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Any52 a écrit:
Les "fells"!!! Je n'avais jamais entendu!!! Je me doutais que tu parlais des fellagas mais là vraiment il y a des claques qui se perdent. Je trouve que tu manques de respect à ces hommes. Après tu sais l'Algérie/française c'est loin très loin, il faudrait laisser ça à l'histoire et travailler à ne plus avoir ces haines stériles.
La famille de mon papa a été deux fois en zone occupée par les allemands, ils ont été les deux fois dans la résistance mais je n'ai jamais entendu le mot "boche".
Nous ne pouvons pas supprimer certains faits historiques il faut juste en tirer la leçon afin que ça ne se reproduise pas. Si tu fais comme moi que tu étudies les deux points de vue tu verras qu'il y a eu du bon et du mauvais des deux côtés.
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Taheke a écrit:
Sauf que les fells j'en ai jamais entendus parlé comme des bochs. Les bochs, les fritz, les schleus c'est des ennemis héréditaires, des ennemis dans l'idée, encore plus après la seconde guerre mondiale ou vraiment ils portaient une idéologie impardonnable. C'est le camps du mal quoi. Mais en France on a pas mal de sang et de culture boch quand même. (heureusement ça compense notre côté latin).
Les fells c'était des gens pris au piège de l'histoire. C'est des adversaires de circonstance qui inspirait forcément une crainte mais pas vraiment la haine (sauf pour les traumatisés qui ont vus ou subits les exactions).
Mais les français comprenaient la motivation des fells globalement et elle était pas dure à comprendre.
D'autant que les pieds noirs n' étaient pas vraiment voir du tout des héros à leurs yeux et que l'entreprise coloniale ne séduisait vraisemblablement plus grand monde.
Mais la question politique dernière était extrêmement complexe. Dommage qu'elle se soit posée sur un ton de guerre et non sur un ton de tension sociale pacifique.
Car finalement l'armée française et la diplomatie forte à "gagnée" cette guerre contre le fln /mna de la manière forte mais elle a perdue la bataille de l'opinion.
Contre elle les usa, l'urss, et presque tout le monde. L'opinion algérienne et aussi l'opinion française avec en prime de grave troubles en France (tuerie entres les algériens en France/menace de coup d'état/oas/crise parlementaire/réforme des institutions).
Finalement référendum et tout le monde est " d'accord ".
Alors pourquoi huit ans de guerre ?
Sachant que la France à tout perdu ou presque et que l'Algérie c'est enfoncé dans un régime d'origine militaire plutôt que civil ce qui n'est pas une garantie de succès...
En France le sujet est quand même pas mal censuré alors qu'il est largement majeur.
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rachyde23 a écrit:
là tu récites ta leçon de propagande. Pas la peine de continuet. Bye
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Mirabelle° a écrit:
Bonjour ma chère Anny.
Tu sais que le mot " boche " et le mot " bougnioul " d'ailleurs aussi à était inventé par les allemands lors de la première guerre mondiale pour désigner les français.
C'est seulement pendant la 2ème guerre mondiale que les français ont repris le terme boche pour désigner les allemands
Quand au mot " bougnoul " il a était repris pour désigner la vague des immigrés arabes dans les années 60 qui venaient travailler en France.
Jusqu'à cette période pour les allemands c'était les français les " bougnoules ".
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Any52 a écrit:
La différence entre nous c'est que chez moi ces mots n'étaient pas utilisés et ne le sont toujours pas.
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blagueur** a écrit:
Origine étymologique arabe ? Dérivé de Fayla9, légion, compagnie ?
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Mirabelle° a écrit:
Tous ceux qui ont eu un père algérien connaissent l'histoire de l'indépendance du pays et comment ça c'est déroulé.
Et si le pays est inerte plus de 60 ans après c'est parce qu'après le départ des français et après avoir obtenue ce qu'il voulait c'est à dire son indépendance, la France les a abandonné.
Comment gérer un jeune pays riche en sous sol pour des algériens la plus part illettrés et campagnards qui ne connaissais rien dans la gestion du pétrole et du gaz.
Rien d'étonnant que les chacals ont pris d'assaut cette place libre et riche et depuis rien a changé , toujours aussi corrompus..
Mais je suis sur qu'un jour là donne changera
C'est pas possible autrement, c'est un si beau pays.
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Taheke a écrit:
Cez moi on parle de rosbiffs, d'espingouin, de boch, se Fritz, de schleus, de bridés, de niakwés, de bamboulas (les habitants de la Bamboulie), de polacks, de roumains (attention il est à tendance invariable celui là), de macaronis, de bougnoulle (avec deux ll pour ceux qu'on la référence), de mojitos, aussi de tronche de farine, visage pâle, blanc-bec, etc...
J'ai aucune retenue dans ces terme et je ne pense clairement pas qu'un soit supérieur aux autres, à part les froggies ou stinky cheeses mais bien sûr mais je suis pas chauvin.
La discrimination doit être source d'humilité, de spécificité et de reconnaissance.
Quand j'entends des histoires de noirs qui veulent devenir blancs, de maghrébins qui se revendiquent blancs comme si ça avait une valeur supérieure d'être blanc, d'asiatiques qui se débrident les yeux là je comprends pas.
Pour moi le racisme c'est un sujet de rigolade et de cohésion. Pas l'inverse.
(Par contre je ne parlerai pas des roux).
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kaloupile a écrit:
Mince !
Les révolutionnaires n'avaient pas pensé qu'après la prise de pouvoir il allait falloir décider, choisir, gérer, organiser le pays.
Dommage.
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Taheke a écrit:
Salut j'ai trouvé ça :
[www.cnrtl.fr]
XXe siècle. Emprunté de l'arabe maghrébin fellaga, pluriel de fellag, de l'arabe classique fallag, « pourfendeur, casseur de têtes », puis « bandit de grand chemin ». Nom donné, en Tunisie, puis en Algérie, aux partisans des mouvements de libération nationale (on écrit aussi Fellaga).
mais aussi ça pour la signification française simple comme première définition sur Google et venant du Robert :
Combattant partisan de l'Algérie indépendante (1954-1962).
Des fellagas.
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citronnette a écrit:
Salam
Je suis française. Mon père a fait la guerre en Algérie. On ne lui a pas demandé son avis, il était appelé et il a été obligé d'y aller.
Bon après, je n'ai pas eu de récit particulièrement glauque à la maison. Mais ma mère n'a jamais voulu qu'il raconte quoi que ce soit.
Je sais qu'étant plus jeune, je lui avais demandé s'il avait tué des gens ou commis des choses glauques de guerre quoi. Il a tout un album photo où il pose, le fusil mitrailleur (déjà la kalach à l'époque ?) à la main, tout sourire, hilare même parce qu'apparemment avec les copains, ben on se marrait bien.
A chaque fois qu'il me parle de l'Algérie, il me parle de la traversée en bateau, du train pour aller jusqu'à la caserne vers l'Alsace (il est du Pas de Calais), des paysages, différents, de ce qu'il a pu manger sur place et qui n'existait pas en France. Après ce qu'il a pu faire au sein de la guerre, je ne sais pas.
Il me raconte sa rage de dent, le fait qu'on l'a fait traversé une rivière sur un pneu car il ne savait pas nager ... S'il a fait des exercices de combat ou autre, je n'en ai pas entendu parlé à la maison.
Le seul truc glauque qu'il m'a raconté, c'est que là où il était, il y avait des maisons autour et les femmes étendaient leur linge sur le toit et il s'amusait avec ses potes à les draguer comme n' importe quel jeune et qu'une nuit, il y a eu une attaque et qu'une bombe (ou je ne sais quoi) était tombée sur la maison d'à côté, tuant toutes les personnes qui étaient dedans. Apparemment, c'était la caserne qui était visée et c'est tombé à côté ...
Pour le reste, il n'a rien pu dire car ma mère lui disait tout le temps de la boucler, que ce genre de choses ne devait pas atterrir dans mes oreilles d'enfant innocente ... Donc il a dû en vivre ou en faire des saloperies. Mais je ne peux pas en dire plus. Quand j'essayais de le provoquer en lui disant que si maman voulait qu'il se taise, c'est qu'il en avait commis des choses moches et tout ce qu'il m'a répondu, c'est que c'était la guerre, on obéit à des ordres, on ne fait pas toujours ce qu'on veut et des fois on se fait attaquer, on ne veut pas non plus mourir soi-même, donc bon ...
Je ne peux pas en dire de plus sur la question.
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