Pourquoi l’irak a-t-il été contraint de contracter en décembre 2005 une dette de 685 millions de dollars auprès du FMI pour reconstruire ce qu’un embargo de 13 ans et 3 années d’occupation ont détruit? Des milliards de dollars ont été attribués à Bechtel et Halliburton , sans aucune procédure de mise en concurrence , pour ainsi dire de main à la main, pour une reconstruction qui n’a pas eu lieu.
6 milliards de dollars qui restaient du programme pétrole contre nouriture et 10 milliards de dollars provenant des gains de l’ exportation de pétrole irakien ont été transférés dans des banques amériicaines pour être consacrés à la reconstruction.
De ces 16 milliards , 8,8 milliards sont portés disparus depuis l’époque de Bremmer.
Des preuves accablantes du vol des USA et des collaborateurs irakiens sont accumulées auprès d’enquêteurs occidentaux :
Parmi eux, le sénateur Henri Waxmann a menè une étude poussée des disparitions de fonds et le britannique Harriman qui a publié en juillet dans le ‘london review of books” les résultats de ses recherches.
Selon l’occupant, la globalisation imposée à la population devient la cession de 85% des champs pétrolifères nationaux à des compagnies étrangères, Exxon, Chevron , Shell. Le peuple irakien n’ignore pas que cet accaparement de ses ressources est l’un des objectifs de l’alliance étasunienne.
La capacité de production de nappes encore inexploitées est telle que l’augmentation d’un dollar le barril rendrait les compagnies prédatrices riches du jouir au lendemain de plusieurs millers de milliards de dollars, plus , beaucoup plus que n’ont dégagé comme profit les compagnies pétrolières américaines depuis leur fonfdation par Rockfeller.
Conscients de cela, les syndicats des travailleurs du pétrole en Irak s’opposent au projet de privatisation lancé en novembre 2005.
Un rapport établi par l’International Crisis Group et publié ce 15 février 2006 a analysé la situation de la Résistance irakienne au travers de ses moyens de communication, site web, chat, vidéos, journaux, affiches, tracts. L’étude tient compte de l’inévitable aspect de propagande retrouvé dans ce type de matériau.
Il s’avère que
1) la résistance est de plus en plus centralisée. Le nombre des groupes est réduit , de même est inexistante la fausse frontère définie par l’occupant entre jihadists étarngers et nationaux.Ils sont capables d’être rapidement réactifs aux changements politiques imposés de l’extérieur.
2) Il est onservé une convergence de vue entre les différents groupes sunnis et aussi avec les arabes shiites.
3)Il n’y a aucune volonté de collaboration avec l’occupant, quoiqu’en disent les forces d’occupation.
4)La résistance est soucieuse de son image . Elle se distancie nettement des pratiques barbares et immorales qui lui sont imputées comme les enlèvements et les décapitations.
5)Elle commence à élaborer un programme politique pour l’avenir qu’elle estime prochain de la libération.
Le travail de sa déligitimation élaboré par l’ennemi a échoué. Le peuple irakien adhère de plus en plus à la lutte .
En effet la guerre se gagne aussi bien sur le champ de bataille que dans le champ médiatique. L’opinion publique étasunienne depuis de nombreux mois s’est stabilisée autour d’une réprobation de la guerre en Irak. Rice s’est faite rabrouer devant la commission financière du sénat lorsqu’elle a prétendu benoîtement vouloir les rassurer sur l’évolution de l’Irak. Stuart Bowen venait de donner un compte rendu le 8 février dénonçant les gabegies et les détournements de fonds accompagnant la prétendue reconstruction.Toutes les infrastructures se sont dégradées et les services viraux offerts à la population, distribution d’eau d’électricité et évacuation d’eau usée sont largeùment inférieurs àl’époque de saddam Houssein.
Le plus frappant est la baisse de la production du pétrole passée de 2,58 millions de barrils jour à moins de 1,7 malgré la présence d’une force militaire de plus 150 000 soldats étasuniens et le coût de100 000 dollars la minute de cetet guerre.
Le prix de l’essence excessivement élevé pour le peuple du pays qui en possède le plus a conduit à des révoltes et n’ a pu que renforcer la résistance.
Or, par la flambée du cours du barril, les multinationales étasuniennes ;, en particulier Exxon, grâce à cette occupation ont enregistré des profits sans précédant dans leur histoire.
Un groupe de membres du Congrès , constitué de deux républicains et de quelques démocrates , a dénoncé , au travers de la publication de ce qui fait office de Cour des Comptes , le détournement de 1,6 milliards de dollars en propagande et publicité par l’administration Bush pour conforter l’opinion à propos de ses choix : la guerre en Irak, la coupe dans les budgets sociaux de santé d’éducation et l’incurie dans la gestion du désastre de Katrina. Du plus loin que l’on se souvienne, le détournement des fonds publics pour son auto-célébration d’une administration au pouvoir est unique aux USA. ce phénomène fait plius que nous rapprocher de la défintion d’un état autoritariste.
Le développement parallèle de l’instrument médiatique de l’islamophobie poursuit son cours. Ses sources de fiinancement sont , nous l’avons vu plus haut , assurées. Le conformisme , la pleutrerie et le manque d’imagination assurent un relai confortable.
Une question du type de celle qui suit a-t-elle jamais eu l’honneur d’être élevée au statut d’interrogation légitime?
Mais qui a songé à qualifier le parti au pouvoir (quel que soit le nom dont il s’affuble ) en Israel comme judaïste ? Le boucher de Sabra et Chatila , et la quasi-totalité des sionistes avec lui , se fonde sur l’ ordre divin donné à Moîse de rejoindre le mont Sinaï , tenant comme agent immobilier le Dieu biblique, pour déposséder ceux qui appartiennent à leur terre, plus qu’elle ne leur appartient Le discours religieux qu’il a tenu à la tribune de l’ONU en septembre 2005 , truffé de références mystiques hébraïques , n’ont choqué aucun laïc ni aucun libre-penseur et n’ont inspiré aucun caricaturiste défenseur de la liberté d’expression.
Pas de sarcasmes à l’encontre du général criminel de guerre , s’en moquer eût été du plus parfait mauvais goût antisémite, soumis à la surveillance d’un bureau international étasunien nommé il y a deux ans par l’administration Bush comme conseil de veille de l’antisémitisme à l’échelle planétaire.
Pourtant , voilà bientôt 60 années d’existence pour un état qui ne délivre pas de nationalité mais une citoyenneté de valeur inégale selon l’ appartenance ou non au Peuple Élu de Dieu . Alors, certes , cette entité peut s’auto-proclamer démocratique dans la mesure où il a adopté une représentation parlementaire., mais pour ses seuls ressortissants estampillés juifs par un clergé idoine .
Depuis sa création , l’activité de cet état est polarisée vers la judaïsation des territoires accordés par l’ONU , puis ceux conquis , occupés et à annexer.
Laquelle des deux notions a précédé l’autre historiquement? Le sionisme judaïste qui se livre au nettoyage ethnique ou l’islamisme , notion forgée par l’Occident comme responsable d’un prétendu terrorisme international depuis qu’il a terrassé son ennemi du bloc soviétique?
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