Agression « On ne peut pas croire à sa mort » Nanterre (Hauts-de-Seine)
AU ONZIÈME ÉTAGE d'une haute tour grise du quartier Pablo-Picasso à Nanterre (Hauts-de-Seine), la famille de Mohamed pleure l'enfant disparu, mort mardi à l'âge de 15 ans après avoir été frappé par un homme de 49 ans armé d'une batte de base-ball. La maman de l'adolescent est effondrée sur le canapé du salon, serrant dans ses bras les deux jeunes frères de Mohamed. Rongée de chagrin, elle ne souffle mot. Le front est plissé, les traits crispés, elle paraît écrasée sous le poids d'une chape de plomb. Le père, lui, se montre plus volubile. Le regard vide, l'homme se tasse sur un coussin posé au sol et ne peut contenir sa révolte. Une sourde envie de vengeance. Et l'incompréhension. « Comment un homme aussi grand, aussi fort, a pu frapper mon fils ? Il devait bien savoir qu'il allait le tuer en le cognant. » Le petit homme craque. Espère que le meurtrier présumé de son fils ne pourra « jamais plus se regarder dans une glace » et se laisse envahir par la colère. Un profond sentiment d'injustice. « Mon fils jouait avec ses copains devant le supermarché. Il faisait du vélo, comme souvent. Il adorait faire du vélo. Et juste parce qu'il a touché le bonhomme avec sa roue, il se fait tuer ! » Le ton monte. Puis les larmes. Tantes, cousines, voisines, copains de Mohamed entrent et sortent de l'appartement propret. « C'était un enfant très calme, il ne méritait pas ça, s'indigne une tante. Un garçon souriant, calme, poli. » Scolarisé au collège Evariste-Gallois, Mohamed devait entrer en troisième pour y poursuivre un parcours ordinaire. « Sans histoires », assure la famille. Le père revient sans cesse sur les circonstances de la mort de son enfant, persuadé qu'« on aurait pu le sauver ». « Pourquoi les médecins n'ont pas fait de scanner ? » s'énerve-t-il. Un cousin de Mohamed affirme avoir veillé l'adolescent jusqu'à 4 heures du matin à l'hôpital Max-Fourestier, de Nanterre, où Mohamed a été conduit vers 20 heures lundi. Un drame « révoltant et absurde » « Quand je suis parti, il parlait, affirme le jeune homme. Pourquoi les médecins n'ont pas vu que son état était si grave ? » Le père de Mohamed promet d'en avoir le coeur net et, s'il le faut, de saisir la justice pour faire la lumière sur l'épisode de l'hôpital. Jointe hier, la direction de l'hôpital rappelle que l'enfant « est arrivé dans le coma aux urgences et que les médecins ont fait leur travail ». Au pied de l'immeuble de Mohamed, la solidarité s'organise. Les associations de locataires collectent de l'argent pour aider au financement des obsèques. Plus loin devant le supermarché, les habitants se pressent et reviennent sur « ce drame qui n'aurait jamais dû arriver ». Certains pointent la responsabilité des employés du supermarché. « Ils n'ont rien fait », martèle un groupe d'adolescents. Mais le directeur du magasin assure que « le vigile n'a rien vu. Quand il a remarqué l'attroupement, il a cru que quelqu'un s'était fait renverser par une voiture. Mais c'était déjà trop tard ». « On est tous choqués », scandent les mères de famille. Jacqueline Fraysse, le maire PC de Nanterre, exprime aussi sa consternation. « Je suis profondément bouleversée », écrit-elle dans un communiqué, par ce drame « révoltant et absurde ». Dans un quartier voisin, celui où habite l'agresseur de Mohamed, c'est aussi le choc. L'épouse de cet homme de 49 ans ne comprend pas. Sonnée, elle répète que son mari, un cuisinier au chômage, « est très gentil » avec leurs trois enfants. « Un jour, il a donné une gifle à un de nos enfants et il en était si malheureux qu'il voulait se couper la main », raconte cette femme frêle, effondrée elle aussi. Quand à l'agresseur de Mohamed, il a été mis en examen pour meurtre hier soir et écroué dans la soirée.
NANTERRE (HAUTS-DE-SEINE), MARDI. Mohamed (ci-contre) a été tué devant ce supermarché. Pour le père du jeune garçon, c'est l'incompréhension : « Comment un homme aussi grand, aussi fort, a pu frapper mon fils ? Il devait bien savoir qu'il allait le tue (LP/VALERIE MAHAUT.)
NANTERRE (HAUTS-DE-SEINE), MARDI. Mohamed (ci-contre) a été tué devant ce supermarché. Pour le père du jeune garçon, c'est l'incompréhension : « Comment un homme aussi grand, aussi fort, a pu frapper mon fils ? Il devait bien savoir qu'il allait le tue (LP/VALERIE MAHAUT.)
C'EST un crachat qui aurait déclenché la colère meurtrière de Z.V., l'homme qui a frappé Mohamed, 15 ans, à coups de batte de base-ball lundi soir à Nanterre, devant le supermarché du quartier Pablo-Picasso. « Quand il m'a craché dessus, ma concentration s'est basée sur lui. J'ai mis les enfants dans la voiture et pris la batte de base-ball », a expliqué ce cuisinier de 49 ans lors de sa garde à vue. Vers 19 heures lundi, Mohamed fait du vélo devant le supermarché. Z.V. gare sa camionnette et va faire les courses accompagné de ses enfants. Selon la version du meurtrier présumé, Mohamed roule sur le pied de cet homme à la carrure de boxeur. L'homme rajuste sa chaussure et exige des excuses. Il n'aurait obtenu que des injures choisies et il frappe une première fois. « Le sac enroulé autour de ma main m'a servi de bâton. » Puis il accompagne les enfants à la voiture et revient vers Mohamed, une batte de base-ball à la main. C'est lors d'un tout récent voyage en Serbie qu'il se serait équipé de cet objet. De retour près de l'adolescent, il frappe à nouveau. Deux fois. L'autopsie, pratiquée hier matin, a révélé deux blessures. Une fracture au crâne et une lésion à la tempe, qui a provoqué un grave traumatisme et une hémorragie cérébrale fatale. Mohamed s'est éteint peu après 5 h 30 mardi, à l'hôpital Max-Fourestier, à Nanterre. Niant un temps les faits, le meurtrier présumé a rapidement reconnu les coups portés. Le crachat l'aurait mis « hors de lui », rapporte un proche de l'affaire et « il a perdu le sens des réalités ». Selon l'agresseur, le crachat serait « l'insulte suprême » en Serbie, son pays d'origine. La famille et les proches du jeune Mohamed servent une tout autre version, affirmant que l'adolescent aurait voulu s'excuser. « Mais le type n'a pas voulu de ses excuses et l'a frappé », rapportent les parents de l'adolescent.
il ya vraiment des fils de p... dans ce pays . Que dieu le bénisse . Ce Z.V il mérite la peine de mort . il se croit en serbie ou quoi cet enc... Des histoires comme ça , j'ai les nerfs et une grosse haine . Un chleuh et fier de l'étre .
c dingue mais que faisait le vigile lorsqu'il a vu l'attroupement????
il s'occupe certe du magasin uniquement, mais pffffffffffffff...........
moi ça me dépasse ces choses là...et lorsque j'ai vu ça à la télé...
ça m'a révolté...
je suis indignée de voir des évènements aussi tragiques...
c grave, et normalement les médias auraient du en parler, en reparler, et en reparler, pour sensibiliser les téléspectateurs...
et puis pour le père qui a tué cet enfant qui ne pourra jamais faire le métier dont il a toujours rêvé, il ne pourra plus être dans les bras de sa mère ou son père...
il faut absolument condamné le père qui a fait ça...il ne faut pas laisser passer ça...
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à la recherche d'une assisante commerciale polyvalente, dégourdie, dynamique, et réactive !!!!!je suis làààààààààààààààààà
et malheuresement on perd des jeunes pour 'rien' ces dernieres années c'est inhumain de réagir comme ça le mec il a des gosses et il en frappe un autre
allah yarahmou ce petit garçon, ç a fait mal , je partage le chagrin de la fmille de ahmed. je sais ce que c'est que de perdre un membre de la famille . que dieu leur donne la patience. salaam
qu'est-ce qu'on devrait dire tous ceux qui habitent les grandes villes et qui se font bousculer à tort et à travers...
tout le monde devrait s'entretuer...
pfffff
n'importe quoi!!!
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C'est malheureux...
, je partage le chagrin de la fmille de ahmed. je sais ce que c'est que de perdre un membre de la famille 
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