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Lilâk07 a écrit:
Salam
Et bien oui !
Aimer, c'est aussi aider l'autre à grandir, à s'élever.
Néanmoins, il faut informer et ne pas obliger une personne et ne pas forcer un choix.
Mais par contre, aimer c'est peut-être aussi être là si la personne, malgré nos dires, est aller dans la mauvaise direction pour l'aider à se relever et à se reconstruire correctement. Et tout ça, sans lui dire "je te l'avais dis"
C'est en faisant des erreurs qu'on apprend. Nous qui aimons, nous ne voulons pas voir ces personnes souffrir, mais si Allah a imposer cela comme une épreuve, nous devrions être la, même si on a avertie
Apres peut-être que si la relation s'arrête c'est soit que nos conseils sont allés trop loin, qu'on a coupé al liberté de cette personne, soit qu'on s'est quitté pour grandir et mieux se retrouver. Comme une grosse claque que la vie nous met pour remettre en place. De toute manière, dans nimporte quelle relation, si 2 personnes sont bonnes pour l'une et l'autre, elles vont tjrs se retrouver même si c'est 50 ans plus tard.
Tu as l'air d'être une personne adorable ! :3
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La Louve** a écrit:
Salam, coucou les yabis
Un peu d'Amour pour changer
Dites moi si vous êtes d'accord : aimer, c'est oser dire à l'autre la vérité qu'il ne veut pas voir, parce qu'on ne veut que le meilleur pour lui.
C'est ne pas cautionner des actes qui lui sont néfastes, que ce soit du point de vue personnel ou dans la relation.
Au risque de perdre l'amour de cette personne ou de voir s'interrompre la relation.
Cela ne signifie qu'on ne l'accepte pas tel qu'il est ou qu'on le juge, simplement ne pas cautionner.
Merci pour vos réponses.
Très belle et lumineuse journée à tous ?
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Citrusse a écrit:
Salam
L'amour, c'est laisser l'autre expérimenter sa propre vie. Sans l'influencer.
S'il a besoin de connaître notre propre expérience pour avancer, pourquoi pas. Mais s'il n'en a pas besoin, le laisser avancer à sa manière. Et accepter.
Choisir ses propres influences.
Dire "la" vérité à un autre, c'est dire quelle vérité en réalité, si ce n'est la nôtre.
Notre vérité n'est pas forcément la vérité de l'autre, même si cet autre est notre mari ou nos enfants, une amie ou un parent ...
La Vérité, il n'y a que Dieu qui la connaît. A Lui de transmettre Sa Vérité aux gens. Et aux gens d'être attentifs à cette Vérité.
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La Louve** a écrit:
Oui je suis d'accord avec ça...
Après, comme tu dis, qu'est ce que la vérité, c'est tout un débat aussi, de là à cautionner un comportement qui te paraît à toi destructeur, est-ce que tu ne vas pas lui faire part de ton inquiétude ? Sans jugement bien sûr..
Et jusqu'où on peut accepter de voir l'autre s'enfoncer dans son expérience qu'on sait (ou qu'on pense) destructrice, sachant que ça impacte fortement la relation et soi même ?
Est ce qu'il n'y a pas un équilibre à trouver ?
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La Louve** a écrit:
Salam, coucou les yabis
Un peu d'Amour pour changer
Dites moi si vous êtes d'accord : aimer, c'est oser dire à l'autre la vérité qu'il ne veut pas voir, parce qu'on ne veut que le meilleur pour lui.
C'est ne pas cautionner des actes qui lui sont néfastes, que ce soit du point de vue personnel ou dans la relation.
Au risque de perdre l'amour de cette personne ou de voir s'interrompre la relation.
Cela ne signifie qu'on ne l'accepte pas tel qu'il est ou qu'on le juge, simplement ne pas cautionner.
Merci pour vos réponses.
Très belle et lumineuse journée à tous ?
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Citrusse a écrit:
Si ça impacte la relation, c'est que TOI, tu y accordes trop d'importance. Tu ne sais pas lâcher prise. Tu veux que ça change. Parce que la vérité de l'autre te dérange.
Et tu as le droit d'apporter tes propres idées, ta propre vérité pour tenter de faire changer d'avis l'autre. Mais si l'autre ne veut pas changer son avis, tu ne pourras rien y faire.
Et dans ce cas, pourquoi se casser la tête ? C'est son choix. Faut respecter le choix de l'autre.
Ma mère a eu un cancer du sein. Au début, son discours, c'était "je vais me laisser mourir, je ne me soignerai pas". Bien entendu, je n'étais pas d'accord avec ça et j'ai apporté mes arguments pour la faire changer d'avis. Et elle m'a suivi. Elle s'est battue et elle est toujours là. Mais si elle avait refusé de se battre ? J'aurais dû accepter. Pourquoi souffrir du choix de l'autre ?
De toutes manières, un jour ou l'autre, ma mère mourra. Si ce n'est pas de ça, ce sera d'autre chose. Je n'ai fait que retarder l'échéance.
Et puis ... en ce moment, j'ai un souci de santé, je me tracasse comme c'est pas permis et si ça se trouve, je partirai avant elle ... Et là je me dis que je n'aurai peut-être pas dû la faire changer d'avis ...
Certains sont suicidaires, faut-il les empêcher de se suicider ? Oui, la loi nous l'impose. Et puis on ne veut jamais se séparer de nos proches. Mais si c'est le choix de l'autre et qu'il finit par passer à l'acte, il le fera dans ton dos et tu ne pourras rien y faire. A part accepter, il te reste quoi ? Pourquoi souffrir pour un choix qui ne te concerne finalement pas. Lui ne sera plus là pour voir ta souffrance. Et il s'en fichera ! Tu dois faire pareil.
Tu dois apprendre à te détacher du choix des autres. S'ils ne veulent pas de ton influence, tu dois apprendre, coûte que coûte à lâcher prise. Même si c'est un enfant, un parent ou ton mari. Tu dois accepter. C'est aussi une épreuve de vie d'accepter. Et derrière, il y a la liberté, la paix, la joie même. Mais seulement à la condition d'accepter.
Ne pas accepter, c'est s'inscrire dans un processus de souffrance. Et un processus de souffrance inutile.
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La Louve** a écrit:
Oui je suis d'accord, mais c'est pas vraiment une question d'acceptation mais plutôt de dire à l'autre : regarde là tu t'egares, tu es sur une voie qui te mèneras à..., tu es en contradiction avec tes principes, etc...
Bref, l'idée est de ne pas cautionner, mais accepter le choix de l'autre, c'est la base du respect, on n'a pas à chercher à changer l'autre pour son propre intérêt, ce n'est pas de l'amour, c'est de l'emprise.
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Citrusse a écrit:
Mais comment tu sais qu'il s'égare ? Là est la question.
Encore une fois, seul Dieu connaît la Vérité.
Et même si tu as raison et qu'il s'égare réellement, il a peut-être besoin de cet égarement pour comprendre certains aspects de sa vie.
Si tu as envie de lui donner ton avis, ta vision des choses, c'est très bien. Mais si l'autre n'est pas d'accord avec toi, faut laisser.
Faut laisser l'autre faire ses propres expériences.
Tu n'as pas à t'inquiéter pour ton prochain. Tu dois juste l'aimer. Pour ce qu'il est. Et tant pis s'il n'adhère pas aux mêmes choses que toi.
Aimer, sans s'inquiéter.ça te semble difficile n'est-ce pas ?
L'inquiétude, c'est encore le Mental qui travaille. Sans le Mental, on est dans l'acceptation, on arrive à se dire que ce n'est pas grave si les choses tournent mal.
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La Louve** a écrit:
Mdr, non on ne peut pas savoir, juste donner son point de vue.
Déjà si la personne te pose la question, faut bien répondre non ?
Et puis voilà, par exemple un jour une amie m'a dit les choses cash, je l'ai remerciée parce que j'avais besoin de l'entendre...
J'ai d'autres exemples...
Mais clairement, faut lâcher prise sur le reste, même si on le voit aller dans le mur...
Mais c'est dur parfois quand même...
J'ai un exemple sous les yeux là avec ma nièce, j'en pleure limite...
Et oui, j'ai envie de dire : on t'avais prévenue, d'autant qu'elle s'est aussi voilée la face, mais voilà, c'est son épreuve je me dis, j'espère qu'elle en sortira grandie.
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