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Adler,BHL et Finkielkraut anxieux face à la perspective d'une Egypte...
L
8 février 2011 16:29
Tout le monde devrait se réjouir de la contestation du régime répressif de Moubarak en Égypte. Mais la joie de voir la mise en place d’une véritable démocratie dans ce grand pays arabe est gâchée par une sombre perspective : la prise du pouvoir par les Frères Musulmans. Mais alors que The Economist qui n’est pas précisément un organe islamo-gauchiste se réjouit d’une révolte pacifique, populaire et séculière, trois des principaux intellectuels médiatiques français sont heureusement là pour mettre en garde les naïfs qui stupidement sont toujours prêts à applaudir à la chute des dictateurs.

Dans le Figaro des 29 et 30 janvier, Alexandre Adler est le premier à tirer la sonnette d’alarme dans sa chronique intitulée « Vers une dictature intégriste au Caire ? » dans laquelle il qualifie au passage Mohamed El Baradei, l’une des figures de proue de l’opposition à Moubarak de « pervers polymorphe ».

Alain Finkielkraut prend le relais dans Libération du 3 février. Il se demande si Mohamed El Baradei sera « l’homme de la transition démocratique ou l’idiot utile de l’islamisme » et doute de la possibilité de l’instauration d’un régime démocratique en Égypte à cause des Frères musulmans. Selon lui, il y avait une tradition démocratique en Europe de l’Est mais il doute qu’il y en ait une en Egypte. C’est faux et stupide à la fois. Seule la Tchécoslovaquie avait été une démocratie avant l’instauration du communisme en Europe de l’Est. Et il est curieux d’exiger le préalable d’une tradition démocratique pour une nation qui veut justement faire chuter une dictature. Dans Le Point (dont la couverture est sobrement intitulée « le spectre islamiste »), BHL avoue sa crainte de voir les fondamentalistes bénéficier de la chute de Moubarak avec la perspective d’une Égypte qui suivrait l’exemple iranien.

Ces trois intellectuels relaient en fait les craintes israéliennes face au changement politique en Égypte. Ce qui est assez amusant c’est que les mêmes qui ont dénoncé pendant des lustres l’absence de régimes démocratiques dans le monde arabe s’inquiètent désormais de la possibilité qu’il en existe. Cela ferait tomber leur argument de « Israël la seule démocratie du Proche-Orient » qu’ils psalmodient. Mais surtout cela pourrait signifier la mise en place de régimes moins accommodants avec Israël. Or c’est leur principale pour ne pas dire unique préoccupation.
Il n’est d’ailleurs pas étonnant qu’ils soient passés complètement à côté de la révolution tunisienne ; ils n’ont ni soutenu la révolte populaire comme ils ont pu le faire pour l’Iran, (la Tunisie n’est pas hostile à Israël donc on n’y soutient pas les revendications démocratiques) ni ne se sont inquiétés de ses conséquences comme ils le font pour l’Égypte (la Tunisie n’a pas un rôle clé au Proche Orient).
Ils font un parallèle entre la mise en place d’un régime répressif islamiste en Iran après 1979 et ce qui pourrait se produire en Égypte. Comparaison n’est pas raison ; si le régime des mollahs a pu s’imposer en Iran, c’est en grande partie du fait des craintes d’interventions extérieures américaines (et du précédent Mossadegh) et face à l’agression à partir de 1980 de Saddam Hussein, à l’époque soutenu unanimement par le monde occidental. Le sentiment de menace extérieure a largement servi le régime iranien pour se maintenir en place. C’est d’ailleurs une règle générale qui ne vaut pas que pour l’Iran.

Curieusement nos trois vedettes médiatiques qui s’inquiètent fortement de l’arrivée au pouvoir d’un mouvement intégriste religieux n’ont jamais rien dit contre le fait qu’en Israël un parti de de cette nature soit membre depuis longtemps de la coalition gouvernementale. Le parti Shass un parti extrémiste religieux (et raciste) est au pouvoir en Israël avec un autre parti d’extrême droite celui-ci laïc et tout aussi raciste, Israel Beiteinu. Ces deux partis alliés au Likoud essaient d’ailleurs de restreindre les libertés politiques et mettent une très forte pression sur les différentes O.N.G. de défense de droits de l’homme sans que nos trois intellectuels s’en émeuvent particulièrement.
Les Frères musulmans peuvent-ils prendre seul le pouvoir ? C’est fortement improbable pour ne pas dire impossible. Un gouvernement auquel éventuellement participeraient les Frères musulmans pourrait lever le blocus sur Gaza. Il ne se lancerait pas dans une guerre contre Israël du fait du rapport de forces militaires largement favorable à Israël sans parler de l’appui stratégique américain. Ce qui pourrait se produire par contre, c’est qu’un autre gouvernement égyptien soit moins accommodant avec l’actuelle coalition de droite et d’extrême-droite au pouvoir en Israël. Mais est-ce si grave qu’un pays démocratique d’une part ait une politique indépendante et d’autre part ne laisse pas carte blanche à un gouvernement de droite et d’extrême-droite ?

Les masques tombent. Nos trois intellectuels dénoncent un éventuel extrémisme en Egypte mais soutiennent celui au pouvoir en Israël. Ils critiquent l’absence de démocratie dans le monde arabe mais s’émeuvent dès qu’elle est en marche. Leur priorité n’est pas la démocratie mais la docilité à l’égard d’Israël, fut-il gouverné avec l’extrême droite.
Pascal Boniface, directeur de l’IRIS



Modifié 1 fois. Dernière modification le 08/02/11 16:30 par Le locataire.
l
8 février 2011 17:22
Les frères musulmans existent et quelque soit leurs idées, leurs revendications doivent être représenté au prorata de leurs électeurs (si il y en a ) mais il ne doivent pas être seul à être représentés. c'est pas ça la démocratie ?

Par contre j'ai de sérieux doutes sur les capacités des sois disant intellectuels cités dans le texte et surtout j'aimerais que l'on m'apporte la preuve qu'ils n'ont aucun intérêt, aucun but.....pour le moment il n'y a que des preuves du contraire.
L
8 février 2011 17:42
Citation
déesse Chou a écrit:
Les frères musulmans existent et quelque soit leurs idées, leurs revendications doivent être représenté au prorata de leurs électeurs (si il y en a ) mais il ne doivent pas être seul à être représentés. c'est pas ça la démocratie ?

Par contre j'ai de sérieux doutes sur les capacités des sois disant intellectuels cités dans le texte et surtout j'aimerais que l'on m'apporte la preuve qu'ils n'ont aucun intérêt, aucun but.....pour le moment il n'y a que des preuves du contraire.


Relis bien le texte..Il ne s'agit nullement ici des frères musulmans mais des intellectuels juifs français qui appèlent à la démocratie en Iran,et qui s'inquiètent des revendications légitimes des peuples Tunisien et Egyptien..C'est ce qu'on appelle le double langage..



Modifié 1 fois. Dernière modification le 08/02/11 17:43 par Le locataire.
G
8 février 2011 18:43
Citation
Le locataire a écrit:
C'est ce qu'on appelle le double langage..

On appelle cela aussi de l'hypocrisie, de la malhonnêteté, de l’escroquerie intellectuelle ou tout simplement de la haine...
Ces gens-là sont les adorateurs d'Israël et de ses crimes. Ces gens-là nous détestent. Ces gens-là détestent l'Islam et les musulmans. Ils ne nous veulent pas de bien.

Souvent ils ne résistent pas au politiquement correct et nous livrent le fond de leurs pensées de façon crue... les exemples ne manquent pas...

Il faut arrêter de les prendre pour des intellectuels... ce ne sont que de petits racistes haineux grandis par l'attention complice que leur accordent les médias...
b
8 février 2011 22:02
voici la democratie selon se gros porc d'adler et ses semblables

[www.youtube.com]
c
9 février 2011 10:08
ben c'est vrai que l'on ne peut que souhaiter aux egyptiens, et surtout à cette jeunesse éduquée qui est à l'origine des mobilisations, de ne pas se faire voler sa lutte pour la démocratie par des intégristes. la démocratie, ce n'est pas seulement le droit de vote. c'est tout un ensemble de droits fondamentaux dont beaucoup sont niés par les intégristes.
on verra bien. de toute façon, les freres musulmans n'ont aucune reponse, aucun projet capable de répondre aux défis actuels.
L
9 février 2011 12:39
Citation
coldman a écrit:
ben c'est vrai que l'on ne peut que souhaiter aux egyptiens, et surtout à cette jeunesse éduquée qui est à l'origine des mobilisations, de ne pas se faire voler sa lutte pour la démocratie par des intégristes. la démocratie, ce n'est pas seulement le droit de vote. c'est tout un ensemble de droits fondamentaux dont beaucoup sont niés par les intégristes.
on verra bien. de toute façon, les freres musulmans n'ont aucune reponse, aucun projet capable de répondre aux défis actuels.

En vérité,vous ne voulez ni des frères musulmans,ni des démocrates..Vous préférez les dictatures arabes parce qu'elles servent vos intérêts...La démocratie,c'est bon pour Israêl,pas pour l'Egypte,pas pour le monde arabe.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 09/02/11 12:42 par Le locataire.
B
9 février 2011 13:08
Le Locataire; il faut arrêter de faire de la publicité à ces sionistes.

Voilà un article, en réaction au sioniste frinkelquelquechose:


«Les amalgames de M. Finkielkraut»

Par SOPHIE BESSIS historienne, directrice de recherches à l’Institut de relations internationales et stratégiques de Paris et secrétaire générale adjointe de la Fédération internationale des droits de l’homme, ALI MEZGHANI Professeur de droit à la Sorbonne et à Tunis-II


Dans Libération du 3 février, Alain Finkielkraut prend la parole pour expliquer son silence sur ce qui se passe dans le monde arabe. Il ne nous épargne hélas ni amalgames, ni omissions, ni contre-vérités.

L’amalgame : oser le parallèle avec la révolution iranienne est ignorer volontairement que l’insurrection de 1979 fut conduite à Téhéran par les mollahs. L’immense majorité des manifestants arabes d’aujourd’hui - et la totalité en Tunisie - réclament la liberté et la démocratie, non un Etat islamique.

Alain Finkielkraut fonctionne à l’imagination. On aimerait savoir quel est le nouveau Khomeiny qui lui fait si peur, quel mollah est le guide des révolutions tunisienne et égyptienne. A-t-il entendu et compris les slogans des manifestants tunisiens, dont aucun ne se réfère l’islam ? A-t-il entendu ceux qui prônent une république démocratique et laïque ? A-t-il vu les nombreuses femmes participer aux manifestations, et s’opposer à l’occasion aux islamistes ? M. Finkielkraut ne semble d’ailleurs pas avoir eu vent de la révolution tunisienne. Etrange omission. Il est vrai qu’en parler l’eût obligé à reconnaître son caractère moderne, mixte, séculier, et l’universalité de ses mots d’ordre. Difficile quand on tente de faire accroire que, dans cette région du monde, il ne peut y avoir de révolte que religieuse.

Contre-vérités enfin : Alain Finkielkraut est un culturaliste. Il est, semble-t-il, des aires culturelles sans tradition de démocratie et donc qui ne peuvent y prétendre. La solidité des traditions démocratiques en Europe de l’Est se situe certainement, selon lui, dans l’ADN de ses peuples. Elles sont en effet plus difficiles à discerner dans leur histoire, héritière - pas seulement mais aussi - des absolutismes monarchiques ou religieux des siècles passés et des dictatures fascistes et communistes du XXe siècle. Et l’absence de telles traditions dans le monde arabe doit être aussi d’ordre génétique. Quitte à faire silence sur quelques faits, comme l’abolition de l’esclavage en Tunisie en 1841, le Pacte fondamental de 1857, l’enseignement moderne dès l’indépendance, ou la force des mouvements modernistes et féministes en Egypte et en Tunisie dès le XIXe siècle.

Cela n’intéresse pas M. Finkielkraut. Il serait bien inspiré pourtant de prendre la mesure de ce qui se passe dans cette partie du monde au lieu de ne lire ces événements qu’à l’aune de la géopolitique et des intérêts de la droite israélienne. Comme elle, il a peur de l’aspiration démocratique de ces peuples. Pourtant, ni dans les rues de Tunis ni dans celles du Caire, on n’a entendu le moindre slogan anti-israélien.

Nous sommes, certes, conscients du poids régional de l’Egypte. Nous savons, de même, que les risques de récupération du mouvement populaire par l’islam politique y existent. Mais seul le combat démocratique est une garantie pour l’avenir. Le problème, c’est que les peuples du monde arabe ne sont pour Alain Finkielkraut que des abstractions. Faisant fi de leurs aspirations, il préfère qu’ils continuent de vivre sous le joug de la dictature. Heureusement, les démocrates de la rive sud de la Méditerranée peuvent se passer de son soutien.

A-t-il entendu et compris les slogans des manifestants tunisiens, dont aucun ne se réfère l’islam ? A-t-il entendu ceux qui prônent une république démocratique et laïque ?

[www.liberation.fr]
C
9 février 2011 13:49
Citation
gitano_13246 a écrit:
voici la democratie selon se gros porc d'adler et ses semblables

[www.youtube.com]

Cet homme est une pourriture de première, à chaque fois qu'il ouvre sa grande gueule c'est pour casser les musulmans et l'Islam. C'est le frère jumeau de Sharon
c
9 février 2011 16:03
Citation
Le locataire a écrit:
Citation
coldman a écrit:
ben c'est vrai que l'on ne peut que souhaiter aux egyptiens, et surtout à cette jeunesse éduquée qui est à l'origine des mobilisations, de ne pas se faire voler sa lutte pour la démocratie par des intégristes. la démocratie, ce n'est pas seulement le droit de vote. c'est tout un ensemble de droits fondamentaux dont beaucoup sont niés par les intégristes.
on verra bien. de toute façon, les freres musulmans n'ont aucune reponse, aucun projet capable de répondre aux défis actuels.

En vérité,vous ne voulez ni des frères musulmans,ni des démocrates..Vous préférez les dictatures arabes parce qu'elles servent vos intérêts...La démocratie,c'est bon pour Israêl,pas pour l'Egypte,pas pour le monde arabe.


tu peux me tutoyer. réfléchis un peu. la democratie, c'est pas la charia imposé à tout le monde. c'est pas pour ça que les jeunes egyptiens sont descendus dans la rue.
alors si on ne peut que saluer la chute de moubarak, on peut nourrir quelques inquiétudes quand à l'apres.
déja, ce qu'on peut dire, c'est que pour l'instant il n'y a pas de révolution en vue en Égypte. l'armée tient toujours les rennes. le regime va certainement se liberaliser un peu. mais jusqu'a quel point?
f
9 février 2011 20:31
Je suis entièrement d'accords avec Ghiwani0.
il faut se méfier de ces trois mousquetaires: BHL, ADLER et finkielkraut . ils forment un trio anti-arabe et anti-musulman. je ne parle pas d'innombrable livres qu'ils sortent à la chaine tous pourrit. ils se considèrent des intellectuels voir des philosophes pour finkielkraut et BHL , moi je crois pas qu'ils méritent cela. certes, ils ont appris par coeur les traités philosophiques les plus connus. tous le monde peut faire ça . par contre, ils bénéficient de l'antenne et des colonnes des journaux à tout moment. c'est trop facile! la plupart des médias et des journaux français appartiennent aux israélites.la boucle est bouclée.
les juifs de France ont compris depuis longtemps que les médias est le moyen le plus puissant qui peut exister pour influencer les esprits .
Mais, la jeunesse française n'est pas dupe , il se rend compte de la main mise des israélites sur les médias français et sur la politique et les finances de France. cette jeunesse s'informe par le canal d'internet et les réseaux sociaux.
A propos de la révolution en egypte. je ne sait pas si vous avez remarqué que les défenseurs d'Israël ne veulent en aucun cas que le mot "révolution" soit propagé dans les médias car ce mot induit le changement radical et eux ils n'en veulent pas .
moi, je dis que la révolution égyptienne existe, mais il va prendre plus de temps pour déboucher sur un résultat satisfaisant pour le peuple égyptien.
c
10 février 2011 03:51
mais que vois tu concrètement de révolutionnaire en Égypte? perplexe
B
10 février 2011 11:03
Citation
freespirit64 a écrit:
Je suis entièrement d'accords avec Ghiwani0.
il faut se méfier de ces trois mousquetaires: BHL, ADLER et finkielkraut . ils forment un trio anti-arabe et anti-musulman. je ne parle pas d'innombrable livres qu'ils sortent à la chaine tous pourrit. ils se considèrent des intellectuels voir des philosophes pour finkielkraut et BHL , moi je crois pas qu'ils méritent cela. certes, ils ont appris par coeur les traités philosophiques les plus connus. tous le monde peut faire ça . par contre, ils bénéficient de l'antenne et des colonnes des journaux à tout moment. c'est trop facile! la plupart des médias et des journaux français appartiennent aux israélites.la boucle est bouclée.
les juifs de France ont compris depuis longtemps que les médias est le moyen le plus puissant qui peut exister pour influencer les esprits .
Mais, la jeunesse française n'est pas dupe , il se rend compte de la main mise des israélites sur les médias français et sur la politique et les finances de France. cette jeunesse s'informe par le canal d'internet et les réseaux sociaux.
A propos de la révolution en egypte. je ne sait pas si vous avez remarqué que les défenseurs d'Israël ne veulent en aucun cas que le mot "révolution" soit propagé dans les médias car ce mot induit le changement radical et eux ils n'en veulent pas .
moi, je dis que la révolution égyptienne existe, mais il va prendre plus de temps pour déboucher sur un résultat satisfaisant pour le peuple égyptien.

+1
il faut que le monde arabe se rassemble contre les fachos sionistes et qu on viennent en aide au peuple palestinien!!!!!!

c est bientot la fin pour les barbares sionistes,
c
10 février 2011 11:55
mais ou est la revolution en egypte concrétement?
k
10 février 2011 17:43
Citation
coldman a écrit:
mais ou est la revolution en egypte concrétement?

elle est en direct sur aljazeera live
c
10 février 2011 17:58
non, tu n'as pas compris. je parles de revoution, c'est à dire d"un changement de système.

révolution:

Sur le plan politique, une révolution est la suppression de manière brutale et parfois sanglante de l'ordre établi et du régime politique en place ainsi que son remplacement par une autre forme de gouvernement. Le propre de la révolution, par rapport à une révolte, une insurrection, une réforme ou un coup d'Etat est l'instauration de manière irréversible d'un ordre nouveau.
k
10 février 2011 18:16
J'ai très bien compris , c'était de l'humour !!!

Ils doivent déjà se débarrasser de ce tyran, devenir libre et ils auront tout le temps de faire leur VRAIE RÉVOLUTION.
a
10 février 2011 18:19
Citation
coldman a écrit:
non, tu n'as pas compris. je parles de revoution, c'est à dire d"un changement de système.

révolution:

Sur le plan politique, une révolution est la suppression de manière brutale et parfois sanglante de l'ordre établi et du régime politique en place ainsi que son remplacement par une autre forme de gouvernement. Le propre de la révolution, par rapport à une révolte, une insurrection, une réforme ou un coup d'Etat est l'instauration de manière irréversible d'un ordre nouveau.

Toutes les révolutions ne se font pas forcément de façon brutale et sanglante.....aujourd'hui, je ne crois pas que ce soit la meilleure manière de procéder sion veut rester pragmatique....
A
10 février 2011 19:45
Citation
coldman a écrit:
non, tu n'as pas compris. je parles de revoution, c'est à dire d"un changement de système.

révolution:

Sur le plan politique, une révolution est la suppression de manière brutale et parfois sanglante de l'ordre établi et du régime politique en place ainsi que son remplacement par une autre forme de gouvernement. Le propre de la révolution, par rapport à une révolte, une insurrection, une réforme ou un coup d'Etat est l'instauration de manière irréversible d'un ordre nouveau.

C'est une véritable révolution camarade^^

Le Caire, Envoyée spéciale - Dans un entretien au Monde, l'Egyptien Amr Moussa, 74 ans, secrétaire général de la Ligue arabe depuis 2001, qualifie les événements actuels en Egypte de "révolution", à l'instar des manifestants de la place Tahrir, quand le vice-président Omar Souleiman les qualifie d'"intifada", c'est-à-dire de "soulèvement".


"C'est une révolution, explique-t-il à Cécile Hennion, envoyée spéciale du Monde au Caire. Son ampleur est telle que l'on peut d'ores et déjà affirmer que l'Egypte d'après le 25 janvier est radicalement différente de celle d'avant. Les voix populaires se sont élevées avec clarté et beaucoup de courage, disant toutes que le changement est inéluctable. La jeunesse égyptienne, soutenue par l'ensemble des générations, dit aujourd'hui des choses que personne n'a osé dire durant plusieurs décennies." Il ajoute : "Je répète: c'est une révolution."

"Le monde arabe et le Moyen-Orient vont être influencés par ce qui se passera en Egypte. Personnellement, je crois qu'il n'y a plus de retour en arrière possible en Egypte." indique-t-il encore.

S'agissant des craintes des pays occidentaux quant à l'émergence d'une Egypte islamiste en raison de la puissance des Frères musulmans, Amr Moussa est catégorique : "Ce risque n'existe pas. Je suis bien conscient de ce dilemme occidental. Il agite les Occidentaux au point que certains de leurs intellectuels et responsables politiques sont prêts à sacrifier la démocratie au nom de leur peur de la religion . Leur analyse est fausse et c'est une mauvaise politique."

Amr Moussa, ancien ministre des affaires étrangères, aspire à jouer un rôle dans la transition politique.

Propos recueillis par Cécile Hennion

[www.lemonde.fr]



Modifié 1 fois. Dernière modification le 10/02/11 19:45 par Amar el Soussi.
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