Je mappéle fatima et je sui en seconde pour vendredi mon prof de françai a prévu de la lecture expressive ( on doi lire un texte devan tt le monde et on est noté). Jaimeré bien lire un bo poéme mé hélas je né pa de talen pour en écrire un tte seule, donc je pace un apel a tte les personne conaissan un bo poéme a faire partager. En espéran avoir bocou de réponse a mon message je vou remerci davance.
essaie de te concentrer sur queque chose qui te rends très joyeuse que tu aimes, ou quelque chose qui te rend trop triste, et écrit ce que tu ressens à ce moment là, tu verras que c facile, écris ce que tu penses...
ne comptes pas sur quelqu'un d'autre pour qu'il le fasse à ta place sinin ce serait de la triche et ce serait pas sincère...
et puis ne surfe pas trop sur internet c trop dangereux à ton âge
étre jeune La jeunesse n'est pas une période de la vie, elle est un état d'esprit, un effet de la volonté, une qualité de l'imagination, une intensité émotive, une victoire du courage sur la timidité, du goût de l'aventure sur l'amour du confort. On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d'années : on devient vieux parce qu'on a déserté son idéal. Les années rident la peau ; renoncer à son idéal ride l'âme. Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs sont les ennemis qui, lentement, nous font pencher vers la terre et devenir poussière avant la mort. Jeune est celui qui s'étonne et s'émerveille. Il demande comme l'enfant insatiable : Et après ? Il défie les événements et trouve de la joie au jeu de la vie. Vous êtes aussi jeune que votre foi. Aussi vieux que votre doute. Aussi jeune que votre confiance en vous-même. Aussi jeune que votre espoir. Aussi vieux que votre abattement. Vous resterez jeune tant que vous resterez réceptif. Réceptif à ce qui est beau, bon et grand. Réceptif aux messages de la nature, de l'homme et de l'infini. Si un jour, votre coeur allait être mordu par le pessimisme et rongé par le cynisme, puisse Dieu avoir pitié de votre âme de vieillard.
La vie n'a pas d'âge. La vraie jeunesse ne s'use pas. On a beau l'appeler souvenir, On a beau dire qu'elle disparaît, On a beau dire et vouloir dire que tout s'en va, Tout ce qui est vrai reste là. Quand la vérité est laide, c'est une bien fâcheuse histoire, Quand la vérité est belle, rien ne ternit son miroir. Les gens très âgés remontent en enfance Et leur coeur bat Là ou il n'y a pas d'autrefois. Jacques Prévert
************************************************************ La vieille femme grincheuse QUE VOIS-TU, TOI QUI ME SOIGNES, QUE VOIS-TU ? QUAND TU ME REGARDES, QUE PENSES-TU ?
Une vieille femme grincheuse, un peu folle Le regard perdu, qui n'y est plus tout à fait, Qui bave quand elle mange et ne répond jamais, Qui, quand tu dis d'une voix forte "essayez" Semble ne prêter aucune attention à ce que tu fais Et ne cesse de perdre ses chaussures et ses bas, Qui docile ou non, te laisse faire à ta guise, Le bain et les repas pour occuper la longue journée grise. C'est ça que tu penses, c'est ça que tu vois ? Alors ouvre les yeux, ce n'est pas moi. Je vais te dire qui je suis, assise là si tranquille Me déplaçant à ton ordre, mangeant quand tu veux : Je suis la dernière de dix, avec un père et une mère, Des frères et des soeurs qui s'aiment entre eux. Une jeune fille de 16 ans, des ailes aux pieds, Rêvant que bientôt, elle rencontrera un fiancé. Mariée déjà à 20 ans. Mon coeur bondit de joie Au souvenir des voeux que j'ai fait ce jour-la. J'ai 25 ans maintenant et un enfant à moi Qui a besoin de moi pour lui construire une maison. Une femme de trente ans, mon enfant grandit vite, Nous sommes liés l'un a l'autre par des liens qui dureront. Quarante ans, bientôt il ne sera plus là. Mais mon homme est à mes côtes qui veille sur moi. Cinquante ans, à nouveau jouent autour de moi des bébés ; Me revoilà avec des enfants, moi et mon bien-aimé. Voici les jours noirs, mon mari meurt. Je regarde vers le futur en frémissant de peur, Car mes enfants sont tous occupés à élever les leurs, Et je pense aux années et à l'amour que J'ai connus. Je suis vieille maintenant, et la nature est cruelle, qui s'amuse a faire passer la vieillesse pour folle, Mon corps s'en va, la grâce et la force m'abandonnent. Et il y a maintenant une pierre la ou jadis j'eus un coeur. Mais dans cette vieille carcasse, la jeune fille demeure Dont le vieux coeur se gonfle sans relâche. Je me souviens des joies, je me souviens des peines, Et à nouveau je sens ma vie et j'aime. Je repense aux années trop courtes et trop vite passées, Et accepte cette réalité implacable que rien ne peut durer Alors ouvre les yeux, toi qui me soignes et regarde. Non la vieille femme grincheuse... regarde mieux, tu me verras ! Ce poème a été retrouvé dans les affaires d'une vieille dame Irlandaise après sa mort. ************************************************************ La vie La vie est une chance, saisis-la. La vie est beauté, admire-la. La vie est une béatitude, savoure-la. La vie est un défi, fais-lui face. La vie est un devoir, accomplis-le. La vie est précieuse, prends-en soin. La vie est une richesse, conserve-la. La vie est amour, jouis-en. La vie est un mystère, perce-le. La vie est promesse, remplis-la. La vie est tristesse, surmonte-la. La vie est un hymne, chante-le. La vie est un combat, accepte-le. La vie est une tragédie, assume-la. La vie est une aventure, ose-la. La vie est un bonheur, mérite-le. La vie est la vie, défends-la. Mère Teresa ************************************************************ Touche... Touche une herbe, Touche une fleur, Touche un fruit, Touche un arbre et sa peau rugueuse, Touche un caillou chauffé par le soleil, Touche une bûche prête à se consumer pour te réchauffer. Touche un petit oiseau, blotti avec confiance au creux de ta main, laisse-toi imprégner par sa douceur, par le moment qui passe, par l'air que tu respires, par la chaleur du soleil. Touche une main, elle te raconte une histoire, Touche un pied, et sens le chemin parcouru, Touche une jambe, un corps et permets lui de te rencontrer, tu rencontreras son âme. Touche un corps qui s'abandonne, et tu te laisses aller aussi dans cette confiance, dans le respect de l'autre, tu accueilles l'autre en toi, comme lui te reçoit. Touche, Touche, Touche, la vie est là, passant par ton coeur pour aller jusqu'au bout de tes doigts. Touche, Donne, Reçois et entre dans cette dimension qui t'emmène vers l'infini.
************************************************************ Habitude Le seul danger serait en effet de se réveiller un jour Avec une âme qui n'aurait jamais servi, Une âme ensevelie de précautions, Soigneusement amidonnée, Repassée et pliée en quatre, Mais qui tombe en poussière faute d'usage. Car ce qu'il y a de pire, C'est d'avoir une âme habituée, Une âme tellement encroûtée, Tellement imperméabilisée, Que la grâce roule sur elle sans rien mouiller, Comme des gouttes d'eau sur la toile cirée. P. Baudiquey, Pleins signes ************************************************************ Un sourire... Un sourire ne coûte rien et produit beaucoup Il enrichit ceux qui le reçoivent Sans appauvrir ceux qui le donnent Il ne dure qu'un instant Mais son souvenir est parfois éternel Personne n'est assez riche pour s'en passer Personne n'est assez pauvre pour ne pas le mériter Il crée le bonheur au foyer Il est le signe sensible de l'amitié Un sourire donne du repos à l'être fatigué Rend du courage au plus découragé Il ne peut ni s'acheter, ni se prêter, ni se voler Car c'est une chose qui n'a de valeur Qu'à partir du moment où il se donne Et si quelquefois vous rencontrez une personne Qui ne sait plus avoir le sourire Soyez généreuse, donnez-lui le vôtre Car nul n'a autant besoin d'un sourire Que celui qui ne peut en donner aux autres.
************************************************************ Recueillement Sois sage ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille. Tu réclamais le Soir ; il descend ; le voici : Une atmosphère obscure enveloppe la ville, Aux uns portant la paix, aux autres le souci. Pendant que des mortels la multitude vile, Sous le fouet du Plaisir, ce bourreau sans merci, Va cueillir des remords dans la fête servile, Ma douleur, donne-moi la main ; viens par ici, Loin d'eux. Vois se pencher les défuntes Années, Sur les balcons du ciel, en robes surannées ; Surgir du fond des eaux le Regret souriant ; Le Soleil moribond s'endormir sous une arche, Et, comme un long linceul traînant à l'Orient, Entends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche. Charles Baudelaire ************************************************************ Recommence... Si tu es las et que la route te paraît longue Si tu t'aperçois que tu t'es trompé de chemin Ne te laisse pas couler au fil des jours et du temps Recommence...
Si la vie te semble trop absurde Si tu es déçu par trop de choses et trop de gens Ne cherche pas à comprendre pourquoi Recommence...
Si tu as essayé d'aimer et d'être utile Si tu as connu ta pauvreté et tes limites Ne laisse pas là une tâche à moitié faite Recommence...
Si les autres te regardent avec reproche S'ils sont déçus par toi, irrités Ne te révolte pas, ne leur demande rien Recommence...
Car l'arbre rebourgeonne en oubliant l'hiver Car le rameau fleurit sans demander pourquoi Car l'oiseau fait son nid sans songer à l'automne Car la vie est espoir et recommencement.
************************************************************ Les murs ne sont pas toujours au-dehors Dans tous les murs, il y a une lézarde, dans toute lézarde, très vite, il y a un peu de terre, dans cette terre la promesse d'un germe, dans ce germe fragile, il y a l'espoir d'une fleur et dans cette fleur, la certitude ensoleillée d'un pétale de liberté. Les murs les plus cachés sont souvent au-dedans Et dans ces murs aussi, il y a des lézardes.... laisse pousser les fleurs, elles sont les germes de la vie à venir. Jacques Salomé ************************************************************
Prenez le temps Prenez le temps de jouer, c'est le secret de l'éternelle jeunesse. Prenez le temps de lire, c'est la source du savoir. Prenez le temps d'aimer et d'être aimé, c'est une grâce de Dieu. Prenez le temps de vous faire des amis, c'est la voie du bonheur. Prenez le temps de rire, c'est la musique de l'âme. Prenez le temps de penser, c'est la source de l'action. Prenez le temps de donner, la vie est trop courte pour être égoïste. Prenez le temps de travailler, c'est le prix du succès. Prenez le temps de prier, c'est votre force sur la terre.
Alzheimer Qu'as-tu vieux paysan ? Fuis-tu la vie ? La vie te fuit-elle ? Tes regards fixent avec frayeur les objets... tes pantoufles t'intriguent. Je t'aime, mais tu ne me connais pas... On est obligé de te rappeler qui je suis et quel est mon nom. À quoi penses-tu, grand homme de la nature, toi qui longe les barres tendues le long des couloirs des hôpitaux Ta vie est clôturée par des murs hauts. Et cette infirmière qui te prend pour son gosse ! Montre-lui, grand-père, que tu ne maîtrises plus tes faits et gestes. Montre-lui, quand même, tes savoirs et tes besoins d'espace. Pourquoi éprouves-tu ce sentiment de fuite où que tu sois ? As-tu peur des hommes ? Voudrais-tu fuir la réalité de ce monde ? Que caches-tu, vieil homme, derrière ce masque de l'oubli ? Tu reconnais ton copain de classe et tu ne me reconnais pas Moi, ta petite-fille qui t'aime tant ? Tant de maladies détruisent les plus intelligents des hommes. Oh, grand-père, Quelle ânerie cette maladie ! Écrit par Séverine, 15 ans. ************************************************************
Les vieux Les vieux ne parlent plus ou alors seulement parfois du bout des yeux Même riches ils sont pauvres, ils n'ont plus d'illusions et n'ont qu'un coeur pour deux. Chez eux ça sent le thym, le propre, la lavande et le verbe d'antan Que l'on vive à Paris on vit tous en province quand on vit trop longtemps Est-ce d'avoir trop ri que leur voix se lézarde quand ils parlent d'hier Et d'avoir trop pleuré que des larmes encore leur perlent aux paupières Et s'ils tremblent un peu est-ce de voir vieillir la pendule d'argent Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui dit : je vous attends
Les vieux ne rêvent p!us, leurs livres s'ensommeillent, leurs pianos sont fermés Le petit chat est mort, le muscat du dimanche ne les fait plus chanter Les vieux ne bougent plus, leurs gestes ont trop de rides, leur monde est trop petit Du lit à la fenêtre, puis du lit au fauteuil et puis du lit au lit Et s'ils sortent encore, bras dessus bras dessous, tout habillés de raide C'est pour suivre au soleil l'enterrement d'un plus vieux, l'enterrement d'une plus laide Et le temps d'un sanglot, oublier toute une heure la pendule d'argent Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, et puis qui les attend
Les vieux ne meurent pas, ils s'endorment un jour et dorment trop longtemps Ils se tiennent la main, ils ont peur de se perdre et se perdent pourtant Et l'autre reste là, le meilleur ou le pire, le doux ou le sévère Cela n'importe pas, celui des deux qui reste se retrouve en enfer Vous le verrez peut-être, vous la verrez parfois en pluie et en chagrin Traverser le présent en s'excusant déjà de n'être pas plus loin Et fuir devant vous une dernière fois la pendule d'argent Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui leur dit : je t'attends Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non et puis qui nous attend Jacques Brel - 1963 ************************************************************
Les mains d'Elsa Donne moi tes mains pour l'inquiétude Donne moi tes mains dont j'ai tant rêvé Dont j'ai tant rêvé dans ma solitude Donne moi tes mains que je sois sauvé
Lorsque je les prends à mon pauvre piège De paume et de peur, de hâte et d'émoi Lorsque je les prends comme une eau de neige Qui fond de partout dans mes mains à moi
Sauras-tu jamais ce que les doigts pensent D'une proie entre eux un instant tenue Sauras-tu jamais ce que leur silence Un éclair aura connu d'inconnu
Donne-moi tes mains que mon coeur s'y forme S 'y taise le monde au moins un moment Donne-moi tes mains que mon âme y dorme Que mon âme y dorme éternellement. Louis Aragon ************************************************************
Alors la paix viendra Si tu crois qu'un sourire est plus fort qu'une arme, Si tu crois à la puissance d'une main offerte, Si tu sais regarder l'autre avec un brin d'amour, Si tu sais préférer l'espérance au soupçon, Si tu estimes que c'est à toi de faire le premier pas, Si tu peux te réjouir de la joie de ton voisin, Si pour toi l'étranger est un frère qui t'est proposé, Si tu sais donner gratuitement un peu de ton temps par amour, Si tu peux accepter qu'un autre te rende service, Si tu partages ton pain et que tu saches y joindre un morceau de ton coeur, Si tu crois qu'un pardon va plus loin qu'une vengeance, Si tu peux écouter le malheureux qui te fait perdre de ton temps et lui garder le sourire, Si tu sais accueillir un avis différent que le tien, Si pour toi l'autre est d'abord un frère, Si tu crois que la PAIX est possible Alors viendra la paix ! ************************************************************ SI... Si tu peux rester calme alors que, sur ta route, Un chacun perd la tête, et met le blâme en toi ; Si tu gardes confiance alors que chacun doute, Mais sans leur en vouloir de leur manque de foi ; Si l'attente, pour toi, ne cause trop grand-peine: Si, entendant mentir, toi-même tu ne mens, Ou si, étant haï, tu ignores la haine, Sans avoir l'air trop bon, ni parler trop sagement ;
Si tu rêves, - sans faire des rêves ton pilastre ; Si tu penses, - sans faire de penser toute leçon ; Si tu sais rencontrer Triomphe ou bien Désastre, Et traiter ces trompeurs de la même façon ; Si tu peux supporter tes vérités bien nettes Tordues par les coquins pour mieux duper les sots, Ou voir tout ce qui fut ton but brisé en miettes, Et te baisser, pour prendre et trier les morceaux ;
Si tu peux faire un tas de tous tes gains suprêmes Et le risquer à pile ou face, - en un seul coup - Et perdre - et repartir comme à tes débuts mêmes, Sans murmurer un mot de ta perte au va-tout ; Si tu forces ton coeur, tes nerfs, et ton jarret A servir à tes fins malgré leur abandon, Et que tu tiennes bon quand tout vient à l'arrêt, Hormis la Volonté qui ordonne : "Tiens bon ! "
Si tu vas dans la foule sans orgueil à tout rompre, Ou frayes avec les rois sans te croire un héros; Si l'ami ni l'ennemi ne peuvent te corrompre ; Si tout homme, pour toi, compte, mais nul par trop ; Si tu sais bien remplir chaque minute implacable De soixante secondes de chemins accomplis, A toi sera la Terre et son bien délectable, Et, - bien mieux - tu seras un Homme, mon fils.
La vie est un CDD. lorsque tu seras DCD, l'au delà sera ton CDI ,améliores ton CV en attendant ton Entretien.Allah punit les injustes tot ou tard !
Encore bravo Aîcha ! Je connais quelques uns des poèmes que tu as bien voulu mettre en ligne. Pa contre J'ai été impressionné par celui de la jeune-vieille irlandaise. J'ai frissonné en le lisant. Merci pour ces émotions.
NB au modérateur : ne pensez-vous pas qu'il faille accorder une rubrique " Poèsie" où seront regroupées toutes les initiatives "poètiques" ? Et je vopus prie de classer mon poème " Mon amour des années collèges" dans la rubrique " Femmes" plutôt que dans la rubrique Halka. Mon poème n'est pas une blague. Je vous remercie.
Très bon choix fatim59, c'est mon préféré aussi, pour l'info tout ce que je sait de ce poème, c'est qu'il a été trouvé dans les affaires d'une dame âgée irlandaise après sa mort au service de gériatrie du C.H.G de Dieppe..
La vie est un CDD. lorsque tu seras DCD, l'au delà sera ton CDI ,améliores ton CV en attendant ton Entretien.Allah punit les injustes tot ou tard !