a la detente,je vais te prendre par la main et t'expliquer ce que je sous-entend,par ma petite introduction:
Eh bien,il y a quelques semaines,avant l'incident jugee(anti-semitique)par les apparachiks politiques francais et leurs relais,l'Algerie etait l'eldorado reve,un pays au potentiel enorme,qu'il faut coute que coute,courtiser(en temoigne l'article du monde,que j'ai poste).
Et comme par miracle,apres le fameux episode,l'intelligensia francaise,manipulee par qui vous savez,ne menage aucun effort,pour tirer a boulets rouges sur l'Algerie....d'ou l'article,ecrit par les soins,de la meme Florence Beauge,que votre venerable personne,a daigner nous faire part.
Resultat des courses:
La ligne editoriale du meme journale(le monde)par l'entremise de la meme journaliste,nous pond une chose et son contraire,en l'espace de quelques semaines,pour d'obscures raisons.
Satisfait maintennant,ou tu veux que je te fasse un dessein,plus explicite!



Modifié 1 fois. Dernière modification le 06/12/07 17:34 par Grove1.
a
5 décembre 2007 22:31
Ya monsieur Grove1,

Dans l'article que tu as posté, ladite auteur, ne fait que souligner les fabuleuses richesses en hydrocarbures de l'Algérie. Lesquelles richesses suscitent bcp de convoitises et on le comprend.
Au passage, elle souligne également la frénésie d'achats en armement de l'Algérie, grâce aux revenus tirés des exportations d'hydrocarbures.

Dans l'article que j'ai posté, le même auteur, pointe du doigt l'incohérence qui existe entre les revenus colossaux tirés des hydrocarbures et la pauvreté de ce même pays. Quand elle parle de pauvreté, elle fait allusion au peuple, bien sûr. Il y'a donc un grave problème de redistribution des richesses !

Je te le répète, ceci en toute amitié : Tu as manifestement des problèmes de compréhension winking smiley
E
5 décembre 2007 23:58
Algérie, Maroc même combat!!
Bouteflika, ami intime d'Hassan II et Mohammed VI fils d'Hassan II, il ne peut qu'avoir des affinités mais ce sont les 2 peuples qui paient leur mégalomanie!!!!
S
6 décembre 2007 10:13
Où as tu vu que Boutef était un ami intime de Hassan II. Boutef fait partie de la clique qui a craché sur la mémoire de feu Mohamed V en trahissant le Maroc à maintes reprises.
m
6 décembre 2007 10:53
bon courage à l'Algérie et aux algérienssmiling smiley
D
6 décembre 2007 11:02
Andi espoir

ou est ce que tu vois les revenus colossaux? A supposer que le pétrole et le gaz s'extraient tous seul, a savoir la sontrach n'existe pas elle n'investit pas elle ne paye pas ses salariés cela représente 50 milliard de dollars par an. cela représnte à peine 100 euros par habitant et par mois.


L'algérie a un problème, c'ets le retard accumulé dans les années 90. Il y a eu surtout de la destruction. L'état investit massivement dans la reconstruction et le développmement des infrasctructues et fait un pari sur l'avenir. Bien sûr il y a du gachis, il est du principalement aux délais réduits imposés pour la réalisation de ces grand projetset à un manque de cadres pour la réalisation de projets de tel envergure....

quant à peuple pauvre... tout es relatif....
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