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Algérie: Une base américaine à l'insu du peuple algérien!
d
6 avril 2008 16:39
Cela fait des mois que nous tentons d'attirer l'attention de l'opinion publique sur l'action insidieuse et subversive des néo cons américains dans notre pays, dans le Maghreb, le Sahel et l'Afrique "utile". D'autres voix, celles d'intellectuels probes et de militants alter mondialistes s'expriment inlassablement sur le même sujet dans des sites libres comme Algéria Watch, le réseau Voltaire et bien d'autres qui ont fait de la vérité et de la liberté d'informer leur credo et leur raison d'être.



Pourtant, et alors que le régime algérien a déclaré officiellement, par l'entremise de son chef du gouvernement, de ministres et d'autres hauts fonctionnaires "autorisés", qu'il était hors de question de permettre aux américains d'installer une quelconque base dans le pays, nous découvrons qu'ils nous mentaient, au moment même où ils nous faisaient ces déclarations, et qu'une base militaire américaine a été construite par BRC, de sulfureuse réputation.
La BRC, selon Monsieur Hocine Malti, "a sous traité la partie BTP à la société canadienne RSW – SCATT". Selon la même source, Le mur d'enceinte de cette base est d'une dizaine de kilomètres et dispose d'une piste d'atterrissage de 4000m. Ce qui permet à de gros porteurs de l'armée américaine de se poser. Cette base qui dispose de nombreuses infrastructures, dont une piscine olympique, a une capacité d'accueil de 2000 personnes. C'est dire que ce n'est pas un petit cantonnement de fortune, destiné à accueillir une unité de l'armée algérienne.
Monsieur Hocine Malti nous apprend avec une foule de détails que non seulement cette base existe bel et bien, mais aussi qu'elle a été opérationnelle et qu'elle a accueilli 400 hommes en provenance d'Allemagne, très probablement d'une autre base militaire américaine. Ces effectifs ont, par la suite, été acheminés vers le nord du Mali.
Cette base ne serait plus opérationnelle. Officiellement, elle n'existe pas et n'a jamais existé.
Nous pouvons aisément imaginer, qu'après l'alerte que les journalistes et militants libres ont déclenché sur ces tractations secrètes pour une installation en douce des américains dans notre pays, les "décideurs" ont décidé de geler cette opération. D'autant que des fuites d'informations sur le sujet, organisées par un clan pour déstabiliser un autre, avaient refroidi les ardeurs des pro américains.
La question qui se pose aujourd'hui est celle-ci: Pourquoi ce cas de haute trahison a-t-il été étouffé?
Car il s'agit bien, en l'occurrence, de haute trahison. Des officiers supérieurs de l'armée ont conclu avec une puissance étrangère un contrat secret pour lui permettre de s'installer sur le territoire national, pour lui permettre de faire atterrir ses gros porteurs et d'y faire transiter des troupes qui ont envahi un pays voisin depuis le nôtre. Et cela à l'insu du peuple algérien. Très probablement même à l'insu du chef de l'état lui même. Ce qui explique la dissolution précipitée de BRC par ce dernier. Non pas pour sévir, mais pour étouffer l'affaire et éviter que le peuple algérien ne le découvre sous son véritable jour: Celui d'un président marginalisé, dont la junte au pouvoir ne tient aucun compte. Une clique de généraux et d'affairistes qui s'enrichissent en milliards de dollars sur la conjoncture, et qui offrent le pays, portes béantes, à une puissance militaire qui, au même moment, a fait main basse sur l'Irak qu'elle a précipité dans le chaos.
Lorsque je dis que cette haute trahison a été perpétrée à l'insu du chef de l'Etat, je ne dis pas qu'il n'était pas au courant, mais qu'il n'a pas été jugé utile de lui demander son avis.
Il ne peut pas ne pas avoir été informé du moindre détail. C'est une trop grosse opération pour passer inaperçue. Chakib Khellil, qui joue prudemment sur tous les tableaux, dispose dans le sahara, d'un réseau d'informateurs très bien rôdé.
Bouteflika savait, mais il ne pouvait rien faire. Nous avions évoqué, dans cet espace même et à plusieurs reprises, des contacts "secrets" entre des Américains et des responsables du DRS, à l'étranger et au Sahara.

suite de l'article : [www.alterinfo.net]
a
9 avril 2008 12:02
SALAM
Ce n'est pas vrai pour un peuple de un million et demi de martyrs ; quand meme on est pas dirigés par des traitres vous etes entrain de dires des choses graves qui touchent aux fondements de l'algerie ; si l'irakien se fait tirer par le colle de sa djellaba devant ses enfants ; nous algeriens nous mourrons tous pour ce pays il faut me croire et vous ne connaissez pas le temperament des algeriens je ne veux pas dire plus de choses

salam
k
20 avril 2008 23:03
Au Maroc,il y a des bases US depuis les annees 60,je ne crois pas non plus que le Roi ou le gouvernement marocains aient demande l'autorisation du peuple marocain.
Ce n'est pas un fait nouveau dans la region,chaqu pays est libre de decider de son avenir.
D
21 avril 2008 13:26
Salamou Alykoum,

Pas etonnant, les amerloks visent la region depuis le 11 septembre, faut dire qu'il y a assez de reserves d'hydrocarbure pour susciter les convoitises et dans un contexte où la chine investi egalement l'Afrique mieux vaut etre là avant tout le monde.

Et c'est pas le fait d'avoir eu 2 millions de martyr qui va empecher celà. D'ailleur au Maroc on en a surement, certains disent meme que la derniere date de l'operation African Lion dans le desert.
[hr] [b][center]Si perçante soit la vue, on ne se voit jamais de dos[/center][/b][b]Boycottez pour la paix !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! [color=#FF0000]Boycottez!!!!!!!!![/color][color=#FFFFFF]!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!![/color] [color=#009900]Boycottez pour les enfants de Gaza!!!!!![/color][/b]
m
22 avril 2008 05:10
Pas de bases militaires américaines en Algérie

Les menaces que fait peser Al-Qaïda sur l’Algérie relancent de nouveau l’idée d’une base militaire américaine dans le Sud, raison pour laquelle notre ministre des Affaires étrangères est intervenu hier sur les ondes de la Chaîne 3.


Le ministre des Affaires étrangères devait remettre ainsi les pendules à l’heure et dire que notre pays ne prêtera jamais son sol à quelque puissance que ce soit pour y ériger des bases militaires. « La souveraineté de l’Algérie est non négociable et il n’est pas question, aujourd’hui, d’ouvrir la voie à la création de bases militaires étrangères en Algérie », a tranché Mourad Medelci en insistant, comme pour mettre les points sur les i, que « cette question n’est pas à l’ordre du jour ». Cela dit, il reconnaîtra au terrorisme son caractère transnational qui doit donc nécessiter une collaboration de cette dimension, le ministre plaide néanmoins pour des modes de lutte de type local.

« Il est reconnu que le terrorisme est un phénomène transnational et chaque pays a intérêt à s’organiser pour lutter contre ce fléau à l’intérieur de ses frontières », dit-il en explicitant bien qu’ »il ne s’agit pas de déposer les bases (militaires) là où il y a le terrorisme ». En fait, les propos de Mourad Medelci se veulent un énième démenti à l’information selon laquelle les Etats-Unis, dans le cadre de la stratégie de lutte contre le terrorisme, auraient émis le souhait, mais sans en formuler officiellement la demande, d’installer une base militaire à Tamanrasset pour pouvoir contrôler le mouvement des groupes armés au Sahel et dans le Maghreb.

Le fait que la question de la base militaire rebondisse à nouveau n’est pas innocent,car l’ancien ambassadeur des USA à Alger, Robert S. Ford, avait souligné que son pays n’avait jamais exprimé la volonté de voir installer une base militaire à Tamanrasset, dans le cadre de l’Afrique Com, le commandement africain chargé de coordonner la lutte contre le terrorisme en Afrique. Il est vrai que les Américains n’ont jamais formulé officiellement de demande dans ce sens, sachant le caractère sourcilleux des Algériens par rapport à la souveraineté nationale, mais il reste qu’une telle base dans une région comme Tamanrasset, de par sa position géostratégique, cadrerait fort bien avec les plans militaires US.

Et d’ailleurs, certains observateurs des relations algéro-américaines ont imputé le froid qui existe entre Alger et Washington au refus de cette base militaire et à la révision de la loi sur les hydrocarbures qui impose des surtaxes aux sociétés étrangères, les Américaines en particulier. Tout en adhérant à une stratégie internationale de lutte contre le terrorisme, l’Algérie s’en tient plus que jamais à son idée de charte qui balise cette lutte et qui définit rigoureusement le phénomène terroriste. Interrogé par ailleurs sur « l’existence réelle » d’Al-Qaïda en Algérie, il a rétorqué que « le phénomène d’Al-Qaïda n’est pas algérien ».

« Il a ses relais un peu partout », fera-t-il remarquer en relevant que cette branche « tire profit, sur le plan médiatique, de quelques attentats commis de temps à autre ». Considérant que « cette branche a transformé des innocents en kamikazes et destructeurs souvent contre leur gré », le ministre a fait remarquer à propos des derniers attentats commis en Algérie, que « la population, dans son intégralité, est pour la paix et la réconciliation nationale et donc contre le terrorisme ».

H. Senouci
 
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