[ mardi 22 juin 2004, 23h34 - AFP ] Onze personnes sont mortes mardi et six autres ont été grièvement blessées dans un accident de car immatriculé au Maroc, sur la RN 10 à quelques kilomètres au sud de Poitiers, selon un nouveau bilan communiqué par la préfecture de la Vienne.
Trente trois personnes ont été légèrement blessées lors de cet accident de car qui transportait une cinquantaine de personnes de Bruxelles au Maroc, a ajouté Karen Teillard-Mège, la chargée de communication de la préfecture de la Vienne à l'AFP.
Le consul du Maroc de Bordeaux est attendu sur place, selon la préfecture.
Les corps des victimes ont été transportés au CHU de Poitiers où une chapelle ardente a été dressée, selon Mme Teillard-Mège.
Le car est passé par dessus la glissière de sécurité qui sépare la quatre voies du fossé et s'est renversé sur le toit, au niveau de Ligugé (Vienne), a constaté un correspondant de l'AFP.
Selon le témoignage d'un rescapé recueilli sur place, le car avait fait escale à Paris. Trois chauffeurs étaient dans le car, selon lui.
Le plan rouge et le plan blanc ont été déclenchés, a ajouté la préfecture.
Une salle des fêtes a été réquisitionnée pour accueillir les blessés légers à Croutelle, près du lieu de l'accident, et une cellule psychologique a été mise en place.
allah y lahoum, toutes mes pensees a leur famille en belgique et au maroc. j en ai la chair de poule, une petite pensée a ceux ki nous ont quitte de l accident du car espagnol d arles il y a 2 ans , a ceux de l accident du car italien de salon en provence il y a 6 ans , au marocain de burgos disparu dans un accident il y a6 jours et a tous ceux ki nous ont quitte fel traig salama.
Je viens d'apprendre d'un ami de Bruxelles,que l'un de ses amis,avait perdu sa mère dans l'accident. C'est affreux,la douleur et la souffrance que peuvent ressentir les familles dans ces moments là. Qu'allah leur soit en aide. Toutes nos condoléances.
Accident de car marocain près de Poitiers: un chauffeur en garde à vue
Un chauffeur a été placé en garde à vue et une enquête judiciaire, doublée d'une enquête administrative, ouverte mercredi à Poitiers (centre-ouest) au lendemain de l'accident de l'autocar marocain, survenu mardi soir, sur une route nationale, au sud de la ville, qui a fait douze morts selon un nouveau bilan.
Selon ce bilan, communiqué par la préfecture, une douzième personne est morte mercredi des suites de ses blessures. Vingt-neuf autres personnes sont toujours hospitalisées dont trois sont dans un état grave.
Après avoir été hébergées par le centre hospitalier universitaire de Poitiers (CHU) les personnes les plus valides se préparaient à partir pour le Maroc, sans doute en avion jeudi matin, aux frais du roi Mohammed VI dont une conseillère est arrivée mercredi en fin d'après-midi sur place et doit se rendre au chevet des blessés et des familles des victimes
L'identification de toutes les victimes n'était pas achevée mercredi, quatre personnes nécessitant des investigations complémentaires.
Sur les 39 blessés, une dizaine ont nécessité des soins intensifs. Trois sont dans un état grave dont un dans un état critique, selon le CHU.
Le rapatriement des douze dépouilles, probablement vers le Maroc, n'était pas envisagé immédiatement, en raison de la nécessité de pratiquer des autopsies.
Le procureur de la République de Poitiers, François Feltz, a indiqué qu'une enquête de flagrance avait été ouverte, pouvant déboucher sur une information judiciaire.
Les deux chauffeurs, tous deux marocains, travaillant pour la société de transport Kablour de Tanger, seront des témoins-clés pour l'enquête.
Le chauffeur qui ne conduisait pas au moment de l'accident a été placé en garde à vue dans les locaux de la police, pour y être interrogé. Celui qui conduisait et qui a été blessé "sera auditionné dès que son état le permettra" a précisé M. Feltz.
Le ministre français des Transports, Gilles de Robien, qui s'est rendu à Poitiers au chevet de quelques blessés, en début d'après-midi, accompagné de l'ambassadeur du Maroc en France, Hassan Abouyoub, et du numéro deux de l'ambassade de Belgique, Bart Ouvry, a pour sa part annoncé l'ouverture d'une enquête administrative.
L'ensemble des 48 passagers étaient, à de très rares exceptions, des familles d'origine marocaine vivant en Belgique.
L'autocar, semble-t-il assez récent, était parti mardi de la gare routière de Bruxelles-Midi en direction d'Algésiras, au sud de l'Espagne, pour un voyage de 24 heures et de plus de 2.000 km.
Tant M. de Robien que le procureur ont évité devant la presse de répondre à des questions précises sur les circonstances de l'accident, se retranchant sur l'ouverture des enquêtes.
Selon une source policière ayant requis l'anonymat, l'autocar avait cherché à dépasser un autre véhicule, apparemment un poids-lourd, sur la voie de gauche de la route, puis pour une raison encore indéterminée, s'est brusquement rabattu sur la voie de droite.
Le véhicule a commencé à zigzager, mouvement amplifié par la remorque, bourrée de bagages, qu'il tractait, et s'est retourné, effectuant un seul tonneau, selon la même source. Le poids-lourd est actuellement recherché par les enquêteurs.
Selon divers témoignages de passagers, le chauffeur a semblé perdre le contrôle du car. Il est établi également qu'il pleuvait beaucoup à ce moment là et que la route était en pente.
Quant à la vitesse, elle semblait être élevée pour certains passagers, normale pour d'autres. Sur cette voie où les voitures peuvent conduire à 110 km/heure par temps sec, les autocars sont limités à 90 km/heure, et à 80 par temps de pluie.
La vie est un CDD. lorsque tu seras DCD, l'au delà sera ton CDI ,améliores ton CV en attendant ton Entretien.Allah punit les injustes tot ou tard !
Allah ya3hamhoum jami3an, inna illah wa inna ilayhi raj3oun.
Ma symathie et mes condoleance pour les familles des victimes.
Amicalement-------------------------------------------------------------------
The unexamined life is not worth living. Socrates
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J'espére que tous les responsables des transports collectifs, aussi bien marocains, espagnols et français tireront un enseignement après ce drame. Au delà des profits, Il s'agit de Vies humaines dont ils sont responsables
Quant aux autorités des pays traversées, elles devraient accroître les contrôles des cars (surcharges, état,...) et interdire la circulation à certaines épaves.
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