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Ces MRE qui n’aiment pas leur pays!
h
19 juillet 2004 01:40

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je trouve ça vraiment honteux!

le Maroc au coeur. Ah ! Que lentement la vérité fait son chemin dans les esprits...
h
19 juillet 2004 01:41
Ces MRE qui n’aiment pas leur pays
Gazette du Maroc
12 Juillet 2004


D’habitude, les colonnes des journaux et magazines regorgent d’articles élogieux sur les Marocains résidents à l’étranger. La coutume s’étant installée pour que chaque année, entre juin et août, il faut leur dérouler un tapis rouge médiatique qui sied à leur rang de nouveaux seigneurs d’un Maroc qui a besoin d’eux. La Gazette du Maroc décide de faire entorse à cette sacro-sainte tradition en dévoilant les travers des Marocains vivant à l’étranger.



Quel rapport peuvent avoir certains d’entre eux avec leur pays d’origine? Comment vivent-ils leur différence par rapport aux autres Marocains et quel regard portent-ils sur ce Maroc qui demeure en définitive leur patrie? “J’aime pas ce pays, et à chaque fois, c’est la même histoire…” La même histoire, c’est-à-dire l’obligation familiale de venir pour quelques semaines revoir ce pays où les parents ont vu le jour et étrenner quelques épisodes heureux ou douloureux de leur vie. Et cela, les jeunes ne le connaissent pas. Les parents racontent, s’épanchent, reviennent sur leur vie dans le pays et brossent un tableau nostalgique de la vie au-delà de Gibraltar. Le père tente de
calmer son rejeton, en lui disant: “Mais ne dis pas ça, c’est pas bien”.
Le gosse, la vingtaine déjà entamée, grommelle un coup et crache par terre à notre endroit. Belle entrée en matière en cette journée estivale où l’on sent
le chergui poindre du nez comme une menace de plomb sur les nerfs de tous dans ce port de Tanger gonflé à bloc.

Bienvenue chez vous

“Non, je ne suis pas Marocain et je ne vois pas pourquoi cela t’intéresse”. Là, c’est un autre jeune, le crâne presque rasé, une tête encore dans le cirage où les effluves d’une nuit jointée et tristement arrosée battent encore pavillon. Nous sommes devant le port de Tanger à 35 degrés. Température du sol, incalculable. Celle de l’air, un peu moite et fétide. Celle des âmes, vacillante entre gel et grosse chaleur. Les MRE, Marocains résidents à l’étranger, ont posé pied sur le sol marocain et pour la plupart, les ennuis commencent. Pour ceux qui les accueillent, les “emmerdes” prennent corps. Nous ne sommes plus dans les slogans publicitaires et les paroles vides de sens. Là, c’est la réalité du terrain qui dicte sa vérité sur les lèvres des uns et des autres. On sent la tension envahir l’air pollué du port. Un douanier que l’on a connu dans d’autres circonstances affiche une mine grise, un peu palot et le regard bizarre. “J’espère que cette journée passera très vite. Vous allez voir de vos propres yeux tout ce que mes collègues vous ont raconté. A vous de juger si c’est publiable ou pas. Pour ma part, je prie pour garder mon calme, sinon, je buterai quelqu’un et tant pis pour ce boulot”. Le bruit est assourdissant dans ce port. On crie de partout et certains ont fait des engueulades un sport pour la journée. On dirait que le travail ne peut se faire qu’en empestant la vie et ses tracas. On descend du bateau et les gens se mobilisent comme pour partir au front. On sent l’appréhension et la crainte. Pour d’autres, plus rôdés, “c’est normal, ils nous prennent tous pour pire que des bêtes”. Nous ne sommes plus dans la littérature politiquement correcte qui voudrait dépeindre l’arrivée des Marocains vivant à l’étranger comme une rencontre entre un pèlerin et sa terre promise. Nous sommes de plein fouet devant la crudité des lieux, des sentiments et des propos.

Ames sensibles s’abstenir

“Putain de sa race, t’as vu ce flic de mes d… quel enf. De sa race ! gros porc”. C’est du direct sorti de la bouche d’une jeune fille qui, apparemment, est bien sous toutes les coutures, sauf celle du langage où elle devra faire des efforts. Dans son sillage près d’une demi-heure, on a compris qu’elle avait un vocabulaire de quinze mots à tout casser qu’elle répète inlassablement en boucle. Un vocabulaire de gouttière que les chats varient plus souvent qu’elle, mais cela, elle ne le savait pas. On lui fait la remarque sur son parlé très prosaïque, elle éclate d’un rire cinglant et entame sa ronde sur les flics , les gendarmes, les douaniers, le pays, la famille: “Tous ici des enc…Pigent que dalle, les cons. Faut leur dire que c’est des enf… pour qui fassent leur travail”. La suite va direct dans les oreilles des intéressés qui font pour un moment semblant de ne rien entendre ou, mieux encore, jouent les ignares qui ne pigent pas un traître mot de la langue de cette jeune demoiselle qui monte dans sa voiture immatriculée 93 quelque part à la sortie d’une porte en île-de- France. Pourtant, rien ne justifiait cette colère montante chez la jeune fille. Les “keufs” faisaient leur boulot, avec le sourire en prime, les gendarmes étaient courtois et rigolaient avec plusieurs personnes, mais la jeune de 93, elle, avait une dent naturelle et prédisposée pour leur servir le chapelet de sa bourgade. Cette scène était le préambule de notre belle journée d’été sous les vents tangérois, à l’ombre des Marocains résidents à l’étranger qui viennent passer un moment dans le pays.

Les MRE, première vague

Pour les habitués des passages des Marocains vivant à l’étranger, tous ceux qui travaillent dans les ports et sur les routes, il y a une nette distinction entre les MRE, première cuvée et les nouveaux MRE qui sont, eux, des ex-harragas, reviennent au pays et décident d’en découdre avec le destin. “C’est flagrant et cela se voit vite, explique un officier des douanes. Les vieilles personnes qui ont vécu vingt ou trente ans en France ou en Belgique, sont en majorité des personnes bien élevées qui reviennent au pays avec le cœur. Leurs enfants sont parfois très mal élevés, ils crient, se lavent à la sortie du bateau à l’eau de Sidi Ali, crachent partout, jettent les détritus sur les passages. Bref, ils font beaucoup de tort. En général, les parents essayent de les raisonner. Mais ce sont les autres, les harragas qui ont eu les papiers et reviennent au Maroc pour se battre et régler des comptes. Ceux-là, ils sont dangereux. Et tout le monde le sait. Mais on fait semblant de ne rien voir”. Ce que nous intime ici ce responsable est relayé par des centaines d’histoires toutes aussi édifiantes les unes que les autres. “Une fois, l’année dernière, deux types qui venaient d’Italie, de Como, je me rappelle. Ils avaient des tonnes de choses entassées dans la voiture. Je ne leur ai rien demandé, sauf de jeter un œil, ce qui est mon droit et mon devoir. Les deux types sont descendus de la voiture et m’ont presque giflé. Je ne rigole pas, l’un d’eux m’a craché dessus et l’autre m’a plaqué la paume sur le cou en me disant qu’ils allaient crier que je leur avais demandé de l’argent. Quand tout est rentré dans l’ordre, j’ai demandé à l’un d’eux pourquoi ils se sont mal comportés avec moi. Il m’a répondu qu’il détestait les gendarmes et les policiers et qu’il était prêt à se bagarrer avec n’importe qui. Je lui ai dit bonne chance et je me suis cassé.”. Une autre histoire résume bien la situation: “Ils étaient cinq dans la camionnette. Deux femmes et trois jeunes. Ils avaient des machines à laver, des lecteurs vidéo, des bicyclettes, des postes stéréo et des tas d’autres choses. Je leur ai fait la remarque que c’était trop. Et là, les femmes se sont mises à hurler que c’était avec la sueur de leur front qu’elles avaient acheté tout cela et qu’elles étaient prêtes à me tuer si je touchais à leur marchandise. Mais, comment faire dans pareil cas. La loi est claire. Mais pour eux, la loi n’est pas applicable. Ils décident tout bonnement de braver tout le monde parce qu’ils pensent que nous avons besoin d’eux. La bonne femme m’a dit que c’était avec son argent que j’étais payé et que si elle et ses semblables ne venaient pas au Maroc, on perdrait tous nos emplois et les Marocains mourront de faim. Les gens lui disaient de se calmer, mais d’autres sont venus lui prêter main forte et c’est devenu un scandale au port. Tout le monde criait, c’était de la folie. Il fallait voir les jeunes qui répétaient que sans eux nous étions tous pire que de la merde et d’autres choses que je ne peux pas vous dire…”

Dans le sillage des ex-harragas

“Qu’est-ce que je peux vous dire sur mon état d’esprit. Rien. Je viens ici parce que je suis obligé. Et je ramène beaucoup d’argent, alors c’est à eux, ces fils de p… de se la fermer. Je me rappelle combien de fois, on m’a tabassé ici au port avant que je ne trouve une porte de sortie. C’est de la racaille tous ces cons, et moi, je décide de le leur dire”. Et il se met à l’œuvre devant nous en appelant un porteur. Quand le porteur arrive tout sourire, le jeune Italien lui jette un crachat en guise de salut et lui intime l’ordre de l’aider à remettre des choses dans le coffre. Le porteur s’exécute alors que l’émigré lui jette un cinglant “si tu voles quelque chose je te coupe la tête”. La traduction ne donne rien, mais il fallait voir le chapelet!! Le porteur n’a pas moufté un traître mot. Le jeune immigré se lâche sur lui en bonne démonstration et le gamin fait mine que c’est normal. A la fin, il lui jette un dirham. Pas deux, pas trois. Un dirham symbolique. Le porteur se rebiffe et lui fait savoir qu’il fallait allonger quatre autres dirhams. Et c’est là que les choses dégénèrent. Le ressortissant qui arrive d’Italie descend de sa voiture et vient allonger une bonne gifle à la joue du porteur. La bagarre s’emballe et quand les policiers arrivèrent, ils décident d’arranger les choses. Ils savaient que c’était le porteur qui avait raison, mais ils ne voulaient pas faire de surenchère. Ils arrivèrent après avoir essuyé une pluie de crachats à calmer le jeu et le porteur s’en est allé voir ailleurs, la joue marquée l’empreinte amicale de son frère. Pour les autorités du port, ce sont là des images presque normales qu’ils ont visionnées des milliers de fois. Cela ne les touche plus ou presque. Mais quand on est néophyte et que l’on se rend compte avec quel mépris certains MRE se comportent à l’égard des autres Marocains, il y a de quoi être profondément dégoûté. On avait entendu des histoires, on avait récolté des témoignages sur les mauvais traitements, les insultes, les coups, les crachats et tout le reste, mais le voir de visu, cela dépasse l’entendement.

Du respect des Marocains d’ici

“Tous des bougnoules, c’est moi que t’le dis. T’a zyeuté la gueule qu’il a ce gros porc…”, “tu sais parler français, faut aller à l’école espèce d’ignare” ou encore “mate-moi le c… de la vieille dame oh, c’est régolo”. Là, c’était une vieille mendiante qui a passé la journée sur le trottoir. Les jeunes immigrés la trouvaient amusante et ils se sont mis à lui faire des farces. C’était minable. “De quoi j’mêle. T’es journaliste? Alors va te faire voir toi aussi” lâchait une jeune adolescente à l’adresse d’un policier qui passait par là, juste pour lui décocher une vilaine pensée. Le cortège des insultes et des gros mots passés, il faut les voir se restaurer en attendant de passer ou de sortir du port. On jette les boîtes de conserves, on cible les gens avec des canettes de coca et même de bière et on plie les emballages pour se tester en basketteur raté devant les poubelles. Deux gars ont décidé de se rafraîchir devant le port. Ils ont sorti leurs bouteilles d’eau, le torse nu, ils se sont aspergés d’eau provoquant un embouteillage et laissant une mare devant le port. “Tu vois pas la chaleur qui fait ou quoi. Beh, c’est de l’eau et c’est propre”, “oui, mais pas devant le port” “quoi tu me donnes des leçons, toi, va faire ce que tu sais faire, t’auras pas un sou de moi”. Il crache par terre et remonte en voiture. Avant de partir, il appuie sur le klaxon pendant deux bonnes minutes pour narguer le policier et crache à nouveau. “Vous n’avez rien vu, il y en a qui urinent dans le port, je vous le jure. Ils pensent que le Maroc est une poubelle et que tout leur est permis. C’est une catastrophe, ces gens”. Devant un groupe de jeunes où deux filles s’échangeaient les sandales, on tente une entrée en matière plus civilisée alors que l’un des garçons finissait d’écraser sa cannette de coca sur le sol: “vous faites cela à Paris ou à Lyon? J’imagine que non, là-bas, vous payez une amende, alors vous vous tenez à carreau”. C’était le mot qu’il ne fallait pas ajouter: “tes leçons, tu te les mets là où je pense. Je n’ai d’ ordres à recevoir de personne. Je fais ce que je veux et si tu n’es pas d’accord, va voir les keufs”. Sa copine, ou cousine ou sœur se mêle de la partie: “il ne manquait plus que ça!! Ils viennent nous faire chier pour nous montrer comment nous comporter ; mais putain allez vous faire voir sale con, c’est sale déjà ici, alors c’est tout comme”. On insiste en leur disant que c’est une mauvaise image qu’ils donnent de l’immigré, et là les choses sérieuses commencent. On a eu droit à un cours sur l’argent des immigrés, le papa qui a dit à sa fille que le Maroc n’attendait que ce fric, que sans nous vous n’êtes que dalle et que de toute manière, ce sont les milliards qui vous intéressent et que nous n’avons même pas le droit de voter et que patati et patata ad nauseam. Sortis du port, on décide de faire un brin de chemin derrière quelques voitures d’immigrés. Ils sillonnent Tanger la musique à fond et se restaurent en jetant les restes par les fenêtres. Il y en a deux qui ont brûlé deux fois le feu rouge et un troisième a roulé même sur le trottoir avec son 4x4. On décide alors de rebrousser chemin à la sortie vers Casablanca pour aller voir du côté de Sebta si les Marocains résidents à l’étranger se comportaient de la même façon.
A suivre

De Tanger, Abdelhak Najib et Karim Serraj

le Maroc au coeur. Ah ! Que lentement la vérité fait son chemin dans les esprits...
19 juillet 2004 03:32
c'est vrai que certains enfants de rme dasrine bezaf mais l'article je le trouve trop beacoup exageré.

peut-etre que les journalistes sont un peu jaloux,surtout avec le salaire minable q'ils ont?(

:o
k
19 juillet 2004 07:47
Amir
Les Marocains de l'Amérique du nord qui atterissent à Casablanca ne sont pas confrontés à la même situation que les Marocains de l'Europe.
a
19 juillet 2004 09:43
L'article est très subjectif et il est vrai que certains MRE se comportent très mal. Moi ce que je trouve très étrange est que l'auteur ait l'air de dire que la première génération de l'immigration est la plus elevée, vous savez pourquoi ? parce que c'était une génération serviable et corviable à merci, les douaniers ainsi que les services de police les considéraient et les traitaient comme des bougres et pour cause dans leur majorité ils n'ont jamais été à l'ecole. Ils avaient été ponctionnés, humiliés, et definitivement asservie.

Evidemment quand la seconde generation et les nouveaux MRE se comporte très mal ( est c est blamable) vis à vis d'un système pourri jusqu'à la moelle des os c est avant tout par réaction vis à vis de ce même système. Ces jeunes qui n'arrêtent pas d'insulter les flics ont vécus ces humiliations très jeunes à chaque retour au Maroc. Vous ne pouvez pas imaginer le sentiment de frustration de deception quand ils sont confrontés de plein fouet à un système corrompue et arrogant. Alors que l'image qu'ils se font du Maroc est avant tout façonnée par une très grande nostalgie à la campagne natale de leurs parents, façonnée par l'éloge qu'ont font leurs parents à longeur d'année. Arrivés à la douane toute la famille est dans unea psychose, combien de fois ces familles sont restés plusieurs heures sous le soleil parce qu'un dounier a mis leurs papiers sous son keppi en attendant qu'ils lui donnent un billet, evidemment si vous ne comprenez pas qu'il faut l'arroser vous allez vous eterniser sous le soleil.

Malheureusement "aujourd'hui Maroc", a repris une image cliché des jeunes de blanlieu largement diffusée par la presse française et j'en veux pour cause le choix du département de résidence de la jeune fille vulgaire ( neuf trois) est ce un hasard ou alors c'téait le departement qui pouvait le plus donner l'image la plus dégradée du RME aux yeux de la presse française qui considèrent ces banlieus comme les territoires perdus de la république, mais notre journaliste est marocain !!!!!!. j'irais même jusqu'à douter des témoignages car ils sont extrêmes et vraiment clichés.



Message edité (19-07-04 10:05)
19 juillet 2004 09:52
Ce n'est pas du journalisme. c'est un article partiel et partial (beaucoup de mensonges par omission).

Les deux rédacteurs ont des comptes à régler ?



Message edité (19-07-04 10:53)
"Avec un H majuscule"
t
19 juillet 2004 10:02
C´ est un reportage très important, il montre des comportement bizares de certains personnes de nos MRE, et ca ne m´ etonne pas, puisque la plupart des MRE vivent dans des quartiers sensibles, marginalisés, brulent les voitures, se bagarer avec la police (en france ou en belgique), sans formation professionnel,...etc.
En plus il faut accepter les critiques, moi aussi, je suis un MRE (en allemagne) et lorsque je rentre parfois en france, j´ ai parfois honte de dire que j´ appartient à des marocain résidant à l´ étranger, en regandant des comportements dégradants de certains jeunes maghrébins, qu´ on les surnomes „les sauvageons“ en France, sans parler de la belgique.
K
19 juillet 2004 10:05
cet article me laisse un peu dubitatif

j ai du mal à le croire

kARMOSS / Droits de reproduction et de diffusion réservés © kARMOSS 2004/2020.
k
19 juillet 2004 10:25
C'est koi ce torchon ????
Le mec ki a ecrit ça , a beaucoup d'imagination !
Il en rajoute , mais d'une force !
Ki a deja vu un flic ou un douanier se faire insulter par des adolesents et ne rien dire ??? sad smiley
a
19 juillet 2004 10:27
Il est certain q l'article est basé sur des faits réels. Mais la proportion est negligeable pour vouloir en faire un fait de société.

Je vous invite a lire le message de Amazigh, pour lequel j'adhére complétement. On a pris nos parents pour des boeufs, la nouvelle G a le culot d'en mettre plein la gueule a un régime foireux.

"Qui séme le vent récolte le tempo"

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"Les harragas ont des comptes a régler: justifié et légitime car leur propre Pays leur a fait défaut.
m
19 juillet 2004 10:29
"C'est koi ce torchon ????
Le mec ki a ecrit ça , a beaucoup d'imagination !
Il en rajoute , mais d'une force !
Ki a deja vu un flic ou un douanier se faire insulter par des adolesents et ne rien dire ??? "


c'est clair ....
ou alors ça a bien changé (je ne suis pas retrourné depuis 3 ans )

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m
19 juillet 2004 10:32
"Auteur: kardach
Date: 19-07-04 07:47

Amir
Les Marocains de l'Amérique du nord qui atterissent à Casablanca ne sont pas confrontés à la même situation que les Marocains de l'Europe"


Kardach est ce que tu connais bien lesmarocains en amerique du nord (tu est toi-même mre au canada ? )
j'aimerais avoir des infos sur l'integration des marocains dans le monde anglo-saxon ou ailleurs
en fait je cherche le pays ou les marocains sont le mieux intégrés, loin très loin du destin "wesh momo aziz>>prison"
merci par avance

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P
19 juillet 2004 10:46
Salam

J'étais clouée en lisant cet article.

Il y a aussi l'effet ou beaucoup de marocains qui vivent au Maroc ne veulent pas nous voir rentrer chez nous pendant les vacances d'été.

Une fois j'ai entendu à la radio RTM qu'une jeune étudiante marocaine devait se rendre à Lyon pour poursuivre ses études. Elle a dit qu'elle n'avait pas d'amis marocains (nés en France) et ne voudra jamais les cotoyer par jalousie.

En tout cas, ces problèmes me font très penser à la chanson de Leila Rami et Sniper "Entre deux", ou nous, ne savons pas ou est notre véritable place, en France nous sommes considéré comme des immigrés et au pays comme des français.

Et pour finir, une fois, j'ai discuté avec une personne du Maroc dans un salon de t'chat, celle ci m'avait dit qu'elle n'aimait pas que les marocains venant de l'étranger viennent chez eux car ils remplissaient les routes avec leur voiture bien remplie et à craquer). J'espère que vous comprenez ce que je veux dire.

La vérité est comme le soleil. Elle fait tout voir et ne se laisse pas regarder :)
A
19 juillet 2004 10:56
Salam !!


le sujet se veut grave mais son contenu est un ramassit de faits divers qui me fait penser aux discours de Jean Marie Le Pen !!! Du réchaufé ! bof !!!!!

"Puisque tout coeur qui bat pour la liberté, n'a droit qu'à un peu de plomb, j'en réclame ma part !"( Louise Michelle )
19 juillet 2004 11:29
Salam,

Quand j'ai lu cet article, je suis tombé de haut, comment vais je faire moi qui a une SAAB 9-3 aero immatriculé dans le 93? Je rigole smiling smiley
Ce jeune journaliste utilises une encyclopédie dans le domaine argumentaire familier, on lit ça comme un roman de gare, c’est assez subversif, l’image du gentil douanier qui se fait molester par des jeunes qui ne savent même pas pourquoi ils le font, c’est vrai que si le journaliste a comme seul canal d’informations TF1, c’en est fini de nous mes amis, parce que juger les RME sur des jeunes qui poussent à la provocation et accuser toute la communauté arrachée à son pays d’être des malfamés, c’est trop.
Ce douanier qui se plaint, et qui a envie de buter du RME comme ça de bon matin, on occulte complètement le fait qu’on est pris pour des bœufs par les espagnols et maintenant par les marocains, heureusement qu’en France et en Belgique on est accepté comme on est, et malheureusement si je puis dire, la vision de ce journaliste est faussé, il n’a pas eu affaire aux lamentations des douaniers qui veulent vous soutirer quelques sous, les longues attentes devant les guichets pour simplement enregistrer le véhicule, le rire narquois des agents administratifs qui se languissent de vos suppliques « A sidi », « Allah i khelik » et j’en passe et des meilleurs, de toute façon nous immigrés ou enfants d’immigrés on n’a pas vraiment la côte avec ces gens, on ne pense pas à mal, il est vrai que certains jeunes sortent des limites de la normalité, mais aller arguer que tous les gens qui vivent en Seine Saint Denis sont des moins que rien, c’est intolérable.
Vous comprendrez que cette article m’interpelle, puisque moi-même j’habite le 93, un département que j’aime et qui me le rend bien, où je trouve confortable d’y vivre, les gens sont de diverses origines sociales et culturelles, franchement je préfère le 93 au 57 par exemple, et ce journaliste qui est sensible au marketing médiatique du 93 vu par les fachos comme une négation à la culture « blanche », ça me désole.
Vous savez dans sa tentative de diviser la première génération des autres, il ne sait pas que nous pensons tous la même chose, et l’argument du fait que l’on est transporteur de devises et que l’on se délecte à le penser est minable, il est vrai que le ¼ du chiffre d’affaires des commerçants se fait maintenant et pas à un autre moment, mais nous n’apportons pas que des biens matériels, il y a aussi le fait de voir la terre, la famille, de nous requinquer, nous aimons notre pays, nous diviser entre herragas et autres, c’est pas normal aussi, les herragas ont plus de mérites, ils ont risqués leurs vies pour une vie meilleure, alors à eux on ne leurs fera pas avaler des couleuvres, on les déteste, pourquoi ? Eh bien mes amis, bien qu’ils n’ont pas grandi dans des quartiers comme California, ou autre planque à sangsue, ils ont réussi sans l’aide de personne, eux ils ont le rêve intacte, enfin pas tous, il y a aussi des échecs, il y a ceux qui croient que tout est facile, j’ai cité California, je connais pas mal de jeunes issus de ce quartier et qui vivent limite seuil de pauvreté aux USA, où ils sont partis faire des « études », et qui sont ensuite restés comme simple herraga, alors la litanie du journaliste de généraliser sur des arguments fallacieux montre l’abjection de cette personne à notre encontre.
Au lieu de visiter les ports, qu’il aille demander l’humeur des marocains à l’entrée des consulats, les courbettes que font nos propres policiers pour ces administrations étrangères, ces milliers d’étudiants bardés de diplômes et qui ne trouvent pas de travail, que ce journaliste aille dans les zones rurales pour constater le pourquoi du comment de cette énervement générale, la vie ne se cantonne pas à la corniche de Casablanca mon gars !

[hr][b]L’art de la guerre, c’est de soumettre l’ennemi sans combat.[/b] (Sun Tzu)
m
19 juillet 2004 11:46
En réponse à jisuikiyes

Bravo pour ce post [IMG]http://img2.gamekult.com/images/forum/icones/icon35.gif[/IMG]

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r
19 juillet 2004 11:51
salam,

je pense que cet article contient bcp de vérités....

wa salam,

ex-Yabiladien
j
19 juillet 2004 11:53
en tout cas une chose est sur le marocains de banlieue et de navarre c'est qu' il crache beaucoups.......le flic ou douanier est docile.........un peu beaucoups même....................pour cela je ne suis pas convaincu de la veracité des pretendus faits ........vous voulez grossir les defauts des mre soit mais faites le quand de sorte a ce que l'on ait pas de crampe de rire a lire vos article quand meme!
r
19 juillet 2004 11:54

l'education, l'education,...c'est la clé!!!

ex-Yabiladien
r
19 juillet 2004 11:57
A l'attention de la rédaction du journal : la gazette du maroc

Je trouve votre article scandaleux, diffamatoire, tendancieux et chargé de haine gratuite et injustifiée envers vos frères Marocains Résidant à l’Etranger.

C’est inadmissible de la part de la Gazette du Maroc de donner une image négative, péjorative et subjective sur l’ensemble de la communauté marocain en se basant sur quelques faits divers au port de Tanger. C’est une insulte injustifiée à l’égard de toute la communauté marocaine résidant à l’étranger et qui fait chaque année des sacrifices considérables pour revoir son pays d’origine.

La communauté marocaine vivant à l’étranger compte plus de 4 million de personne soit près de 15% de la population totale du Maroc. Personne ne conteste sa contribution et son rôle dans le développement de son pays d’origine au niveau économique, financier, social et même politique.

Curieusement dans votre article les deux journalistes ne voient qu’une communauté qui crache partout, pollue le Maroc et provoque les embouteillages.Aucun des deux journalistes ne s’est donné la peine de poser les vraies questions qui devraient être posées sur les conditions de passage(à l’entrée comme la sortie) du port de Tanger (surnommé le port de tous les dangers ).

Au lieu de tirer en long et en large sur le comportement de quelques gamins agités il serait intéressant de s’interroger sur le comportement de tous les acteurs (douaniers, police, gendarmerie, DST,….), au niveau de la gestion et de l’organisation des flux de voyageurs aussi bien au port de Tanger qu’au poste de Sebta.

Comment expliquez vous que ces RME traversent trois ou quatre frontières dans le calme et arrivés au port de Tanger et à Sebta tout devient anarchique ??? Qui est responsable ? Avez-vous vu l’organisation à Algéciras ? Et sans aller loin, comparez ce qui se passe au port de Tanger avec l’implacable organisation du port de Sebta !

Il faut être aveugle pour ne pas constater que le port de Tanger et le point de passage de Sebta ne disposent ni des moyens ni du savoir faire, ni de l’organisation, ni des capacités nécessaires pour accueillir plus de 2 millions de personnes dans une période de deux mois.

Comparer la sortie au poste de Sebta : d’un coté vous avez la douane marocaine avec son anarchie habituelle et juste en face à 15m vous avez la douane espagnole organisée, fluide, ..bref intelligente !



Quelques extrait de votre « article »:
« Deux gars ont décidé de se rafraîchir devant le port. Ils ont sorti leurs bouteilles d’eau, le torse nu, ils se sont aspergés d’eau provoquant un embouteillage et laissant une mare devant le port. »

Vous dites au même temps qu’il fait 35 degrés !! où est le mal de se rafraîchir dans un port où il n y a pas un seul mètre ombragé et où l’attente dure des heures ? ! de là à provoquer un embouteillage (dans une file d’attente éternelle) et une mare avec une petite bouteille d’eau alors là vous avez réellement un problème de vision, !!!


« « Un douanier que l’on a connu dans d’autres circonstances affiche une mine grise, un peu palot et le regard bizarre. “J’espère que cette journée passera très vite. Vous allez voir de vos propres yeux tout ce que mes collègues vous ont raconté. A vous de juger si c’est publiable ou pas. Pour ma part, je prie pour garder mon calme, sinon, je buterai quelqu’un et tant pis pour ce boulot” » »

Vous avez bien noté les paroles de ce douanier : « je buterai quelqu’un et tant pis pour ce boulot »
Quelle triste mentalité ! face à de tels personnages comment espérez vous que les RME gardent leur calme ?

Les RME peuvent vous témoigner que vous n’avez rien vue ni entendu, restez là quelques jours avec une caméra cachée et vous verrez le vraie visage de tout ce beau monde qui rode au port de Tanger, il y a de quoi faire un film de science fiction.

Tous les RME ont entendu pire que cela. Généralement les agents s’acharnent sur les familles modestes avec leur camionnettes surchargées, mais quand ils ont à faire à des RME avec leur valise et sans porte bagage, ils font grise mine et vous serez le dernier servi puisque ils ne peuvent se servir….

Constatant de loin que vous ne transportez rien à déclarer, les douaniers vous ignorent complètement dans votre file et votre transpiration, ils se dirigent tous comme des vautours vers les camionnettes (contrairement à vous, ces douaniers adorent les camionnettes surchargées) qui par magie du DH ou des Euros vous dépassent, prenez votre mal en patience et courez derrière tel agent pour compléter un papier vert, chercher l’autre agent pour un autre papier rose et rattraper l’autre agent qui se balade avec son cachet dans la poche, un autre agent surgit et vous demande vos papiers, un autre vous demandent le papier de vert, un autre vérifier le cachet tamponné sur le papier rose et le suivant griffe votre voiture en traçant une croix avec de la craie - cailloux sur le coffre, arrive un autre qui vous demande de nouveau vos papiers et mettra à son tour une autre croix sur le par brise et vous posera les mêmes questions que ceux qui l’ont précédé…..etc c’est le passage infernal… et quand ils n’ont rient à vous reprocher ils se transforment TOUS en mendiant de cigarettes.

Vous connaissez certainement cette anecdote qui reflètent bien la sitaution : un RME fatigué, transpirant lance à un douanier : cela fait 3 heures que j’attends monsieur l’agent.
Le douanier lui répond : A qui vous le dites ? moi je vous attends depuis 300 jours !!

Mais vous, les journalistes, vous avez réussi à inverser les rôles, ce sont les douaniers qui se plaignent des RME !!!
Ce même douanier et ces collègues ne vous ont pas raconté comment ils ont construit des villas de plus de 150 millions de centimes avec un traitement de 2500 DH?

Et ce gendarme ou policier ne vous a pas avoué comment il a fait, avec son traitement qui ne suffirait pas à couvrir sa consommation de Whisky, pour réussir à rouler avec une Mercedes 250 D, et disposer d’une résidence au bord de la cote de Tétouan, d’une seconde à Rabat ou à Casablanca ….?

J’ai assisté personnellement au point de passage de Sebta à un gendarme et un policier avoisinant la quarantaine, l’un criait : AL HAMIR, l’autre enchaînait AL WOUHOUCHES en s’adressant à des milliers de RME serrés dans une file d’attente interminable.

Vous devrez voir les conditions dans lesquelles se déroule la sortie : des milliers de familles , femmes, enfants, bébés, vieillards, dans des files sous un soleil de 40 degrés et arrivant aux guichets vous constaterez que les agents (douaniers et police) papotent tranquillement autour de leur thé à la mente avec leur ventilateur !!! (image véridique).
Et juste pendant que vous attendez, vous avez un spectacle extraordinaire : des centaines de femmes, d’hommes, jeunes, âgés à pieds , transportant sur leur dos des marchandises, des caisses lourdes en provenance de Sebta. Ils passent dans un couloir étroit un derière l’autre et trois douaniers ne font qu’encaisser les billets 100, 200 DH, en dirait qu’ils ont un code et qu’ils connaissent la valeur de la marchandise qu’ils portent. Tout cela se passe en plein jour sans gène, vous pouvez le filmer. Ce sont des millions de DH qui partent enrichire tout ce beau monde qui se plaint des RME.

Si cette situation est banale, pourquoi ne pas instaurer une taxe pour tous ces gens qui vivent de la contrebande. Ainsi ces sommes iront à la caisse de l’Etat pour compenser les pertes sèches subies par l’économie nationale évaluées à 4 milliards de $/an.

Non ! vous lunettes déformées ne vous permettent de voir que ce misérable RME avec sa vieille camionnette transportant un frigo et qui va ruiner l’économie marocaine. ! C’est honteux.

On peut comprendre et désapprouver le comportement de gamins fatigués, agités après un long voyage ou mal élevés comme vous dites, mais le comportement de l’ensemble des agents (douaniers, policiers, gendarmes….) qui portent l’uniforme est vraiment dégoûtant. Il est à l’origine de toute cette anarchie qui règne au port de Tanger ou au point de passage de Sebta.

Si vous avez le courage de creuser un peu ces questions vous arriverez à comprendre les véritables problèmes et contribuer à votre tour à inciter les responsables à améliorer les conditions de passage des RME dans ces postes au lieu de dénigrer une composante essentielle de la société marocaine.

Vous avez opté pour la désinformation et la provocation pour quel objectif ? quel résultat ?

Personne n’ignore que certains RME ne se comportent pas comme on le souhaite et pas seulement au port de Tanger ou de Sebta… mais il s’agit de cas isolés qui ne reflètent pas le comportement de l’ensemble des RME et il n y a pas de quoi faire la une d’un journal !.

Un journaliste qui se respecte ne doit pas tomber à un bas niveau, prendre des cas isolés et les généraliser : Prendre quelques fais divers de comportement de quelques gamins fatigués après 2 jours de route et fabriquer une image désastreuse pour l’ensemble de la communauté marocaine à l’étranger.

En outre un journal qui se reste ne doit pas publier de tels propos et ceux qui se prétendent journalistes en rédigeant un tels mensonges devraient mieux retourner à l’école de journalisme pour réapprendre les règles élémentaires de cette noble profession.

Vous débarquez de Casablanca pour faire le journalisme d’investigation au port de Tanger, voir ces « sauvages des RME ». Vous aurez pu vous épargner la fatigue du trajet et épargner à votre journal les frais de voyage et d’hôtel. Il vous suffit de faire un court déplacement vers l’aireport de Casa (Mohamed v) et rapporter aux lecteurs un nombre impressionnant d’histoires de bagarres qui se déroulent chaque jour ainsi que les histoires de ces dizaines de familles qui arrivent le jour et à l’heure de départ prévus pour apprendre que leur avion est complet…mystère plus de place………vous aurez matière de quoi remplir les colonnes de votre gazette de la haine.

Vous utilisez les termes : MRE, harragas, ex-harragas, âmes sensibles s’abstenir, crachent partout, jettent les détritus sur les passages, urinent dans le port,….

Hélas de votre séjour à Tanger vous n’avez pu retenir que des crachats…et cela valait-il vraiment un tel déplacement ? … Vous avez fini par cracher votre haine et toujours de la haine… il y a vraiment de quoi être profondément dégoûté.

Cordialement

Hatimi
RME



Message edité (19-07-04 15:35)
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