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Akhannouch : Sur le Sahara «la France ne doit pas simplement être un...
17 janvier 2023 09:39
On a l'impression de revivre les années Mitterrand même si Chirac, Sarkozy et Hollande n'ont pas changé grand chose, mais au moins les relations étaient chaleureuses. Et on se souvient que la junte accusait toujours la France d'être pro-marocaine. Les communiqués polisariens y faisaient systématiquement référence. La phrase sur la France ne pouvait pas ne pas y figurer.
Là le Macron fait des calculs économiques certainement, lesquels ? je ne vois pas, ou alors il est dans une impasse qu'il n'arrive pas à gérer. Je trouve personnellement que la politique suivie par le Maroc est la meilleure. Isoler la France, avoir d'autres alliés économiques, politiques et militaires et lui faire du chantage. Ce qui finira par la pousser à trancher. Ou alors à œuvrer pour chasser la junte d'Alger. Ils en sont capables.
17 janvier 2023 10:03
Dans l'état actuel des choses, le Maroc ne peut pas "isoler" la France et ne peut pas lui faire du "chantage" comme tu suggères. Il peut réduire les relations diplomatiques ou sécuritaires en rappelant son ambassadeur ou refuser quelques extraditions mais il ne peut pas franchir un pas sérieux vers une pression réelle et efficace. Le Maroc est tout simplement trop dépendant de la France malheureusement et ne peut pas se permettre d'avancer tout droit vers un suicide quand on voit l'impact de leur réduction de visas (qui reste une petite mesure) sur les marocains dont certains responsables.
Quand on pense à la part des investissements français dans l'investissement total au Maroc, les transferts des MRE de france, les exportations marocaines vers la France, les 40000 étudiants marocains en France, la dépendance militaire (équipement et formation des militaires). Quand on pense aussi et surtout que les responsables marocains, qui normalement seraient les décideurs de telles mesures, ont tous des biens et des intérêts personnels en France, y compris M. Akhennouch lui même, les ministres, les hauts fonctionnaires, la famille royale, la mère du roi réside en France etc .... on comprend que c'est impossible.

ça deviendra possible un jour et je le souhaite, mais dans combien de décennies ?
Citation
AL MASSIRA a écrit:
On a l'impression de revivre les années Mitterrand même si Chirac, Sarkozy et Hollande n'ont pas changé grand chose, mais au moins les relations étaient chaleureuses. Et on se souvient que la junte accusait toujours la France d'être pro-marocaine. Les communiqués polisariens y faisaient systématiquement référence. La phrase sur la France ne pouvait pas ne pas y figurer.
Là le Macron fait des calculs économiques certainement, lesquels ? je ne vois pas, ou alors il est dans une impasse qu'il n'arrive pas à gérer. Je trouve personnellement que la politique suivie par le Maroc est la meilleure. Isoler la France, avoir d'autres alliés économiques, politiques et militaires et lui faire du chantage. Ce qui finira par la pousser à trancher. Ou alors à œuvrer pour chasser la junte d'Alger. Ils en sont capables.
17 janvier 2023 10:29
Parfaitement de ton avis, il faut faire attention aux coups de mentons et laisser cela à d'autre. Madame Colonna à dit : "La position de la France concernant le plan d'autonomie est favorable au Maroc. Nous ne la changeons pas". Cela n'est finalement pas si différent de ce que l'Espagne à dit. Je pense que le Maroc est plus exigeant avec la France en raison des liens qui unissent les deux pays, cependant il ne faut pas mettre trop de pression car pour le moment la France est dans une position délicate par rapport à son approvisionnement en gaz. La situation économique est tendue et c'est un euphémisme! Il ne faut surtout pas pousser Macron à choisir entre le Maroc et l'Algérie, car je ne suis pas sur que nous soyons gagnants. Je pense vraiment que la priorité pour le Maroc est de développer son potentiel énergétique renouvelable, et en particulier en fabricant lui même ses panneaux PV et en construisant ses propres éoliennes. Seule une indépendance énergétique et une moindre dépendance au pétrole et gaz étrangers qui plombent la balance commerciale du pays peuvent réellement faire la différence. On en est loin.
17 janvier 2023 10:37
La politique de la France pré et post coloniale est impliquée dans le problème du Sahara et de l'amputation d'une bonne partie du territoire de l'est marocain au profit de l'Algérie. La France a l'obligation historique et morale de s'impliquer plus activement dans ce conflit
g
17 janvier 2023 10:59
Vous mettez l'accent sur la dépendance du Maroc vis-à-vis de la France à divers niveaux, mais vous ne prenez pas en compte le fait que cette dépendance est réciproque. Même si le poids économique et politique de la France semble peser lourd dans cette relation dans laquelle elle serait dominante, le Maroc a de multiples cartes et moyens de pression non négligeables qui jouent en sa faveur et permettent de créer un relatif équilibré.
La voie de diversification des partenariats économiques, politiques et commerciaux du royaume entreprise ces dernières années avec un dynamisme certain, lui permet de réduire de manière sensible cette dépendance trop marquée avec les anciennes puissances coloniales européennes, en particulier la France.
Sur le seul plan commercial et économique, de nombreux et importants marchés ont été récemment remportés par des entreprises chinoises, britanniques, allemandes, américaines ou israéliennes.
Quand à l'élite marocaine qui aurait ses intérêts et ses habitudes en France, il ne faut pas oublier l'importance de la présence française au Maroc, loin d'être négligeable. Des dizaines de milliers de français sont établis au Maroc, y travaillent, y résident et y vivent. Et il serait inconcevable que Paris remette en cause de manière radicale cet équilibre. Même la stratégie des visas lancée de manière aussi maladroite que hasardeuse par Macron, a montré ses limites et est entrain de s'éteindre comme une ballon en baudruche.
La France est entrain de prendre conscience de la volonté et du désir d'émergence et de souveraineté d'un Maroc décidé à défendre ses intérêts de manière déterminée et sans concession. Elle devra, quoi qu'il lui en coûte, et quoi qu'il en coûte au Maroc, se résoudre à accepter et respecter ce désir et cette volonté, qui semblent désormais irréversibles.
Citation
Berkshire a écrit:
Dans l'état actuel des choses, le Maroc ne peut pas "isoler" la France et ne peut pas lui faire du "chantage" comme tu suggères. Il peut réduire les relations diplomatiques ou sécuritaires en rappelant son ambassadeur ou refuser quelques extraditions mais il ne peut pas franchir un pas sérieux vers une pression réelle et efficace. Le Maroc est tout simplement trop dépendant de la France malheureusement et ne peut pas se permettre d'avancer tout droit vers un suicide quand on voit l'impact de leur réduction de visas (qui reste une petite mesure) sur les marocains dont certains responsables.
Quand on pense à la part des investissements français dans l'investissement total au Maroc, les transferts des MRE de france, les exportations marocaines vers la France, les 40000 étudiants marocains en France, la dépendance militaire (équipement et formation des militaires). Quand on pense aussi et surtout que les responsables marocains, qui normalement seraient les décideurs de telles mesures, ont tous des biens et des intérêts personnels en France, y compris M. Akhennouch lui même, les ministres, les hauts fonctionnaires, la famille royale, la mère du roi réside en France etc .... on comprend que c'est impossible.

ça deviendra possible un jour et je le souhaite, mais dans combien de décennies ?
17 janvier 2023 11:34
Cette volonté du gouvernement marocain est une très bonne chose. Il faut être franc avec nos partenaires et la France en premier. Il ne s'agit pas de tourner le dos à la France. Le Maroc a également des liens très étroits et une certaine dépendance avec l'Espagne, mais cela n'a pas empêché le royaume d'aller à l'affrontement diplomatique. La question de nos provinces du sud n'est pas négociable. Il ne faut pas faire n'importe quoi, mais il ne faut pas accepter n'importe quoi non plus. La ligne actuelle de notre diplomatie est parfaite. Franchise, fermeté et initiative.
k
17 janvier 2023 11:37
Par contre la France peut perdre des milliards € de contrats...
On parle de la ligne TGV Marrakech-Agadir (Chine), une centrale nucléaire (Russie), etc.

Au niveau de la défense ça fait quelque temps déjà que la part d'armes françaises est fortement réduite (au profit des US) mais il reste des (gros) achats à faire...

L'armée algérienne et leurs supporters racistes : Allah iyakhod fikom alhaq.
Citation
Berkshire a écrit:
Dans l'état actuel des choses, le Maroc ne peut pas "isoler" la France et ne peut pas lui faire du "chantage" comme tu suggères. Il peut réduire les relations diplomatiques ou sécuritaires en rappelant son ambassadeur ou refuser quelques extraditions mais il ne peut pas franchir un pas sérieux vers une pression réelle et efficace. Le Maroc est tout simplement trop dépendant de la France malheureusement et ne peut pas se permettre d'avancer tout droit vers un suicide quand on voit l'impact de leur réduction de visas (qui reste une petite mesure) sur les marocains dont certains responsables.
Quand on pense à la part des investissements français dans l'investissement total au Maroc, les transferts des MRE de france, les exportations marocaines vers la France, les 40000 étudiants marocains en France, la dépendance militaire (équipement et formation des militaires). Quand on pense aussi et surtout que les responsables marocains, qui normalement seraient les décideurs de telles mesures, ont tous des biens et des intérêts personnels en France, y compris M. Akhennouch lui même, les ministres, les hauts fonctionnaires, la famille royale, la mère du roi réside en France etc .... on comprend que c'est impossible.

ça deviendra possible un jour et je le souhaite, mais dans combien de décennies ?
17 janvier 2023 11:40
A vrai dire j'ai lancé comme ça un avis sans connaitre toutes les données du problème. Difficile de les avoir. Les politiques, eux, sont censés les avoir. Le Maroc certes comme tous les pays colonisés ou sous protectorat reste dépendant de la France. Mais il l'est moins aujourd'hui qu'il ne l'était il y a dix ans, il y a vingt ans, etc. S'il ne fait rien, la dérive de politique étrangère de la France peut aller loin, qui sait ? Pour utiliser le terme de l'article, le Maroc ne franchira jamais le Rubicon.
Mais plusieurs éléments à prendre en compte dont je citerai au moins deux. Le Maroc pour son avenir économique, certes a beaucoup d'investissements français, mais il doit attirer d'autres pays plus dynamiques et ne pas dépendre et interagir avec un seul pays. Et jouer sur la concurrence. Le deuxième point est que la France perd beaucoup de terrain et cède des des places au niveau mondial. Elle aura besoin de futurs alliés émergents dont ils est plus intéressant qu'ils soient ses alliés que ses ennemis et concurrents. Le Maroc à ce jour n'est pas encore émergent mais il finira par l'être, et ce n'est pas à ce moment là que la France doit s'éloigner de lui.
Citation
Berkshire a écrit:
Dans l'état actuel des choses, le Maroc ne peut pas "isoler" la France et ne peut pas lui faire du "chantage" comme tu suggères. Il peut réduire les relations diplomatiques ou sécuritaires en rappelant son ambassadeur ou refuser quelques extraditions mais il ne peut pas franchir un pas sérieux vers une pression réelle et efficace. Le Maroc est tout simplement trop dépendant de la France malheureusement et ne peut pas se permettre d'avancer tout droit vers un suicide quand on voit l'impact de leur réduction de visas (qui reste une petite mesure) sur les marocains dont certains responsables.
Quand on pense à la part des investissements français dans l'investissement total au Maroc, les transferts des MRE de france, les exportations marocaines vers la France, les 40000 étudiants marocains en France, la dépendance militaire (équipement et formation des militaires). Quand on pense aussi et surtout que les responsables marocains, qui normalement seraient les décideurs de telles mesures, ont tous des biens et des intérêts personnels en France, y compris M. Akhennouch lui même, les ministres, les hauts fonctionnaires, la famille royale, la mère du roi réside en France etc .... on comprend que c'est impossible.

ça deviendra possible un jour et je le souhaite, mais dans combien de décennies ?
B
17 janvier 2023 11:52
Salut,

Il faut tenir compte des "invariants" de la politique française et se souvenir de nos années 70.

La France, dès qu'elle subit une crise économique sévère, se projette à l'étranger en expéditions militaires, en putsches, en génératrice de conflits internes endettant les pays sous-développés. Nul besoin de recenser les interventions post-coloniales de part le monde.

Or la France connaît actuellement une crise grave, structurelle, qui remet en cause le niveau de vie de ses citoyens sous la pression des puissances émergentes en Asie. Une crise qui l'a conduit à se tourner vers l'Afrique de la Libye, du Mali, du Burkina et autres régions de son ancienne zone coloniale ou d'influence.

Elle a investi durant des années au Maroc, pour former des élites francophones, s'assurer des marchés, maintenir le gap de la différence de change, d'échange et de niveau de vie et ne peut se permettre de renoncer à ses acquis et être chassée d'Afrique comme pour l'Asie.

Le problème que connaît la France est celui du pragmatisme et de la mise à jour de ses actions et agendas en fonction de l'évolution de la prise de conscience de ses partenaires comme des intérêts et prétentions de ses "associés" dans cette grande entreprise de captation des ressources naturelles bon marché (Brexit, USA, Russie,Chine).

Le néocolonialisme est mort ... Le temps de la croissance sur des terrains conquis est révolu tant la concurrence est devenue grande ...

Reste l'entente, le respect des intérêts mutuels, le Win d'un côté et le win de l'autre.

Enfin, pour aller vers l'autonomie et l'indépendance énergétique, il faut des ressources qui ne peuvent être dégagée que dans le cadre d'un échange "plus équitable" et d'une diminution ou réduction du gradient entre les niveau de vie ou de revenu entre les deux économies : commander et importer plus car on exporte plus et à meilleur prix.


Citation
bouza75 a écrit:
Parfaitement de ton avis, il faut faire attention aux coups de mentons et laisser cela à d'autre. Madame Colonna à dit : "La position de la France concernant le plan d'autonomie est favorable au Maroc. Nous ne la changeons pas". Cela n'est finalement pas si différent de ce que l'Espagne à dit. Je pense que le Maroc est plus exigeant avec la France en raison des liens qui unissent les deux pays, cependant il ne faut pas mettre trop de pression car pour le moment la France est dans une position délicate par rapport à son approvisionnement en gaz. La situation économique est tendue et c'est un euphémisme! Il ne faut surtout pas pousser Macron à choisir entre le Maroc et l'Algérie, car je ne suis pas sur que nous soyons gagnants. Je pense vraiment que la priorité pour le Maroc est de développer son potentiel énergétique renouvelable, et en particulier en fabricant lui même ses panneaux PV et en construisant ses propres éoliennes. Seule une indépendance énergétique et une moindre dépendance au pétrole et gaz étrangers qui plombent la balance commerciale du pays peuvent réellement faire la différence. On en est loin.



Modifié 2 fois. Dernière modification le 17/01/23 12:04 par Blagueur*.
H
17 janvier 2023 11:52
(la position de la France concernant le plan d'autonomie est favorable au Maroc) c'est déjà pas mal vu la pression de l'Algérie trop pesant sur la France plus que le Maroc rajouter a celà à l'ONU la France est automatiquement défenseur du Maroc.
B
17 janvier 2023 12:13
Salut,
Il faut dépasser ce cap, pour libérer les ressources nécessaires à faire face aux besoins croissants des marocains, avec le nombre de bacheliers, de diplômés, de sans emploi. Il suffit de prendre conscience des besoins par exemple 2000 "postes" sur 68000 candidats ayant un niveau de formation universitaire !

Le statut quo mobilise des moyens qui pourraient être consacrés à d'autres secteurs d'activités générateurs de richesses et créateurs d'emploi.

Citation
HMIMID69 a écrit:
(la position de la France concernant le plan d'autonomie est favorable au Maroc) c'est déjà pas mal vu la pression de l'Algérie trop pesant sur la France plus que le Maroc rajouter a celà à l'ONU la France est automatiquement défenseur du Maroc.
17 janvier 2023 12:32
Les sans-emplois ce n'est pas à l'état de leur trouver du travail mais à l'économie d'être dynamique au point d'offrir de l'emploi à beaucoup de gens. La formation universitaire et supérieure de façon générale se porte plutôt bien même si beaucoup de Marocains préfèrent les diplômes étrangers. Mais nos diplômes ont beaucoup progressé. Sinon pour l'emploi, je ne sais ce que donnent nos statistiques aujourd'hui mais il faut comparer par rapport à quelques années avant. Autre chose, je ne sais pas ce que tu veux dire par "statu quo". Economique ? Politique ? de politique étrangère ?
Citation
Blagueur* a écrit:
Salut,
Il faut dépasser ce cap, pour libérer les ressources nécessaires à faire face aux besoins croissants des marocains, avec le nombre de bacheliers, de diplômés, de sans emploi. Il suffit de prendre conscience des besoins par exemple 2000 "postes" sur 68000 candidats ayant un niveau de formation universitaire !

Le statut quo mobilise des moyens qui pourraient être consacrés à d'autres secteurs d'activités générateurs de richesses et créateurs d'emploi.
17 janvier 2023 12:32
Je suis d'accord que la multiplication des partenaires longtemps souhaitée depuis longtemps est en cours, mais elle n'atteindra pas un niveau d'équilibre suffisant pour réduire à cours terme considérablement cette dépendance. Dans certains secteurs ça risque de prendre le temps d'une génération entière ou plus.

Bien entendu, des français ont aussi des intérêts au Maroc, mais c'est tellement déséquilibré qu'une crise profonde entre les deux nations, avec des mesures importantes, risque de coûter à l'un un doigt, et à l'autre un poumon et un rein.
Citation
gustavo321 a écrit:
Vous mettez l'accent sur la dépendance du Maroc vis-à-vis de la France à divers niveaux, mais vous ne prenez pas en compte le fait que cette dépendance est réciproque. Même si le poids économique et politique de la France semble peser lourd dans cette relation dans laquelle elle serait dominante, le Maroc a de multiples cartes et moyens de pression non négligeables qui jouent en sa faveur et permettent de créer un relatif équilibré.
La voie de diversification des partenariats économiques, politiques et commerciaux du royaume entreprise ces dernières années avec un dynamisme certain, lui permet de réduire de manière sensible cette dépendance trop marquée avec les anciennes puissances coloniales européennes, en particulier la France.
Sur le seul plan commercial et économique, de nombreux et importants marchés ont été récemment remportés par des entreprises chinoises, britanniques, allemandes, américaines ou israéliennes.
Quand à l'élite marocaine qui aurait ses intérêts et ses habitudes en France, il ne faut pas oublier l'importance de la présence française au Maroc, loin d'être négligeable. Des dizaines de milliers de français sont établis au Maroc, y travaillent, y résident et y vivent. Et il serait inconcevable que Paris remette en cause de manière radicale cet équilibre. Même la stratégie des visas lancée de manière aussi maladroite que hasardeuse par Macron, a montré ses limites et est entrain de s'éteindre comme une ballon en baudruche.
La France est entrain de prendre conscience de la volonté et du désir d'émergence et de souveraineté d'un Maroc décidé à défendre ses intérêts de manière déterminée et sans concession. Elle devra, quoi qu'il lui en coûte, et quoi qu'il en coûte au Maroc, se résoudre à accepter et respecter ce désir et cette volonté, qui semblent désormais irréversibles.
B
17 janvier 2023 13:17
Salut,
Je suis bien d'accord sur le fait que l'état n'a pas pour rôle d'employer le premier venu, ni d'employer des incompétents pour leur assurer un salaire. l’État est une grande entreprise soumise aux mêmes conditions que le secteur privé et n'est pas une oeuvre de charité : on recrute selon les besoins, les qualifications et les compétences.

Dans une certaine mesure je suis pour la généralisation du concept de contrat de travail entre un établissement et un individu (et non un groupe ou syndicat) : l'établissement versant un salaire contre un travail de qualité en retour, permettant le cas échéant de se libérer d'un bras cassé, d'un incompétent, d'un semeur de trouble en milieu de travail, etc.

Le statut quo est entendu au sens budgétaire et financier de l'affectation nécessaire et incontournable de ressources à la défense nationale, à la sécurité, à cause du financement de l'Algérie accordé à des mercenaires à son service.

Un soutien plus résolu des membres des Nations Unies à notre cause suprême, dont la France, permettrait de dépasser et de tourner la page pour libérer une partie de ces ressources et mieux se consacrer à l'amélioration du niveau de vie de nos compatriotes.

Le niveau des compétences diplômées et leur grand nombre s'est accompagné d'une demande grandissante d'emplois, l'offre publique d'emplois est saturée (limitée aux postes libérés par les départs à la retraite), quant à l'offre privée elle ne croit pas suffisamment vite du fait des marges, du rendement de la rotation du capital libératrice de moyens d'investissement à réinjecter dans l'économie et le développement. Une offre privée insuffisante pour pouvoir endiguer la fuite des compétences et cerveaux à l'étranger.

Augmenter les marges ? Accélérer la rotation du capital ? Faciliter l'accès aux crédits aux consommateurs finaux, qui remonteront vers l'amont ? Diminuer les taux d'intérêts ?
Libérer des moyens et ressources pour le développement et l'investissement ...


Citation
AL MASSIRA a écrit:
Les sans-emplois ce n'est pas à l'état de leur trouver du travail mais à l'économie d'être dynamique au point d'offrir de l'emploi à beaucoup de gens. La formation universitaire et supérieure de façon générale se porte plutôt bien même si beaucoup de Marocains préfèrent les diplômes étrangers. Mais nos diplômes ont beaucoup progressé. Sinon pour l'emploi, je ne sais ce que donnent nos statistiques aujourd'hui mais il faut comparer par rapport à quelques années avant. Autre chose, je ne sais pas ce que tu veux dire par "statu quo". Economique ? Politique ? de politique étrangère ?



Modifié 2 fois. Dernière modification le 17/01/23 13:22 par Blagueur*.
17 janvier 2023 13:33
Je suis tout çà fait d'accord avec cette façon d'envisager la relation entre les deux pays.
Il faut de l'audace , du courage et surtout la capacité financière et géopolitique d'assumer les conséquences de ses propres choix diplomatiques.
Personnellement , je pense qu'il n y a plus rien à attendre où à espérer de la diplomatie française . Sur ce dossier en particulier, elle a montré ses limites tant elle est engluée dans la gestion de ce passé historique que le pays essaye tant bien que mal de gérer avec nos voisins algérien. Ne pas fâcher l 'Algérie mais garder à son égard et à chaque occasion un discours en langue de bois condescendant, à la limite du mépris.
C'est d'ailleurs une spécialité macronienne.
Le Maroc me semble avoir couper les amarres avec la France mais contrairement à ce que l'on pourrait croire , ce n'est pas lui qui dérive.
Comme tous les divorces , ce divorce a un coût et le Maroc aujourd'hui s'estime avoir les épaules assez large pour l'assumer, avec un risque d'erreur sur son évaluation.
Reste à quantifier ce qu'apportera en bénéfice au Maroc cette liberté recouvrée, dans combien de temps s'en ressentiront les retombées positives et quel en sera le prix final , car il y aura un prix à tout ça. Forcément.
17 janvier 2023 15:12
Le Maroc a dû faire ses calculs. La France peut se rapprocher aussi bien qu'elle le veut de la junte algérienne, elle ne peut pas envisager la création d'une république nouvelle au Sud du Maroc sous la gouvernance de tous les ennemis de l'Occident à commencer par l'Algérie, mais il y a aussi l'Iran, la Russie et tous les mouvements terroristes. Le Maroc veut la pousser à être cohérente entre une position à l'ONU qui est rationnelle et une position en dehors qui est incompréhensible. Tu parles de divorce, mais je pense que les Marocains ne voient pas de divorce, une scène de ménage, sans plus. Tu penses que la France capable d'aller dans le même camp que l'Iran ? C'est simplement impossible.
Citation
Iwa Bezzaf a écrit:
Je suis tout çà fait d'accord avec cette façon d'envisager la relation entre les deux pays.
Il faut de l'audace , du courage et surtout la capacité financière et géopolitique d'assumer les conséquences de ses propres choix diplomatiques.
Personnellement , je pense qu'il n y a plus rien à attendre où à espérer de la diplomatie française . Sur ce dossier en particulier, elle a montré ses limites tant elle est engluée dans la gestion de ce passé historique que le pays essaye tant bien que mal de gérer avec nos voisins algérien. Ne pas fâcher l 'Algérie mais garder à son égard et à chaque occasion un discours en langue de bois condescendant, à la limite du mépris.
C'est d'ailleurs une spécialité macronienne.
Le Maroc me semble avoir couper les amarres avec la France mais contrairement à ce que l'on pourrait croire , ce n'est pas lui qui dérive.
Comme tous les divorces , ce divorce a un coût et le Maroc aujourd'hui s'estime avoir les épaules assez large pour l'assumer, avec un risque d'erreur sur son évaluation.
Reste à quantifier ce qu'apportera en bénéfice au Maroc cette liberté recouvrée, dans combien de temps s'en ressentiront les retombées positives et quel en sera le prix final , car il y aura un prix à tout ça. Forcément.
A
17 janvier 2023 15:57
Discours formaté avec tous les éléments de language habituel , Si le Maroc était resté à sa place , et n’avait pas été espionné la main qui le nourrit. les relations serait bonne. Je ne pense pas que Macron puisse pardonner d’avoir été espionné dans son intimité.. Votre roi vit la moitié de l’année en France. Et sa mère y vit toute l’année. . le Maroc, depuis les accords, Abraham s’est cru intouchable. Le retour de bâton est violent. Quand on a le PIB de la région Nord-Pas-de-Calais, on ne se prend pas pour une puissance importante . le bras de fer peut marcher avec l’Espagne avec le chantage migratoire mais pas avec la France l’Europe se rend bien compte que le pouvoir marocain dépasse les bornes jusque dans son propre parlement. Josep Borrell a prévenu le Maroc qu’il y allait avoir des sanctions. Ce n’est pas pour rien que la diplomatie marocaine gesticule pour des histoires ridicules de maillot de foot ou de vol direct pour Constantine. Tout ça c’est pour endormir sa populace. .
Citation
AL MASSIRA a écrit:
On a l'impression de revivre les années Mitterrand même si Chirac, Sarkozy et Hollande n'ont pas changé grand chose, mais au moins les relations étaient chaleureuses. Et on se souvient que la junte accusait toujours la France d'être pro-marocaine. Les communiqués polisariens y faisaient systématiquement référence. La phrase sur la France ne pouvait pas ne pas y figurer.
Là le Macron fait des calculs économiques certainement, lesquels ? je ne vois pas, ou alors il est dans une impasse qu'il n'arrive pas à gérer. Je trouve personnellement que la politique suivie par le Maroc est la meilleure. Isoler la France, avoir d'autres alliés économiques, politiques et militaires et lui faire du chantage. Ce qui finira par la pousser à trancher. Ou alors à œuvrer pour chasser la junte d'Alger. Ils en sont capables.
17 janvier 2023 16:27
Le territoire marocain s'étendait jusqu'au fleuve du Sénégal et c'etait la France coloniale qui avait décidé la division du territoire marocain pour créer la Mauritanie et partager le reste du territoire marocain avec l'Espagne, après la Conférence de Madrid de 1880.

Donc, logiquement, la France est le premier pays à savoir que le Sahara occidental est historiquement Marocain et sa reconnaissance, en tant que territoire Marocain, n'est qu'une question de rétablir une vérité historique, surtout que le peuple sahraoui n'a jamais existé dans l'histoire de l'humanité.
17 janvier 2023 17:10
Oh la la que vais-je te répondre car ton cas est critique et je ne veux pas l'avoir sur la conscience. Je vois que tu m'as sorti tous les éléments du DRS pour sa propagande. En réalité ce sont toutes les claques que ta junte a reçu sur la gueule (tu m'excuseras pour le terme, il n'y en pas d'autres) et qui ne passent pas. Les accords d'Abraham, tu m'as ressorti Josep Borell (que tu vas nous ressortir à chaque fois, on le sait, ça fait partie de ta maladie incurable) et bien sûr comme tout algérien du DRS qui se respecte tu as parlé du PIB. J'ai oublié tu as fait allusion à Pegasus. Je vais te dire, vous la junte algérienne, vous me donnez l'impression comme ces gamins qui regardent les conflits entre les grands, qui n'y comprennent rien et qui sortent des remarques hors-sujet.
Pegasus, le Parlement européen, ce sont des affaires qui n'ont rien à voir avec les relations maroco-françaises. Et de toute façon n'en attendez rien, vous n'obtiendrez rien, ça ne te sortira pas de ta dépression profonde.
Quant à la vie privée du Roi, ça ne me regarde pas, pas plus que celle de sa mère. Et je ne vois pas non plus le rapport avec la crise dont on parle. Ton délire s'aggrave de plus en plus. Le Roi règne admirablement sur le pays et c'est tout ce qu'on lui demande. Le reste ça le regarde.
Quant à la France, je te signale qu'on part d'une situation moins compliquée que l'Allemande ou l'Espagnole qui étaient franchement pro-polisariens. Aujourd'hui ils sont à deux pas d'ouvrir des consulats. La France est un soutien pour nous depuis le début au CS de l'ONU. On veut la pousser à aller plus loin. ça s'appelle de la politique. Nos dirigeants ont senti après une période sans ambassadeurs que c'est le moment de passer à l'étape suivante. Pour l'instant ce n'est pas une guerre politique mais un message fort pour faire réfléchir Paris.
Sinon tout ce que tu as raconté et que le DRS t'a passé sur tes fiches: le Roi, Pegasus, Morocco-gate, la normalisation, le Maroc un pays "minable", le Maroc un pays prétentieux, etc... Tout ça est hors sujet sinon c'est toi qui vas très mal.
Citation
Ali lmr a écrit:
Discours formaté avec tous les éléments de language habituel , Si le Maroc était resté à sa place , et n’avait pas été espionné la main qui le nourrit. les relations serait bonne. Je ne pense pas que Macron puisse pardonner d’avoir été espionné dans son intimité.. Votre roi vit la moitié de l’année en France. Et sa mère y vit toute l’année. . le Maroc, depuis les accords, Abraham s’est cru intouchable. Le retour de bâton est violent. Quand on a le PIB de la région Nord-Pas-de-Calais, on ne se prend pas pour une puissance importante . le bras de fer peut marcher avec l’Espagne avec le chantage migratoire mais pas avec la France l’Europe se rend bien compte que le pouvoir marocain dépasse les bornes jusque dans son propre parlement. Josep Borrell a prévenu le Maroc qu’il y allait avoir des sanctions. Ce n’est pas pour rien que la diplomatie marocaine gesticule pour des histoires ridicules de maillot de foot ou de vol direct pour Constantine. Tout ça c’est pour endormir sa populace. .
g
17 janvier 2023 17:15
Ton charabia on dirait les torchons algérie patriotique ou APS.
Citation
Ali lmr a écrit:
Discours formaté avec tous les éléments de language habituel , Si le Maroc était resté à sa place , et n’avait pas été espionné la main qui le nourrit. les relations serait bonne. Je ne pense pas que Macron puisse pardonner d’avoir été espionné dans son intimité.. Votre roi vit la moitié de l’année en France. Et sa mère y vit toute l’année. . le Maroc, depuis les accords, Abraham s’est cru intouchable. Le retour de bâton est violent. Quand on a le PIB de la région Nord-Pas-de-Calais, on ne se prend pas pour une puissance importante . le bras de fer peut marcher avec l’Espagne avec le chantage migratoire mais pas avec la France l’Europe se rend bien compte que le pouvoir marocain dépasse les bornes jusque dans son propre parlement. Josep Borrell a prévenu le Maroc qu’il y allait avoir des sanctions. Ce n’est pas pour rien que la diplomatie marocaine gesticule pour des histoires ridicules de maillot de foot ou de vol direct pour Constantine. Tout ça c’est pour endormir sa populace. .
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